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 Something's Missing By Sydney

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William C. Silver
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 23:30

Assise dans le fauteuil en face de son rédacteur en chef, elle fixait son supérieur qui lui disait qu’elle devrait songer à prendre des vacances et que sa suggestion n’avait rien à voir avec son travail. Bien sur qu’elle ne le croyait pas. Elle le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il n’agissait pas sans une arrière pensée. Il attendait quelque chose d’elle. Elle le scruta encore plus intensément de son regard bleu avant de se lancer.

- Malgré tout le temps que j’ai passé en reportage aux quatre coin du pays, j’ai apprit quelques petites choses sur toi. Tu me laissais faire mon boulot comme je l’entendais, car c’était ta façon à toi, de ne pas avoir à supporter « mon sale caractère buté et d’enquiquineuse » comme tu le dis si bien… et parce que je fais du bon boulot, sans vouloir me vanter… donc, si je suis de nouveau « à la maison », il y a une raison bien précise. Donc je vais faire court… qu’est ce que tu attends de moi ?

Il esquissa un petit sourire énigmatique. Il la connaissait depuis plusieurs années et si généralement les gens prennent de la maturité avec l’age, ça n’était décidément pas le cas de Juddi. Elle était déjà très intelligente et savait lire entre les lignes. Croisant ses mains derrière sa tête, il l’observa encore une longue seconde avant d’avancer prudemment.

- Qui te dis que j’attends quelque chose de toi ? Je pense uniquement à ton bien-

- A d’autres, tu veux !

- Tu sais… parfois les gens savent apprécier que leur patron les poussent à prendre des vacances, mais toi… il faut que tu trouves une raison à ça ?! T’es vraiment-

- Une emmerdeuse ! répliqua-t-elle avant de poursuivre en faisant un signe de la main. Oui tu peux le dire… mais je ne suis pas une idiote. Alors dis moi ce que tu veux savoir et je verrais si c’est dans mes cordes.

- Ok… Par le biais d’une personne du Ritz… j’ai entendu dire que les membres des Fall Out Boy serait à nouveau réuni pour l’enregistrement d’un album-

- Si tu tiens à savoir s’ils ont décidé de reformer le groupe, j’ai le regret de d’apprendre que ça n’arrivera pas… et connaissant mon frère, les statistiques se rapprochent nettement de zéro.

- Ok… alors dans ce cas, pourquoi la rumeur court-elle qu’un album aurait été enregistré dans le studio de Pete Wentz ?!

- Parce qu’un album y a été enregistré… lui répondit elle, simplement sans donner de plus amples informations.

*.*.*.*.*.*.

Elle avait interpréter son titre L.O.V.E. puis moins d’une heure plus tard, elle était convié à finir la soirée dans l’une des boites de nuits les plus réputés de la ville. Bien sur, l’invitation était tentante mais elle n’appartenait pas à ce monde. Elle aimait s’amuser évidemment mais elle connaissait trop ce genre d’endroit pour savoir ce qui y circulait. Reportant l’invitation à une autre occasion, elle retrouva Will dans sa loge qui bouclait leurs quelques affaires. Sans échanger un mot, ils quittèrent le studio pour le taxi qu’il avait appelé quelques instants plus tôt. Derrière le studio, il attendait que leur voiture daigne arrivait dans la circulation nocturne plutôt fluide. Après l’incident de l’ascenseur, il avait prêté plus attention à ses réactions. Il ne l’avait pas quitté des yeux, durant toute l’émission et lorsque l’animateur l’avait interrogé sur sa vie privée et s’il y avait quelqu’un dans sa vie, il avait su que leur baiser avait réveillé bien plus de chose qu’elle ne voulait l’admettre. Il était debout à coté d’elle et lui jetant un regard en coin avant de murmurer.

- Tu t’es bien débrouillée…

- J’en suis pas si sure, soupira-t-elle. J’ai l’impression qu’en agissant ainsi, ça va les pousser à fouiller encore plus ma vie privée…

- Avant qu’il ne découvre tout, tu auras donné une interview. C’est le meilleur moyen de couper court aux rumeurs… et en restant aussi discrète et mystérieuse, on les pousse à s’intéresser à toi…

- Je sais que c’est le but... c’est juste que j’aime pas manipuler les gens…

- Tu ne les manipules pas. Si les journalistes étaient intelligents, il essayerait plutôt de s’intéressait à ta musique, ton univers au lieu de se focaliser sur ta vie privée…

- Tu penses qu’il leur faudra longtemps pour faire le lien avec toi ?

- C’est qu’une question de jour…

- Tu savais que ça se passerait comme ça…

- Oui-

- Et tu ne m’en as pas empêché, murmura-t-elle en croisant son regard.

- ça aurait servit à quelque chose ? tu m’aurais écouté ?

- Ton avis est toujours primordial dans mes décisions…

- Merci de tant de considération… mais cet album était à moitié finit quand j’ai accepté la proposition de Pete… donc tu savais déjà en partie à quoi tu t’exposais.

Elle réalisait qu’elle venait de le toucher. Il l’avait laissé faire. Il n’avait émit aucune objection et avait travaillé sur son album, cherchant de meilleurs sons, des variantes qui la mettrait en valeur et qui lui correspondait bien plus que ce qu’avait fait Pete jusque là. Elle lui était reconnaissante de tout ça. Lorsque le taxi s’arrêta devant eux, elle resta silencieuse et pénétra dans l’habitacle alors qu’il lui ouvrait la portière. Avec lui, elle avait toujours apprécié ça. Il était un homme et ses attentions raviraient plus d’une femme. C’était d’ailleurs si naturel chez lui qu’elle se demandait parfois s’il pensait parfois à lui avant les autres. Le trajet jusqu’à son appartement fut silencieux et rapide dans les rues encore animé de la ville. En arrivant devant son appartement, il sortit du taxi puis l’aida à sortir à son tour. Il n’avait pas prononcé un mot concernant le baiser dans l’ascenseur tout comme celui du jour où ils s’étaient embrassés dans son appartement après l’incident avec Rick. A moins d’un mètre d’elle, il la regardait toujours. Bien sur, la journée avait été éprouvante mais sa fatigue ne se lisait pas sur son visage. Une étrange sensation envahit Will lorsqu’elle lui adressa un demi-sourire puis lui souhaita une bonne nuit. S’il ne s’était pas retenu, il l’aurait rattrapé et l’aurait embrassé mais où les aurait cet instant ? Un retour à la case départ ? Certainement et ça n’était pas son but. Il remonta alors dans le taxi qui le mena jusqu’à son nouvel appartement qu’il s’était trouvé à la limite de la ville, dans un quartier résidentiel plutôt calme et bien fréquenté.

*.*.*.*.*.*.

Un mois plus tard,

Elle poursuivait la promotion de l’album à travers le pays, souvent accompagné de Pete. La présence de Will dans la promotion la troublait trop, c’était la raison pour laquelle, elle avait demandé à Pete de tenir sa parole et de poursuivre avec elle. Evidemment, elle n’avait pas précisé que la véritable raison était qu’elle ne pourrait résister bien longtemps à Will. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert et elle ne trouvait plus la force de le tenir à distance. Elle avait revu Owen avec qui elle avait noué une belle amitié et ce dernier avait pu remarquer quelques changements chez la jeune femme. Lorsqu’ils leur arrivaient de parler de la vie privée de Kelly ou de Will, il remarquait que le regard de Kelly s’intensifiait. Lorsqu’elle parlait de Will et de l’album, il découvrait qu’elle cherchait toujours des mots précis pour parler de lui. Elle le respectait et surtout l’admirait. Il se demandait d’ailleurs encore pourquoi, ils restaient si distant l’un envers l’autre. Bien qu’à plusieurs reprises, il lui ait fait quelques remarques à ce sujet, elle n’avait pas relevé ou s’était contenté de dire que leurs passé les empêchait d’être ensemble. Toutefois, leurs conversations ne se résumaient pas qu’à la vie de Kelly. Elle était un jour tombé sur Owen et Juddi qui ne se hurlaient pas dessus… mais échangeant des propos très sexiste l’un envers l’autre sur un ton très accusateur. Pendant un moment, elle avait cru voir une étincelle entre eux et bien sur Owen avait été le premier à céder. Kelly réalisa que la seule personne qui ne cédait jamais à Juddi était Will. Etrange quand on remarque qu’il peut tout céder à Kelly.

Son album se vendait plutôt bien et on commençait à la reconnaître dans la rue. Bien sur, elle appréciait cette soudaine notoriété mais elle n’en oubliait pas ses priorités. Pete était parvenu à la convaincre de venir chanter son single dans une petite salle durant deux semaines. Ça n’avait pas été une mince affaire mais il y était parvenu. Assise dans sa loge, Pete venait tout juste d’en sortir quand elle entendit la porte se refermer.

- Je suis bientôt prête, je-

- Tu es superbe, fit une voix dans son dos.

- Merci… Owen, souffla-t-elle, gênée. Je croyais qu’on se retrouvait sur scène-

- je voulais m’assurer que tu ne stressais pas trop-

- Tu veux dire que tu vérifies que je ne suis pas terrifié ! releva-t-elle. J’aimerais qu’il soit là, ajouta-t-elle plus pour elle-même que pour Owen.

Que pouvait-il répondre à ça ? Aimer une personne était compliqué d’autant plus lorsque des enfants étaient impliqués. Il se voyait difficilement lui donner des conseils. Pourtant il souhaitait l’aider. Il ne savait pas s’il serait capable de la rassurer ou même de lui transmettre son énergie positive.

- ça se passera bien… tu dois te relaxer, faire le vide dans ta tête…

- Facile à dire… murmura-t-elle, en fermant les yeux. Pourquoi j’ai pas sauté au couplet en lui avouant qu’il me manque à en crever ! Se sermonna-t-elle.

Owen qui trouvait à quelques mètres se demandait s’il devait sortir de la pièce où simplement la laisser exprimer le fond de sa pensée. A quelques minutes de sa représentation devant un vrai public et pas sur un plateau de télé, elle se posait encore trop de question sur son histoire avec Will. Elle ferma alors les yeux, une longue minute le temps de trouver un peu de calme mais la situation empirait. Elle se sentait prise au piège et la seule pensée qui la rassurait serait de savoir qu’il était là, avec elle. Se retournant brusquement vers Owen qui la dévisageait, elle lança brusquement.

- Appelle Pete, je dois lui parler !

- On est à moins de cinq minutes de-

- Appelle-le, s’il te plait ! S’énerva-t-elle.

- Okay, Okay… abdiqua-t-il, sortant de la loge de son ami pour trouver Pete.

*.*.*.*.*.*.

- I'm talkin' bout love
I'm talkin' bout love
Love is an energy, love is a mystery
Love is meant to be true
Love is a part of me, love is the heart of me
Love is the best thing we do

L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Oh did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Oh did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout love


La chanson touchait à sa fin et si le public n’avait rien aperçu de sa panique, Pete lui avait pu la remarquer très aisément. Depuis toute ses années, il l’avait toujours vu si maitresse d’elle-même qu’il n’avait pas vraiment su quoi faire pour gérer sa soudaine crise d’angoisse. Toutefois, elle était montée sur scène encore paniqué mais à croire que la musique avait parlé pour elle, elle était rentrée dans sa bulle pour n’en ressortir qu’à la fin du morceau. Bien que sa voix semblait imperceptiblement incertaine, elle avait bien assuré pour une première représentation. Elle se retirait de la scène et la rejoignait quand il l’entendit de nouveau.

- Je dois lui parler, Pete-

- Je lui dis qu’on se retrouve chez toi dans une heure… répondit il avec un sourire bienveillant.

- Merci soupira-t-elle soulagée avant de reprendre le chemin de la loge qui lui était destinée.

Elle n’était pas très fière de sa prestation mais elle songea que ça aurait pu être bien plus catastrophique. Marchant d’un pas encore tremblant, secoué par les émotions qui l’avait envahit et surtout par cette angoisse persistante, elle s’arrêta devant la loge une seconde puis poussa la porte. Pénétrant dans la pièce, elle ferma les yeux en s’adossant à la porte, avant de finalement ouvrir les yeux. Durant plus de cinq secondes, elle crut rêver. Il ne pouvait pas être là, ça ne pouvait pas être lui qui la regardait avec cette lueur de fierté au fond des yeux. Perdu entre le rêve et la réalité, elle oublia tout pour lui sauter dans les bras et l’embrasser furieusement.

La soutenant, il fit remonter une main dans son dos, frôlant sa peau qui était dénudée grâce à sa robe dos nu. Lui retournant son baiser, il ne savait ce qui lui valait un tel accueil mais il finirait par le savoir. Caressant sa peau satinée, il se sentait défaillir sous ses baisers. Elle n’avait pas montré une tel joie depuis longtemps. Il n’avait plus besoin de signes pour reconnaitre les bons des mauvais moments qu’elle traversait. Peut être cette réaction était simplement dû à sa première scène, mais il en doutait. Autre chose s’était produit et il serait patient. Se détachant d’elle pour respirer, il plongea son regard dans celui de la jeune femme qui se serrait toujours contre lui.

- Comment tu as… enfin- j’ai vu Pete, il y a seulement deux minutes… et tu es… tu es là… bafouilla-t-elle, encore sous le choc.

- Je ne pouvais pas ne pas assister à ta première représentation en public… fit il avec un sourire à fendre le coeur de n’importe qu’elle femme mais plus précisément, celui de Kelly à cet instant.

- Will, souffla-t-elle en nichant simplement sa tête dans son cou, avant de reprendre, embarrassée. J’ai besoin de toi…
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William C. Silver
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 23:31

Il ne s’était pas attendu à une telle confession. Oui, bien sur il espérait qu’un jour il verrait le bout du tunnel avec elle au bout. Il n’avait pas songé que toute la promotion de l’album et que lui faire faire un peu de scène la mettrait dans un tel état. Tout comme elle, il avait besoin d’elle mais il ne voulait pas réitérer certaines erreurs avec elle. Remontant sa main dans ses cheveux, il la vit relever lentement la tête avant de commencer à chercher à se détacher de lui. L’aidant à reprendre appui sur ses jambes, il ne détacha pas son regard du sien et il souffla, gardant une main nichée dans la sienne.

- ça te dirait qu’on aille prendre l’air ? suggéra-t-il, entrelaçant ses doigts aux siens.

Par un unique hochement de tête, elle lui répondit puis ils quittèrent la loge très rapidement. Le long des couloirs ils ne croisèrent presque personne et arrivé dehors, Kelly prit une lente inspiration. Elle n’avait pas réfléchi quand elle l’avait vu. Depuis des semaines, elle ressentait ce besoin de se blottir dans ses bras. Will l’avait toujours attiré parce qu’il était un homme bien et bon. Il l’avait blessé mais son cœur était peut être trop généreux et fragile. C’était à elle de s’endurcir. L’attitude de Will ces dernières années l’avait surprise et irrité à la fois mais aujourd’hui alors qu’elle devait vivre l’un des moments phare de sa carrière, il s’était chargé de tout. Si son album serait un succès, ça serait sans conteste grâce à son travail acharné. Bien qu’elle émettait encore des réserves sur sa confiance en l’homme qu’il était, elle ne doutait pas une seule seconde de son talent artistique.
Leurs doigts entrelacés, ils marchaient tranquillement sans prêter attention à la direction qu’ils prenaient. Perdue dans ses pensées, il resserra sa main à la sienne avant de lancer lentement.

- Tu étais magnifique…

- J’étais terrifié, répliqua-t-elle avec un petit sourire à la fois étonnée et enthousiasmé de savoir qu’il était là depuis le début.

- C’était la première fois… tu verras… avec le temps, tu apprendras à gérer le stress-

- Et si je n’y parviens pas ?

- J’ai confiance en toi, tu surmonteras ce petit tracas. Kelly Jane Wells va se faire un nom parmis les plus grandes artistes du pays d’ici quelques années…

- Tu es bien sur de toi ! répondit-elle avec un petit rire dans la voix avant de tourner la tête vers lui.

- Je sais qui tu es… et j’ai eu la chance de travailler avec toi-

- C’est parce que c’était moi que… que tu t’es acharné à vouloir que tout soit parfait pour cet album… finit elle par lui demander tandis que cette pensée lui trottait dans la tête depuis déjà quelques semaines.

- Si je te dis oui, ça fera une différence ?

- Je ne sais pas…

- Je voulais que cet album te révèle… qui soit à la hauteur de la femme que tu es… qu’on voit qu’il s’agit d’une femme qui a souffert mais qui dissimule parfaitement ses cicatrices. Tu entretiens le mystère… j’aimerais que tout le monde te voit avec mes yeux, confia-t-il dans un murmure.

S’arrêtant de marcher, elle se tourna vers lui. Elle ne mettrait pas sa sincérité en doute. L’instant était si agréable. Il était là et lui murmurait des choses qu’elle voulait entendre mais était ce la vérité ? Elle ne voulait pas douter. Elle ne souhaitait que profiter de cet instant qui se révélait de plus en plus précieux. Elle ne songeait pas à leur histoire mais au partage car voilà ce qui se passait, elle voulait partager ce moment avec lui et avec lui uniquement. Elle esquissa alors un sourire à sa dernière phrase et lui répondit avec un sourire.

- Si c’était le cas, la liste de mes prétendants deviendra aussi longue que la liste des invités du mariage d’Angelina Jolie et de Brad Pitt ! répliqua-t-elle avec un sourire espiègle.

- Oh… Moi qui espérait être l’unique de la liste… avec Cameron, bien sûr…

Elle savourait cet instant. Il n’avait pas été aussi proche depuis bien longtemps. Le pire c’est que chaque seconde près de lui, lui faisait rêver que tout pouvait recommencer avec un seul mot de sa part. Elle craignait cette décision plus que tout. Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire car, ce choix aurait forcément des répercussions sur leur famille et c’était l’une des principales causes. Restant silencieuse, Will s’aperçut qu’elle se perdait dans ses pensées et il hésita à passer son bras autour de sa taille. Il ne fit rien et sa main dans la sienne, ils poursuivirent leur marche durant quelques rues avant que Will interpelle un taxi, qui ramènerait la jeune femme chez elle.

*.*.*.*.*.*.

- Y’a des centaines de bars dans New York et bien sûr, il faut que tu viennes précisément dans celui où j’essaye de terminer un article important-

- ça ne serait certainement pas aussi drôle si j’étais allé ailleurs.

- Qu’est ce que tu veux Owen ?! Soupira-t-elle, excédé par la suffisance du guitariste.

- Essayer d’entretenir un bout de discussion avec toi, ajouta-t-il simplement alors qu’il l’entendit rire puis relever les yeux de son article.

- Parler avec moi ? C’est une blague ! fit-elle en croisant les mains devant elle. Je suis revenue à New York, il y a peu… mais si tu es là, ça n’est certainement pas pour parler avec moi. Je pencherais plutôt que tu veux des informations sur un sujet brûlant qui est sur beaucoup de lèvres…

- C’est un crime de comprendre ce qui se passe exactement-

- Un crime non… mais je ne trahirais pas mon frère. Alors adresse-toi à eux.

- Il y a un fossé entre toi et ton frère, lui rappela-t-il en s’asseyant devant elle.

- Ce qui se passe entre Will et moi, ne regarde que nous… et je ne vois pas pourquoi ça t’intéresse tant.

- Je suis quelqu’un de curieux-

- Curieux ? Mon avis c’est que t’en pince pour Kelly… or que… même si tu étais recommandable, je la préviendrais d’éviter de sortir avec toi !

- Ah oui ? Rit-il. Et qu’est ce que tu as de si compromettant sur moi alors ? Je ne suis pas un tueur en série, ni un pédophile ou autre. Je suis juste un musicien qui apprécie une jeune chanteuse-

- Oui et tu ne toucheras pas à Kelly ! Je te préviens Owen… tu la touche et je trouverais quelque chose sur toi qui pourra mettre fin à ta carrière. Oublie Kelly-

- C’est pour ton frère que tu te démène comme ça ? suggéra-t-il en riant légèrement. Non parce que si Kelly l’aimait toujours, ils seraient ensemble depuis longtemps-

- Tu ne sais rien Owen alors oublie les tous les deux. Kelly sera toujours attaché à Will. Personne ne peut nuire à leur relation… Ils partagent bien plus que ce qu’on peut voir…

Elle était sincère. Elle avait observé Kelly à diverses occasions et si parfois lorsqu’elle parlait de Will, elle voyait le regard de celle ci s’assombrir, elle savait que ça cachait également autre chose. Will avait été là, la plupart du temps lorsqu’elle doutait, était effrayait, avait honte, à chaque fois qu’elle avait besoin d’un soutien. Il avait toujours su y faire avec elle, trouver les mots, et la réconforter sans dire un seul mot. Elle se doutait que Kelly aimait toujours Will en silence et elle ne s’en mêlerait pas, même si elle ne se gênerait pas pour dire à Kelly ce qu’elle pensait exactement sur sa relation avec Owen.

Il était tout de même perplexe. Il avait vu Kelly complètement paniquée avant sa représentation et avait réclamé Will, du moins c’est ce qu’il avait cru comprendre. De même que lorsqu’il était retourné dans sa loge après la représentation, elle n’était plus là. Il avait été tenté de poser des questions à Pete mais à la remarque qu’elle n’était plus dans sa loge, il n’avait pas paru surprit ou même inquiet. Comme tout le monde, il lisait les journaux et Kelly avait été photographié à plusieurs reprises dans les rues de New York, régulièrement avec Pete ou avec Joan qu’il avait rencontré quelque temps plus tôt. Plusieurs rumeurs courraient à son sujet, la nature de sa relation avec Pete, leur collaboration, de même qu’une photo plutôt nette avait été prise quelques jours plus tôt entre Will et Kelly dans l’un des plus grands restaurant de Soho. Will avait passé son bras autour de l’épaule de Kelly et depuis, une multitude de rumeurs circulaient. Certaines n’étaient pas flatteuses pour Kelly et c’était la raison qui avait poussé Owen à demander des comptes à Juddi.

- Tu as vu les dernières photos qui ont été publié entre Kelly et-

- Tu devrais savoir que dans ce monde, il ne faut pas se fier aux apparences… ils prendront leurs dispositions lorsqu’ils trouveront que le moment est venu.

- Tu lui fais confiance aveuglément-

- Ecoute moi bien Spencer, mon frère est un écorché vif et tu ne sais rien de tout ce qu’il a pu faire pour sa famille, alors merci de garder tes remarques pour quelqu’un d’autre que moi ! Je donnerais ma vie pour mon frère, peut importe les différends qu’on peut avoir !

Il ne cachait pas sa surprise de tant de dévouement. Après tout, en temps normal, elle ne devrait pas réagir comme ça. D’accord c’était son frère mais était ce juste parce qu’ils étaient de la même famille ou bien cela cachait il autre chose ?

- Et si maintenant t’as eu ce que tu voulais, je voudrais bien finir mon article tranquillement-

- Etrange que tu préfère travailler dans le bruit alors qu’au calme-

- Occupe toi d’aller réviser tes accords et jouer dans la rue ou je ne sais où. Fiche moi le camp Spencer ! Ragea-t-elle, avant de le voir se lever, en lui jetant un regard suspicieux. Elle l’observa jusqu’à ce qu’il passe la porte du bar, puis elle se permit de soupirer. Ce type la mettait hors d’elle en un temps record !

*.*.*.*.*.*.

En règle générale, elle évitait de venir. Elle n’aimait pas ce coté dans leur relation. Appuyé contre la voiture, garée quelque places en amont de l’entrée de l’école, elle voyait quelques élèves sortir. D’autres restaient à encombrer les marches pour discuter entre eux, encore d’autres qui allumaient leurs cigarettes. Elle secoua la tête, ces jeunes qui ne vivaient que pour devenir des artistes, elle ne les appréciait guère. Par jalousie, c’était bien probable. Après tout, personne ne s’était jamais soucié d’elle et la première personne qui avait prit le temps de l’écouter, c’était Will. Elle se demandait encore comment James pouvait supporter des jeunes surement déjà très égocentriques. Se perdant dans ses pensées, elle ne vit pas sa haute stature sortir de l’établissement mais les gloussements de midinettes qui encombraient les escaliers, la fit sortir de sa rêverie. Se redressant, elle lui sourit tendrement avant de le rejoindre à mi chemin près de l’entrée de l’école alors que des élèves interpellaient James. Il s’apprêta à répondre quand finalement Joan l’embrassa si furieusement qu’il en oublia les personnes autour de lui pendant plusieurs secondes. Glissant ses bras autour de la taille fine de sa femme, il sourit contre ses lèvres tandis qu’une multitude de questions se bousculaient dans sa tête.
Les mains de Joan remontèrent sur son sweat large puis elle croisa ses bras derrière la nuque de James, ce dernier l’embrassa au coin des lèvres avant de murmurer.

- Tu veux faire des jalouses ? Sourit-il.

- Je veux surtout qu’elles sachent que c’est chasse gardée ! reprit elle, en l’embrassant dans le cou.

- Qu’est ce qui me vaut cet accueil, demanda-t-il en se détachant et glissant son bras autour de sa taille en prenant la direction de sa voiture.

Des sifflements puis des rires, des gloussements ainsi que des « Monsieur Callahan » retentirent derrière lui mais il ne bougea pas tandis que Joan esquissait un petit sourire satisfait. Approchant de la voiture, il ouvrit la portière ajoutant dans un sourire.

- Si madame veut bien se donner la peine…

- Madame se rappellera qu’elle a bien fait d’épouser un parfait gentleman comme vous, Monsieur Callahan… sourit elle, en lui adressant un petit clin d’œil.

Echangeant un sourire, il fit le tour de la voiture avant de s’installer à coter de Joan, derrière le volant. Cette dernière le détailla démarrer la voiture puis s’engager dans la circulation avant que sa main vienne caresser sa tempe droite puis son oreille.

- J’ai beaucoup réfléchi à… ce que tu m’as demandé… se lança-t-elle, encore un peu hésitante.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 23:32

Assise dans sa voiture, elle hésitait depuis dix minutes sur sa conduite à avoir. Devait-elle aller le voir et lui ouvrir son cœur ou bien, fuir encore, et garder tout ça pour elle. Faire passer leur relation au second plan. Que devait-elle faire ? Une discussion était inévitable pour la journée, elle devait lui parler des photos et des enfants. Il était temps qu’ils prennent une décision. Sortant de sa voiture, elle prit une lente inspiration avant de venir sonner à sa porte. La petite maison située juste à la limite de New York ne payait pas de mine mais elle connaissait assez les gouts de Will pour se douter que ça devait être une bonne affaire.

Debout face à la porte close, elle songeait déjà aux mots qu’elle devrait utiliser pour cette discussion. La protection des enfants étaient le plus important. Des lunettes noires dissimulaient son visage mais un bruit derrière elle, la surprit. Se retournant, elle vit une dizaine de photographes à l’affut. Frappant à la porte de plus en plus fort, cette dernière s’ouvrit alors soudainement. La première chose qu’elle vit fut son torse nu et s’engouffrant dans la maison, elle le poussa à l’intérieur d’un geste vif avant de la refermer en soupirant. De nouveau, son regard se balada sur le corps de Will, remontant lentement à son visage tandis qu’il esquissa l’un de ses petits sourires satisfaits.

- Je prenais ma douche… fit il alors que des perles d’eau faisait briller ses cheveux.

- C’est ce que je remarque… tu pourrais… souffla-t-elle en faisant quelques gestes avec sa main… enfiler quelque chose, s’il te plait…

Elle savait et lui aussi. Riant, il retourna dans ce qu’elle devina être sa chambre. Revenant, un sweat couvrait son torse et elle put soupirer. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il aurait pu lui faire une blague de son gout, en enfilant quelque chose de moulant mais par chance, il avait opté pour quelque chose de simple.

- ça fait longtemps qu’ils te suivent ? demanda-t-il, la faisant alors sortir de ses pensées parasites.

- Euh… Je sais pas… soupira-t-elle, levant enfin les yeux vers lui. On doit parler-

- Je suis désolée Kelly, pour les photos-

- Je me moque pas mal des photos… bientôt je ne pourrais plus sortir de chez moi, à cause de ses photographes… Cameron me demande déjà pourquoi je peux plus l’emmener au parc-

- Je vois, fit-il en la voyant relever ses lunettes sur sa tête.

Ses yeux bleus ressortaient encore plus lumineux sous l’intensité du moment. Il connaissait chaque courbe de son corps. Plus il passait du temps près d’elle, plus il songeait que tout pourrait être encore mieux s’ils étaient ensemble. Elle était si sexy avec ce pantalon slim qui moulaient ses formes exquises, qu’il du faire un pas en arrière pour tenter de garder une certaine maitrise de lui.

- Donc… il faut qu’on trouve une solution-

- Oui c’est ça… préféra-t-elle murmurer au lieu de lui donner la véritable raison de sa présence chez lui.

- Je ne connais qu’une seule alternative… une interview.

- Ils vont encore plus nous poursuivre-

- Non. On posera pour quelques photos avec Cameron et ils seront obligés de payer pour les clichés.

- Et pour Chloe ?

- On n’a toujours pas de réponse du tribunal donc je pensais qu’on ferait une annonce dans quelques temps pour Chloe…

Réfléchissant à son tour, elle songea que Will avait raison, il ne servait à rien de tout leur dire en bloc, surtout que l’adoption de Chloe n’était pas encore passée au tribunal. L’observant discrètement, son jean moulait ses cuisses et elle dut fermer les yeux une longue secondes sous peine de ne plus pouvoir se contrôler. Elle inspira lentement puis rouvrant les yeux, elle s’aperçut qu’il s’était rapproché. En face de lui, elle doutait de ses capacités à lui résister. Son regard rivé au sien, il semblait réellement affecté par ce qu’elle traversait. Elle déglutit difficilement, baissant la tête.

- Will pour l’autre soir… dans la loge…

- Tu tiens à en parler ? Souffla-t-il en passant son index sous son menton. Tu penses qu’il y a quelque chose à ajouter ?

- J’en sais rien… tout est si compliqué. Maintenant que l’album est sortit, je dois faire attention à ce que je fais, ce que je dis-

- Il te faut un temps d’adaptation… tout se passera bien-

- Comment tu faisais pour gérer ça ?

- Gérer quoi ? Sourit-il. Quand j’ai signé mon contrat pour le groupe… j’ai précisé que je voulais rester en dehors de la promotion et des photos. Je tenais uniquement à ce que seulement ma musique soit reconnue.

- Tu savais déjà que les gens vous tourneraient autour comme des vautours… Pourquoi tu ne m’as pas mis en garde-

- Tu m’aurais écouté ? demanda-t-il en la voyant secouer la tête négativement. Il y a des choses dont tu dois prendre conscience seule…

Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait comprit que même s’ils étaient proches, il n’en restait pas moins qu’il ne devait pas interférer dans ses choix, sauf bien sur ceux qui concernaient leur progéniture. La main de Will déviant sur la joue de Kelly dans un geste à la fois si doux et si léger qu’elle sentit ses défenses faiblir et son corps réagir à ce petit frôlement. Caressant sa joue veloutée, Kelly ferma alors les yeux, appréciant sa douceur et l’intensité du regard que Will posait sur elle.

- Will souffla-t-elle, incapable de lui faire faire face.

- Tu me manques, avoua-t-il sans s’écarter d’elle, continuant à lui prodiguer cette légère caresse. Je ne veux pas que tu me dises que ce qui s’est passé dans la loge c’était un moment d’égarement…

Rouvrant finalement les yeux, son regard plongea dans le sien et elle s’aperçue qu’il souffrait terriblement. Il avait tenté de mettre de la distance entre eux mais à cet instant c’était comme si tout ce qu’il avait entreprit n’avait servit à rien. Il avait besoin d’elle. Elle pourrait se braquer et redevenir indifférente, ça il en était conscient. Pourtant, il ne pouvait qu’espérer. Espérer qu’elle le comprenne, espérer que sa douleur répondrait en écho à la sienne et espérer qu’elle éprouvait toujours pour lui un peu plus que cette factice amitié qu’il montrait à tout le monde.
La main de Kelly vint recouvrir celle de Will et durant un instant, il songea qu’elle allait s’écarter et s’enfuir. Elle murmura en levant les yeux vers lui, rabaissant leurs mains jointes.

- je ne sais pas où on va Will, soupira-t-elle.

- Je ne fais pas ça pour te faire souffrir mais-

- Je me mentais en disant que je ne te supporterais pour la promotion… c’était pour ne pas être tentée… de… enfin, tu sais…

- Tu révises ton jugement, c’est ça ? Sourit-il, glissant ses doigts entre ceux de Kelly.

- J’ai peur de tout ce qui va se passer avec cette médiatisation… j’ai peur que mon passé ressurgisses, que nous deux-

- Ils ne sauront que ce qu’on voudra bien leur dire… quand à nous, tu admets que notre histoire n’est pas terminée ? demanda-t-il posément, caressant le dos de sa main avec son pouce.

- J’en sais rien et je suis terrifiée lorsque je dois monter sur scène et que tu n’es pas là. Je ne sais pas ce que je dois faire. J’ai l’impression que le sol s’ouvre sous mes pieds et que rien ne peut empêcher ça… sauf toi.

Il était touché. Cette confession devait beaucoup lui couter et cette frayeur, il la lisait encore dans ses yeux. Il savait ce qu’il ne voulait pas. Etre exclu de sa vie, ne pouvoir que l’apercevoir de loin dans la rue parce qu’hormis les enfants, il ne représentait qu’une liaison passé. Il ne voulait pas faire partit du passé mais du présent et pour longtemps. Lui adressant un sourire rassurant, il chuchota en se penchant à son oreille.

- Quoi qu’il arrive, je serais près de toi… se redressa-t-il. Dis moi que tu le veux tout autant que moi… que tu ne veux pas qu’on refasse ses mêmes erreurs et que notre famille soit réunis… pour de bon cette fois ci…

- Je t’aime, lâcha-t-elle encore déboussolée sans vraiment réaliser ce qu’elle venait de dire. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de nous, de notre famille… je sais juste que j’ai besoin de toi en ce moment plus que jamais…

Ces mots il les avait espérés depuis des années. Et là, alors qu’elle les prononçait il arrivait à peine à les entendre. Tout ce qu’il voyait c’était ses yeux bleus qui le déstabilisaient. Depuis quand par un seul regard, était elle capable de le rendre nerveux ? Lui refaisait-elle confiance ? Ça il en doutait, bien qu’il fût convaincu qu’elle ne lui mentait pas. Elle l’aimait et l’entendre de la bouche de Kelly était bien plus qu’un aveu. Posant une main sur sa hanche, il la rapprocha de lui, murmurant contre ses lèvres.

- J’ai manqué trois ans de ta vie. C’était beaucoup trop long. Ça ne se reproduira plus. On n’a qu’une seule âme sœur… et moi je l’ai trouvé, finit il en capturant ses lèvres fiévreusement. Un gémissement s’en suivit et elle colla son corps à celui de l’homme qu’elle ne cessait d’aimer depuis quatre ans.

*.*.*.*.*.*.

Sa main glissé dans celle de Cameron, ils remontaient la rue qui menait jusqu’à l’appartement. Depuis la veille, elle se sentait plus détendue. Sans conteste, Will y était pour quelque chose. Elle avait cédé. Enfin non, il ne lui avait jamais mit la pression. Il avait été sincère et franc en lui confessant qu’il l’aimait toujours. Autant elle ne doutait pas de son talent artistique, qu’elle émettait toujours des réserves sur sa fidélité. Après tout, il l’avait déjà trompé deux fois, il recommencerait et lui briserait le cœur à nouveau. Elle ne se voyait pourtant pas vivre sans lui. Elle avait passé la nuit chez lui et était rentré au petit matin avant le réveil de Cameron qui n’aurait peut être pas tout comprit pour son âge. Ayant un rendez vous avec son médecin, elle l’emmena faire un rappel de ses vaccins. Visiblement, les photographes s’étaient trouvé une nouvelle cible et elle dut reconnaître que ça lui faisait du bien. C’était le premier jour où elle pouvait sortir dans la rue sans se faire mitrailler. Le premier single de l’album se vendait comme des petits pains et bien que ce fût elle qu’on félicitait, elle ne pouvait s’empêcher de faire remarquer que sans Will et Pete, rien de tout ça n’existerait. Elle avait croisé Rick le matin même et celui-ci n’avait pas été dupe. Passant la porte de l’appartement, Cameron partit dans la cuisine et se servit comme un grand, un verre d’eau alors que Kelly apercevait de nouveau le regard de Rick. Elle savait qu’il ne la lâcherait pas sans un minimum d’explications.

- Tu as passé la nuit avec lui-

- Il a un prénom, Rick…

- Comment tu as pu ?! Bon sang, il t’a trompé, t’a abandonné avec un bébé sur les bras, sans boulot-

- Tu ne comprends pas ! S’énerva-t-elle.

- C’est pour Cameron que tu fais ça ? Finit-il par demander, ne comprenant pas l’attitude de sa sœur.

- Non… Non! Qu’est ce que tu vas chercher ! Je l’aime-

- Tu l’aimes… répéta-t-il. Tu aimes la personne que tu croyais qu’il était… pas la personne qu’il est aujourd’hui !

- Tu as tors… Will a toujours été là quand j’avais besoin de lui. Il ne me forçait jamais à parler, il était là et il faisait en sorte que je sente sa présence. Et il aime ses enfants-

- Ses enfants, pas toi ! Ouvres les yeux, sœurette ! Tu ne pourras jamais attacher Will et il recommencera-

- Rick… Tu n’as jamais cherché à le comprendre. Tu l’as tout de suite catalogué dans « les types que ne doit pas fréquenter votre petite sœur » ! Je me fous que tu acceptes ou non, notre relation mais tu n’auras pas d’autre choix que de t’y faire, ne serait ce que pour les enfants ! cria-t-elle sur son frère avant d’appeler Cameron.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 23:32

Assise sur le canapé du salon, elle tapait son article sur son ordinateur portable. Chloe était accoudée à la table basse et dessinait tranquillement en écoutant la musique diffusée par la chaine stéréo quand elle reconnut la chanson de Kelly. Elle sourit et se tourna vers Juddi qu’il l’observait d’un œil attentif.

- Maman a dit qu’elle venait avec Cameron…

Juddi était toujours terrifiée à chaque regard que lui lançait Chloe. Il était clair que la petite fille avait hérité des traits des Kaine, et particulièrement du père de Juddi et Will. Parfois, Juddi ne pouvait pas cacher sa frayeur bien qu’elle adorait le petit minois de sa nièce. Chloe retourna à son dessin et bougeant la tête sur le coté au rythme de la chanson. Juddi sourit alors. Chloe commençait tout juste à aller vers les autres et à retrouver un comportement normal. Elle était plus expansive et ne cachait pas sa joie de voir Kelly très souvent ainsi que son petit frère.

Juddi se replongea dans son article mais se leva très vite lorsque la sonnerie retentit. Refermant son portable qu’elle posa hors de portée des enfants, elle se dirigeant vers le couloir menant à la porte d’entrée. Ouvrant la porte qu’elle eut à peine entrouvert qu’une petite tête brune fonçait déjà dans le salon après avoir embrassé sa tante Juddi. La jeune femme fit entrer Kelly dont les traits du visage étaient toujours très tendus. Jetant un coup d’œil aux enfants qui riaient dans le salon, Juddi dirigea sans attendre son amie dans la cuisine.

- Soit t’as passé une mauvaise nuit… soit quelqu’un a vraiment joué avec tes nerfs. Je brûle ?

- Je me suis engueulé avec Rick… à propos de Will.

- Hummm… c’est guère étonnant, il n’a jamais vraiment accepté votre relation…

- C’est peu dire… Rick a mit son poing dans la figure de Will, dès qu’il a croisé son chemin.

- J’aime mon frère, tu le sais, s’excusa-t-elle, mais Rick n’avait pas complètement tors d’agir ainsi…

- Je n’excuse pas la conduite de Will… mais il y a d’autres solutions que la violence.

- Je vois… Il y a quelques jours Owen m’a cherché pour me demander des comptes sur ta relation avec Will-

- Tu lui as dit quoi ?

- De s’adresser à vous… commença-t-elle avant de soupirer et de tendre une tasse de café à son amie. Kelly, je ne sais pas où tu en es avec Will mais… Owen n’est pas vraiment le type que je recommanderais à une mère célibataire-

- Juddi… Owen n’est rien d’autre qu’un ami-

- C’est également ce que tu dis de mon frère ! lui rappela-t-elle.

- C’est bien différent… Will fera toujours partit de mon existence… peut importe ce qu’il adviendra de notre couple-

- Votre couple ? l’interrompit Juddi. Vous êtes à nouveau ensemble ? Depuis quand ? Et pourquoi on-

- Une question à la fois, sourit Kelly. C’est très récent… ce que personne ne comprend c’est que j’aime tellement ton frère… s’arrêta-t-elle. Je n’ai pas encore pardonné mais on se détruit à vouloir nier l’évidence… alors pourquoi ne pas le vivre tout simplement ?

- Donc Owen… aux oubliettes, répliqua-t-elle avec un petit sourire satisfait. C’est bien, ça lui apprendra à vouloir gouter à des mets inaccessibles !

Kelly secoua la tête et sourit. Juddi avait beaucoup de point commun avec Joan. Elles n’avaient pas leur langue dans leurs poches. Kelly avait remarqué une animosité entre Juddi et Owen mais pouvait elle aborder ce sujet ou bien ferait elle comme Will, dévierait elle tous les sujets qui l’agaçait.

- Owen n’est qu’un ami comme je te l’ai dit-

- Oui oui c’est ça… Tiens, t’as vu que tu fais la une de People-

- Oh… et c’est quoi cette fois ? Je suis enceinte de Pete ? Ah non c’est déjà fait, je suis fiancée à Pete alors ?-

Juddi grimaça et sortit le magazine qu’elle avait caché pour ne pas que les enfants tombent dessus. Kelly resta éberluée en voyant sa photo ainsi que celle de Will qui tenait Cameron dans ses bras. Le titre était bien trouvé et elle savait que dorénavant, leur vie ne serait jamais un long fleuve tranquille.

- « He is a father of his son ! » lut-elle. Will est au courant ?

- J’ai prévenu Pete, qui se chargeait de l’avertir… ajouta Juddi tandis que Kelly parcourait en diagonale l’article parlant de Kelly puis de William Kaine l’ancien guitariste des Fall Out Boy et qui était également l’arrangeur sur l’album de la jeune femme.

- Je crois qu’on peut dire adieu à notre anonymat… commenta Kelly en refermant le magazine.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:52

Chapitre 8 : Talk and… talk
!

Refermant la porte de l’appartement de sa mère, il aperçut au loin les enfants jouant dans le salon et riant. Il sourit en les voyant si heureux. S’approchant il les embrassa tous les deux et ceux-ci reprirent leurs activités. Il fit alors demi-tour et se dirigea vers les voix qui venaient de la cuisine. Sa relation avec Juddi était toujours tendue mais il y avait du progrès et ils communiquaient. S’approchant dans le dos de Kelly, il comprit très vite leur sujet de discussion. Pete lui avait vaguement détaillé les points forts de l’article. Il n’appréciait pas ces personnes qui mettaient leur vie au premier plan mais que pouvait-il y faire. C’était pour eux une manière de gagner leur vie.

- Je veux juste qu’on nous permette de vivre notre vie. C’est trop demander ?

- Je ne cautionne pas ce qu’ils viennent de faire, mais ils doivent gagner leur vie… fit la voix de Will derrière elle.

- Tu es là, se retourna-t-elle en soupirant, avant de lui mettre sous le nez le magazine.

- Jolies photos… Ils ont pas prit mon bon profil-

- Tu n’as pas de bon profil… lui rappela sa sœur, avec un demi sourire.

- Merci, je tacherais de me souvenirs de tes bon conseils, la railla-t-il.

- Will, on ne peut pas rester sans rien faire… commença Kelly.

- Je n’ai pas dit qu’on ne ferait rien… on leur donnera de quoi alimenter leurs feuilles de choux en temps utile. Ça ne sert à rien de se les mettre à dos. Crois-moi, ces journalistes ne recherchent que le scoop. Demain, ils seront passés à autre chose et pendant ce temps on pourra vaquer à nos occupations comme on le souhaite.

Elle aurait aimé le croire. Il était convaincant mais le doute subsistait. Lui, savait parfaitement que ce moment arriverait. Il était conscient qu’un jour où l’autre, ils découvriraient l’existence de Camie ou même de Chloe. Ils ne savaient rien en détail de leur relation conjugale mais ils savaient que le prochain affrontement avec des journalistes, ils y auraient droit. Entendant des cris dans le salon, Juddi s’excusa et quitta la cuisine, laissant Kelly et Will en tête à tête. Son visage fermé lui en disait long. Chaque trait du visage de Kelly était expressif et là, il savait qu’elle n’allait plus pouvoir retenir sa colère bien longtemps.

- Tu es rentrée pour le couvre feu, ce matin… murmura-t-il, tentant de lui changer les idées.

- Camie n’était pas encore debout… mais Rick l’était…

Plongeant son regard dans le sien, il sut que le problème n’était pas uniquement la une de People mais Rick. Ce dernier ne l’avait jamais réellement apprécié et il l’avait bien ressentit lorsqu’il lui avait mit son poing dans la figure.

- Je ne vais pas sortir de vos vies pour lui faire plaisir. Il devra s’y faire… qu’il m’apprécie ou non.

- C’est ce que j’espère… soupira-t-elle. Je ne veux pas que ça recommence comme avant Will. Si on est ensemble c’est-

- On est ensemble et je ne te laisserais pas affronter cette meute de journaliste et ton frère toute seule ok ?! on fera ça ensemble. Tout sera différent chérie…

Elle avait tant besoin de lui et de croire à ses mots. Bien sur qu’elle ne devait pas paniquer sur le fait que les journalistes découvraient leur histoire mais elle avait le sentiment qu’on avait violé sa vie privée et ça elle ne le supportait pas.

- Je sais que ce qui t’inquiète réellement est plus profond… fit il en s’asseyant sur une chaise avant de l’attirer sur ses genoux d’un geste lent. Je ne les laisserais pas te faire de mal. Jamais.

Son regard plongé dans le sien, il semblait serein et détendu. Elle lisait sa sincérité dans ses yeux et bien qu’ils aient encore des choses à régler ensemble, elle n’ajouta rien puis se blottit dans ses bras, nichant sa tête dans son cou, à la recherche de l’apaisement. Les yeux fermés, elle sentait son cœur battre et se laissait bercer par sa lente respiration. Une main posée sur sa cuisse, elle était parcourut d’un léger frisson alors que son pousse balayait très légèrement sa cuisse à travers son pantalon noir.

- Tu as prévu quelque chose pour ce soir, chuchota-t-il.

- Non... Will pour hier soir… se redressa-t-elle en cherchant son regard. Je suis désolée-

- Désolée de quoi ? fit il avec un sourire. De t’être endormie dans mes bras ou de m’avoir permit de passer la nuit à t’observer dormir ?

- J’ai toujours détesté que tu fasses ça…

- Et moi, j’adore le faire. Tu es une femme fatale quand tu dors et que tu marmonne mon prénom dans ton sommeil-

- J’ai parlé ? S’étonna-t-elle. Qu’est ce que j’ai dit ?!

- Rien d’important… souffla-t-il avec un petit sourire satisfait avant de déposer quelques baisers sur son visage.

- Tu vas devoir être plus convaincant si tu veux que- murmura-t-elle avant qu’il l’embrasse furieusement.

Si ça n’avait pas été lui, elle l’aurait repoussé et giflé. Will était différent des autres parce qu’il savait à chaque fois de quoi elle avait envie. Il lisait en elle, ce qui la déstabilisait incontestablement. Glissant une main sur sa joue, elle répondit à son baiser, mêlant sa langue à la sienne dans un baiser de plus en plus sensuel.

Bien que tout soit récent, il ne cachait pas qu’il avait envie d’elle. Il luttait contre ce désir car il songeait que c’était trop tôt. Après tout, même si trois ans c’était écoulées, il pourrait bien attendre quelques jours, voir quelques semaines, ça ne le tuerait pas. Leur relation redémarrait sur de nouvelles bases et il avait besoin de sentir qu’elle le voulait. Il ne l’avait jamais bousculé ou brusqué. Bien sur qu’il attendrait le moment adéquat et il n’y avait pas besoin d’en parlé. Il voulait faire les choses dans l’ordre et surtout ne pas faire d’erreurs.

- Pourquoi tu fais des bisous à maman, papa ? Les interrompit la voix d’un petit garçon et qui ressemblait trait pour trait à son papa.

Se détachant, Kelly sourit doucement en voyant son fils s’approcher d’eux et les regarder tour à tour. Kelly tourna la tête vers Will et croisant un regard complice, ce dernier tenta de répondre à son fils, sincèrement.

- Parce que j’aime ta maman, mon cœur…

- Humm, fit Cameron en se dirigeant vers la table sans les regarder. Grimpant sur une chaise, il vit le magazine et se reconnut, il ouvrit de grand yeux.

- Oh je suis en photo ! C’est génial ! Je suis une star alors ?! fit-il en regardant ses parents, son sourire enfantin sur le visage puis prenant le magazine entre ses petites mains.

Kelly s’apprêtait à l’enlever des mains de son fils quand Will l’en empêcha. Tournant la tête vers lui, il savait que leurs avis divergeaient. Ils voulaient voir ses enfants heureux et bien que Cameron soit en tout point l’opposé de Chloe, il songea plutôt à profiter du moment et à voir son fils heureux, plutôt que de le disputer. Levant les yeux vers Kelly, il lut un agacement dans son regard.

- Il va avoir à peine quatre ans…

- Tu ne réalises pas. Camie n’est qu’un enfant-

- La réalité nous rattrapera bien assez vite. Laisse le vivre et être un enfant… il en aura besoin, ma puce... souffla-t-il sans la quitter des yeux. Je ne suis peut être pas le meilleur des pères mais le priver de son enfance, c’est ce qu’il a plus cher…

- Je veux juste le protéger… soupira-t-elle. Il n’a pas encore conscience du monde dans lequel il vit-

- Il en est bien plus conscient que tu ne l’imagines. Tout ce qu’il souhaite c’est avoir des amis, jouer, voir sa sœur et savoir qu’on l’aime. Le reste est secondaire-

- Mais un de ses photographes pourrait-

- Si des photos de lui seul sont publiées, ils savent que ça se finira devant un tribunal. Fais-moi confiance, ils ne prendront pas autant de risques, expliqua-t-il avant de marquer une pause. Dîner ce soir chez moi, tous les quatre… t’en penses quoi ? Dévia-t-il en lui adressant un tendre sourire.

- Je dois y réfléchir, renchérit elle avec un sourire en coin. Tu sais être plus convaincant-

- Plus convaincant ?! Maugréa-t-il en venant frôler sa bouche de ses lèvres. A ce simple frôlement, il vit la respiration de Kelly s’accélérer. Un simple oui ferait l’affaire… murmura-t-il en s’adossant soudainement à sa chaise, la laissant pantelante de ce baiser avorté.

*.*.*.*.*.*.

Deux semaines plus tard,

Joan se trouvait dans un petit restaurant avec son éditeur pour parler des ventes de son livre. Tout se passait à merveille avec James et bien qu’elle soit encore un peu réticente à l’idée d’avoir un bébé, elle lui avait cédé. Bien sur que cet enfant changerait leur quotidien et elle était terrifiée à l’idée de voir cet enfant grandir en elle. Garder tout ça pour elle n’était peut être pas la meilleure solution mais Kelly était trop occupé entre gérer ses représentations, s’occuper des enfants puis sa relation avec Will ; quand à Juddi, elle l’avait vu à plusieurs reprises dans des discussions très animés avec Owen, sans parler que la jeune femme ne songeait qu’à son travail de journaliste. D’un coup, sa liste d’amitié se retrouva bien vite épuisée. Son éditeur semblait s’apercevoir du changement d’attitude de la jeune femme.

- Tu sembles ailleurs. Tout va bien en ce moment à la maison ?

- Oui… c’est juste un coup de fatigue…

- Humm…

- Je vais très bien, renchérit Joan.

- Je suis ton éditeur mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas me parler de ta vie privée. Et puis, tu sais que ce n’est pas moi qui te draguerais ! fit-il avec un sourire en coin.

- Oui, je sais, Cooper n’apprécierais pas que je lui vole son petit ami ! Sourit-elle. C’est juste que je me pose des questions sur mon avenir…

- Oh… Désolée de t’apprendre que c’est une chose typiquement humaine. Allez raconte moi tout… ça fait deux semaines que je te vois régulièrement et que tu semble à la fois épuisée et déconnectée de la réalité.

- Je déteste parler de moi-

- Mais tu vas le faire maintenant sinon j’appelle ton James pour te tirer les vers du nez.

- J’ai peur d’être une mauvaise mère, d’être incapable de m’occuper d’un bébé, de foirer mon mariage, de perdre mes amis parce que je passe trop de temps dans mon boulot-

- Attends attends attends… Tu viens de me dire que tu étais enceinte ? Ouvrit-il de grands yeux.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:54

- Allez viens, ça te changera les idées ! A crouler sous la paperasse et dans tes articles, tu vas en oublier que certaines choses existes…

- Owen, combien de fois je t’ai dis de me foutre la paix et de retourner auprès de tes midinettes-

- J’ai arrêté les comptes… mais une soirée avec moi, ça va pas te tuer ! fit il, en la prenant par la main et attrapant son sac et une veste avant de la pousser dehors en claquant la porte derrière lui.

- J’ai du travail, tu ne comprends pas, cet article-

- Est important, crucial… comme le précédent et celui d’avant ! lui rétorqua-t-il en la fixant droit dans les yeux. Je sais que tu es une femme indépendante et que tu as la tête plus dure que du bois… mais vivre et se divertir ça détend aussi.

- Tu ne sais rien de moi Spencer ! l’avertit-elle en pointant son index dans sa direction. Alors laisse-moi faire mon boulot !

- Venant d’une femme comme toi ça me fait ni chaud ni froid… parce que c’est uniquement une apparence fit il en lui ouvrant la portière de sa voiture. Allez grimpe ou je t’attache de force.

Elle le détestait. Depuis qu’elle l’avait rencontré au studio, elle le voyait toutes les semaines dans New York ou dans des lieux qu’elle fréquentait. Elle ne savait pas s’il la suivait en faisant exprès de se retrouver dans les mêmes lieux qu’elle ou si simplement c’était un pur hasard. Soupirant, elle s’installa dans la voiture et il referma la portière dans un léger claquement. Elle avait plusieurs articles en court et il l’empêchait de travailler correctement en débarquant comme il le faisait. Elle aimerait savoir ce qu’il cherchait précisément. Elle ne mènerait pas d’enquête car au fond, elle savait qui était Owen Spencer. Un guitariste pour l’ancien groupe des Fall Out Boy qui tentaient de faire percer Kelly dans le monde très controversée de la musique. Hormis ça, elle ne savait rien de lui. Bien sur elle avait entendu Kelly parler de lui et qui l’estimait beaucoup mais il en fallait bien plus à Juddi pour être amie avec ce type. Appuyant son coude contre l’habitacle, sa tête se reposa sur sa main et elle observa le paysage défiler en comptant les poteaux électriques qui défilaient à coté d’elle, dans une vieille habitude qu’elle n’arrivait pas à perdre.

- Tu vas me faire la tête pour ça ?

- Je fais encore ce que je veux non ? Si je décide de te faire la tête, c’est mon problème-

- C’est étrange comme tu rentres dans ta coquille dès qu’on t’éloigne de ton travail. Tu es jeune, belle, talentueuse et pourtant, tu restes à travailler nuit et jour. Qu’est ce que tu cherches à prouver ? Et à qui ? La vie est courte, tu devrais songer à profiter de chaque instant-

- Ecoute-moi bien Spencer, sortit-elle de ses gonds. Tu ne sais pas qui je suis, par quoi je suis passé, alors tes commentaires gardes les pour une autre ! Je ne suis pas intéressée ! lui cria-t-elle dessus.

- Si tu étais Kelly, je me dirais qu’elle doit être à bout de nerfs… mais toi, tu es juste terrifiée. Par quoi, je vais le découvrir… mais ça serait moins compliqué et douloureux, si tu te décidais à me parler-

- J’ai aucune raison de faire ça. Tu n’es personne Owen. Tu es un ami de Kelly mais pour moi, tu n’es absolument rien. Tout ce que je veux c’est faire mon job et qu’on me foute la paix.

Il l’écoutait attentivement tout en conduisant. Juddi l’intriguait. Elle ne réagissait pas comme les autres femmes qu’il connaissait. Même avoir une simple discussion avec elle, relevait d’un défi. Elle se complaisait dans son travail et le faisait si machinalement que personne ne semblait remarquer qu’elle souffrait. Plus il cherchait à la comprendre, plus elle s’armait contre lui comme si elle devenait transparente à sa présence.

- Arrête toi et fait demi -tour.

- Non… Je te ramènerais tout à l’heure. Pour l’instant détends-toi… même si je doute que tu connaisses la signification de ce mot…

Grommelant, elle s’enfonça encore plus dans son siège et se fit encore plus silencieuse. Conduisant en dehors de New York, Owen descendit la vitre et un air léger pénétra dans l’habitacle. Il poursuivit sa route durant une bonne quinzaine de kilomètres jusqu’à ce qu’il se trouve dans un environnement plus naturel, l’une des grande plaines qui surplombe New York. Arrêtant la moteur, il ouvrit sa portière et en sortit avant de faire quelques pas. Toutefois, Juddi restait dans la voiture et bien qu’elle commençait un peu à l’exaspérer, il s’était promit de lui donner du temps. Il savait qu’elle enfermait beaucoup de choses. Le simple fait d’avoir aperçut la lueur dans le regard de Pete, avait suffit à lui faire comprendre qu’il tenait à elle d’une certaine façon. Il devait être prudent et patient mais Juddi avait le don pour le déstabiliser avec ses remarques cinglantes. Lui ouvrant sa portière, il lui tendit une main pour l’aider à sortir et après plusieurs secondes, elle accepta sa main et le suivit, non pas sans un soupir.

- Bon, qu’est ce qu’on vient faire ici, alors ?

- Il y a des tonnes d’endroits comme celui-ci autour de New York… je voulais un endroit tranquille où on pourrait parler et faire connaissance-

- C’était pas dans mon agenda pour aujourd’hui-

- Tu veux rentrer, je l’ai bien comprit… mais passer quelques heures avec moi, c’est si insupportable ? lança-t-il en la fixant droit dans les yeux.

- J’ai pas jamais dit ça… seulement j’ai beaucoup de travail et me divertir est la dernière chose que je peux me permettre en ce moment.

- Tu ne peux pas te le permettre ou tu travaille pour éviter de penser à quelque chose qui te fait mal ?

- J’ai du travail ! répéta-t-elle, d’un ton qui ne laissait aucun doute.

- Okay… je te ramènerais après le coucher du soleil… fit il en retirant une couverture du coffre.

L’étalant sur l’herbe à une quinzaine de mètre de la voiture, il l’invita à s’asseoir sur le tissu puis prit place à coté d’elle, devant le soleil couchant. Il la sentait toujours à des milliers de kilomètres d’elle. Son regard rivé devant le paysage qui s’étalait devant lui. Le soleil se couchait sur New York, le ciel orangé sur toute sa longueur donnait l’impression de se retrouver dans une peinture. Tourna la tête très légèrement, il s’aperçut qu’elle s’était allongé, le bras replié sur son visage. Que cachait-elle de si terrifiant pour s’interdire de vivre ? Quels étaient ses fantômes ? S’allongeant à son tour, il s’appuya sur son coude, l’observant plus méticuleusement. Avec sa chevelure brune et ses grands yeux bleus qu’elle cachait souvent derrière des lunettes, Juddi entrait dans le top des femmes des plus magnifiques qu’il avait croisé. Et pourtant elle se barricadait. Un homme l’aurait il blessé ? Détruite ? Ses silences commençaient sérieusement à l’angoisser mais il tentait de ne rien laisser transparaitre. Il l’entendit soupirer et marmonner sans pour autant changer de position.

- ça te dérangerait de regarder ailleurs ?

- Pour être honnête oui. Je suis un homme et tu es une femme très sexy…

- Ne joue pas à ça avec moi. Je ne suis pas intéressée…

- Oh… tu préfères les femmes. Après tout, ça explique pourquoi tu es si proche de Kelly et Joan-

- NOOON !! C’est juste… soupira-t-elle. Je ne veux pas en parler, c’est tout.

- Et tu crois que c’est bon pour toi ? De tout garder et ne jamais en parler…

- C’est ma vie, Owen. Personne n’a à juger mes choix. Et certainement pas toi…

- Pourquoi je te jugerais ? Je n’ai pas connaissance que tu ais fait de mauvais choix dans ta vie… si ce n’est de vouloir me repousser à chaque fois.

- C’est pas contre toi… mais tu ressembles beaucoup trop à mon frère-

- Je ressemble à Will ? Sourit-il. C’est un compliment ? Fronça-t-il les sourcils.

- Prends-le comme tu veux, haussa-t-elle les épaules, en retirant enfin son bras de son visage.

Ouvrant les yeux, elle s’aperçut qu’il la regardait avec une étrange lueur d’appréhension. Elle n’était pas aimable avec lui et était même très dur mais ce qu’elle ne comprenait pas c’était le fait qu’il restait près d’elle. Elle n’avait que deux amis qui étaient encore dans sa vie après tout ce qu’elle avait traversé, même si à l’un deux elle n’avait pas tout avoué. Savoir que son enfant allait bientôt fêter ses dix ans la terrifiait. Elle ne savait pas à quoi il ressemblait mais il y avait un détail qui l’avait frappé après sa naissance, une petite tache de naissance sur son omoplate gauche, tout comme elle. Finalement, un détail commun les rapprocherait hormis ce regard déstabilisant. Des larmes naissaient dans ses yeux mais elle les refoula très vite, toutefois pas suffisamment rapidement pour que Owen ne les remarque pas.

- Accepter la souffrance, c’est l’un des premiers pas vers la guérison… je ne dis pas que j’aurais les réponses aux questions que tu te poses, mais simplement le fait de les formuler à voix haute suffit parfois de trouver des réponses.

- Tu t’es déjà demandé pourquoi tu étais sur Terre ? Quel était le but de notre vie ? A quoi tout ça nous mènerait, si ce n’est à la mort et à encaisser des tonnes de souffrances ? fit elle, rangeant son amertume et sa mauvaise humeur au placard.

- La vie ce n’est pas que des souffrances… c’est également se découvrir, découvrir notre monde et profiter de la vie. Faire connaissance avec d’autres cultures… trouver l’amour, fonder une famille, vivre de notre passion… marquer notre passage sur la planète.

- Tu es bien trop optimiste…

- Quelle est ta vision des choses ? Qu’on est tous sur terre pour mourir ?

- En quelque sorte. On est des pions dans l’univers. On doit uniquement faire perdurer la race humaine. On est là uniquement pour sauvegarder l’existence de cette race. On doit souffrir en donnant naissance, puis en encaissant choc sur choc et enfin mourir.

- Tu choisis de ne garder que les mauvais points. Il n’y a pas eu des périodes de joie dans ta vie que tu voudrais revivre ?

- Si… mais la suite est bien trop sombre et ça je ne souhaiterais le revivre pour rien au monde. J’ai perdu mon père, mon frère-

- Will ? demanda-t-il.

- Je ne suis plus rien pour lui. Il a tiré un trait sur moi et c’est atroce de lire ça dans ses yeux.

- Je crois que tu te trompes… tu as un différent avec ton frère mais en aucun cas, ça signifie qu’il ne se soucie plus de toi…

- Tu ne le connais pas. Il ne me pardonne pas et à sa place, je ferais comme lui… s’arrêta-t-elle avant de marquer une pause, réfléchissant puis plongeant son regard dans celui du jeune homme. J’avais huit ans quand mon père est mort brutalement dans un accident de chantier… se lança-t-elle finalement. Ma mère a sombré dans l’alcool à la suite de ça et Will a du porter sur les épaules, le rôle du chef de famille. Il n’avait que neuf ans… et puis voir notre mère sombrer rendait les choses très difficiles. Je me suis rapproché de Will et il me protégeait. Il était un frère très attentionné, il ne me lâchait jamais et me soutenait dans mes périodes de doutes. Quoique je fasse, il était toujours là… et puis à l’adolescence, il a rencontré Pete et a quitté le lycée… j’ai commencé à sortir avec des garçons, jusqu’au jour où j’ai commis une connerie lors d’une fête que j’avais trop arrosé… j’étais tombé enceinte. Je me suis sentie obligée de le dire à Will… il m’a affirmé que je pouvais garder mon bébé et qu’il trouverait le moyen de subvenir à nos besoins, mais je refusais d’avouer mon état à ma mère… alors j’ai laissé une lettre à Will en lui expliquant ma décision. Durant deux ans, j’ai vécu à Seattle. J’ai mis mon fils au monde et je l’ai fait adopté par une famille… il va avoir dix ans dans trois semaines… et il y a trois ans, Kelly et Will ont rompus… j’ai été très dur envers lui. Je l’ai accusé d’abandonner Cameron et que papa n’aurait jamais toléré ça, finit elle des larmes roulant désormais sur son visage.

- Et aujourd’hui, tu t’en veux d’avoir abandonné ton fils… et d’avoir dit ça à ton frère, comprit-il.

- Ma vie serait complètement différente si mon fils était avec moi. Je ne serais peut être pas journaliste, je n’aurais pas vu autant d’horreur dans tous les pays que j’ai visité… Tout ce que je sais, c’est que je ne serais pas aussi froide et insensible si j’avais gardé ce bébé… C’était surement l’erreur de ma vie-

- Y a-t-il une clause dans le contrat d’adoption qui t’empêcherait de voir ton enfant ?

- Non… mais après toute ses années, je ne peux pas débarquer dans sa vie et lui dire « salut, moi c’est Juddi, je suis ta maman qui t’a abandonné quand tu étais bébé et aujourd’hui, je voulais te rencontrer ! »

- C’est vrai mais rester sans rien faire, ça va te détruire.

- Je ne veux pas ruiner sa vie. Après tout ses parents adoptifs ne lui ont peut être pas dit qu’il avait été adopté-

- Et peut être qu’au contraire, il te cherche… mais qu’il a peur de découvrir la vérité. Tu ne peux pas continuer à te torturer ainsi, souffla-t-il en effaçant quelques larmes sur sa joue.

Elle était vulnérable et paralysée par ses angoisses. La voir ainsi lui enserrait le cœur. Elle avait barricadé le sien et certainement pour la première fois, ses émotions s’exprimaient autrement que par des cris. Sa main sur sa joue, son pouce balayait très lentement sa peau et il reprit tout bas, son regard plongé dans le sien.

- Tu n’as pas à te décider maintenant… mais penses y… murmura-t-il en poursuivant sa caresse. Tu es une femme comme il en existe peu Juddi…

- Spencer, arrête ! Trancha-t-elle. Ne sois pas si gentil, si tendre, si attentionné… n’espère rien de moi-

- Tu ne crois pas que c’est trop tard ça ? La coupa-t-il. Tout a commencé lorsque tu me tenais à distance et le fait que tu me parles, ça prouve que même si tu affirmes ne rien ressentir pour moi, une part de toi avait besoin que quelqu’un t’écoutes. Je ne te caches pas que j’aimerais partager quelque chose de bien plus fort avec toi, mais si tu ne le souhaites pas, je le comprendrais… tu as une vie compliqué-

- Je t’en prie, ne fais pas ça Owen… supplia-t-elle.

- Même si tu passes ton temps à m’envoyer sur les roses, je ne peux pas m’empêcher d’apprécier la femme que tu es… je ne pourrais pas arrêter Juddi… même si je le voudrais.

Elle ferma les yeux. Aucun homme ne lui avait parlé comme il le faisait, depuis des mois. Sa main était toujours sur sa joue et lui prodiguait une caresse qui réveillait en elle, des sensations qu’elle avait enfermées dans un coffre fort à double tour. Elle avait peur de lui. S’accrocher à un type comme lui aurait forcément des répercussions et elle n’était pas prête à affronter ça. Sa dernière histoire remontait à une aventure quelques mois plus tôt et ça s’était très mal terminé.
Retirant la main d’Owen de sa joue, elle se redressa lentement puis croisa son regard. Autant le moment était merveilleux par le regard qu’il lui adressait, qu’elle savait qu’Owen finirait par lui briser le cœur un jour, si elle se consolait dans ses bras maintenant. Le regardant, elle le vit pourtant se rapprocher et pencher sa tête vers elle. Elle était tentée par ses lèvres rosées et son regard noisette qui la détaillait comme un objet d’une valeur inestimable.

- Le soleil est couché… murmura-t-elle. Tu veux bien me ramener chez moi… souffla-t-elle en se dégageant de lui et se relevant.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 0:55

Les enfants dormaient dans leur chambre respective et elle appréciait que Will ait pensé à ce genre de petit détails et à la décoration des chambres, très simple mais dans un environnement qui ressemblait à leurs enfants. Rejoignant le salon, elle le chercha du regard quand elle l’aperçut arriver de la chambre. Elle échangea un bref regard tandis qu’il lui adressait un regard rassurant. S’approchant d’elle, il vint glisser une main sur sa taille tout en la dirigeant vers le sofa. S’y installant, ils restèrent silencieux puis Kelly vint se blottir contre lui, alors qu’il allumait la télévision. Sa tête glissée dans son cou, elle respira le parfum de sa peau, s’enivrant de lui. Elle voulait ne pas oublier la sensation d’être dans les bras de l’homme qu’elle aimait. Le bras de Will se refermant sur sa taille, elle garda les yeux fermés, tandis que ses pensées s’évadaient au soir de leurs retrouvailles.

*.*.*.*.*. Flasback *.*.*.*.*.
- J’en sais rien et je suis terrifiée lorsque je dois monter sur scène et que tu n’es pas là. Je ne sais pas ce que je dois faire. J’ai l’impression que le sol s’ouvre sous mes pieds et que rien ne peut empêcher ça… sauf toi.

Il était touché. Cette confession devait beaucoup lui couter et cette frayeur, il la lisait encore dans ses yeux. Il savait ce qu’il ne voulait pas. Etre exclu de sa vie, ne pouvoir que l’apercevoir de loin dans la rue parce qu’hormis les enfants, il ne représentait qu’une liaison passé. Il ne voulait pas faire partit du passé mais du présent et pour longtemps. Lui adressant un sourire rassurant, il chuchota en se penchant à son oreille.

- Quoi qu’il arrive, je serais près de toi… se redressa-t-il. Dis moi que tu le veux tout autant que moi… que tu ne veux pas qu’on refasse ses mêmes erreurs et que notre famille soit réunis… pour de bon cette fois ci…

- Je t’aime, lâcha-t-elle encore déboussolée sans vraiment réaliser ce qu’elle venait de dire. Je ne sais pas ce qu’il adviendra de nous, de notre famille… je sais juste que j’ai besoin de toi en ce moment plus que jamais…

Ces mots il les avait espérés depuis des années. Et là, alors qu’elle les prononçait il arrivait à peine à les entendre. Tout ce qu’il voyait c’était ses yeux bleus qui le déstabilisaient. Depuis quand par un seul regard, était elle capable de le rendre nerveux ? Lui refaisait-elle confiance ? Ça il en doutait, bien qu’il fût convaincu qu’elle ne lui mentait pas. Elle l’aimait et l’entendre de la bouche de Kelly était bien plus qu’un aveu. Posant une main sur sa hanche, il la rapprocha de lui, murmurant contre ses lèvres.

- J’ai manqué trois ans de ta vie. C’était beaucoup trop long. Ça ne se reproduira plus. On n’a qu’une seule âme sœur… et moi je l’ai trouvé, finit il en capturant ses lèvres fiévreusement. Un gémissement s’en suivit et elle colla son corps à celui de l’homme qu’elle ne cessait d’aimer depuis quatre ans.

Elle pouvait profiter de ce moment pour vivre, personne ne viendrait lui dicter sa conduite. Elle était avec lui et rien d’autre ne comptait à cet instant précis. Remontant une main sur ses épaules puis sur sa nuque, elle colla franchement son corps au sien. Evidemment qu’elle avait envie de lui. Trois ans de frustration, trois ans qu’elle ne l’avait pas touché, qu’elle ne l’avait pas entendu gémir son prénom. Des détails insignifiants mais qui représentait énormément pour elle. Will était l’homme de sa vie et malgré toutes ses tempêtes, ses sentiments pour lui n’avaient pas changé. Elle l’aimait comme au premier jour. Elle était toujours déstabilisée en sa présence, et éprouvait toujours l’impression d’être nue face à lui. Se détachant légèrement, elle sentait ses mains sur ses hanches. Elle lui sourit tendrement, retrouvant peu à peu ce calme.

- J’étais venu pour parler-

- Mais on parle… peut être pas avec des mots, mais on parle… sourit il, puis posant son front contre le sien.

Souriant, elle se blottit un peu plus dans ses bras, savourant son contact et la chaleur qui se dégageait de lui. Elle en rêvait depuis des semaines. Pouvoir être tout simplement elle et cesser de combattre ce désir si oppressant et surtout pouvoir être aimé de lui. S’accrochant à lui, elle déposa quelques baisers dans son cou, se délectant de la sensation qui l’envahissait à chaque contact avec lui. La serrant contre lui, il la dirigea lentement jusque dans la chambre. Bien qu’il s’était juré d’aller lentement et de ne rien brusquer, il avait besoin de quelque chose qu’elle seule pourrait lui donner. Quelque chose qu’il n’avait éprouvé qu’avec elle. Se réveiller avec elle à ses cotés, la voir endormie, enregistrer chaque particularité de son corps, chaque imperfection qui faisait qu’il l’aimait encore plus. Passant le seuil de la chambre, ils s’effondrèrent sur le lit en riant.

- Tu veux déjà me mettre dans ton lit ? Ria-t-elle.

- Moi ? S’offusqua-t-il. Tu me prends pour qui voyons !

- Pour William Kaine ! répondit elle en riant, apercevant cette lueur d’amusement dans son regard.

- Oh… dans ce cas, tu ne verras aucun inconvénient à jouer au strip poker, chérie ! La taquina-t-il, sachant pertinemment qu’elle ne savait pas jouer au poker.

- Mais c’est que tu as de l’humour !

Souriant, il se dégagea et s’allongea tout simplement à coté d’elle sur le lit. S’appuyant sur son coude, il fit glisser son autre main sous le top de la jeune femme, caressant tout doucement son ventre plat et ferme malgré sa précédente grossesse. Son regard resta rivé sur son ventre durant plusieurs secondes, se perdant dans ses pensées, quand finalement sa voix lui parvint plus distinctement.

- Je veux oublier toutes ses années sans toi… murmura-t-elle.

- On ne peut pas oublier… mais je veux faire en sorte que toutes les années à venir soit les meilleures que tu n’ais jamais vécue…

Elle n’avait pas à croiser son regard pour savoir que ces mots lui sortaient droit du cœur. Se tournant vers lui, elle sourit contre ses lèvres avant de l’embrasser avec cette tendresse et impatience. Elle aimait l’homme qu’il était. Elle l’avait toujours aimé et si elle hésitait encore à lui refaire confiance, elle savait que ça se produirait un jour, car elle n’a jamais su lui être insensible. Se glissant plus franchement dans ses bras, elle ferma les yeux et apprécia la douceur dont il faisait preuve. Dans ses bras, elle savait que tout se passerait bien et que personne n’oserait lui faire du mal.

Lentement, dans un silence complet et serein, il la sentait s’assoupir. Kelly qui avait toujours été très méfiante, se laissait aller dans ses bras. Il savait que ça n’était que le début mais il avait bon espoir. Jamais elle ne se serait permit ça, si elle n’avait pas un minimum de confiance en lui. Après quelque minute, il l’entendit marmonner.

- J’aimerais toujours Will, Joan. C’est le père de Camie et l’homme de ma vie. Il n’y aura toujours que lui…

Il sourit tout doucement, ravit d’entendre cette confession. Même à endormie, il comprenait ses marmonnements. Peut être aussi, qu’elle avait dit autre chose et qu’il avait mal interpréter, mais il préférait entendre ça, plutôt que l’inverse.

*.*.*.*.*. Flasback *.*.*.*.*.


Remontant sa main sur son torse, elle détacha légèrement sa tête de son cou, elle vint déposer un baiser sur sa joue. Elle le vit alors lui sourire et chercher son regard.

- C’est en quel honneur ? demanda-t-il tout bas.

- J’en avais envie c’est tout, fit elle spontanément.

- Oh… alors t’es heureuse d’être avec moi ce soir ? conclut-il en déposant un baiser aux coins de ses lèvres.

- Je crois que je ne serais pas là, si je ne l’étais pas…

Fermant les yeux, il lui adressa un sourire complice. Il avait presque oublié combien ses moments avec elle, pouvait être apaisant. Ils se parlaient à demi-mots et ils trouvaient le moyen de se dire les choses les plus essentielles. Sa main caressant lentement son bras, il la sentit frissonner et il souffla alors.

- Je sais que ton album pourrait être un succès et que notre vie sera alors exposée. Je commence à croire que peut importe nos décisions, les journalistes seront toujours derrières nous, c’est pourquoi j’ai pensé à quelque chose. Un vieil ami de mon père, possède un ranch à une dizaine de minute de New York. Il prend sa retraite et cherche un acquéreur. Le domaine est vaste, un personnel qualifié s’occupe des bêtes et d’une petite institution d’équitation. Le domaine possède une grande maison avec six chambres, un jardin, deux bureaux, deux salles de bains et des champs à perte de vue… je pensais que là bas, on serait à l’écart de la vie trépidante et qu’on pourrait être cette famille unie dont tu rêves depuis longtemps… s’arrêta-t-il. Toutefois, je sais que c’est très rapide et qu’on vient tout juste de se remettre ensemble. Je ne veux rien brusquer mais j’aimerais que tu y réfléchisses… là bas, il n’y aura que nous, notre famille…

Relevant les yeux vers lui, elle sut qu’il le faisait sans arrière pensée et qu’il avait mûrement réfléchi à leur situation. Il ne lui mettait pas la pression et il le faisait pour leur bien à tous les quatre. Il songeait toujours à les protégeait mais cette fois ci, il lui demandait son avis. Il lui demandait de venir habiter avec lui et en famille. Pouvait elle refuser ? Etait ce trop tôt ? Aurait-il réellement changé ? Sa surprotection avait elle été jeté à la poubelle, ou bien l’enfermait il tout au fond de lui ? Des tas de questions qui cherchaient encore des réponses.

- Will… murmura-t-elle, cherchant alors ses mots.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 0:24

Chapitre 9 : Can we forgive everything ?

Assise dans son canapé, elle attendait qu’il émerge de la douche. Autant pouvait elle compter sur lui en toute occasion que si elle le prenait au saut du lit avant sa douche, elle n’aurait pas toute son attention. Elle s’était alors chargé de s’occuper du petit déjeuné qui attendait le jeune homme dans sa cuisine presque inutilisée. Il était son meilleur ami et le seul à qui elle se confiait sans que personne n’en ait jamais rien su, pas même Will ou Joan. Elle tenait à cette amitié et à cette relation exclusive qu’elle partageait avec lui. Un café entre les mains, elle était assise sur le plan de travail, à attendre qu’il daigne se réveiller et penser un peu à elle.

- T’étais obligée de débarquer si tôt, je comptais sur une grâce matinée bien méritée- s’arrêta-t-il en la voyant sursauté avec son café dans les mains qu’elle renversa sur son pantalon noir.

Attrapant le sopalin à coté d’elle, elle épongea le liquide chaud sur sa cuisse avant de lui adresser un regard noir.

- Déjà estime-toi heureux que je t’ai préparé ton petit dej’ ! Et petit deux, il est dix heures passé, tu aurais préféré que je passe à six heures ce matin ?!

- Okay, du calme la tigresse ! Leva-t-il les mains en signe de reddition. Commence par le début. Qu’est ce qui t’a empêché de dormir cette nuit ?

- Tu crois que mon frère attend des excuses ?

- Dans un sens oui… et de l’autre, il n’attend qu’une chose… que tu lui parles… que tu lui lâches ce qui te met sur les nerfs, si triste et mélancolique… fit Pete en contournant le comptoir de la cuisine et la rejoignant.

- J’irais m’excuser, si y’a que ça pour lui faire plaisir…

- Qu’est ce qui t’es arrivée Juddi ? demanda Pete tout doucement, sans la quitter des yeux.

Il la connaissait si bien ou du moins croyait il la connaître. Bien sur ces dernières années, ils s’étaient rarement vu mais avait passé beaucoup au téléphone à parler et à communiquer par e-mail. Toutefois à cet instant, Pete découvrait une autre Juddi, encore plus écorchée et intransigeante. Posant ses mains de chaque coté du corps de la jeune femme, il attendait toujours une réponse mais le regard noir qu’elle lui adressa, suffit à lui faire comprendre qu’elle ne souhaitait pas en parler. Il songea alors que même s’il devait subir sa colère, il s’en contenterait comparativement à ses silences.

- Je suis au courant pour le bébé… se lança-t-il.

- Magnifique ! répliqua-t-elle sarcastique. Il est incapable de tenir sa langue-

- Vous êtes mes meilleurs amis… et il s’inquiète pour toi… depuis ton retour, tu es agressive, triste, bornée, tu ne fais que travailler, tu ne sors plus-

- Arrête de me psychanalyser !

- Vois par toi-même Judd’ ! C’est mauvais pour toi et tu le sais… je ne t’ai jamais jugé et j’ai toujours respecté tes choix. Tu n’as jamais eu de problème pour me parler, alors pourquoi ça le serait maintenant ?

- Mon amour propre… Will a toujours eu raison, fit elle en baissant la tête. Mon fils aura bientôt dix ans…

- Je suis partie à Seattle parce que je voulais donner une chance à cet enfant, parce que j’en avais marre de voir mon frère se sacrifier, le voir tenter de nous sortir de nos problèmes. Il faisait tout. Il s’occupait de toute la maison, il gérait les sautes d’humeurs de ma mère, mes conneries et aujourd’hui, il est enfin récompensé pour tous ses sacrifices… Pas que je sois jalouse… C’est simplement qu’aujourd’hui je me demande où est mon fils, ce qu’il fait, s’il est heureux, s’il sait qu’il a été adopté… j’aimerais lui dire que malgré ma décision, je l’aime… je crois que c’est la plus grosse connerie que j’ai faite de toute ma vie, l’abandonner. Mon père n’aurait jamais toléré ça… j’ai foiré toute ma vie, Pete ! Lâcha-t-elle en levant ses yeux azur plein de colère et de larmes.

Elle n’était pas en colère contre les autres, mais contre elle-même. Ça ne pardonnait pas ses sautes d’humeurs ou son agressivité mais elle n’avait pas encore trouvé d’autre moyen pour la neutraliser. Pete, encore un peu sous le choc de la découverte mit une seconde supplémentaire à réagir. Passant une main sur son épaule, il l’attira dans ses bras. Juddi n’avait pas forcément besoin d’entendre un discours de sa part, mais tout simplement d’être écouté et une épaule sur laquelle s’épancher. Elle n’était pas du genre à se confier et à montrer sa vulnérabilité. Elle était l’un de ses petits soldats qui pensait que montrer ses faiblesses était une erreur monumentale. S’endurcir était sa seule issue mais elle traversait des moments de doutes ses derniers temps, surtout depuis qu’elle avait quitté l’Afrique du Sud, seule.

*.*.*.*.*.*.

- Tu viendras au spectacle ce soir, c’est dans la grande salle de l’école… Il y aura une soirée ensuite-

- Je… Kelly et Will ont une émission ce soir, je leur ai proposé de garder les enfants-

- Bien sur… fit James, déçue qu’une fois de plus, elle évite de se montrer avec lui. On est marié Joan. Tu ne crois pas qu’il serait temps qu’on agisse en tant que tel et qu’on se montre ensemble ?

- Tu mélanges tout-

- Non, je suis réaliste. Il y a quelques semaines, c’était la première fois que tu venais me chercher à l’école et depuis tu ne cesses de faire machine arrière. Je te fais honte ? Tu ne m’aimes plus ? Qu’est ce que tu as ?

- Ne dis pas n’importe quoi… je suis juste très occupée entre mon livre et-

- Et quoi? Chloe et Cameron?! Je sais que tu les aimes et surement que tu m’aimes mais on ne sort pas Joan. C’est comme si tu voulais cacher notre mariage et notre relation à tout le monde.

- Tu sais que je déteste ces maudites soirées mondaine, je ne suis pas à ma place James ! Toi, tu as grandis sous le feu des projecteurs ! Ta famille est riche ! J’ai grandis dans la rue ! Tu ne comprends pas ! Au foyer, je faisais le mur tous les soirs en espérant qu’un jour quelqu’un m’aimerait pour ce que je suis et qu’on ne chercherait pas à me transformer en une chose que je détesterais ! S’énerva-t-elle

- Il ne s’agit pas de te transformer, reprit-il plus calmement. Tu ne crois pas qu’aller à une soirée ensemble, ça peut nous faire du bien ? Je sais que ce que je t’ai demandé te terrifie… mais on est un couple. On s’en est toujours sortie… juste… juste ce soir, demanda-t-il en croisant son regard.

- Je ne peux pas décommander les enfants… Kelly et Will ont déjà prit leur avion pour Los Angeles. Pour l’instant, ils sont chez la mère de Will, mais je dois les récupérer dans la journée… je verrais avec Juddi, si elle peut les garder cette nuit… j’essaierais de passer à la soirée… céda-t-elle finalement.

Les mains sur les hanches, il l’observa durant plusieurs secondes tandis qu’elle soutenait son regard. Toutefois, elle fit demi tour pour s’enfermer dans leur chambre. Leurs disputes étaient rares. Cependant il ne savait pas comment la calmer et parvenir à lui faire entendre raison. Il possédait pas mal d’argent mais il ne s’en vantait. Il partageait tout avec elle et pourtant, elle semblait lui reprocher sa fortune et le fait qu’il ait grandit dans ce monde.

*.*.*.*.*.*.


Elle le regardait déjeuné, assise sur un tabouret du comptoir. Il mangeait comme quatre et il ne prenait pas un gramme. C’était bien l’un des détails chez lui qui la traumatisait. Bien sur, elle était dans la normalité et même si elle se sentirait mieux avec quatre ou cinq kilos en moins, elle était jalouse. Elle aussi aimerait s’empiffrer de nourriture sans prendre un kilo à la fois. Elle était silencieuse. Lui parler l’avait soulagé et pourtant, elle aurait voulu connaître son avis. Cependant, c’était Pete. Il la réconfortait, sans la juger et lui offrait bien plus qu’une amitié. Il était tout simplement là pour elle. Il ne se posait pas de question, elle avait besoin de lui, elle savait qu’elle pouvait sonner à sa porte à n’importe quelle heure. Il répondrait toujours présent. Avalant son jus d’orange d’une traite, il tourna la tête et la vit perdue dans ses pensées.

- Allô le Cosmos ?! Juddi !

- Hein? Désolée… J’étais ailleurs, s’excusa-t-elle.

- Sans blague ? Je te croyais avec moi pourtant ! La railla-t-il.

- Tu sais que je t’aime, mais te trouver si pensive avant onze heure du matin, ça relève d’un dysfonctionnement psychologique-

- Pete-

- Non non non, je ne te laisserais pas quitter ma maison, sans avoir toutes les réponses en main. Tu y mets de la bonne volonté ou je te tire les vers du nez ?

- Hier, soupira-t-elle. Ton ami Owen est venu chez moi, pour me montrer les trésors extérieur de la ville. Il m’a tiré en voiture jusqu’au belvédère-

- Owen ? Tiens donc et moi qui le croyait intéressé par Kelly-

- Je suis sur que c’est une erreur-

- Comment ça ? Fronça-t-il les sourcils.

- Il a essayé de m’embrasser, avoua Juddi en se levant du tabouret et faisant les cent pas. Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça-

- Il a voulut t’embrassé ?! répéta-t-il ahuri, encore sous le choc. Tu l’as laissé envisagé que tu étais attiré par lui ?

- Non !! Enfin… Il a vu que quelque chose clochait dans mon attitude et il n’allait pas me lâcher à moins que je lui dise la vérité. Je lui ais parlé du bébé… je sais que s’il avait pu, il l’aurait fait…

- Tu as fui…

- tu voulais que je fasse quoi ? Le laisser me tripoter ?!

- Judd’ ! Owen est homme et il ne me semble pas qu’il soit déranger ou qu’il ait des tendances sociopathes. As-tu songé qu’il pouvait éprouver des sentiments pour toi ?

- Arrête, on s’est vu que quelques fois-

- Tu as autour de toi, l’une des histoire d’amour les plus compliqué que j’ai jamais vu… et tu oses douter qu’Owen puisse ressentir quelque chose de similaire à ce qui lit ton frère et Kelly ?!

- ça n’a rien à voir… Owen est suffisant, prétentieux, agaçant-

- Des défauts qui t’énerve mais qui t’intrigues en même temps… Juddi, qu’est ce que tu risques à essayer d’être heureuse ? Je sais que tu culpabilise par rapport à cet enfant, mais si Owen peut t’apporter un peu de bonheur, pourquoi ne pas en profiter ? C’est un type équilibré, un excellent musicien. Il est drôle, attentif, patient… prend le temps de vivre, accorde toi un peu de plaisir. Tu adores ton job, mais dans la vie ça ne suffit pas… tenta-t-il de la convaincre.

- Tu crois que je ne sais pas m’amuser ou que je reste tout le temps seule mais c’est faux… j’avais rencontré quelqu’un en Afrique, avoua-t-elle.

- Un homme ?

- Non, un ours polaire, idiot ! Secoua-t-elle la tête. Il était médecin humanitaire. Je devais faire un reportage sur les différentes aides apportés aux pays d’Afrique. C’était un américain. Il a grandit à Chicago et fait ses études là bas avant de s’investir dans l’humanitaire. C’était un homme avant tout. Il était drôle, attachant, d’un calme olympien… Etrangement quand j’étais avec lui, je me retrouvais en paix avec moi-même…

- Tu aurais pu le convaincre de revenir avec toi, non ?

- Une nuit, une fusillade a eu lieu. Il était près de minuit, on était ensemble quand on a commencé à entendre des coups de feu. Ils ont détruit tout le camp. David s’est jeté sur moi pour me protéger des tirs… il est mort dans mes bras, Pete… il s’est lui aussi sacrifié pour moi. C’était surement l’homme de ma vie, confia-t-elle au bord des larmes. Je perds tous ceux que j’aime… mon père, ma mère, Will, mon bébé, David… et toi, je sais que je te perdrais aussi-

- Ta mère, Will et moi, on sera toujours là… se leva-t-il avant de s’approcher d’elle et de poser ses deux mains sur son visage. Je ne laisserais personne me séparer de toi. Tu es intelligente, drôle, cultivé, passionnée, tendre… et c’est surement ça, qui a plu à David, ce mélange explosif de ta personnalité, ce qui fait de toi un être à part. Seul un type un peu fou pouvait tomber amoureux de toi et ce qu’il a fait, il l’a fait par amour. A ton avis, combien d’hommes auraient songé à sauvé la vie d’une femme qu’il ne connaissait que depuis quelques semaines comparé à leur vie à eux ?!
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 0:25

*.*.*.*.*.*.

La sortie de l’aéroport de Los Angeles n’était pas passé inaperçu. Ils avaient pourtant prit leur précautions en portant des lunettes de soleil et des sweat à capuches qui pourraient dissimuler leurs identités dans la foule mais c’était sans compter sur le passage de la sécurité puis l’attente pour récupérer leurs bagages. Will ou les musiciens n’étaient pas les plus réclamé. Il avait fallu moins de cinq minutes pour que Kelly soit submergé par des demandes d’autographes. Elle avait lancé un regard suppliant à Will et ce dernier avait sourit. Kelly était reconnu et il en était fier. Il était fier de la femme qu’il aimait et surtout son attitude auprès de ces jeunes, il savait que ça serait bon pour son image. Elle était abordable et n’évitait pas ses fans. Alors que finalement la sécurité intervint, la foule se dissipa et ils purent sortir de l’aéroport sans encombre pour rejoindre leur hôtel. La promotion de l’album se déroulait dans l’une des émissions phare du pays. Bien qu’il ait pu laisser Owen prendre sa place sur scène, il souhaitait que Kelly donne le meilleur d’elle-même. Il ne pouvait pas, ne pas être sur scène avec elle. Arrivant à l’étage de leurs chambres, tous se dispersèrent puis après avoir déposé sa veste dans sa chambre, Will sortit dans le couloir avant de frapper à la porte de Kelly. Ouvrant légèrement la porte, elle sourit en le voyant sur le pas de sa porte. Le tirant par le bras, elle le fit entrer avant de le plaquer contre la porte qu’elle venait de refermer.

- ça fait des heures que j’ai envie de t’embrasser… murmura-t-elle en posant ses lèvres sur les siennes, collant son corps au sien…

- humm… fit-il alors qu’elle délaissait ses lèvres pour son cou. L’émission est dans moins de trois heures-

- ça nous laisse deux bonnes heures-

- J’y crois pas ! C’est toi qui me dit ça et qui me saute dessus-

- Parce que je t’ai pas laissé le temps de le faire chéri ! fit elle malicieusement en se détachant légèrement, le prenant par la main avant de le mener jusqu’au canapé de la suite.

- Oui, c’est évident mon cher Watson ! Sourit-il, en l’attirant dans ses bras alors qu’il s’installait sur le canapé. Néanmoins, je ne voudrais pas que tu sois troublée et épuisée avant l’émission-

- Tais-toi ! Le réduisit-elle au silence en l’embrassant furieusement, s’installant à califourchon sur ses hanches, ses mains se faufilant sous ses vêtements.

*.*.*.*.*.*.


Elle rentrait chez elle pour se changer. Il était déjà tard et le spectacle devait être commencé depuis un bon moment. Elle soupira. Venant des déposer les enfants à Juddi, elle savait qu’elle devrait faire vite. Devant son armoire, elle tria certaines tenues inadapté avant d’en sortir une petite robe élégante, noire, fendue sur le coté. Se changeant puis se maquillant légèrement, elle était presque prête manquait plus qu’elle remette la main sur ses escarpins. D’accord ils avaient eu un de ses désaccords comme ça arrivait souvent dans certains couples mais pour elle s’était si rare qu’elle ne savait trop comment interpréter tout ça. Elle n’avait jamais douté de leurs sentiments. T out était parfait entre eux et pourtant le fait que James soit fortuné avait toujours été une source d’angoisse à ses yeux. Alors qu’il pouvait avoir n’importe quelle femme, pourquoi s’était amouraché d’elle puis marié ? par amour ou parce qu’il savait qu’elle n’avait rien à faire de son argent ?

Retrouvant ses escarpins, elle attrapa son sac à main et un châle noir qu’elle déposa sur ses épaules. Prenant ses clefs de voiture, elle quitta la maison et se rendit directement à l’école où elle devait le retrouver.
Le temps de trouver une place de parking, elle tourna pendant plusieurs minutes dans les rues du quartier. Au bout d’un quart d’heure, elle repéra une place qui se libérait. Elle se dépêcha alors de rejoindre l’école et la salle de spectacle. Toutefois découvrant la salle vide, elle sut qu’elle arrivait trop tard. Il ne se gênerait pas pour lui faire alors remarquer son absence. Elle s’apprêtait finalement à faire demi-tour et sortir de l’école quand une musique attira son attention, puis des voix. Se dirigeant vers la source du bruit, elle vit plusieurs jeunes filles prendre la direction d’une toute autre salle dans un sous sol. Etonnée mais curieuse, elle les suivit jusqu’à tomber dans une immense salle où un buffet était servi et où l’alcool coulait à flot. La pièce était bondée par le personnel de l’établissement et ses nombreux élèves. Le retrouver parmi toutes ses personnes allait devenir plus compliqué qu’elle ne l’avait cru au départ.

*.*.*.*.*.*.

Il était le prof le plus sexy et le plus jeune de l’établissement. Tout le monde le savait et le voir faire la fête parmi eux, elle n’avait pas pensée que ça serait possible. Même si depuis plusieurs mois, elle tentait d’attirer son attention. Les résultats n’étaient pas ceux qu’elle escomptait. Mais ce soir tout serait différent.
Entouré par ses multiples élèves, il avait commencé à boire peu de temps après la fin de la représentation. Joan n’était pas là et ne viendrait pas. Elle lui avait pourtant dit qu’elle ferait l’effort de venir. Il faisait tout pour que leur histoire marche et que ce mariage ne soit pas réduit en cendres dans quelques mois mais là, il ne savait plus quoi faire, ni à qui en parler. Sa famille ? Certainement pas, ils n’avaient jamais accepté ce mariage. Se passant une main dans les cheveux, il commanda un nouveau whisky. Se retournant, il croisa alors le regard de l’une de ses élèves qui avait participé au spectacle.

- Belle performance ce soir… fit il par-dessus la musique assourdissante.

- Merci, mais je n’y serais jamais arrivé sans vous… James… fit elle un brin aguicheur.

- Je n’ai fait que mon travail, Marisa…

- Votre travail… c’est ça. Mais pour aujourd’hui, c’est finit, il faut penser à vous détendre…

- C’était le but de la soirée, répondit-il simplement alors qu’un professeur l’interpellait.

Marisa l’observa partir quelques secondes alors que le barman en profitait pour déposer le verre de James sur le comptoir. Fixant le verre quelques secondes, une idée traversa son esprit avant de finalement jeter un coup d’œil en direction de James. Prenant le verre du jeune homme, elle s’éloigna de quelques mètres avant de fouiller dans son sac à la recherche d’un psychotrope bien connu qu’elle a volé à un petit dealer du quartier. Il n’était pas rare qu’elle en use, après tout, elle savait que ses victimes ne se souviendraient de rien. Elle avait alors le moyen d’avoir ce qu’elle voulait sans lever le petit doigt. Le comprimé fondant dans le liquide brun, elle revint vers le comptoir. Le comprimé venait de fondre et James se retourna vers elle au même moment.

- Ton verre, lui tendit elle dans un sourire. Alors que fait Monsieur le professeur en dehors de notre école prestigieuse ?

- J’ai une vie tout à fait banale, je sors parfois avec mes amis, ma femme et je m’entraine pour garder la forme…

- La forme… je n’ai aucun doute là-dessus, murmura la jeune femme, levant les yeux vers James qui terminait son verre.

*.*.*.*.*.*.
Les enfants endormis, elle se permettait de se pencher sur son article. Elle en avait rédigé la première moitié et elle songeait à le terminer avant d’aller se coucher. Cependant, son esprit était ailleurs, elle repassait en boucle sa discussion avec Pete le matin même. Pouvait-elle s’accorder le temps d’une histoire ? Il était encore trop tôt à son goût. Le souvenir de David était encore trop frais. Elle sentait encore le poids de son corps contre le sien lors de la fusillade, et le silence du moment où elle avait murmuré son prénom. Soupirant, elle tenta de chasser certaines images de sa tête puis se concentra sur son écran. Le curseur clignotait en cadence sur la page blanche. Elle fit remonter le curseur où elle put relire la première partie de son article. Rapidement elle se remit dedans et ses doigts se mirent à frapper frénétiquement dans une cadence rapprochée le clavier de son ordinateur. Elle fut néanmoins dérangée par quelques coups frappés à sa porte. Maudissant cette personne de la déranger dans son article elle alla ouvrir la porte avec la bonne intention de lui dire le fond de sa pensée. Elle ne pensait pas se retrouver face à lui et dans cette tenue, elle se trouva tout simplement ridicule. Ses chaussons Snoopy aux pieds, un vieux short qu’elle utilisait pour être à l’aise chez elle et un débardeur qui remontait sur son nombril, elle se sentit soudain très vulnérable face à ce regard sombre qui ne perdait pas une miette du spectacle. Ouvrant plus franchement la porte, elle lui lança toutefois.

- La nuit c’est fait pour dormir Owen-

- Tu dormais ? se lança-t-il en passant devant elle, qui refermait la porte.

- Non… enfin j’allais y aller-

- Quand tu aurais terminé ton article comprit il en apercevant son ordinateur portable sur le sofa ainsi que les centaines de feuilles éparpillées sur la table basse.

- Si tu es venu pour me sortir ton refrain sur le fait que je suis jeune et que je dois m’amuser, tu peux rentrer chez toi-

- Pete m’a dit qu’il s’inquiétait pour toi.

- Pete devrait s’occuper de se trouver une petite amie et pas de moi !

- Peut être qu’il a de bonnes raisons de s’inquiéter pour toi… après tout, je connais personne qui passe autant de temps à travailler-

- J’aime mon travail-

- Non, là ça vire à l’obsession… ce qui cache une blessure profonde-

- Merci pour la psychanalyse mais je me porte très bien… donc si tu veux bien, j’aimerais terminer mon article-

- En me laissant entrer, tu savais que je ne repartirais pas de sitôt… donc, soit un peu tolérante et accorde toi, quelques heures de détente avec moi… tu n’en mourras pas Juddi.

- Pete t’a… dit quelque chose sur moi ? demanda-t-elle, suspicieuse.

- Il aurait dû ?

- Non… bien sur que non, soupira-t-elle, mal à l’aise d’avoir douté de son ami.

S’asseyant dans le sofa, elle étendit ses jambes sur un coin de la table basse. Les oreilles de Snoopy tombant de chaque coté de ses pieds, elle le sentit s’asseoir près d’elle. Elle garda cependant son regard rivé sur le puzzle accroché au mur qu’elle avait fait avec Will lorsqu’ils n’avaient pas plus de douze ans.

- Je me disais que tu aurais peut être envie de penser à autre chose ce soir…

- Tu as pensé que tu pouvais te tromper ?

- Et toi, tu penses que tu pourrais te détendre le temps d’une soirée ?

- Je suis détendue-

- Tu veux que je te prouve le contraire ? Ce n’est pas bien difficile… tourne toi et laisse moi faire-

- Non… Okay, peut être que je suis un peu tendue, avoua-t-elle en croisant son regard, mais après une bonne nuit de sommeil, tout ça aura disparu…

- Tes fantômes ne disparaitront pas après une nuit de sommeil…

- Qu’est ce que tu en sais ? T’as des fantômes ?

- On souffre tous plus ou moins… après il faut savoir accepter la douleur et son passé. Tout n’est pas noir ou blanc Juddi…

- Je veux juste pouvoir ôter certaines images de ma tête, céda-t-elle. Des images horribles, de violence à l’état pur, de carnage…

- Seul le temps t’aidera à y parvenir… mais tu n’es pas forcée de supporter ça toute seule.

- Je ne peux pas Owen… parce que ça voudra dire que tout ça était réel. J’aurais du faire partie des victimes ce jour là, je ne devrais pas être ici… quelqu’un a sacrifié sa vie pour moi. Quelqu’un qui comptait bien plus que je n’osais me l’avouer et qui n’a jamais sur ce qu’il représentait pour moi…

- Il n’est jamais trop tard pour lui parler…

- Il est mort ! S’énerva Juddi, des larmes se formant au bord de ses cils. Comment veux tu que je lui parle ?! C’est tout simplement absurde-

- Tu trouves ça idiot que les gens se rendent dans un cimetière pour parler à une personne qui leur est chère ? C’est une façon de soulager sa conscience, d’apprendre à vivre avec un vide immense dans leur cœur mais c’est la seule façon pour eux d’exprimer leur souffrance…

- Je ne sais même pas si son corps a été rapatrié… souffla-t-elle en tournant la tête pour ne pas qu’il voit ses larmes couler.

- Je ne vais pas t’être d’une grande aide mais, je ne laisserais jamais une femme pleurer devant moi, fit-il en glissant une main sur sa joue, l’obligeant à le regarder. Son pouce balaya alors plusieurs larmes consécutives et tout bas il reprit.

- Avant de pouvoir trouver le bonheur, il faut parfois enterrer ses fantômes… et si tu le souhaites, je pourrais t’y aider…

Il ne pouvait pas vraiment l’expliquer mais il aimait être près d’elle, même avec son fichu caractère de cochon. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds et c’est ce qui rendait les moments si intenses avec elle. Son regard accrochant le sien, ses larmes roulaient toujours sur son visage. Il savait déjà qu’elle tenterait de lui échapper, qu’elle esquiverait comme la veille. Cependant, malgré cette souffrance, il devinait que quelque chose couvait en elle. Elle était l’une de ses bombes à retardements avec un défaut de fabrication, tant et si bien que soit elles explosaient, soit elles étaient inefficaces. Son pouce caressant toujours sa joue, elle ferma les yeux et apprécia le moment. La douceur exquise de son pouce, envoyait des petits frissons dans tout son corps. Elle sentait son cœur taper contre sa poitrine et sa respiration s’accélérer. Elle était tout à coup mal à l’aise et aucun mot ne parvenait à franchir ses lèvres alors qu’elle rouvrait ses yeux. Son regard plongé dans le sien, elle le voyait se rapprocher avec lenteur. Son souffle caressait ses lèvres et elle devait à tout prix s’écarter de lui mais elle était comme incapable du moindre geste. Ses lèvres capturant les siennes, elle le sentit un peu hésitant mais avant même qu’elle puisse réfléchir à ce baiser, elle le sentit se faire plus pressant, plus sauvage, plus spontané. Sa langue vint alors glisser entre ses lèvres.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 0:26

Elle l’avait cherché dans toute la salle. Il était introuvable. A quel jeu jouait-il ? Il souhaitait l’éviter ? Elle venait pour lui, pour lui prouver qu’elle se prêtait à ses désirs et monsieur décidait de jouer à cache cache ! Elle le faisait pour leur couple et lui, il semblait s’en moquer éperdument. Il ne l’avait même pas appelé pour savoir si elle comptait venir ou non. Se passant une main dans les cheveux, elle quitta la salle et longea plusieurs couloirs mais sa vision se brouilla et elle ne vit plus rien durant plusieurs secondes. Se raccrochant au mur à coté d’elle, elle prit de longues inspirations puis tout revint à la normale. Se redressant, elle se dirigea vers la source du bruit quand elle vit une porte s’ouvrir brutalement et une blonde en sortir. Plutôt jolie remarqua-t-elle, alors que cette dernière se recoiffait avec ses doigts puis semblait réajuster ses vêtements. Déglutissant, un pressentiment envahit Joan. La jeune femme s’éloignant, elle se dirigea vers la porte d’où cette dernière était sortie. Poussant la porte, des vêtements trainaient sur le sol et une voix grave qu’elle ne connaissait que trop bien, lui enserra le cœur. Il était là, en face d’elle, le pantalon à peinte boutonné et torse nu.

- Marisa… fit il levant une main devant ses yeux, alors que la lumière venant du couloir l’aveuglait.

Elle se retenait mais elle ne put rester à rien faire. S’approchant, sa colère s’intensifiait à chaque seconde que son cœur s’émiettait. Elle lui aurait tout donné et il venait de tout détruire. Une journée et leur relation n’existait déjà plus. Leur mariage n’était qu’une apparence. Depuis combien de temps la trompait-il ? Avait-elle été aveugle si longtemps ?

- Ne t’avise plus de remettre les pieds à la maison. Ta valise sera sur le pas de la porte dans deux heures ! Tu me dégoutes ! Le gifla-t-elle une nouvelle fois avant de tourner le talon tandis que ce dernier soufflait son prénom.


*.*.*.*.*.*.

Trois semaines plus tard,

Elle n’avait rien dit à personne. Depuis ce soir précis, elle avait fait comme si de rien était. Cependant, elle savait que James vivait à l’hôtel. Les messages qu’il avait laissés sur son répondeur, elle les avait automatiquement effacés sans même les écouter. Elle ne voulait pas entendre ses excuses ou même ses remords. Il l’avait trompé et trahit, comment pouvait elle pardonner ça ? De plus, rien ne lui indiquait que c’était la première fois. Son cœur saignait à chaque seconde que son esprit s’évadait dans sa direction. Il lui infligeait la pire des souffrances. Elle ne lui pardonnerait pas. Elle ne pourrait pas. Elle avait beaucoup de défaut mais la loyauté et la fidélité étaient des points essentiels dans sa vie. Sans ça, jamais elle ne se serait engagée avec lui. N’était-il pas heureux avec elle ? Qu’avait elle fait de travers pour qu’il aille se consoler dans les bras d’une autre ?

Assise à la terrasse d’un café, ses lunettes de soleil baissées sur ses yeux, elle refoulait une fois de plus une série de larmes qui devraient attendre qu’elle soit rentrée à la maison. Kelly allait arrivée d’une minute à l’autre et il était préférable qu’elle ne la voit pas dans cet état. Elle s’en voulait d’avoir été si aveuglément amoureuse. Après tout, la majorité des mecs allaient forcément voir ailleurs durant une relation, James ne faisait pas une exception.
Le bruit d’une chaise qu’on tirait devant elle, la sortit de ses pensées et la silhouette de Kelly se dessina après qu’elle l’ait embrassé sur la joue.

- T’es bien pâle, tout va bien ? demanda son amie.

- Oui, ne t’inquiète pas… s’enquit Joan avec un sourire factice.

Elle ne parvenait pas à se dire qu’elle devrait annoncer sa séparation avec James à ses amis. Instinctivement, elle dévia du sujet et prit des nouvelles de son amie.

- Décidément tout le monde connaît la vie trépidante du couple le plus glamour de New York, Kelly Wells et William Kaine ! La dernière rumeur c’est que tu es enceinte, ma chère-

- ça risque pas d’arriver… marmonna-t-elle pour elle-même.

- Hein ? fit Joan en fronçant les sourcils. Qu’est ce que t’as-

- Je ne suis pas enceinte… On a décidé d’y aller lentement-

- Attends… ça fait plus de trois ans que tu attends ça et vous avez toujours pas-

- Non… et puis avec la presse autour de nous-

- C’est ça et maintenant, tu vas me dire que c’est les enfants qui vous empêchent d’avoir une vie de couple ? Tu sais que prendre du bon temps… ça pourrait vous faire du bien-

- Il ne s’agit pas que de ça, tu le sais bien… On est bien comme ça-

- Non mais l’abstinence, ce n’est pas bon pour vous ! répliqua Joan.

- L’abstinence ! Tout de suite les grands mots !

- Ne me dis pas que c’est toi qui n’en a pas envie. Je sais que c’est faux !

- Il ne s’agit pas d’envie ou non… On est heureux ensemble. Je vis un rêve… entre une carrière dans la musique, ma relation privilégié avec lui, notre famille et des amis fantastique. Il m’apporte déjà tout ce dont j’ai besoin…

- Bien sur… tu rayonnes, je ne doute pas de ton bonheur… mais des petits extras ça ne fait de mal à personne-

- T’en connais un rayon, là-dessus, sourit Kelly. Dis-moi, ça fait un moment que j’ai pas vu James-

- Il bosse beaucoup, plaida Joan, sans rien ajouter de plus.

Elle ne voulait surtout pas parler de lui et Kelly, sans le savoir venait de mettre les pieds dans le plat. Cette dernière n’ajouta rien malgré qu’elle sentait que Joan n’allait pas aussi bien qu’elle le prétendait.

- On commande ? fit Kelly d’un ton joyeux à l’adresse de son amie. Appelant un serveur, elles commandèrent rapidement quelque chose de léger.

*.*.*.*.*.*.

Elle ne l’avait pas prévenue de sa visite. D’ailleurs, elle ne savait pas s’il avait prévu de sortir ce soir mais elle se trouvait sur son palier, une clé entre les mains. Bien qu’il lui ait confié qu’elle pouvait venir quand elle le souhaitait, elle songea qu’elle aurait du l’appelé auparavant. Hésitante, elle inséra la clé dans la serrure puis effectuant un demi-tour, la porte se déverrouilla. Faisant pivoter la poignée, elle pénétra dans la maison aux couleurs chaudes et dont elle reconnaissait le coté convivial. La maison respirait la vie et il avait aménagé la maison toute en simplicité. Refermant la porte, elle déposa sa clef dans son sac, qu’elle laissait sur la console de l’entrée. Avançant à pas de loups, elle s’arrêta près du sofa lorsqu’elle l’aperçut près de la fenêtre, le téléphone collé à l’oreille. Elle ne comprenait pas un traitre mot de sa conversation. Lorsqu’il se retourna, un sourire se dessina sur son visage en la voyant. Il mit fin alors rapidement à sa conversation puis posa son téléphone sur la table basse avant de la rejoindre.

- J’appelle ça une très bonne surprise… sourit-il. Tu m’en réserves d’autres comme celle là ?

- Peut être… fit elle, en glissant une main le long de son bras.

- Je parlais avec Pete. Il prévoit une tournée de dates pour des émissions-

- Je ne suis pas vraiment venu pour parler… enfin si… mais disons que… j’avais envie de te voir, confia-t-elle tout bas.

- ça c’est la meilleure excuse qui soit pour venir me rendre une petite visite nocturne, souffla-t-il, en glissant ses bras autour de sa taille.

- Tu étais sans doute occupé et-

- Très… je pensais à toi et à ce que tu ferais ce soir, si tu veux savoir… souffla-t-il en penchant sa tête dans son cou, déposant de légers petit baisers.

Il la sentit frissonner puis se blottir un peu plus dans ses bras. Il aimait ça. Il aimait savoir qu’elle ne se cachait pas. Qu’elle aimait être dans ses bras et qu’elle aimait sentir son cœur battre uniquement pour elle. Remontant ses mains sur sa chemise, qu’elle cramponna, elle sourit contre ses lèvres, qu’elle effleurait avec légèreté. Son regard ancré dans le sien, elle se savait protégé et aimé dans ses bras. Elle songeait parfois à lui pardonner ses trahisons mais elle hésitait. Toutefois, elle ne voulait pas se priver d’être de nouveau comblé dans ses bras. S’accrochant à lui, elle le fit reculer jusque dans la chambre qui se trouvait juste au bout du couloir. Elle savait ce qu’elle voulait et ne comptait pas faire machine arrière. Elle avait dit à Joan qu’ils voulaient prendre leur temps mais la vérité c’était qu’elle crevait d’amour pour lui et qu’elle attendait ce moment depuis trop longtemps. Ils avaient juste été débordés par leurs activités entre la promotion de l’album et les émissions de télé et de radios. Le poussant d’un geste un peut brutal sur le lit où il tomba en riant, elle vint s’installer à califourchon sur lui.

Il n’avait pas le souvenir de l’avoir vue si sauvage. Bien sur, c’était un trait de personnalité qu’il connaissait mais la repousserait il ? Au contraire. Il aimait ça. Elle n’était plus la petite Kelly qu’il avait protégé. Elle était une femme très sexy et libéré d’un poids qu’elle portait depuis trop longtemps. Et Dieu qu’il aimait cette femme passionnée. Arrachant la moitié des boutons de sa chemise, il sourit alors que ses lèvres traçaient un sillon sur son torse. Sa respiration se fit plus laborieuse à force qu’elle le caressait et l’embrassait avec tant d’intensité. Il sentait le sang pulser dans ses veines et son cœur battre contre ses cotes. Croisant son petit regard espiègle, il faufila une main sous son petit gilet qu’il lui ôta en la faisant glisser de ses épaules. Penchée sur son corps, elle captura ses lèvres intensément et alors que leurs langues se cherchaient, elle sentit ses mains remonter sur ses cuisses. Elle ne put retenir un gémissement au contact de ses mains chaudes qui parcouraient sa peau sous sa jupe légère. C’était passionnée et sauvage qu’il l’aimait le plus, elle était spontanée et naturelle. Bien que différente de la jeune fille qu’il avait connue, il savait que dorénavant il ne pourrait plus la laisser le quitter. Tirant sur la fermeture de sa jupe, cette dernière glissa très vite le long des jambes de la jeune femme. Retirant d’un geste vif son débardeur, elle apparaissait en sous vêtement devant lui. Esquissant l’un de ses petits sourires malicieux, elle se rapprocha de lui avant de lui défaire la boutonnière de son jean. Faisant glisser le tissu le long de ses jambes musclées, il éjecta son pantalon au fond de la pièce d’un geste rapide puis l’attira dans ses bras très vite. Assise sur lui, ses mains exploraient un peu plus ce corps dont elle connaissait chaque particularité. En presque quatre ans, elle n’avait rien oublié mais elle savait une chose, il était encore plus beau qu’auparavant. Il lui avait terriblement manqué. Les frissons qui parcouraient Will, elle savait que c’était une réaction naturelle et qu’elle seule lui faisait éprouver ça. Elle était la seule et le regard qu’il lui adressait valait tous les mots qu’il avait pu déjà lui chuchoter. Se penchant sur lui pour l’embrasser, elle rit quand il la retourna sur le lit et se mit à l’embrasser en douceur.

Si une chose n’avait pas changé c’était ça. La douceur et la patience dont il usait avec elle. Cette façon qu’il avait de ne pas vouloir l’effrayer de prendre son temps pour qu’elle soit en confiance, pour ne pas qu’elle se dérobe à lui. Sentant ses lèvres sur sa poitrine puis sur ses seins à travers le léger tissu de dentelle, elle ne retint pas un long gémissement de plaisir. Cette pointe de désir, elle ne l’avait pas éprouvé depuis si longtemps qu’elle en avait presque oublié combien c’était bon. Passant une main dans le dos de la jeune femme, il décrocha l’un des derniers remparts entre leurs corps avant de gouter plus profondément au corps exquis de la jeune femme. Basculant la tête en arrière, elle murmura son prénom avec lenteur dans un ton suppliant. Lui non plus ne supportait pas cette attente mais il ne voulait pas lui faire simplement l’amour, il voulait bien plus. Quelque chose qu’ils avaient déjà vécu, cette passion si puissante qui les avait menés au paroxysme complet du plaisir, il voulait de nouveau toucher à l’extase avec elle. Ecartant lui largement ses jambes, il n’eut pas besoin de mot pour comprendre sa réclame. Se délestant de leurs derniers sous vêtements, il s’immisça doucement en elle avant d’entamer une danse dans un rythme déjà très soutenu. Ses lèvres retrouvant les siennes, il caressait toujours son corps, trouvait ses petites imperfections qu’il aimait tant. Il sentait ses muscles se resserrer et son corps se raidir sous la violence du désir qu’elle éprouvait. Elle était toujours aussi réceptive et rien d’autre ne pouvait plus l’émouvoir à cet instant. Accentuant encore ses vas et viens, leurs respirations étaient encore plus saccadés, il la sentit frissonner puis lorsqu’elle cria son prénom, il sut qu’elle succombait au plaisir intense de ne plus faire qu’un. Déposant une myriade de baisers sur son visage, son plaisir répondit à celui de la jeune femme entre ses bras qui en tremblait toujours et qui semblait incapable de faire le moindre geste. Se délectant à son tour de ce puissant plaisir qui le liait à elle, il déposa un long baiser sur ses lèvres avant de glisser sa tête dans son cou, reprenant sa respiration. La main de Kelly vint alors faire un long va et viens dans son dos, le faisant frissonner.

- C’était mon dessert ? demanda-t-elle dans un souffle, souriant.

- Non, ça c’était que l’entrée… t’as pas encore goûté au plat de résistance, chérie… je compte bien te garder toute la nuit et toute la journée de demain pour une remise à niveau, fit il en se détachant et l’attirant dans ses bras avant d’étendre une couverture sur eux.

- Une remise à niveau ? Rit-elle. Tu te moque de moi ?!

- J’en ai l’air, ajouta-t-il, plus sérieux que le Pape.

- J’accepte tout, du moment que je suis dans tes bras…

C’était si étrange pour elle, d’être de nouveau avec lui. Elle avait beau dire qu’elle ne lui pardonnait pas ses incartades, il n’y avait que dans ses bras, qu’elle trouvait le repos total. Faire l’amour avec lui était la plus douce des tortures mais également le meilleur de tous les desserts. Déposant un baiser sur son torse, elle nicha sa tête dans son cou. Plus les jours passaient, plus elle réalisait qu’elle lui avait peut être déjà pardonné. Il avait apprit de ses erreurs et quelque chose la poussait à croire qu’il ne la trahirait plus. Elle sentait sa main caresser son bras et son épaule d’un geste lent et intime. Le simple fait qu’il soit là, lui prouvait que dorénavant, elle pouvait compter sur lui. Il avait été là lors de l’un de ses coups de blues, il avait travaillé avec elle malgré leurs différents, il n’avait émit que peu de remarques sur ses fréquentations. Et surtout, il avait cessé de la surprotégé comme il l’avait fait dans le passé. Elle avait une vie et des amies à elle. Son monde ne s’arrêtait pas de tourné dès qu’il n’était pas là. Posant une main sur son torse, elle chuchota, les yeux fermés.

- Je suis prête à tout pour que notre famille ne fasse plus qu’un… souffla-t-elle, quelques secondes avant de tomber dans un sommeil profond, entouré par les bras de l’homme de sa vie.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:32

Chapitre 10 : Révélations


Les souvenirs de cette soirée trois semaines plus tôt étaient très troubles. En vérité, il ne se souvenait de très peu de choses. Une part s’était éclaircie en voyant sa valise sur le pas de la porte en rentrant mais le reste était toujours très confus. Il avait bien entendu essayé de parler à Joan, mais il restait devant cette porte close et face à son silence religieux. Il avait bombardé le répondeur de message mais jamais elle ne l’avait rappelé. Il se trouvait dans une impasse et pourtant, il était encore devant la porte de leur maison à hésiter à entrer. Insérant la clé puis tournant la poignée, il poussa la porte avant de la refermer derrière lui. Il prit alors une lente inspiration avant de pénétrer dans cette maison qu’il avait choisit et décoré avec elle. Il se souvenait parfaitement avoir repeint les murs avec elle, avant qu’elle décide de le peindre lui ! Il y avait eu tellement de bon souvenir, pourquoi décidait elle de tous les rayer pour une seule et unique erreur de sa part. S’approchant du divan, il la vit alors étendue et lever les yeux vers lui. Il déglutit alors difficilement.

- Qu’est ce que tu fais là ? S’emporta-t-elle très vite en se relevant et laissant sa colère l’envahir.

- Je voulais te parler-

- Me parler ? On n’a plus rien à se dire Callahan ! Sort de chez moi maintenant et n’y remets plus les pieds ! s’écria-t-elle, tentant de maitriser cette colère.

- Joan-

- Non, t’as dépassé les bornes, sort immédiatement ou j’appelle la police ! Maintenant ! Trancha-t-elle, en le fusillant du regard.

- Tu ne peux pas… laisse moi au moins m’expliquer-

- Je vous ais vus tous les deux ! J’ai besoin d’aucune explication ! Maintenant dehors ! reprit elle, encore plus furieuse.

Il n’arriverait à rien. Il l’avait lu dans ses yeux. Cette colère, il n’avait jamais songé qu’elle pourrait être si violente en elle. Bien sur qu’il l’avait vu s’énerver, bien sur qu’ils s’étaient déjà disputé mais pas à ce point. Elle s’était barricadée contre lui. Elle ne rejetait que de la haine et une colère inépuisable. Il se résolut alors à quitter la maison à reculons, non pas sans espérer qu’un jour elle lui pardonnerait. Il devait trouver auparavant, un autre moyen pour qu’elle l’écoute.

*.*.*.*.*.*.

Passant devant la chambre des enfants, il jeta un œil avant de les découvrir tous les deux encore endormis profondément. Son plateau dans les mains, il revint dans la chambre et le déposa à coté du lit avant de se faufiler sous les draps, tout près d’elle. Appuyé sur son coude, son regard se posa sur ce corps allongé sur le ventre et dont la bordure des draps ne recouvrait son corps que jusqu’à ses reins. Un petit sourire sur le visage, il ne cachait plus sa joie. Vivre avec elle et partager autant le rendaient réellement heureux. L’avait il déjà été à ce point ? Il en doutait sérieusement. il resta là, à la contempler encore et encore alors qu’un léger soupir s’échappait des lèvres de la jeune femme. S’en lasserait-il un jour ? Les yeux de la jeune femme papillonnant, il se rapprocha légèrement, un sourire aux lèvres. Sa main venant se glisser dans ses boucles rousses, il vint déposer un baiser sur son épaule nue et dorée.

- Dis moi qui fait encore nuit et que tu ne viens pas de passer la dernière demi-heure à me regarder… marmonna-t-elle en enfouissant sa tête dans un oreiller.

- Il fait jour depuis déjà quelques heures et même au réveil, tu es incroyablement sexy… souffla-t-il près de son oreille, en lui mordillant le lobe.

La lumière qui filtrait à travers les volets donnait une petite lumière intime à la chambre. Les rayons du soleil même à la chaleur extérieur tapaient sur les vitres et apportaient une douce chaleur à l’intérieur de la chambre. Continuant de l’embrasser dans le cou puis une main parcourant son dos, il la sentit envahit d’un léger frisson. Il sourit alors contre sa peau.

- On devrait pas avoir à bouger d’ici de toute la journée… soupira-t-elle, en se rapprochant de lui.

- Je suis bien de ton avis… mais notre avion décolle dans trois heures. Et tu sais que Pete a tout prévu, il serait capable de venir avec un commando pour nous jeter dans cet avion, même à peine habillé ! Tu le connais…

- Je sais… mais on est si tranquille, juste tous les deux. Je veux juste que ça continue un peu plus longtemps…

- Dis toi, que plus vite on y sera, plus vite ça sera terminée et on pourra être libre… de faire tout… ce que tu désires… souffla-t-il dans le creux de son cou, en la retournant sous lui.

Passant une main sur sa joue, elle vint nouer ses bras autour de son cou tandis qu’il déposait de très lents baisers sur son visage.

- J’adore ce programme… souffla-t-elle avant de capturer ses lèvres.

- Ravi que ça te plaise, sourit il entre deux baisers.

- Les enfants ? S’enquit-elle dans un murmure.

- Ils dorment…

- On peut faire la fête alors… rit elle, en caressant lentement le dos de Will, en faisant lentement descendre ses mains jusqu’à sa chute de rein, une lueur malicieuse au fond des yeux.

*.*.*.*.*.*.

Ses lunettes glissées sur son nez, elle avait passée une nuit agitée depuis la visite de James. Elle ne pardonnerait pas ce qu’il avait fait. Elle ne pourrait jamais. Sortant de l’ascenseur qui menait à la salle de rédaction, son regard balaya la salle avant de se poser sur une silhouette de taille moyenne aux cheveux bruns, vêtue d’une certaine classe. Déambulant entre les bureaux, elle prit son temps avant de venir saluer sa meilleure amie.

- Tu m’avais dit que tu étais trop débordée pour passer me voir…

- Vu que Kelly et Will sont partis avec les enfants, ça me laisse finalement du temps… alors pourquoi ne pas passer voir ma meilleure amie… haussa-t-elle les épaules.

- Un café ça te tente ? Un vrai café, expliqua-t-elle, pas le jus de chaussette du journal…

- Ouais…

- et tu me diras pourquoi tu es presque invisible ses dernières semaines… s’enquit Juddi, convaincue que son amie lui cachait quelque chose.

- Commence pas avec tes théories que-

- Que quoi ? C’est vrai qu’on a parfois des différents mais je sais reconnaître les moments où ma meilleure amie file un mauvais coton… de plus, je ne vois pas pourquoi tu portes tes lunettes de soleil dans une salle de rédaction…

Fronçant les sourcils, Joan commença à s’éloigner du bureau à pas lent. Juddi attrapa alors son cellulaire et son sac d’un geste rapide. Elles prirent alors la direction de l’ascenseur. Y pénétrant, Joan fut envahit par une sueur froide qui descendit le long de son dos. Tentant de rester naturelle et de ne pas montrer son malaise, elle écouta Juddi.

- Kelly m’a prévenue que la tournée qu’avait mit en place Pete durait toute la semaine. Ça va te permettre de te reposer et de passer plus de temps avec… ton mari…

- Oui… enfin James est toujours très prit par ses cours-

- Mais l’été arrive, il sera plus souvent à la maison non ? Surtout qu’il est quand même prof c’est pas tout le monde qui a trois mois de vacances par an…

- C’est vrai… mais il est sous pression en ce moment…

- Tu lui trouves beaucoup d’excuses…

- C’est mon mari Juddi ! je vois pas ce que tu cherches-

- Je remarque simplement les faits ! répliqua Juddi en réalisant que Joan s’emportait très vite lorsque le sujet de James apparaissait dans la conversation. Les portes de l’ascenseur s’ouvrant, elles traversèrent le hall du journal avant de prendre la direction du Starbuck, situé à deux rues.

- Tu mènes ton enquête et tu sais que je déteste que tu agisses ainsi envers moi-

- Alors dis moi la vérité et je te laisserais tranquille…

- Pourquoi tu crois que je vais mal tout à coup ?! Je suis mariée, heureuse en couple, j’ai un boulot que j’adore-

- Non je rectifie, tu as le boulot de tes rêve, tu aimes ton mari mais tu n’es pas heureuse… j’en mettrais ma main à couper-

- Juddi s’il te plait… laisse mon couple tranquille. On a tous des hauts et des bas, mais c’est pas pour autant que je suis dépressive ou que je vais horriblement mal-

- Okay… mais quand même, durant presque un quart d’heure, tu as prononcé une seule fois son prénom et tu n’as pas vanté ses fabuleuses qualité alors ça me convainc que tu ne vas aussi bien que tu le prétends.

- Et bien tu devras te contenter de ma version… soupira Joan en s’asseyant en terrasse, ses lunettes toujours vissés sur son nez.

*.*.*.*.*.*.

Se préparant devant le miroir dans la loge, Will jouait avec Cameron, tandis que Chloe dessinait tranquillement. Cameron assis sur les genoux de Will, rigolait à gorge déployée lorsque Will se mit à le chatouiller. Il était à la fois heureux et soulagé de voir ses enfants retrouver un équilibre familial et si détendu. Camie se tordant dans tous les sens sur le petit canapé ne cessait de rire alors que Will se redressa en sentant une main dans son dos.

- Il va être infernal si tu continue-

- ça occupera Pete ! fit Will avec un sourire. Comme ça il oubliera qu’il m’a mené en bateau pour l’interview…

- Ouais… mais on savait que ça finirait par arriver, soupira-t-elle.

- Tout ce que je demandais c’était qu’il nous avertisse… mais pas une heure avant la représentation-

- On parlera de l’album et-

- Tu sais comme moi, qu’ils vont évoquer Camie et notre relation-

- C’est qu’un mauvais moment à passer… si on le fait maintenant, on n’aura plus à revenir dessus et on pourra vivre sans être harceler.

- Tu veux le faire ? Réalisa-t-il surprit.

- Si ça peut calmer les journalistes, oui. Je sais que tu déteste cette médiatisation et que tu veux nous protéger… mais c’est un mal pour au bien au final…

- Si c’est ce que tu souhaites marmonna-t-il, pas complètement convaincu.

- Allez les stars fit la voix de Pete en entrant dans la loge. Je crois que vous êtes attendu-

- Tu ne t’en sortiras pas si facilement Pete ! lança Will, encore contrarié du plan de son ami.

- Je sais-

- Will, s’il te plait, intervint Kelly posant une main sur son bras. C’est pas le moment…

Soupirant, Will prit la main de Kelly dans la sienne avant de s’approcher de la porte de la loge, il lança alors à Pete.

- Tâche de ne pas trop les exciter… si c’est dans tes cordes, eut il à peine le temps de dire que Kelly le poussait dans le couloir refermant la porte derrière elle.

- Je sais que tu lui en veux mais t’acharner comme ça, n’arrangera rien… resserra-t-elle ses doigts aux siens. Allez viens, je crois qu’ils nous attendent…

Par habitude de discrétion, il relâcha la main de Kelly et ils se dirigèrent vers le plateau où ils seraient reçus tous les deux à la suite de la représentation de Kelly. Retrouvant le reste des musiciens qui s’installaient sur le plateau, Will s’éloigna après un dernier regard échangé avec elle, tandis qu’elle devait patienter derrière le rideau qui annoncerait son nom puis le titre de la chanson.

Passant l’anse autour de son cou, il vérifia les raccordements de sa guitare puis qu’elle était bien accordée. Il releva alors les yeux vers le reste du groupe qui faisait de même puis le présentateur vint annoncer le nom de Kelly qui descendit les marches en débutant la chanson.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:34

- I'm talkin' bout love
All my girls stand in a circle and clap your hands this is for you
Ups and downs highs and lows no matter what you see me through
My boyfriend he don't answer on the telephone
I don't even know where the hell he goes
But all my girls we're in a circle and nobody's gonna break through…


Se faufilant entre les membres du groupe, elle se rapprocha du centre de la scène. Inévitablement son regard se posa sur Will et sur sa dextérité qu’il usait avec l’instrument glissé entre ses mains. Relevant les yeux vers lui, ils échangèrent un très rapide regard. Se retournant elle poursuivant sur la chanson sur un rythme rapide, observant la foule face à elle.

- L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Oh did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Did you hear me say
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Im talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O

I'm talkin' bout love, say you'll be my girls for life
Girls for life
Oh hold up, I need another one
I think you, you do too
Grab my bag, got my own money
Don't need any man in this room
My boyfriend he'll be calling me now anytime
I need all my girls to keep him off my mind
So hold up we need another one
What we got is all good…


Marchant à nouveau sur la scène, complètement envahit par la musique et ces paroles, elle vivait sa musique qui ressortait dans chacune des expressions de son visage. Savoir Will près d’elle et le voir la rassurait incontestablement. Posant son micro sur le trépied, elle lui adressa un tout petit sourire tandis que les doigts de Will glissaient avec rapidité et une précision incroyable sur le manche de la guitare. Faisant quelques pas à son tour il capta son sourire et il lui adressa un clin d’œil tandis qu’elle poursuivait la fin de la chanson.

- I'm talkin' bout love
I'm talkin' bout love
Love is an energy, love is a mystery
Love is meant to be true
Love is a part of me, love is the heart of me
Love is the best thing we do

L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Oh did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
Oh did you hear me say?
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout
L,O,L,O,L,O,L.O.V.E
L,O,L,O,L,O
I'm talkin' bout love…


L’intensité de la musique s’estompant progressivement, la voix légèrement cassée de Kelly se fit plus fluette avant de finir les dernières notes dans un murmure. Elle n’avait jamais été si détendue avant une représentation. Elle l’avait abordé avec Will à ses cotés et peut être était il son remède miracle à ce trac qui l’envahissait à chacune de ses représentation mais là tout avait été différent. Entendant le présentateur leur annoncé de les rejoindre, elle savait que Will redoutait ce moment, elle aussi d’ailleurs mais différemment, elle voyait l’occasion d’éclaircir leur relation aux yeux de ses fans et surtout aux journalistes. Elle espérait qu’après ça, ils les oublieraient un peu et qu’ils auraient alors la possibilité de vivre cette vie à laquelle, ils aspiraient tous les deux.

Kelly patienta quelques secondes puis apercevant Will reposer sa guitare sur son socle, il se rapprocha d’elle, sans effectuer le moindre geste envers elle qui trahirait la nature de leur relation. Le présentateur les priant de s’asseoir sur le canapé disposé dans le studio. Ils s’installèrent cote à cote avec une distance raisonnable entre eux. L’animateur entama alors la conversation sur l’album de Kelly récemment sortit.

- Kelly, il s’agit de votre premier album et ce premier single est déjà un tube. Comment l’expliquez-vous ?

- Je n’ai fait que poser ma voix sur une musique. Les gens aime la combinaison, je présume… mais l’entière partit du succès revient à Will, qui a fait tous les arrangements de l’album, sourit-elle.

- C’est faux, répliqua Will immédiatement. C’est la voix de Kelly qui fait la chanson. Sans ça, ce titre ne connaitrait pas un tel succès. Ma participation à l’album était minime.

- Il a tors mais je suis bonne joueuse, je vais lui laisser croire qu’il a raison, rajouta-t-elle, en lui adressant un regard en coin.

- Will, il parait que dans cet album, vous partagez ensemble un duo qui apparaît dans les titres bonus. De qui était l’idée ? demanda le présentateur, amusé de l’attitude de ses invités.

- Le duo était mon idée, avoua Kelly. Pete qui a réalisé l’album tenait à tout prix au solo et moi au duo… mais une fois de plus, avec l’exceptionnel travail de Will, il existe deux versions sur l’album-

- Vous aviez déjà travaillé ensemble avant la préparation de l’album ?

- Non, répondit il. On avait des univers totalement différemment… de plus, je ne suis pas un chanteur. Ce duo était un simple essai. Kelly est quelqu’un de très persuasive même si on ne s’en rend pas compte au départ.

- D’après quelques échos, vous avez du réenregistrer l’album au complet, dès que William a commencé à travailler les maquettes. Pour quels raison ?

- Désolé Pete, lança-t-il à son ami à travers la caméra. Les arrangements ne sont pas vraiment son point fort. De plus, je souhaitais que cet album ressemble à Kelly. On se connaît depuis plusieurs années et pour la mettre en valeur, il fallait que les arrangements corresponde plus à sa personnalité… j’ai fait ce qui m’a semblé juste…

- Comme vous venez de le précisez, vous vous connaissez depuis plusieurs années commença, le présentateur. Récemment la presse a découvert l’existence d’un enfant que vous avez eu ensemble. Vous vous faites très discret sur les relations que vous entretenez. Pourquoi accepter d’en parler aujourd’hui ?

- Nous ne nous sommes jamais caché et ça n’a jamais été le but… on souhaite simplement que nos enfants aient une enfance normale malgré la médiatisation de nos vies. Il nous est actuellement impossible de sortir dans la rue avec notre fils pour l’emmener au parc, expliqua Kelly.

- Il va avoir à peine quatre ans, comment voulez vous lui expliquer qu’il ne peut pas aller jouer avec ses copains parce que des personnes veulent le prendre en photos sous toutes les coutures.

- En somme vous cherchez juste un peu de tranquillité-

- On souhaite que nos enfants aient une enfance normale-

- Vous parlez de vos enfants, en cachez vous d’autres ? Sourit doucement le présentateur.

- J’ai une fille de cinq ans, d’une précédente histoire… avoua Will, sachant que les journalistes se chargeraient désormais de creuser cette information. Kelly et moi avons toujours été très proches et nos enfants étaient notre priorité. Toutefois avec cet album, on savait qu’il y avait des chances que nos vies soient mises à nues.

- Il existe beaucoup de rumeurs sur le fait que vous soyez en couple. Dernièrement on apprenait, Kelly, que vous étiez très proche de votre guitariste, qui je crois n’est pas présent ce soir. Puis je me permettre de vous demandez si l’une de ses deux rumeurs sont juste ?

- L’intérêt des rumeurs n’est il pas que ce soit généralement des fausses informations ? répondit elle simplement. Owen est un excellent guitariste et un très bon ami, si ça répond à votre question, dit elle en fixant l’animateur.

- En partie. Le fait que vous ayez des enfants, vous oblige à être souvent en contact. William, vous étiez le cerveau des Fall Out Boy, mais êtes toujours resté dans l’ombre par choix. Le fait de voir la mère de votre fils face au succès ne vous dérange-t-il pas ?

- Honnêtement, je crois que Kelly mérite ça. Elle est bosseuse, perfectionniste, toujours enjoué pour de nouveaux défis. Je serais un idiot d’être jaloux de son succès. Je sais que quoi qu’elle fasse, elle fera les bons choix. Je ne m’inquiète pas artistiquement. Elle est bien entourée-

- Vous voulez parler de Pete Wentz ?

- Pete est de très bons conseils. Je sais qu’il ne la lâchera pas dans une fosse aux lions-

- Et vous, dans tout ça, vous tenez qu’elle place chez Kelly ?

- Moi… hésita Will. Je crois que je suis celui qui l’écoutera toujours et tentera de la soutenir du mieux que je pourrais. Je respecterais ses décisions même si je ne suis pas de son avis… ce qui est arrivé plus d’une fois, mais ça n’a jamais entravé nos relations.

- Je m’aperçois que vous vous connaissez vraiment très bien et pourtant en lisant la presse j’ai cru comprendre que vous vous étiez rencontré dans une petite ville du nom de Tree Hill. Comment ça s’est il passé ?

- Notre rencontre… sourit il à Kelly en penchant la tête sur le coté. Ce jour là, j’ai faillit tomber dans les pommes en te voyant !

- C’est ça ! rit elle avant de répondre. C’était dans un magasin traditionnel de musique, je marchais sans regarder devant moi quand je me fais bousculer par un mètre quatre vingt trois de muscle. J’ai fais tombé des cd par terre et il a eu la gentillesse de me les ramasser. Un rencontre tout à fait banale mais qui a changé ma vie… finit elle dans un aveu.

- Pour conclure… je ne pense pas me tromper en affirmant que votre couple est une relation, on ne peut plus sérieuse. Pour l’avenir un mariage peut être ? demanda-t-il avec un sourire malicieux.

- C’est encore trop tôt pour le dire… mais on vous tiendra au courant ! fit-elle en riant.

- Le mariage est un engagement sérieux. Si un jour ça doit arriver, alors on vous enverra une invitation ! Sourit il à l’animateur alors que Kelly posait sa main sur son genou. Tournant la tête vers elle, il lui sourit tendrement avant de murmurer quelques mots à son oreille qui la fit sourire.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:35

Juddi restait sceptique, Joan n’était pas du genre à rester inactive et silencieuse. De plus cette façon qu’elle avait de très vite s’énervé dès que James entrait dans une conversation, lui fit réaliser que son amie gardait encore trop de chose. Bien sur qu’elle essaierait de la faire parler mais Joan était aussi buté qu’elle, même si depuis quelques années, elle avait vu s’opérer un changement chez son amie. Peut être devrait elle simplement attendre qu’elle admette qu’elle n’allait pas bien ? Juddi sortit de ses pensées suite à la question de son amie qu’elle entendit à peine.

- Je te disais que ça faisais des années que je te voyais célibataire-

- Je ne vois personne si c’était ta question… de toute façon, je n’ai pas le temps pour une relation sentimentale avec mon travail-

- Parce que t’es mariée ton boulot. Tu as le droit de t’amuser, ça pourrait te faire beaucoup de bien… regarde Will, il a retrouvé le sourire. Ça personne ne l’aurait cru possible, il y a de ça quelques mois-

- C’est pas que je ne veux pas d’un homme dans ma vie… j’ai souffert et je ne veux pas que ça se reproduise-

- C’est humain… mais tu ne peux pas aller à l’encontre de ton destin. Refuser d’être heureuse par peur de souffrir est stupide… tu es prête à sacrifier ta vie de femme et d’avoir un jour des enfants ?

- J’n’ai pas dit que ça serait toute ma vie… Toi, tu as James. Vous êtes parfaits ensemble…

- Humm… mais des types comme James, s’arrêta-t-elle une secondes, il y a en plein…

- Tu le défends encore… répliqua Juddi en relevant les lunettes de Joan sur sa tête.

Elle aperçut alors les cernes noirs sous ses yeux puis ses yeux gonflés. Joan lui mentait depuis le début et ça avait dorénavant un rapport avec James qu’elle veuille ou non l’accepter. Soupirant Joan reglissa ses lunettes sur son nez.

- Tu veux mon bien et je le sais. Alors fait moi plaisir, ne poses pas de questions… j’ai pas les réponses et je ne saurais pas quoi te dire-

- D’accord mais je suis là en cas de besoin… vu que mon frère est partit roucouler en famille, lança-t-elle avec un petit sourire.

- ça peut pas leur faire de mal… et puis Kelly n’aurait jamais pu s’accorder une relation avec un autre que lui, même si je n’arrive pas à comprendre comment elle a pu lui pardonner…

- Elle l’aime… On peut tout pardonner par amour… enfin c’est ce qu’on dit… murmura Juddi alors que son regard était attiré au loin, derrière Joan.

Croisant son regard, elle le vit accompagner et si au début, elle hésita sur la personne qui marchait à ses cotés, elle finit par la reconnaître après quelques secondes. Joan, qui s’aperçut que son amie était distraite de leur conversation, se retourna et reconnu immédiatement Owen et Sara. Elle marmonna alors à Juddi.

- Il est temps que je rentre-

- Je me doutais que tu dirais ça…

- Il est vraiment préférable que je ne lui parle pas, je pourrais dire certaines choses et devenir méchante…

- Oh parce qu’en générale t’es gentille ? releva Juddi.

Plissant les yeux, Joan lui envoya un regard noir avant de marmonner.

- Vraiment, il te faut un mec Juddi ! ça peut plus durer… tes sarcasmes finiront par avoir la peau de quelqu’un ! fit elle avec un sourire ironique en se levant.

Embrassant son amie sur la joue, elle s’éclipsa alors très vite et rentra chez elle où l’attendait du travail. Après tout, même si James la torturait psychologiquement, elle ne devait pas délaisser son job pour autant.

Esquissant un petit sourire, Owen s’approcha de Juddi et vint s’installer près d’elle tout comme Sara, après que ces derniers ce soient salués.

- C’n’était pas Joan qui vient de partir ? S’enquit-il doucement.

- Si… elle devait retrouver James… Alors quoi de neuf ? fit Juddi à l’adresse de Sara.

- Mon album va être produit par une nouvelle maison de production… donc tout va bien et je devrais pas tarder à assurer la promotion…

- C’est super ça, fit elle avec un sourire forcé. C’est ce qui pouvait t’arriver de mieux-

- Comparé au fait que ton frère me laisse en plan, c’est ça ?

- Désolée qua ça ait pas marché entre vous comme tu le souhaitais mais… personne ne peut attacher Will quand il a une idée en tête… et lorsque ça concerne Kelly ou sa famille, c’est encore pire…

- Vous avez parlé ? demanda Pete en la fixant intensément.

- Il est à Los Angeles… pour toute la semaine. Je verrais ça lorsqu’il sera de retour.

- Pete m’avait parlé de cette fameuse semaine… après on enchaine sur des représentations dans tout le pays et je crois qu’il a réussi à leur avoir des entrées pour certaines soirées-

- Le jour où mon frère ira à ce genre de soirées sans être forcé, je serais curieuse de voir ça… en même temps c’est pas prêt d’arriver… rajouta-t-elle en s’apercevant soudainement du silence de Sara.

Elle n’était pas en mauvais terme avec elle. Toutefois, il était inévitable que Will ne pourrait rester indéfiniment, loin de Kelly. Elle l’avait toujours su, par conséquent ses relations avec Sara risquaient fortement de se compliquer. Elle ne savait pas s’ils s’étaient reparlé depuis leur dispute. Pete lui en avait touché deux mots, lui expliquant qu’ils s’étaient quittés en mauvais terme.

- Pete m’a expliqué que tu aurais donné une interview à ton patron sur-

- C’était à prévoir…

- Will fera alors partit du groupe ? demanda Sara.

- J’en sais rien… avoua Juddi, on n’a jamais vraiment parlé de tout ça… et puis, il souhaite se consacrer aux enfants-

- Il laisserait tomber sa passion pour la scène ? Il est fait pour ça-

- Will est l’homme de l’ombre. Tout le monde le sait… il sera le premier à soutenir Kelly en coulisse. Et s’il fait la promo et certains plateaux télé avec Kelly, c’est uniquement parce que c’est ce qu’elle désire. Elle pourrait y parvenir toute seule… mais elle a besoin de lui… hésita la jeune journaliste.

- Ne mets pas de gants avec moi, Juddi, ajouta franchement Sara. On savait tous les deux qu’on ne finirait pas notre vie ensemble. Même quand on était ensemble, je sais que c’était à elle qu’il pensait…

Evitant son regard, Juddi savait déjà tout ça. Les discussions qu’elle avait eu avec Kelly, lui avait prouvé que même s’ils étaient resté séparé longtemps, rien n’avait entaché l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Elle était peiné pour Sara mais elle savait aussi que cette dernière ne resterait pas seule bien longtemps. Croisant le regard d’Owen, elle baissa la tête. Il était adorable avec elle mais il voulait bien plus que ce qu’elle n’était pas prête à lui donner. S’éclaircissant la gorge, elle murmura.

- Je dois retourner travailler, sinon mon rédacteur va me virer et embauché une petite idiote pour me remplacer ! marmonna-t-il toujours aussi sarcastique.

Elle vit Owen esquisser l’un de ses mystérieux sourires puis d’un signe de la main, elle s’éloigna d’eux d’un pas rapide. Elle ne doutait pas qu’Owen était certainement quelqu’un de bien mais l’avoir vu arriver avec Sara ne lui avait pas plu. Allez savoir pourquoi, cette vision l’avait irrité ! D’autant plus qu’ils n’avaient échangé qu’un baiser ! ça n’était rien ! Elle ne pouvait pas dire, « je sors avec Owen ». Non, elle était bien en célibataire mais Owen la déstabilisait et elle n’aimait pas cette sensation. Entrant dans l’ascenseur, elle soupira et s’appuya contre la paroi en attendant que ce dernier monte jusqu’au dernier étage du l’immeuble pour s’ouvrir sur la salle de rédaction.

*.*.*.*.*.*.

Refermant le clapet de son cellulaire, il soupira en se passant une main derrière la nuque. La journée avait été longue et sa nervosité due à cette interview n’avait rien arrangé. Il n’était pas friand de ces moments mais il l’avait fait pour Kelly. Seul dans sa suite, ils avaient opté pour dormir dans sa chambre, les enfants dormant dans celle de Kelly. Toutefois, une porte communicante entre les deux chambres, leur permettrait de se retrouver auprès des enfants en cas de besoin. Will n’avait pas échangé un mot avec Pete, et tout deux savaient qu’il leurs faudrait du temps pour régler ça.
Assis sur le lit, il entendit la porte s’ouvrir et il ne douta pas que c’était elle. Toutefois, ce qu’il venait d’apprendre l’inquiéta. Se massant la nuque, il sentit une main retirer la sienne avant que deux mains vinrent faire des pressions circulaires à la base de sa nuque. Laissant sa tête tomber en avant, il l’entendit à peine murmurer.

- Qu’est ce qui se passe, mon cœur ? Souffla-t-elle tout bas à son oreille.

- James vient de m’appeler, soupira-t-il. Il a fait une connerie… et Joan l’a foutu à la porte-

- Non ?! James ?! répliqua-t-elle quelques secondes plus tard, étonné qu’il ait pu faire quelque chose à Joan. Par connerie, tu veux dire…

- Il m’a expliqué qu’il a été drogué durant la soirée de la représentation du spectacle des dernières années. Il a couché avec… une de ses étudiantes. Joan lui est tombé dessus…

- Je vois… marmonna-t-elle, se doutant de ce que pouvait ressentir Joan.

- Je lui ais dit que j’essayerai de parler à Joan quand on sera rentré-

- Tu devrais rester à l’écart.

- Je ne veux pas m’en mêler, se tourna-t-il vers elle. Mais, elle ne lui a même pas laissé le temps de s’expliquer. Tu sais combien elle est butée. Il a fait une énorme connerie et je suis bien placé pour savoir ce qu’il doit ressentir… mais je ne veux pas que Joan regrette un jour de ne pas avoir écouté ce qu’il avait à dire.

- Tu fais comme tu veux Will, ça ne me concerne pas… mais Joan avait presque placé James sur un piédestal. Elle n’a pas finit de souffrir et se reprocher des tonnes de choses mais ça ne veut pas dire qu’elle écoutera ce qu’il aura à dire. La seule chose qu’elle aura en tête, c’est qu’il l’a trahit et trompé… on ne peut pas tirer un trait sur ça…

- C’est aussi ce que tu penses pour nous ? demanda-t-il en croisant son regard.

- Eh bien… Je ne peux pas te dire que je t’ai pardonné… mais je veux avancer et je ne peux pas le faire en te laissant en dehors de ma vie… avoua-t-elle, en lissant la chemise blanche de Will.

Un jour, elle lui pardonnerait, c’était une évidence mais elle avait besoin d’être sur que jamais ça ne serait reproduirait. Loin de lui, elle avait sombré seule et c’était promit qu’elle parviendrait à subvenir aux besoins de son fils. Elle y était parvenu jusque là sans l’aide de Will, bien qu’il lui avait à plusieurs reprise fait savoir qu’il lui donnerait de l’argent pour Cameron, mais elle avait préféré refusé. Elle n’en voulait et voulait le faire seule. Sa main remontant sur la joue légèrement râpeuse de Will, elle vint se blottir dans ses bras, déposant un baiser dans son cou.

- Merci de croire encore un peu en moi… souffla-t-il en passant une main dans son dos, savourant leur premier contact depuis le matin même.

Fermant les yeux, elle songea qu’il était inutile de lui répondre. Elle préféra savourer ce moment dans ses bras. Il lui apportait la sérénité et la douceur qui lui avait manqué ces dernières années. Seul Will pouvait lui apporter autant par un simple contact. Sentant son souffle dans son cou, elle sourit doucement au chatouillement qu’elle ressentit.

*.*.*.*.*.*.

Il l’avait trouvé distante lorsqu’il l’avait croisé dans la journée. Durant un instant, il avait songé que c’était parce qu’il était avec Sara. Après tout, c’était l’ex de son frère. Elle ne devait pas forcément se sentir à son aise. Il était persuadé de la trouver encore au journal. Après tout, son job était sa priorité et après ce qui s’était passé entre eux, il ne savait pas s’il pouvait espérer une suite ou s’il devait caser ce moment comme une erreur de parcours et un moment à oublier. Entrant dans la salle de rédaction, seules quelques lampes étaient encore allumés. Il la repéra sans mal, toute seule au milieu de la salle, à taper frénétiquement en cadence sur son clavier, un crayon retenant ses cheveux dans un chignon. Elle était sexy à croquer surtout avec sa petite chemise blanche cintrée et ce pantalon qui moulait son corps. Si ça ne tenait qu’à lui, il l’enlèverait pour longtemps et lui apprendrait à se détendre. Il s’approcha alors dans son dos.

- Se détendre ça consiste par sortir de son lieu de travail à des heures correctes ! lança-t-il en la faisant sursauter, avant de lui adresser un sourire d’excuses.

- T’es malade ! J’ai faillit avoir une attaque ! L’insurgea-t-elle, une main posée sur son coeur. Tu ne devrais pas être ici-

- Toi non plus, lui fit-il remarquer. Les heures de bureaux sont terminées depuis bien longtemps…

- Un vrai journaliste ne s’arrête jamais-

- Je ne te laisserais pas mettre ta santé en jeu. Alors sauvegarde ton article et suis moi à l’extérieur du journal-

- Je ne suis pas à tes ordres Owen ! Garde ce ton paternel qui aimera ça, parce que ce n’est pas mon cas ! Je suis indépendante et je m’assume depuis longtemps… ne viens pas me chercher des histoires-

- Pourquoi tu t’énerves ? Je te suggérais uniquement qu’on passe un peu de temps ensemble-

- Non, Owen… la façon dont tu l’as dit… c’était un ordre. Plus d’une personne s’est brûlée à vouloir me contrôler. Si c’est ce que tu souhaites, tu peux partir dès maintenant-

Tirant une chaise au bureau voisin, il se laissa tomber dessus et l’observa.

- Je me suis mal exprimé… en aucun cas, je ne voulais te forcer à quoi que ce soit.

L’écoutant d’une oreille, elle continua de taper son article. Peut être était elle trop sur la défensive, mais elle ne voulait pas de quelqu’un dans sa vie qui songeait à la changer. Soupirant elle se tourna alors vers lui, croisant son regard chocolat qui commençait déjà à la rendre nerveuse.

- Ecoute Owen. T’es un chic type mais t’accrocher à moi va forcément t’apporter des ennuis… et si mon frère apprend qu’on se voit… je ne veux même pas l’imaginer tu vois. Tout le monde se fait une image de mon frère et les seules personnes qui peuvent savoir ce qui lui traverse l’esprit c’est Kelly et moi. Ne te fais pas d’espoir. Je ne suis pas une fille pour toi-

- Qu’est ce que tu peux dire comme stupidité dans une seule phrase… Ce n’est pas parce que j’aime être en ta compagnie que je serais le petit ami collant ! Je me disais que peut être tu aurais voulu aller au ciné avec moi ou dans un bar pour boire un verre. Après tout, t’as eu une longue journée non ?

- J’ai encore beaucoup de travail…

Il secoua la tête. Il attendait patiemment cette réplique. Comment savait-il qu’elle dirait ça ? C’était une évidence. Son travail toujours son travail. Se rapprochant d’elle, dans sa chaise à roulette, il souffla à quelques millimètres de ses lèvres, penchant sa tête sur le coté.

- C’est précisément ce que j’attendais que tu me dises pour faire ça… chuchota-t-il avant de capturer ses lèvres avec intensité. Ses lèvres effleurant celle de la jeune, cette dernière ne se fit pas prier pour répondre à son baiser.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:36

*.*.*.*.*.*.

Une semaine plus tard,

Ils s’étaient prit quelques jours de repos. Les enfants toujours sous le coup du léger décalage horaire dormaient à poings fermés tandis qu’ils déjeunaient tranquillement dans le salon. Sa tête tombant sur l’épaule de Will, Kelly soupira d’aise, heureuse d’être rentré à New York. Elle se souvint alors que Pete leur avait apprit qu’ils avaient une soirée de gala pour diverses œuvres caritatives et une soirée de remise de récompenses. Elle se rappela de la grimace de Will suite à l’annonce de son meilleur ami. Passant une main sur la cuisse de son compagnon, elle leva les yeux vers lui.

- Tu te rappelle de ce que nous a dit Pete…

- A quel sujet ?

- Les soirées… à but caritatif…

- Je sais pas à quoi y pensait en nous inscrivant tous les deux… je m’en passerais bien-

- Tu veux que je demande à Owen de m’accompagner-

- Non mais t’es pas bien ! je ne te laisse pas seul avec ce mec ! Il est peut être un ami et un bon guitariste… je ne te laisserais surement pas avec lui-

- T’es mignon, tu sais ça ! Sourit Kelly en déposant un baiser sur sa joue.

- Et puis maintenant que notre relation est officialisée au niveau des médias… je ne me vois pas sortir en public sans toi.

- J’espère que ça nous rendra les choses plus facile… souffla-t-elle en se calant dans les bras de Will. Je vais devoir passer chez moi, pour récupérer mon courrier.

- En parlant de ça… T’as réfléchi à mon offre pour le ranch ?

- J’y réfléchis… et plus j’y pense, plus je crois que c’est une bonne idée. On sera à l’abri des médias et les enfants pourront vivre et sortir tranquillement… ça nous ferait un chez nous, où on n’aurait plus aucune pression de qui que ce soit… mais avant j’aimerais le voir pour me faire une idée…

- Bien sur… sourit-il en faisant glisser son index sur la joue de Kelly. Par contre, je vais passer voir Joan maintenant…

Se tournant légèrement, il posa ses lèvres sur celle de Kelly qui s’accrocha durant plusieurs secondes à lui avant de le laisser s’éclipser non pas sans un dernier sourire.

*.*.*.*.*.*.

Une fois de plus, elle était allongée dans son canapé. Dès qu’elle fermait les yeux, elle le voyait devant lui avec ce regard remplit de remords. Toutefois elle ne pouvait pas s’abaisser à ce qu’elle voyait dans ses yeux, même si elle savait qu’il avait mal. Elle n’arrivait pas à croire qu’il lui ait fait ça. Soupirant elle attrapa son téléphone. Juddi avait peut être raison et qu’elle avait besoin d’en parler. S’apprêtant à composer le numéro de sa meilleure amie, elle s’interrompit lorsque la sonnerie de l’entrée retentit. Le téléphone sans fil à la main, elle se leva mais se rassit très vite, alors que la tête lui tournait. Se reprenant, elle se leva cette fois plus lentement et se dirigea vers la porte. Déverrouillant celle-ci, elle ouvrit la porte et vit son meilleur ami devant elle, visiblement éreinté par ces derniers jours.

- Je t’attendais pas-

- James m’a appelé dans la semaine, fit-il sans préambule, entrant dans la maison, regardant autour de lui.

Tout semblait à sa place et il savait que Joan n’aimerait pas son attitude mais il s’en fichait pas mal, si elle l’écoutait au moins cinq minutes.

- Bien sur, il t’appelle toi en pensant que je t’aurais parlé-

- Il m’a appelé moi, parce qu’il s’inquiète pour toi ! répliqua-t-il en la fixant. Je ne vais pas le défendre Joan. Je suis passé par là et je sais ce qu’il ressent. Il n’a aucune excuse pour ce qu’il a fait… mais le minimum serait que tu l’écoutes, même si tu ne le souhaites pas.

- Tu ne devrais pas être ici-

- Je ne vais pas me mêler de votre histoire… mais pour moi, écoute le te dire ce qu’il a dire. Je ne voudrais pas qu’un jour vous en arriviez à vous détester ou à réaliser que vous vous êtes trompés… car même si tu le déteste pour ce qu’il vient de te faire, tu l’aimes plus que tout…

- Qui est au courant ?

- Kelly était présente lorsque James m’a appelé… mentit il à moitié. Je te jure de te foutre la paix, si tu l’écoutes. C’est tout ce que je veux…

- Il était trop bon avec moi. C’était inévitable Will… je ne suis pas fait pour quelqu’un comme lui…

Joan qui était si forte en apparence, craquait lentement. Face à Will, elle savait qu’elle ne craignait rien. Il l’avait dans un état bien pire et il avait prit soin d’elle. Il était un grand frère pour elle. La personne qu’elle appelait dès que quelque chose ne tournait pas rond dans sa vie. D’ailleurs n’était ce pas lui qu’elle s’apprêtait à appeler ? Levant les yeux vers lui, elle sentait ses larmes se former au fond de ses yeux puis au bord de ses cils, prête à couler, un sanglot s’en suivit et sans plus réfléchir, il la prit dans ses bras. Sa tête contre son torse, elle se laissa aller dans ses bras, pleurant comme une enfant tandis qu’il passait une main apaisante dans son dos. Il préféra garder le silence de peur que ses mots entrainent une crise de nerfs chez la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:47

Chapitre 11 : Expectant mother ?!


- Alors qu’est ce que t’en penses ? fit Will en sortant de la propriété principale, s’approchant de Kelly.

Ils étaient venus avec les enfants et ces deux derniers s’amusait à courir au grand air sous le regard de leurs parents. Elle était encore sous le choc. Kelly ne s’attendait pas à un domaine si vaste et si beau, près de New York. Ça n’était qu’à quinze minute de la ville et là, elle remarquait aisément combien tous les quatre, ils pourraient respirer l’air pur. Se tournant vers Will, un sourire sur le visage, elle glissa sa main dans la sienne.

- C’est vraiment… vraiment incroyablement immense… et magnifique… mais tu ne crois pas que c’est un peu grand pour nous ?

- Je crois qu’à un moment où à un autre, on aura besoin de se retrouver à l’écart de la ville. Le ranch nous apporte toute la vie au grand air et ici les enfants s’épanouiront… et surtout, je sais qu’ici mes gestes ne seront pas épiés par des centaines de photographe… répondit il en douceur, passant son bras autour de la taille de Kelly. Pour les enfants, l’école se situe au centre de Stanfordville, c’est à moins de cinq minutes d’ici…

- J’ai peur, avoua-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Ce n’est pas la propriété, ce n’est pas les enfants, ni quitter New York… C’est qu’on vive tous ensemble Will. J’ai peur que tu te lasses de notre vie, de moi-

- ça n’a rien à voir avec ce qui s’est passé à Tree Hill… souffla-t-il. J’ai commis de nombreuses erreurs vis-à-vis de toi. Je t’ai délaissé-

- Je ne peux pas me décider aussi vite… j’ai peur qu’un jour tu décides de partir. Qu’est ce que je ferais alors toute seule ici ?

Se rapprochant d’elle, il vint poser sa main sur sa joue, rivant son regard au sien. A Tree Hill, ils avaient vécu beaucoup de chose et les souvenirs n’étaient pas forcément positifs. Cependant aujourd’hui il était de nouveau à ses cotés. Il savait où il avait commit des erreurs et il comptait être attentif à ce que ça ne se renouvelle pas.

- Tu as encore des doutes et je le comprends… mais je ne partirais pas Kelly. En travaillant avec toi ces derniers mois, j’ai prit conscience de certaines choses… peut importe ce que j’ai fait ses dernières années, il n’y avait pas un jour où mon cœur ne battait pas pour toi… il m’a fallut trois ans pour comprendre que toi seule pourrait guérir les dommages de notre séparation. Aujourd’hui je vais mieux, j’ai des projets… et ça c’est grâce à toi… parce que même si tu n’as pas confiance en l’homme que je suis, tu fais confiance en mes capacités artistiques… dans le fond, j’avais toujours ton respect et une partie de ton amour… mais disons différemment… et si tu ne tiens pas à ce qu’on vive ici, il te suffit de me le dire, on attendra… j’attendrais que tu sois prête à franchir le pas. Confessa-t-il sans la quitter des yeux, son pouce caressant sa joue.

Il était sincère et honnête. Kelly n’en doutait pas. Il l’admirait et elle était encore sous le choc de sa déclaration. Il détestait ça et pourtant avec elle, il n’hésitait pas. Le regardant toujours, ses mots s’entrechoquaient dans sa tête. Cette décision serait primordiale pour leurs vies à tous les quatre. Elle ne pouvait pas se permettre de se tromper. Elle se détourna alors légèrement, jetant un coup d’œil aux enfants. Ces deux derniers respiraient la joie de vivre, s’amusant comme deux enfants qui n’ont rien besoin d’autre que l’amour de leurs parents. Pivotant vers lui, elle fit remonter ses mains sur son torse.

- D’accord… mais ça sera ensemble, ne me mets pas de coté… je veux dire- ne m’exclue pas de tes problèmes. Je veux les affronter avec toi. Hors de question que je sois la cinquième roue du carrosse… ne cherche pas à vouloir me protéger comme tu as pu le faire dans le passé.

- A vouloir trop bien faire, j’ai commis des erreurs… j’ai compris ce que tu voulais me dire lorsqu’on s’est séparé. Aujourd’hui, je ne veux pas réparer mais réapprendre à être la personne centrale de ta vie, être un confident, un ami et être celui sur lequel tu pourras t’énerver ou simplement l’homme qui te consolera et celui qui te rendra la plus heureuse… je t’aime Kelly-

Il était si attachant et si sexy lorsqu’il s’adressait à elle de cette façon, qu’elle ne trouvait pas la force de lui résister. Capturant furieusement ses lèvres, elle colla son corps au sien alors que la sensation des mains de Will dans son dos, la fit frémir. Les doigts de Kelly venant frôler la nuque de Will, elle se détacha de quelques millimètres tandis qu’il posait son front contre le sien.

- J’ai besoin de pouvoir me réveiller dans tes bras tous les matins… sourit elle.

- Alors cette propriété sera parfaite pour nous… souffla-t-il croisant son regard avant de déposer un baiser sur sa joue.

S’écartant légèrement, il passa son bras autour de ses épaules, la rapprochant de lui avant de l’entrainer en direction des enfants qui s’amusait à cache cache dans la petite cour. Il reprit alors tout bas, soufflant à son oreille.

- Et je suis sure que tu as été émerveillée par la piscine et le jacuzzi… fit il avec ce sourire malicieux qu’elle lui connaissait si bien.

*.*.*.*.*.*.

Claquant la porte derrière lui, il ne lui laissa pas le temps de faire quelques pas qu’il la retourna contre lui, l’embrassant furieusement. Il n’était pas de nature impulsive et pourtant, il venait de la conduire chez lui. Owen se découvrait un peu plus dès qu’il était en sa compagnie. Bien sur il n’était pas l’homme parfait mais il songeait être plutôt un bon ami. Passant une main sous le chemisier de la jeune femme, cette dernière vint se coller encore plus à lui, s’accrochant à ses épaules carrées. L’embrassant en retour, elle avait cédé. Peut être devait elle suivre cette voie et que Joan avait raison en lui disant qu’elle devait un peu penser à s’amuser. Tirant sur les pans de chemise glissé dans son pantalon, ses mains remontèrent méthodiquement jusqu’à dénouer les boutons de sa chemise qui rejoignait le sol quelque secondes plus tard alors que Juddi se débarrassait à son tour de son chemisier. Un sourire aux lèvres, Owen l’attira contre lui en la dirigeant vers le sofa où ils s’effondrèrent ensemble avant de tomber sur le tapis du salon. Ecrasant légèrement Owen, elle lui adressa un sourire d’excuse mais le jeune homme fit remonter une main le long de la cuisse de la jeune femme, qui tressaillit.

Si Owen était pressé accompagné d’attention, elle ne le réalisait pas encore. Elle découvrait chez lui une douceur et un corps ferme et musclé qu’elle n’aurait pas deviner en apparences. Assise sur lui, ses lèvres parcouraient son torse remontant jusqu’à son cou, son visage. Si au départ, elle l’avait trouvé énervant et agaçant à lui poser tout un tas de questions, elle avait comprit qu’il ne le faisait que pour une seule raison. Il avait été touché par quelque chose. Elle ne savait pas encore quoi mais elle avait lu une émotion dans son regard. Il ne s’agissait pas d’un coup de foudre, loin de là mais elle commençait à apprécier sa présence et leurs rapports. Echappant un gémissement, il remonta ses mains un peu plus hautes sur les hanches de Juddi, tirant sur la fermeture éclair de sa jupe qu’elle jeta un peu plus loin tandis qu’elle en profitait pour retirer le jean d’Owen. Se réinstallant sur lui, il se redressa lentement puis déposa de longs baisers sur sa poitrine alors qu’elle fermait les yeux appréciant la douceur du moment. Entre ses bras, elle se sentait femme et n’était plus la femme blessée qui ne désirait qu’une seule chose, qu’on l’oublie. A cet instant, elle se laissait envahir par la sensation extrême des mains chaudes du jeune homme sur son corps et de ses baisers brûlants qui la troublaient. Elle s’ouvrait à lui et même si une petite voix lui répétait qu’elle faisait une erreur, entre ses bras, elle se sentait vivante.

Elle ne réalisa pas immédiatement qu’il l’avait faite rouler sur le tapis. Les mains d’Owen étaient précises et les frémissements de Juddi lui prouvaient son émotion. S’apprêtant à parler, il la fit taire d’un baiser mais la jeune femme noua ses jambes autour des hanches d’Owen qui eut de plus en plus de mal à freiner ce désir incandescent qui l’envahissait. Les mains de Juddi se mirent à explorer la peau halée du jeune guitariste et qui tressaillit à son tour. La réaction du corps de Juddi ne se fit pas attendre et se raidissant sous la violence du désir qui l’envahissait, Owen profita alors de l’occasion pour s’unir à elle dans ce moment si intense en émotions.

*.*.*.*.*.*.

Sa femme avait toujours été imprévisible par le passé et même après leur mariage, elle avait toujours des réactions inattendues. Bien sur qu’il la connaissait et que lui parler allait se révéler être une épreuve car elle pouvait se barricader contre lui, et ça, il le redoutait. Debout devant la porte d’entrée, il ne voulait pas la mettre en colère dès la première seconde. Ses clés au fond de sa poche, il aurait pu entrer mais il se rappelait trop ses derniers mots. Elle ne voulait plus de lui chez elle, dans leur maison. S’appuyant contre le muret devant la maison, il plongea ses mains dans ses poches. La voiture de Joan étant absente, il sut qu’elle était sortit. Décidé à l’attendre à essayer d’arranger les choses, il patienta jusqu’à son retour.

Elle était uniquement sortit parce qu’elle devait faire des courses et déposer le premier jet de son roman chez l’éditeur. Bien sur, elle n’avait pas terminé ses améliorations mais elle y travaillerait le reste de la journée. Si au début elle avait songé à ne rien dire à Will, elle avait su en le voyant qu’il ne repartirait pas sans réponses. Après tout, il était le seul à qui elle se confiait sans réfléchir aux conséquences. Il l’écoutait et si parfois il se permettait de lui donner des conseils, il ne prenait jamais mal ses remarques. Il semblait être le seul à comprendre ce qu’elle ressentait. Se garant sur la place devant le garage, elle coupa le moteur et attrapa les sacs posé sur le siège passager. Deux passé sous son bras, elle verrouilla la voiture grâce à sa clef puis elle traversa la petite allée qui menait à la porte d’entrée. Reconnaissant sa haute stature, elle s’arrêta et déglutit difficilement alors qu’une violente colère s’empara d’elle. Dès qu’il était là, elle ne pouvait contenir les émotions qui la traversaient. Montant les marches une à une, elle ne lui jeta pas un regard et entra dans la maison. Sans un mot, il la suivit et voulu la soulager de ses paquets mais l’intensité du regard qu’ils avaient échangé, lui avait fait comprendre qu’elle ne voulait plus rien à voir avec lui. N’était il alors pas trop tard pour réparer les dommages qu’il avait causé à leur union ?

S’avançant vers la cuisine, il la vit ranger ce que contenaient les sacs, dans un silence pesant. En temps normal, elle lui aurait lancé une petite remarque sur le fait qu’il reste les bras croisé pendant qu’elle faisait tout mais là, tout avait changé. L’aborder et la convaincre allait s’avérer être une tache bien plus ardue qu’il ne l’avait présagé. Se passant une main sur le visage, il l’entendit broyer les sacs en papiers marron dans la poubelle, il décida alors de se lancer.

- Je voulais pas te faire de mal-

- Epargne-moi ça, tu veux ! Tu savais ce que tu faisais en couchant avec TON élève ! S’énerva-t-elle immédiatement.

- J’étais drogué Joan-

- ça c’est la meilleure !

- Je n’ai aucune excuse et me tenir loin de toi comme tu m’y obliges, ça me tue… mais je ne veux pas que tu crois que je t’ai trompé parce que je n’étais pas heureux avec toi, ou que tu ne me suffisais pas… la vérité est bien plus cruelle-

- Je ne peux pas te pardonner ça James. Tu m’as trahit, humiliée et trompée…

- Des traces de drogues ont été trouvées dans mon sang. Une enquête a été ouverte… il s’avère que plusieurs élèves dealaient toute sortes de drogue au sein de l’école… dont du GHB…

- C’est sensé te pardonner ? répliqua-t-elle sans le quitter des yeux. Excuses moi, mais tu sais très bien que dans ces cocktails, il y a certaines choses à éviter-

- Elle avait mit de la drogue dans mon verre-

- Je ne dis pas que je te crois mais tu n’es quand même pas idiot au point d’avoir oublié que tu ne dois accepter un verre de personne ! Soupira-t-elle. On était heureux et tu as tout détruit. Je ne reviendrais pas sur ma décision et tu le savais parfaitement en venant. Donc si tu as terminé j’aimerais pouvoir me mettre au travail-

- J’ai pas terminé… Joan, s’il te plait… murmura-t-il. Ses dernières années, je n’ai jamais été aussi heureux qu’avec toi. Ma famille n’a peut être pas accepté notre mariage mais le plus important c’est notre bonheur… laisses moi une chance de me rattraper. Laisse moi faire partit de ta vie… laisse moi être ton ami à défaut de ne plus me vouloir en tant que mari… se rapprocha-t-il lentement.

Bien sur, face à lui, elle était tenté de lui céder mais elle ne pouvait pas, pas après ce qu’il avait fait, consciemment ou non. Alors qu’il s’approchait, elle le stoppa posant sa main sur son torse.

- Tu ne peux pas me demander ça. Tu ne sais pas ce que tes erreurs me font ressentir… tu dois sortir de ma vie… pour de bon… parvint elle a dire, un sanglot dans la gorge, alors que ses mots la détruisait un peu plus à chaque seconde.

Son regard croisa alors le sien et il tenta de se rapprocher mais elle l’en empêcha, reprenant tout bas.

- Va t’en maintenant…

- Joan-

- Maintenant James… j’ai besoin d’être seule…

- Je repasserais-

- Non… va refaire ta vie loin de moi. Ne m’attends pas… ça serait inutile et stupide…

L’obligeant à se retourner, elle le devança et lui ouvrit la porte pour qu’il sorte. Echangeant un dernier regard, elle retint ses larmes qui se formaient au fond de ses yeux, elle le vit alors descendre les dernières marches alors qu’il lui mimait un « je t’aime ». Fermant les yeux, elle referma la porte et s’y adossa, laissant cette fois ci ses larmes dévaler sur son visage et éclater en sanglot, ramenant ses jambes contre sa poitrine.

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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:50

Soupirant de bien être, il se détacha d’elle alors qu’il ramenait la couverture sur leurs corps. Il avait rejoins la chambre depuis déjà quelques heures. Il avait songé qu’elle partirait à son réveil mais non, elle était toujours là près de lui et lui adressait ce petit sourire ravi qu’il adorait déjà. Venant se réfugier dans ses bras, elle posa sa tête sur son torse alors que sa main s’amusait à frôler son torse d’un geste très lent. Sentant sa main sur sa hanche, elle trouva ce geste à la fois sécurisant et intime. Elle n’avait pas été aussi proche d’un homme depuis des mois et si elle gardait un mauvais souvenir de sa dernière relation, elle devrait peut être reconsidéré ce qui ce passait avec Owen.

- Je te savais pas si sportive, beauté…

- Tu ne sais rien de moi, Spencer…

- Je ne demande qu’à en savoir plus Mademoiselle Kaine ! Sourit-il déposant un baiser dans ses cheveux.

- Ne me fais pas ça, Owen… ne t’attache pas à moi. Tu es le premier à t’intéresser à moi depuis mon retour… et c’est pas forcément une bonne chose-

- Juddi, souffla-t-il, je ne te promets pas d’être le petit ami dont rêve la plupart des femmes, je suis quelqu’un qui croit à l’amour… mais à te punir comme tu le fais… tu pourrais passer à coté d’une très belle histoire…

- Ou alors ça pourrait encore être une histoire tragique où je perdrais encore des plumes…

- Tu n’as pas encore fait ton deuil, mais ne t’empêche pas d’être heureuse… j’aimerais être celui qui te fait sourire et rire…

- Ne sois pas trop gourmand Owen… souffla-t-elle. Dans ma famille, on n’est pas du genre à parler. En réalité, je parle à très peu de personnes car généralement, ils préfèrent me juger parce que je suis la sœur de Will. Ils ont une idée faussé de moi et ça me convient parce qu’en croyant ça, ils ne chercheront jamais à en savoir plus sur moi…

- Tu préfères peut être te cacher derrière tout ça… mais personnellement la première chose qui m’a frappé, c’était cette colère mêlé à ce désespoir qui traversait ton regard lorsque je t’ai aperçu, observer Will…

- Mon patron m’a demandé de l’interviewer…

- Tu penses qu’il va accepter… parce que vous êtes de la même famille-

- Je ne le ferais pas. Will déteste parler aux journalistes... et puis, je lui dois bien ça. Je ne veux pas qu’il pense que je suis une mauvaise personne, je ne suis déjà pas une sœur convenable… il me déteste sûrement-

- Juddi… raffermi-t-il sa main sur sa hanche. Ce n’est pas parce que tu as un désaccord avec ton frère, qu’il ne t’aime plus ou que tu es descendu dans son estime… il est peut être déçu mais quoi qu’il arrive, tu seras toujours sa sœur…

- tu idéalises Will…

- C’est ce que tu veux croire… Will est surement un homme honnête, doux, protecteur, aimant et habité par un dieu de la musique… je l’ai vu avec Kelly, avec Pete et avec toi… Tu crois qu’il ne se préoccupe pas de toi, mais c’est le contraire. Dès que tu étais captivé par quelque chose, son regard se braquait sur toi pour essayer de lire et déchiffrer ce qu’il avait manqué… Il a commit des erreurs et peut être regrette-t-il cette histoire tout autant que toi…

- Pourquoi se soucierait-il de moi après ce qui s’est passé ? Non, tu te trompes-

- Il t’aime et tu es sa sœur, c’est largement suffisant… peut être a-t-il tout aussi peur que toi de venir te parler et de résoudre votre différend…

Elle n’était pas convaincue. Avec elle, Will n’avait jamais eu sa langue dans sa poche. Pour quelle raison le ferait-il maintenant ? Soupirant légèrement, elle déposa un baiser dans le cou d’Owen avant de fermer les yeux. Si elle ne savait où la mènerait cette relation avec Owen, elle ne pouvait néanmoins pas nier qu’elle retrouvait un peu de sérénité à ses cotés. Etait ce temporaire ?

*.*.*.*.*.*.


Refermant la porte, il lui avait fallut près d’une heure pour la convaincre de venir passer la soirée à la maison. Elle avait été surprise de le voir débarquer sur le pas de sa porte, au point qu’elle avait songé que c’était James qui revenait. Cependant en ouvrant la porte et le voyant, elle comprit qu’il s’inquiétait. De nouveau, il était là, alors qu’elle allait mal. Un jour déciderait-il de cesser de jouer les sauveurs ? Le laissant entrer, il devina que James était passé et il ne fut pas étonner de lire encore cette colère dans son regard. Il tenta alors de la faire parler mais elle était plus fermée qu’une huitre. Il songea alors qu’une soirée à la maison lui ferait alors oubliée un moment James et le mal qui la torturait depuis des semaines. Elle finit par céder lorsqu’il lui annonça que Camie serait déçu de ne pas la voir. Elle détestait les moments où il utilisait les enfants mais elle devait avouer que ça ne pourrait pas lui faire de mal de songer à autre chose.

Elle était désormais dans la salon avec Camie qui lui parlait de ce qu’il avait fait la veille à l’école. Il était si naturel, décontracté et cet émerveillement dans le regard qu’elle ne pouvait qu’apprécier ses moments avec ce petit garçon si ressemblant à son père. Kelly qui revenait de la salle de bain où elle avait aidé Chloe à prendre son bain, s’approcha de Will. Son regard se dirigea vers Joan et Camie et Will murmura avant même que Kelly ait pu dire quelque chose.

- Elle ne dit rien mais James est passé… j’en mettrais ma main à couper…

- C’est ton amie… baissa-t-elle la tête, s’apprêtant à lui dire quelque chose qu’il n’apprécierait surement pas. Mais je ne suis pas sûre que ta présence l’aide à aller mieux…

- tu veux que je la laisse seule, c’est ça ?!

- Bien sûr que non… mais je commence à la connaître et quelque chose me dit qu’elle ne sera pas tendre avec toi, à cause de ce qui s’est passé avec Sara-

- Je ne t’ai pas trompé !

- Je sais… murmura-t-elle, le contournant, abandonnant l’idée de lui faire comprendre que la douleur de Joan ne s’arrêtait pas à James mais également à tout ceux qui ajoutait plus ou moins de cette sorte.

La regardant s’éloigner, il fronça les sourcils puis secoua la tête avant de rejoindre son amie dans le salon alors que Chloe réapparaissait en pyjama. Cette dernière se dirigea vers son père avant de lui grimper dessus pour un moment de tendresse. Chloe vouait une adoration pour Will. Bien qu’elle soit très proche de Kelly, Chloe ressentait souvent un besoin de tendresse qu’elle ne trouvait que dans les bras de son père. Son doudou dans une main, elle se cala contre lui tandis qu’il caressait tendrement ses cheveux d’un geste coutumier. Joan qui était juste à coté, les regarda tous les deux durant un long moment. Elle ne connaissait aucun père aussi attentionné que Will. Elle avait toujours su qu’il serait parfait dans ce rôle et pourtant, elle était toujours émue de le voir s’occuper si bien de ses enfants. Captant son regard, elle détourna très vite les yeux alors que Camie montrait à Joan son dernier dessin. Elle écouta toutefois Will d’une oreille.

- Je ne suis pas forcément le meilleur ami ou le mieux placé pour en parler… mais tu n’as pas à rester seule dans ton coin parce que tu souffres-

- C’est vrai que t’es le roi des confidences ! Je devrais aller le crier sur tous les toits, c’est ça ?!

- Je dis juste que tu as des amis sur qui tu peux compter-

- Je règle mes problèmes seule au cas où tu aurais des trous de mémoire. Je n’ai besoin de personne pour-

- Pour ? Depuis que je te connais, tu es un vrai petit soldat qui se charge de faire comprendre à qui veut l’entendre que tu es dénué de sentiments ! Alors que c’est faux ! Tu es détruite à l’idée que personne ne peut t’aimer… mais ne te fait pas d’illusions, tu ne feras pas de dépression à cause de ce qu’à put te faire James-

- C’est vrai ? Ah oui, j’oubliais t’es un expert lorsqu’il s’agit de trahison, d’humiliation et de tromperie ! répliqua-t-elle durement, sans le quitter des yeux.

- Tu pourra me dire n’importe quoi Joan… je sais que tu ne le penses pas, car sinon nos relations ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui…

- Allez Monsieur le crasseux, fit la voix de Kelly qui s’approcha de Camie. Dans la salle de bain !

- Je suis pas sale, maman, je veux rester avec tante Joan-

- Tu pourras revenir après ton bain… allez, mon cœur… fit Kelly avec plus de douceur.

Elle n’était toutefois pas dupe et s’était aperçu de la tension entre sa meilleure amie et son homme. Tout en marmonnant, Camie se dirigea vers la salle de bain s’apprêtant à faire un compromit quand Kelly l’obligea à avancer. Son fils était décidément un cas. Il tentait à chaque fois de repousser les limites et à contredire ses parents mais Kelly devait rester ferme. Ouvrant les vannes de la baignoire, elle s’accroupit devant son fils, qu’elle commença à déshabiller avant de le chatouiller doucement, ce qui fit rire le petit garçon.
Avec les années, elle avait apprit que le bain de son fils ne devait surtout pas s’éterniser sous peine que la salle de bain se transforme en piscine. Ce dernier de bonne grâce fut obéissant et ne chercha pas à faire le pitre dans la baignoire comme il en avait prit l’habitude. Il riait et jouait avec la mousse. Il avait toujours été un petit garçon joyeux et souriant.

- Dis maman, pourquoi tante Joan, elle est toute triste ?

- James a pas été gentil. Il a fait du mal à ta tante Joan-

- Il l’a tapé ? Il lui a jeté des cailloux ?

- Non… c’est des histoires de grands, et toi tu es-

- Un petit garçon, qui doit ne pas se mêler des histoires de grand… répéta-t-il comme un mantra.

- Exactement! Allez debout jeune homme ! On passe au séchage-

- Maman… on va toujours rester avec Chloe et papa maintenant ? On va vivre tous les quatre ?

Prise de court par la question, Kelly regarda son fils, qui semblait on ne peut plus sérieux.

- Pourquoi tu me pose cette question ?

- Je sais que tu aimes papa… alors ça sera comme dans les films, vous allez vous marier et avec Chloe on aura plein de p’tit frères et de p’tites sœurs ! Ça serait cool ça ! fit il avec son sourire angélique.

Enroulant son fils dans une serviette de bain, elle le souleva et l’emmena directement dans sa chambre ou pendant qu’il terminait avec maladresse de ses sécher, elle fouillait dans son tiroir à la recherche d’un pyjama. Se retournant, elle le vit avec la serviette sur la tête alors qu’il jouait au fantôme !

- Ouuuuuuuuuuuuuuuuh !! fit-il alors que Kelly s’approchait.

- Allez Casper, assieds toi, ordonna-t-elle à son fils avant de commencer à essayer de l’habiller.

- Il est comme moi Casper, il est un gentil fantôme-

- T’es gentil toi ? demanda Kelly tout bas.

- Je suis crèèèèèèèèèèèèèèèèèèès gentil ! C’est la maicresse qui l’a dit !

- Oh alors si c’est ta maitresse, elle a surement raison, fit Kelly en faisant passer l’encolure du pyjama par la tête de son fils pour terminer de l’habiller. C’est bon Casper, tu peux aller jouer au fantôme ! sourit elle alors qu’il sautait de son lit pour rejoindre le salon ou Will mettait la table sur la table ronde dans la salle à manger. Voyant son fils arriver en courant il s’apprêta à faire une remarque quand Kelly le devança.

- J’ai dit doucement Casper ! Le gronda-t-elle, s’approchant finalement de Will.

- Casper ? releva Will.

- Casper, le gentil fantôme…

- Mon fils est un fantôme alors… je vais devoir faire attention vu son gout pour les farces… sourit il.

- Plus il grandit, plus il devient infatigable… je ne sais pas si je tiendrais le rythme longtemps-

- On est tous les quatre, il lui faut un temps d’adaptation… T’inquiètes pas pour ça, souffla-t-il en regardant Chloe, Camie et Joan jouer tous les trois aux cartes.

- humm…

- Elle m’en veut… changea-t-il de sujet en sentant la main de Kelly dans son dos, se faufiler sous son pull, le caresser très doucement.

- J’ai essayé de t’avertir…

- Tu penses qu’elle le laisserait revenir dans sa vie ?

- Honnêtement… je crois qu’elle s’est barricadée et qu’elle n’accepta plus rien de lui… par conséquent, elle ne lui laissera aucune chance.

- Je crois qu’elle ne mange plus… soupira-t-il.

- J’ai bien vu qu’elle était pâle… mais elle n’est pas forcément anémique ou dépressive. Ça peut aussi être du à un manque de sommeil. Je parierais qu’elle passe beaucoup plus de temps à travailler…

- Je ne sais pas ce que je dois faire-

- Ecoute… on va diner et toi… toi, t’iras coucher les enfants, je vais voir ce que je pourrais tirer d’elle… répondit elle en chipant un morceau de carotte dans le plat d’entrée.

- Je suis ébloui par l’intelligence de ton plan, chérie ! Qu’est ce que je ferais sans toi ?!

- Tu jouerais encore à celui qui a le plus de conquête avec Pete ! répliqua-t-elle dans un sourire, avant de l’embrasser rapidement.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:51

Souriant, il secoua la tête après avoir détacher ses lèvres des siennes. Tournant la tête, il vit que Joan les observait.

- Vous arrêtez pas pour moi… Fit-elle tristement alors que les enfants s’installaient autour de la table.

- On ne veut pas te rendre encore plus malheureuse que tu ne l’es déjà…

- Je sais, murmura-t-elle en s’asseyant sur une chaise. Kelly fit alors le tour de la table et rapprocha la chaise de Cameron de la table où il était assis sur un rehausseur.

Kelly savait que ça la rongeait et qu’elle ne devait pas trouver le sommeil depuis les évènements. Se rappelant combien elle-même avait eu du mal à traverser ça, elle vint poser une main compatissante sur l’épaule de Joan.

- J’n’ai pas oublié combien ta présence à mes cotés à été bénéfique quand j’ai rompu avec Will… Tu peux compter sur moi, Joan… fit la jeune femme, très sincèrement.

Levant les yeux vers elle, elle lui adressant uniquement un hochement de tête alors que Will revenait avec le reste du repas. En silence, ils commencèrent à manger mais Camie mit inévitablement sa touche d’animation durant le repas, en faisant le pitre comme à son habitude.
Toutefois, même si Will tentait de ne pas montrer que l’état de son amie l’inquiétait, il fit son possible pour calmer son fils qui était vraiment déchainé. Camie divertissait tout le monde mais Joan n’avait pas la tête à ça. Alors qu’elle relevait la tête, elle sentit sa tête lui tourner. Ça commençait décidément à faire beaucoup dans une seule journée. Bien sur, elle n’avait pas du assez manger ses derniers jours et son corps en demandait plus. Croisant un bref instant le regard de Kelly, cette dernière sut que son amie se sentait mal. Elle la vit se lever lentement mais s’accrocher à la table durant plusieurs secondes. Will qui se rendit alors compte de l’hésitation de son amie allait faire une remarque quand il la vit se rendre immédiatement dans la salle de bain. Il tourna la tête vers Kelly.

- C’est surement de la fatigue, la devança-t-il.

- J’y crois pas un instant…

- Et t’as théorie c’est-

- qu’elle ne pourra pas le cacher bien longtemps… murmura-t-elle en se levant pour prendre la direction de la salle de bain.

Elle prit son temps. Joan était surement la personne la plus impulsive qu’elle connaissait mais également la seule femme qu’elle avait accepté à ses cotés lorsqu’elle avait rompu avec Will. Frappant à la porte, elle attendit plusieurs secondes avant d’ajouter en douceur.

- Ouvre-moi s’il te plait…

- Kelly-

- Je sais que tu as des questions… et je n’y répondrais pas à travers une porte…

Déverrouillant finalement la porte, Joan retourna s’asseoir contre la baignoire, ramenant ses jambes contres sa poitrine. Elle releva alors les yeux vers Kelly qui vint s’asseoir à coté en silence mais Joan enchaina immédiatement comme à son habitude.

- Comment tu peux supporter ça ? Comment tu peux vivre à ses cotés en sachant combien tu as souffert et qu’il n’a pas levé le petit doigt pour toi durant trois ans ?

- C’est moi qui avait décidé de mettre un terme à notre histoire… bien sur j’ai été détruite par le fait qu’il se jette dans les bras de Sara qui n’attendait que ça… mais toutes ses années, j’ai jamais cessé de l’aimer…

- T’es en train de me dire que tu lui as pardonné son histoire avec Sara et le peu de foi qu’il avait en votre histoire ?

- Joan… le pardon est une chose qui finira par venir au fil du temps et ça il en est conscient… toutes ses semaines où on a travaillé ensemble, j’ai apprécié sa présence, son talent, son intelligence artistique… et j’ai finit par réaliser que mon futur dépendait de lui. Toutes ses années, il n’y a pas eu un jour où je me suis réveillé en pensant à une autre personne que lui. Mon futur est avec lui, peut importe ce que tout le monde dira…

- Je ne peux pas pardonner à James… marmonna-t-elle alors que Kelly partait dans une autre direction.

- T’en es à combien de semaines ? fit Kelly tout en douceur.

- Hein ? De quoi tu parles ? Tu crois-

- Tu le portes déjà sur ton visage Joan… Tes cernes, ta pâleur, ton étourdissement, cette fatigue constante…

- Je ne suis pas enceinte ! Je ne peux pas… Non c’est impossible !! Tu m’entends c’est impossible-

- Joan, calme toi… un bébé c’est merveilleux. Dans quelques mois, tu le sentiras en toi, mettre des coups, se retourner, t’embêter parce qu’il s’appuiera sur ta vessie… C’est la plus belle chose du monde !! Lui sourit Kelly avec ce pétillement dans le regard qui traduisait sa joie pour son amie.

- C’est tout sauf bon Kelly ! Je ne peux pas avoir un enfant… tu te trompes, c’est juste de la fatigue… j’ai pas beaucoup dormit depuis ce qui s’est passé-

- Très bien mais j’attends que tu ailles chez un médecin qui t’affirmera que tu es bien enceinte-

- Comment je suis sensé assumé un enfant alors que j’arrive à peine à m’assumer toute seule-

- James a sa part de responsabilité-

- Si le médecin m’apprend une grossesse, il ne saura rien de tout ça, et je t’interdis de lui en parler ! Si j’en suis là, c’est de sa faute ! Et uniquement la sienne, s’il ne m’avait pas forcé à essayé de croire à cette idée qu’on était prêt pour avoir un enfant-

- Il veut cet enfant ? Il te l’a demandé ?

- Oui ! Mais je ne suis pas prête… encore moins maintenant que je vais devoir l’assumer seule… enfin si je suis réellement enceinte…

- Tu as vu James aujourd’hui ? demanda Kelly posant une main sur son genou, tout en redoutant la réponse de son amie.

*.*.*.*.*.*.

1 mois plus tard,

Depuis cette fameuse soirée, Kelly s’était fait un peu moins présente auprès de Will, tentait d’aider Joan à surmonter sa séparation avec James. Cette dernière était toujours radicale lorsque son amie évoquait son mari. Joan ne voulait plus rien à voir à faire avec lui. Elle avait complètement paniqué au point de faire une crise d’angoisse lorsque le verdict tomba et que Kelly avait eu raison. Elle était bien enceinte et ne se sentait pas capable d’assumer ce bébé toute seule. Bien sur après un moment Kelly l’avait rassuré qu’elle ne serait pas toute seule pour traverser ça et qu’elle pouvait compter sur ses amis pour la soutenir et l’aider. Elle lui souffla même que si elle détestait James pour ce qu’il a fait, il était le père de son enfant et qu’il avait dorénavant des responsabilités à prendre. Joan ne l’entendait pas de cette oreille mais Kelly avait été ferme, tant et si bien qu’elle réfléchissait à l’idée de son amie.

Bien que Kelly et Will aurait du se retrouver aux quatre coins du pays pour des représentations, ils durent annuler afin de finaliser leur déménagement au Ranch. En effet, Will s’était chargé de tous les papiers et il avait préparé une surprise à Kelly. Le camion de déménagement devait arriver en début d’après midi. L’ancien propriétaire et ami du père de Will avait alors présenté tous les ouvriers employé pour le ranch. Ils bénéficieraient alors de ranchers pour le bétail, d’une gouvernante, d’un jardinier et d’un gérant de centre équestre doté de divers diplômes aussi bien pour s’occuper de soigner les bêtes que pour les entrainer. Will s’était assuré que chacun d’entre eux garderaient leurs emplois et que le changement de propriétaire ne modifierait en rien leur méthode de travail.
Accompagné de Kelly, il avait fait le tour du propriétaire et profiter du moment de calme avant de devoir aller chercher les enfants à l’école car il savait déjà que Camie serait fou de joie à l’idée de passer sa première nuit dans sa grande chambre. Rentrant à l’intérieur de la vaste maison, Kelly se dirigea vers le salon où Will la suivit, l’observant avec tendresse.

- Tu sais si Joan viendra ce soir ?

- Elle m’a affirmé qu’elle serait là, fit elle en se tournant vers lui. Pourquoi ?

- J’ai dit à James de passer-

- Tu veux la faire fuir ?

- Il faudra bien qu’ils se reparlent un jour…

- C’est pas à nous de décider de ça. Joan est assez grande pour prendre ses décisions-

- Parce que tu la vois mettre son égo de coté et aller voir James pour lui demander de l’aide ?!! Pour elle c’est inconcevable d’être vulnérable-

- Elle est enceinte, lui lâcha Kelly.

- Quoi ? Joan, enceinte ?!! Se laissa-t-il tomber sur le sofa. C’est maintenant que tu me le dis ?

- Ecoute, t’es pas sensé être au courant et moi, ça fait un mois que je l’ai comprit, mais elle ne m’a pas cru lorsque je lui ais suggéré qu’elle l’était réellement. De plus, elle refuse que James soit au courant… ils ne se sont pas parlé depuis un mois…

- C’est aussi l’enfant de James, elle n’a pas le droit de lui cacher-

- Tu l’as connais, quand elle a une idée en tête, il faut de la patience et des mois pour lui faire entendre raison… mais j’y travaille…

- Elle me considère comme James… par rapport à ce qui s’est passé entre nous. J’aimerais qu’elle comprenne… soupira-t-il.

- Elle ne te déteste pas… Elle souffre et parfois ça prend du temps pour qu’une femme comprenne certaines choses et parvienne à aller de l’avant-

- Tu y arrives… souffla-t-il en levant les yeux vers elle alors qu’elle s’asseyait sur le bord de la table basse.

- C’est bien différent… mon choix était de rompre. Dans le fond, je n’avais qu’à m’en prendre à moi-même, si je t’avais perdu… au final notre séparation a été bénéfique, lui sourit elle doucement. Regarde nous maintenant, on est un couple médiatisé et on s’en sort plutôt pas mal, je trouve…

- Tu as raison, lui sourit il en passant une main sur sa joue. J’ai une surprise pour toi…

- Une surprise ? fit elle étonnée. De quel genre ?!

- Du genre… qui je pense va te rendre heureuse… l’aida-t-il à se lever en gardant ses mains dans les siennes.

Depuis deux semaines, il s’était débrouiller pour que la maison soit prête pour ce jour précis. Il avait fait refaire les chambres des enfants, ainsi que la leur qu’il avait voulue au rez de chaussée pour les fois où ils rentreraient en pleine nuit. Il était préférable qu’elle se trouve loin de celle des enfants. Lui faisant traverser le couloir qui menait au sous sol. Descendant les quelques marches, il s’agissait d’un sous sol donnant sur la piscine. Face à eux une immense baie vitrée avait été remplacée à la place des vieux murs gris. La pièce était cent fois plus lumineuse et immense. Un lambris en pin clair recouvrait les murs et tout un matériel musical dont une grande table de mixage agençait cette petite salle d’enregistrement. Kelly resta ébahi en la voyant avant de se tourner vers Will, qui souriait ravit de la réaction de la jeune femme.

- Quand as-tu eu le temps de faire tout ça ? demanda-t-elle en laissant son regard parcourir la pièce. C’est magnifique Will… et cette vue… C’est tout simplement incroyable…

- J’avoue que les moments où tu étais avec Joan m’ont bien aidé... souffla-t-il en venant nouer ses bras autour de la taille de la jeune femme. Je vous aime Mademoiselle Wells, murmura-t-il contre sa peau tout en déposant un baiser dans son cou.

Souriant presque béatement, elle se retourna dans ses bras, plongeant son regard azur dans le sien. Remontant ses mains sur son visage, elle prenait conscience de la chance de l’avoir dans sa vie. Il rendait les choses tellement plus simples. Tout était si naturel avec lui. Elle ne se posait plus toute ses questions sur lui depuis quelques jours. Il était là pour elle, pour les enfants, il faisait tout son possible pour qu’elle soit comblé. Bien sûr, elle était consciente que ça ne durerait surement pas éternellement mais toutes ses petites attentions la ravissaient.

- Tu fais de ma vie un rêve… il y a quatre ans, j’étais une pauvre fille complètement larguée… grâce à toi, je suis aujourd’hui, une maman épanouie, une femme comblée et un artiste en devenir… qu’est ce que vous prévoyez encore pour moi, Monsieur Kaine ? Souffla-t-elle en parcourant sa mâchoire de ses lèvres.

- Pour ton bonheur, je suis capable de me surpasser… et puis cette maison, je veux que ça soit ta maison, qu’elle soit comme toi, jeune, belle, ravissante, sexy ça reste d’être difficile… je veux que ça soit la maison de tes rêves…

- Tu es certainement le dernier romantique qui existe encore sur cette planète… esquissa-t-elle un sourire tendre avant de l’embrasser passionnément.

Souriant contre ses lèvres, il savourait l’un de ses moments dans ses bras. Il réalisait que ces dernières semaines où ils s’étaient à peine vu, il avait perdu un certain équilibre et s’était posé beaucoup de question inutiles. Mais là, seul avec elle, il retrouvait sa sérénité en la serrant dans ses bras. Il n’arriverait jamais à vivre sans elle. C’était dorénavant impossible, elle lui apportait cet équilibre qui lui avait fait défaut pendant près de quatre ans. Sentant la main de Kelly sur son cœur, elle se détacha légèrement.

- Personne ne m’a jamais réussi à me rendre aussi heureuse que toi. Je te dois beaucoup… entre les enfants, ma carrière, nous… si je ne t’avais pas rencontré à Tree Hill-

- Je t’aurais rencontré de toute façon… C’était notre destin. Tu mérites ce bonheur et je suis heureux de pouvoir te l’apporter… ne commence pas à me remercier chérie… murmura-t-il en déposant un baiser sur son front.

- Des comme toi, on n’en fait plus ! Sourit-elle, en se détachant de lui, s’approchant du piano qui trônait au centre de la pièce.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Mai - 16:52

- Mademoiselle Wells, si je vous ai demandé de passer c’était pour vous parler de Cameron-

- Je sais qu’il est assez turbulent en ce moment-

- Il est comme beaucoup de garçon de son âge mais ça n’est pas la raison pour laquelle, je vous ais fait venir… j’ai remarqué qu’il n’agissait pas tout à fait comme ceux de son âge. Il a du mal à canaliser son énergie, ce qui est normal… mais je le vois souvent avec un livre dans les mains à déchiffrer et tenter de lire tout seul… je me trompe peut être, mais je souhaiterais lui faire passer des tests pour savoir ce qu’il en est de ces capacités…

- Vous voulez dire qu’il est en avance-

- Il se peut qu’il soit un enfant précoce. Je ne veux pas trop m’avancer sur ce sujet mais il a ses moments de calme et c’est un garçon débrouillard et intelligent. Si les résultats sont concluant, il serait peut être sage de lui faire sauter une classe… bien sur, je ne ferais rien sans votre accord…

- Je dois au préalable en parler à son père… mais vous pouvez déjà lui faire passer ses tests…

- Il est rare de pouvoir découvrir des enfants précoces à son âge… il est très jeune et il a soif de découverte et sa bonne humeur est généralement communicative avec tout le reste de la classe…

- Je ne vous cache pas que lui faire sauter une classe ne m’enchante pas et si les résultats s’avèrent concluant, on prendra la décision avec son père, mais pour l’instant je ne veux pas le déstabiliser.

- Très bien, dans ce cas, je me charge des tests dès lundi…

- Parfait-

- Merci d’avoir prit le temps de venir…

- C’est normal… sourit Kelly à la maitresse avant d’appeler son fils.

- Hé maman, on va voir tante Joan ? J’ai plein de choses à lui dire, s’emballa le petit garçon avec sa bonne humeur.

- Oui, mais avant on va chercher ta sœur… sortit elle de la salle de classe, tenant la main de son petit garçon.

*.*.*.*.*.*.

Le camion de déménagement était arrivé depuis une bonne heure, des hommes déchargeant les derniers cartons encombrants. Will les avait dirigé afin qu’il ne débarrasse pas les dernières affaire au milieu du salon ! Ces derniers repartant après que Will ait terminé de signer les papiers de déchargement, il rentra dans la maison. Pour leur emménagement, Kelly et Will avait organisé une soirée entre amis mais la révélation de Kelly sur Joan le mettait un peu mal à l’aise, peut être devait il lui parler lorsqu’elle arriverait ? La porte resté ouverte, il se dirigea vers la cuisine où il avait laissé le courrier qui était arrivé dans la matinée. S’apprêtant à ouvrir une lettre, il entendit quelques coups porté à la porte. Se retournant, il en oublia complètement son courrier, son regard rivé à la jeune femme qui s’avançait vers lui d’un pas hésitant.

- J’aurais dû appeler avant de venir, commença-t-elle mal à l’aise.

- Non… c’est juste que- j’avais l’impression que tu m’évitais ces derniers temps…

- J’aurais de bonnes raisons de le faire-

- Non, Judd’…

- Je t’ai dit des horreurs et toi, tu fais comme si rien ne s’était passé… je tenais à m’excuser. Je n’avais pas le droit de te dire ça. C’était ta vie et j’ai pas à m’en mêler-

- Je l’ai mal prit pendant longtemps… mais aujourd’hui la vie m’offre l’occasion de me racheter. Même si tu le crois toujours, je n’aurais jamais abandonné Cameron-

- Tu voulais laisser un peu d’espace à Kelly-

- Je m’en veux que tout se soit passé comme ça Judd’…

- T’avais pas torts de me faire remarquer que j’avais agit en lâche… c’était dur à encaisser mais tu as bien fait.

- Peu importe nos disputes, tu es ma sœur et je t’aime… avoua-t-il en s’approchant d’elle et lui tendant une main.

- Pourquoi, il a fallut qu’on attende tout se temps pour se parler enfin ? demanda-t-elle avant de prendre sa main et se blottir dans les bras de son grand frère.

- Parce que tu es trop têtue pour admettre tes tors ! Sourit il avant de déposer un baiser sur sa tête. Je compte sur toi pour rester diner ce soir…

- Je raterais ça pour rien au monde. Joan sera là ?

- En théorie oui… pourquoi ? Vous vous êtes disputé ?

- Tu t’es engueulé avec elle ? répliqua-t-elle en se détachant de son frère, le fixant soudainement, sans même écouter la question de ce dernier.

- Non… elle ne va pas bien en ce moment, mais je ne te l’apprends pas…

- Elle a rien voulu me dire… mais ça inclus James.

- Justement, il sera là ce soir et-

- Et tu ne dirais pas non, à ce que j’arrondisse les angles…

- Je dirais que Joan ne va pas être enchanté, donc je compte sur toi pour lui faire oublier sa mauvaise humeur…

- Tu es bien généreux dis moi ! Rit-elle doucement alors qu’il la coupait et l’observait intensément.

- Ton journal m’a appelé pour que je leur donne une interview, s’avança-t-il prudemment.

- Ne me regarde pas comme ça ! l’interrompit-elle. Tu me regardes comme papa le faisait… s’arrêta-t-elle avant de se détourner de son frère et de se lancer. Je leur ais dit que je refusais de la faire…

- Parce qu’on était en froid ?

- Parce que ta vie avec Kelly est déjà dans tous les journaux… je ne vois pas l’intérêt d’en rajouter-

- Ils te l’ont demandé car tu es ma sœur… et si y’a bien une seule journaliste à qui je parlerais sans peur que mes propos soient détournés, c’est toi…

- Tu n’as pas dit ça à mon rédacteur, j’espère ?

- Je lui ais dit que j’étais trop occupé pour une interview en ce moment et il a accepté qu’elle soit reporté… mais je veux que tu la fasses.

Observant son frère, elle leva les yeux au ciel. Il n’avait pas à faire ça s’il ne souhaitait pas que cette interview voit le jour. Elle comprenait néanmoins son point de vue de ne pas laisser n’importe qui faire cette interview. Se passant une main dans les cheveux, elle lui marmonna un « je vais y réfléchir ».

*.*.*.*.*.*.

Les enfants assis à l’arrière de la voiture, Joan n’avait pas décroché un mot depuis que Kelly avait démarré la voiture. Elle savait que cette dernière était encore confuse à l’idée de porter l’enfant de James. Du moins, c’était plutôt à l’idée d’assumer cet enfant et peut être de voir les traits de James se dessiner sur le visage de cet enfant, qui la terrorisait.

- Essaye de te détendre Joan…

- Je suppose qu’il sera là ce soir non ? Après tout, y’aura Juddi et Pete-

- Je te le cache pas… murmura-t-elle. Quand je arrivé à New York, c’était infernal de voir Cameron ressembler, utiliser le même ton que Will et certaines mimiques mais à force tu t’y fera… Tu n’as pas à oublier le mal qu’il t’a fait… mais cet enfant, c’est le tien. Tu vas avoir la chance de voir cet enfant grandir en toi et de partager une relation exceptionnel avec lui, ne gâche pas cette chance… James ne saura jamais ce que c’est… réfléchi, c’est ta famille, celle que tu n’as jamais eu…

Elle l’écoutait mais l’idée de revoir James la détruisait encore plus. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il tenterait de nouveau de s’approcher mais elle ne voulait pas de lui, ni de sa gentillesse, ni même sentir son regard sur elle. Soupirant, elle murmura tout bas.

- C’est trop tôt… Je ne peux pas lui dire…

- Personne ne te forcera à lui parler…

Se garant devant la maison, Kelly coupa le moteur et sortit de la voiture avant d’ouvrir la porte aux deux petits monstres qui se ruaient déjà dans la maison en courant. Refermant les portières, Kelly vit Joan qui ne semblait pas être encore prête à sortir. D’autant plus que la voiture de James était là. Elle n’était pas prête à le voir. Kelly patienta quelques secondes puis la vit finalement sortir après qu’elle ait prit une lente inspiration. Refermant la porte de la maison, Kelly se doutait que la soirée risquait d’être riche en émotion.

James qui se trouvait à parler avec Will, la vit passer le seuil du salon et son regard rivé à celui de sa femme, il retint son souffle mais cette dernière lui lança un regard noir. Elle était encore en colère puis tournant la tête vers Juddi qui l’appelait, elle se rendit près de son amie.

James qui l’observait toujours était prêt à la rejoindre mais Kelly l’en empêcha posant sa main sur son bras.

- Je serais toi, je choisirais un autre moment pour aller la voir-

- Elle va m’éviter toute la soirée si j’attends.

- Elle t’évitera quoi que tu fasses, James… Tu dois être patient-

- Elle ne m’a même pas écouté lorsque je suis passé la voir… Elle refuse que je fasse partie de sa vie. Comment je suis sensé pouvoir supporter ça ?

- Tu dois prendre ton mal en patience et attendre, souffla Will en observant Kelly avant de lui sourire doucement.

- J’aime pas ça…

- Tu n’as pas le choix… et si tu ne le fais pas, elle partira à l’autre bout du monde pour ne plus te voir…

Secouant la tête, James sortit de la pièce pour aller s’aérer la tête dehors. S’observant, Kelly s’approcha de Will et se dernier vint passer son bras autour de sa taille puis son regard se posa sur son amie assise dans un fauteuil avec Cameron sur ses genoux qui la regardait droit dans les yeux.

- C’est oncle James qui te rend toute triste ? Il a fait quoi ? fit le petit garçon en posant sa petite main sur la joue de Joan.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 0:40

Chapitre 12 : La fin d’un cycle


Il n’avait pas le choix et devant ce miroir collé sur l’armoire, il n’avait qu’une seule idée, se retrouver dans une tenue décente et retirer ce costume de pingouin dans lequel il ne serait jamais à l’aise. Soupirant il tentait pour la cinquième de nouer cette cravate qui ne voulait rien entendre mais il abandonna en apercevant le reflet de Kelly dans le miroir à quelque mètre derrière lui. Comme hypnotisé, il se retournant laissant son regard parcourir le corps magnifique de la femme qui partageait son quotidien. Vêtue d’une robe noire moulante avec un léger décolleté, elle avait relevé ses cheveux dans un petit chignon duquel s’échappaient quelques mèches. Croisant son regard, elle lui sourit et s’approcha à quelques centimètres de lui avant de prendre dans les mains chaque pan de sa cravate.

- ça serait beaucoup mieux si tu l’accrochais correctement-

- Tu es resplendissante chérie… si ça ne tenait qu’à moi, on passerait la soirée juste tous les deux dans cette chambre, lui lança-t-il avec ce petit sourire espiègle.

- ça ne serait pas sérieux… rit elle doucement, en resserrant le nœud de cravate qu’elle venait tout juste de nouer.

- Mais je ne suis jamais sérieux ! La fixa-t-il.

- Surtout lorsqu’il s’agit de me mettre dans ton lit ! Rit-elle en lissant la chemise de Will.

- Rectification, lorsqu’il s’agit de t’apporter un peu de plaisir ! murmura-t-il en se mordillant la lèvre et posant une main sur sa hanche.

- N’y pense même pas ! On n’arrivera pas en retard à cette réception-

- Ait pitié s’il te plait, je vais me ridiculiser dans ce costume-

- Au contraire, tu es très sexy et je te mangerais sur place si je pouvais… mais là, ce n’est vraiment pas le moment… et si on continue, on va arriver en retard… ça ferait pas bien du tout ! Du tout ! expliqua-t-elle avec un petit sourire, en le poussant en dehors de la chambre où décidément dans cette pièce, elle n’arrivait presque jamais à avoir le dernier mot.

*.*.*.*.*.*.

Un sac en papier marron dans une main, l’ascenseur s’ouvrait sur le dernier étage de l’immeuble où elle résidait toujours. Il n’avait pas prévu de passer. Théoriquement, il aurait du se trouver à cette soirée avec Pete, Will, Kelly ainsi que le reste du groupe mais finalement, seul Kelly, Pete et Will serait présent, il se retrouvait exempt d’une de ses soirées où il aurait du se déguiser en pingouin. C’est ainsi qu’il se retrouvait face à cette porte, frappant doucement à la porte.
Elle ne sembla pas surprise en le voyant, arborant un petit sourire, « je savais que tu viendrais ». Lui murmurant un «entre » il passa le seuil de l’appartement et se dirigea naturellement dans le salon où elle semblait en plein travail.

- Encore au boulot ? La devança-t-il.

- Oui et non, répondit-elle en lui prenant le sachet des mains. Je prépare les questions de l’interview que Will veut que je fasse… ça demande un peu plus de travail vu que je suis sa sœur et je dois éviter les questions trop banales qui ont déjà été posé par d’autres journalistes-

- Tu prends ça à cœur, on dirait…

- C’est mon frère… je ne veux pas me tromper, c’est tout…

- Si tu veux mon avis, tu devrais mener ça plutôt comme une discussion que comme une interview. Ça donnerait un autre cachet à la tournure que sera ton article et tu seras sure de ne pas faire de boulette…

- C’est pas idiot, lui sourit elle. Mais dis moi, t’es là pour me parler de mon article ? Je te croyais à la réception avec les autres ce soir ?

- Pete, nous en a exemptés ! Tu ne peux pas savoir comme je le bénie !

- Je vois ça… j’en conclus que Will doit être fou de rage de devoir y assister…

- Pete a dit que ça lui ferait du bien de voir du monde-

- Il ne verra pas les choses sous cet angle, Rit Juddi. Et donc tu es venu me voir-

- Pour partager un maigre diner consistant de plat chinois… mais si tu as autre chose en tête, je suis ouvert à toute suggestion… ajouta-t-il avec un clin d’œil.

- Et bien, on va commencer par déguster ce… repas… murmura-t-elle en détournant les yeux.

Il l’observa alors ranger ses articles de magazine et éteindre son ordinateur portable avant de tout empiler sur un coin d’un petit bureau. Revenant près de lui, elle s’agenouilla devant la table basse et sortit les mets du sac en papier froissé puis leva les yeux vers lui.

- T’es bien silencieux, tout à coup… fit elle remarquer en le voyant perdu dans ses pensées. Tout va bien ?

- Ouais ouais, répondit-il en haussant les épaules. Je viens juste de me souvenir de quelque chose…

- Je vois… murmura-t-elle. Tu veux en parler ?

- C’est pas la peine…

- ça ne me dérange pas qu’on parle de toi pour une fois…

- Pose-moi des questions, j’y répondrais…

- Un jour, tu m’as dit d’être de Californie. De Los Angeles ?

- Non, de San José-

- Comme Kelly, c’est dingue ça ! Vous vous connaissiez avant de vous rencontrer, s’emballa Juddi.

- Non… enfin je ne crois pas. Tu sais… à San José, on n’a qu’une seule envie, partir le plus vite et le plus loin possible… pour ma part dès que j’ai eu dix ans, j’ai quitté la ville avec ma mère.

- Pourquoi ?

- A cet époque… tu étais plus en sécurité dans à Los Angeles ou même San Francisco… San José est une ville un peu pauvre et tu trouves de tout, trafiquants de drogues, tueurs, violeurs, pédophiles… la crème des crèmes…

- ça explique pourquoi Kelly et toi en êtes partis…

- Il y avait des personnes bien, honnêtes… mais je ne pouvais pas rester… mon père avait une maitresse, et il s’est remarié oubliant complètement qu’il avait un fils…

- Et comment tu l’as prit à l’époque ?

- Il était si souvent absent de ma vie que j’en ais pas autant souffert que la normale. J’ai grandi avec ma mère qui était en colère et malheureuse…

- elle n’a jamais songé à refaire sa vie ?

- Elle voue une haine féroce aux hommes, depuis des années. Beaucoup ont voulut profiter de sa gentillesse, depuis elle refuse de fréquenter d’autres hommes.

- Et donc, toi… tu es entrée dans une école de musique ?

- Non… mon dossier scolaire n’était pas assez bon. Près de chez moi, il y avait un prof qui donnait des cours de musique, je devais avoir douze ans quand je l’ai vu pour la première fois avec une guitare. Lorsque j’ai eu mon diplôme en poche, je suis allé le voir et je lui ais demande si je pouvais être son bras droit à qui il apprendrait tout et ainsi je l’aiderais au fil de ses cours… il a accepté et c’est comme ça, qu’en très peu de temps j’en ai apprit plus sur le musique avec ce prof que dans n’importe quelle école de musique.

- T’as simplement tenté ta chance.

- C’était un prof très connu dans le quartier et beaucoup de jeunes voulaient participer à ses cours mais il était obligé de refuser des personnes. Je suis arrivé au bon moment pour qu’il puisse donner plus de savoir à ces jeunes.

- C’est là que t’as su que tu serais musicien ?

- J’ai toujours été attiré par la musique… c’était devenu une évidence. Et puis, ma première petite amie était persuadé qu’elle serait une grande chanteuse… elle a jamais réussi à percer. J’ai tenté ma chance dans diverses sociétés de production, ils recherchaient des guitaristes… pour les envoyer sur certains groupes qui manquaient de musiciens. Ils ont été satisfaits et c’est comme ça que je me suis retrouvé entre les Fall Out Boy…

- Je vois… tu détestes parler de toi, je me trompe ? devina-t-elle en croisant son regard.

- C’est si évident ?

- Depuis que je suis petite, j’utilise mon pouvoir de persuasion sur Will, car il refusait de parler après la mort de notre père. Je me rends compte que je fais pareil avec toi… s’arrêta-t-elle un instant. Tu ne me caches le cadavre d’une petite amie dans un tiroir ?

- Les femmes ne s’intéressaient pas vraiment à moi. Elle me prenait pour un guitariste de secondes zones et qui était incapable de se trouver un groupe…. J’ai eu quelques histoires sérieuses bien sur, mais elles se lassaient toute de moi. Je crois qu’elle sortait avec moi parce que j’étais musicien, elles pensaient alors que je serais célèbre…

- Le coup classique, quand elles ont comprit que ça n’arriverait pas, elles t’ont laissé tombé…

- Y’a de ça, murmura-t-il en avalant quelques nouilles de son repas.

*.*.*.*.*.*.

Les enfants assis à table, elle essayait vainement de leur faire avaler des épinards. L’heure des repas avec eux n’était pas une chose facile, surtout avec Camie qui ne trouvait toujours le moment adéquat pour faire le pitre. Toutefois, elle avait finit par trouver un compromis et même s’il parlait en mangeant, au moins il mangeait ses épinards.

- Pourquoi on voit plus oncle Jamie ? il habite plus à la maison ?

- Mange des épinards, le gronda Chloe qui buvait une gorgée d’eau.

A la remarque de la sœur ainée, Joan tourna la tête vers la petite fille de cinq ans qui haussa les épaules en croisant son regard.

- Maman dit toujours ça, quand il parle et qu’il ne mange pas… s’expliqua-t-il.

- Et bah au moins je sais qu’il ne le fait pas qu’avec moi.

- Mais moi je veux voir oncle Jamie ! reprit Camie d’un ton décidé.

- Fini ton assiette, lui répondit Joan. On verra plus tard…

Grognant quelques mots incompréhensibles, Joan le vit terminer son assiette et sortir de table en coup de vent pour aller s’enfermer dans sa chambre. Elle ne le voyait jamais aussi grognon. Il râlait comme la plupart des enfants parce qu’il était obligé d’obéir mais jamais à ce point. Tournant la tête vers Chloe, cette dernière ajouta en finissant son assiette.

- Il est vexé, mais il reviendra… marqua-t-elle une pause avant de demander à sortir de table.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 0:41

Chloe était bien l’opposée de son frère. Si calme, douce, silencieuse et patiente, comparé à son frère qu’elle aimait plus que tout, ce dernier pouvait être calme s’il le décidait mais en temps normal, il était la tornade de la maison à lui tout seul. Joan débarrassa alors la table et se mit à faire la vaisselle. Elle n’attendait personne et Cameron ne semblait pas décidé à sortir de la chambre. Premier caprice ? Non, elle avait toujours été touché par son coté émotionnel très développé. Après tout, il était toujours le premier à mettre les mots sur les émotions qu’elle ressentait. Cette faculté chez lui l’avait toujours dérouté et elle aimait profondément ce petit garçon. Est-ce que son enfant lui ressemblera un tout petit peu ? Faisant couler de l’eau et du savon dans l’évier, elle se mit à frotter la vaisselle d’un geste mécanique avant de la rincer. Était-elle prête à porter cet enfant et à assumer le rôle de mère à plein temps ? Avec Chloe et Cameron c’était facile car ça n’était pas ses enfants mais là, tout changeait. Saurait elle s’en sortir seule avec un nouveau né ? Elle éprouvait déjà des difficultés à gérer ses angoisses et ses étourdissements comment pourrait elle tenir neuf mois ? Posant ses mains sur le rebord de l’évier elle soupira. Devait-elle finalement le garder ? C’était le bébé de James mais pour elle, était ce supportable de voir grandir l’enfant de l’homme qui la détruit un peu plus chaque jour, à cause d’une trahison ? Pouvait-elle continuer ainsi ? L’avortement n’était il pas la solution la plus envisageable dans sa situation ? Fermant les yeux, une brulure l’envahit au niveau de ses yeux puis elle refoula le sanglot naissant dans sa gorge mais la voix soudaine de Cameron la fit revenir à elle.

- Hey Oncle Jamie ! fit le petit garçon en sautant dans les bras de James qui refermait la porte de la maison.

- Hey P’tit Gars… t’as encore grandit ! fit James en le soulevant dans ses bras.

- C’est les épinards que m’a fait manger tante Joan ! Sourit le petit garçon en se serrant dans les bras de James.

Ce dernier aperçut alors Joan dans la cuisine et discerna des larmes sur son visage qu’elle essuyait d’un geste rageur. Tournant la tête, il vit alors Chloe s’avancer vers lui avec un sourire ravit sur le visage. Il s’accroupit alors devant elle, murmurant.

- Et toi, Princesse, t’es encore plus belle que l’autre jour… ton amoureux doit être fou de toi ! fit il en souriant à la petite fille et l’embrassant sur la joue.

- J’n’ai pas d’amoureux… fit elle tout bas tandis que James jeta un nouveau coup d’œil dans la direction de Joan.

- Vous savez quoi… vous allez jouer gentiment dans la chambre pendant que je vais parler à tante Joan. Je viens vous voir juste après, c’est promit.

- Tu promets ?! fit Camie sans le lâcher des yeux.

- C’est promit mon p’tit gars ! Lui sourit-il. Allez filez…

Les regardant partir dans la chambre, il se tourna alors vers Joan qui se mettait à essuyer la vaisselle. C’était bien une première. Il y avait un lave vaisselle et elle prenait le temps de nettoyer et sécher la vaisselle à la main. Si ce n’était pas la preuve que quelque chose clochait chez elle, c’était qu’il ne la connaissait pas. S’approchant de l’entrée de la cuisine, il savait qu’elle ne mettrait pas longtemps avant de le rembarrer. Il opta alors pour une raison de venir.

- J’étais venu chercher mon courrier…

- Sur le meuble de l’entrée, lui indiqua-t-elle froidement. Autre chose ?

- Tu devrais songer à prendre soin de toi. Tu es exténuée-

- Garde tes conseils pour tes conquêtes ! Ragea-t-elle en tentant de garder les yeux ouverts alors que tout lui apparaissait désormais flou devant elle.

Se cramponnant à l’évier, il ne résista pas et la seconde plus tard, elle sombrait dans l’inconscience alors que James la rattrapait avant qu’elle ne s’effondre sur le carrelage. D’un geste léger, il la souleva et vint l’allonger directement sur le canapé. Bien sur qu’il l’avait déjà vu malade avec une angine et 40°c de fièvre mais là, elle semblait tellement vulnérable. Otant sa veste qu’il jeta sur un des fauteuils, il fit un rapide aller-retour dans la salle de bain pour humidifier une serviette. Revenant près d’elle, il posant la serviette sur son front avant de s’asseoir sur le bord de la table basse tout en glissant sa main dans celle de Joan. Sous ses yeux, d’énormes cernes noirs apparaissaient et la blancheur de son visage ne lui disait rien qui vaille. Il patienta quelques minutes ainsi, laissant son regard parcourir ce corps qu’il connaissait dans les moindres détails et pourtant son inquiétude ne faiblissait pas. Ses doigts resserrant les siens sous l’angoisse, il l’entendit finalement soupirer puis elle ouvrit les yeux au bout de quelques secondes. Tournant la tête, elle put lire l’effroi dans le regard de James. Tentant de se redresser, il l’en empêcha d’un geste doux.

- Tu viens de faire un malaise, lui apprit-il dans un murmure. Tu me déteste et tu vas me mettre dehors, je le sais… mais je ne peux pas te laisser seule dans une maison avec deux enfants en bas âge… surtout maintenant que tu fais des malaises-

- Je vais bien. Je manque de sommeil c’est tout-

- T’es en train de me mentir Joan, devina-t-il alors qu’elle évitait son regard depuis son réveil.

- Je ne mens pas, Callahan ! Lâcha-t-elle, en le fixant. J’ai beaucoup travaillé ces derniers temps… mais ça ne te regarde plus-

- On est toujours marié et ta santé me regarde…

- fous le camp James !

- Non… je te connais, Joan murmura-t-il sans perdre son sang froid. En temps normal, tu m’aurais déjà poussé dehors, tu m’aurais surement interdis de parler à Chloe et Cameron pour les protéger… il s’est passé quelque chose et je mérite de savoir ce que c’est.

- Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi-

- J’ai fait une connerie et je l’assume… mais je ne mérite pas la peine de mort-

- Je ne pourrais jamais plus te faire confiance, le fixa-t-elle.

- Tu ne veux plus de moi comme compagnon mais j’ai besoin de faire partie de ta vie, de m’assurer que tu te portes bien…

- Je… je- s’arrêta-t-elle un instant. C’est beaucoup trop tôt pour que j’envisage que tu reviennes d’une quelconque façon dans nos… dans ma vie…

- D’accord, j’attendrais… prit il avec philosophie, mais Joan, tu ne restes pas seule ce soir avec les enfants-

- Bon sang ! T’as pas de petites minettes à aller draguer au lieu de chercher à me foutre en boule ?!

- La seule que je veux, ne souhaite pas ma présence… mais elle sera obligée de me supporter cette nuit-

- Calla- marmonna-t-elle alors que de nouveau sa tête lui tournait. Se rallongeant finalement, le malaise s’estompa et elle lut l’inquiétude dans le regard de James.

- Donne moi la véritable raison de tes malaises… je ne te ferais pas de leçon de morale-

- Je suis enceinte…

- On va avoir un bébé, sourit il, heureux de cette nouvelle.

- Non, JE vais avoir un bébé… l’interrompit elle.

*.*.*.*.*.*.

Leur arrivée n’était pas passé inaperçu, même si Pete les avait devancé et se retrouvait à l’intérieur de la bâtisse où avait lieu la réception. Accompagné d’un mannequin, ce dernier parlait de tout avec elle en attendant que ses deux amis décident à se montrer. Kelly et Will étaient toujours devant le bâtiment entre les signatures d’autographes et les flashs qui crépitaient autour d’eux. Un bras glissé autour de la taille de Kelly, il esquissa un petit sourire avant qu’elle lève les yeux vers lui.

- Je t’avais dit qu’il fallait rentrer par derrière, commenta Will…

- Je vais devoir t’apprendre les règles de bases de la notoriété ? Sourit-elle.

- Tu vas me devoir bien plus que ça chérie… fit il avec un sourire en coin qui laissait présager qu’il ne se laisserait rien passer.

Montant les marches main dans la main, ils pénétrèrent dans l’immense hall du bâtiment où se tiendrait la réception. Dire que Will détestait tout ce qui était mondain n’était pas une blague. Il prit toutefois son mal en patience et bien qu’il était démangé d’enlever cette cravate qui lui donnait cette impression d’étouffer et d’aller à la pendaison, il se contenta d’émettre un très léger soupir. Sa main, glissée dans celle de Kelly, il ne voulait pas la décevoir, il se promit alors de rester agréable uniquement pour elle. Avançant lentement entre les gardes du corps postés à l’entrée de la bâtisse, Pete leur fit un signe et ils le rejoignirent, non pas sans être arrêté par des personnalités du show business qu’ils connaissaient pour les avoir aperçu à travers l’écran de télévision. Passant de Brad Pitt à Angelina Jolie, ou encore Jessica Simpson et son nouveau petit ami, Justin Timberlake, Jessica Biel, ou encore Madonna sans compter les dizaines de journalistes qui tenait un sitting dans le hall d’entrée afin d’avoir une interview exclusive. Tenant fermement la main de Kelly, ils parvinrent à traverser ce nuage de vautour qui les avait happés durant près d’une minute. Des dizaines de questions avaient fusés dont l’une sur une éventuelle grossesse de Kelly ou encore sur la nouvelle maison qu’ils venaient d’acquérir. Kelly ne put s’empêcher de sourire à la première question et alors qu’ils arrivaient à hauteur de Pete dans une salle réservée aux convives, elle se tourna vers Will.

- J’en apprends tous les jours… Décidément, y veulent nous voir avec une bonne dizaine d’enfants…

- C’est pas moi que ça dérangerait, souffla Will à son oreille.

- N’y pense même pas, ajouta-t-elle en riant.

- Je vois que tu es ravi d’être là Will, ça fait vraiment… plaisir à voir-

- Tu tiens à ce que je t’étrangle maintenant avec ma cravate ou que j’attende notre départ… de ce maudit endroit ?! lui lança-t-il sarcastiquement.

- Moi aussi je suis content d’être là avec toi, mon pote ! répliqua Pete avec un sourire entendu avec Kelly.

- C’est ça… C’était encore un de tes pièges… marmonna Will en suivant Kelly qui se dirigeait vers la grande salle de réception.

Il n’en voulait pas vraiment à son ami mais ce dernier avait le chic pour le mettre dans des situations qu’il évitait en général dès qu’il le pouvait. Toutefois, avec Kelly à ses cotés il ne voulait pas faire de cette soirée un mauvais souvenir. La salle décorée avec gout et simplicité, regorgeait déjà d’une bonne centaine du gratin du show business. Dire qu’il allait devoir supporter ces personnes avec qui il n’a jamais eu aucune affinité le mit mal à l’aise. Une personne de l’organisation les dirigea vers la table où ils avaient été installés. Ils se retrouveraient à la même table que Pete et son mannequin, mais ça il s’y attendait. S’approchant de la table, un couple était déjà installé et lorsque la jeune femme tourna la tête, il sentit le corps de Kelly imperceptiblement proche du sien, se raidir instantanément. Croisant le regard de la jeune femme avec qui il devrait partager la table, il sut que cette soirée était maudite, maintenant c’était une confirmation.

- Sara, murmura-t-il posant une main apaisante sur la hanche de Kelly.

- Bonsoir Will… Kelly, souffla-t-elle dans un souffle.

Kelly se contenta d’un hochement de tête. Will n’avait pas besoin de croiser son regard pour savoir exactement ce qui lui traversait l’esprit. Retirant la chaise de Kelly, cette dernière s’installa malgré une colère qui l’envahissait lentement. Pete qui se trouvait à coté de Will était devenu muet tout à coup. Posant ses mains sur les épaules de Kelly, il se pencha doucement à son oreille.

- Elle n’est pas autour de cette table et il n’y a que moi dans cette pièce souffla-t-il en caressant doucement ses épaule d’un geste rassurant.

Tournant la tête, elle lui adressa un timide sourire et Will s’installa à ses cotés, jetant quelques coups d’œil à Pete qui semblait descendu de son nuage cette fois ci. La salle de réception était désormais pleine à craquer des les invités prenaient leur marques autour des tables et des autres convives. Kelly qui se retrouvait pile en face de Sara ne cachait pas son agacement. S’il y avait bien une seule personne qui n’aurait pas du se retrouver à cette table c’était bien Sara.

La soirée se poursuivait avec un dîner de gourmet. Le silence autour de la table était quasi religieux surtout depuis que Pete avait essayé en vain de lancer une discussion et le regard noir que Kelly lui avait adressé lui fit froid dans le dos. Alors qu’une musique douce se fit entendre, Will se pencha vers Kelly qui avait à peine touché à son assiette pour lui proposer d’aller se détendre les jambes. Accompagné d’un sourire encore crispé, elle fit glisser sa main dans celle de Will puis ensemble, ils prirent la direction de la petite piste de danse dans la pièce attenante.

Sa main dans la sienne, se blottissant dans ses bras, elle se permit alors de laisser échapper un très long soupir de frustration. Ses mains glissant le long de son dos nus puis sur ses hanches, il sentait peu à peu ses muscles se décontracter à son contact. Son visage à un souffle du sien, il murmura tout bas.

- C’était moi qui était sensé être dans cet état, pas toi…

- Ton ex a plombé l’ambiance, rien que par sa présence… mais ça ira… murmura-t-elle glissant ses bras autour des épaules carrées de Will.

Il était sceptique. Bien sur qu’il savait qu’elle ne ferait pas de scandale au cours de la soirée mais elle était sous pression et prête à exploser. Bougeant en cadence au rythme de la musique, l’un contre l’autre, elle tentait de puiser de la force du calme déroutant de Will. Bien sur qu’il devrait retourner à table mais auparavant, Kelly souhaitait le retrouver lui, entre ses bras, elle n’avait pas à se cacher ou à cacher quoi que ce soit. Il était celui qui la connaissait le mieux et qui ne la jugeait pas. Pourtant, elle avait crains ses jugements mais il ne disait rien, il l’écoutait et cherchait des solutions, comme ce jour où elle lui avait avoué être la victime d’une tournante. Il était effondré à l’idée de parler de ça et pourtant, il était resté là la prendre dans ses bras et essayer de lui apporter cet apaisement qui était désormais si caractéristique chez lui. Sa main glissé au niveau de ses reins, elle sentait ses doigts effleurer sa peau, la faisant légèrement frémir. Saurait-elle un jour lui résister ? Levant la tête, elle discerna son petit sourire ravit.

- La bonne nouvelle c’est que personne ne nous attend à la maison-

- Et la moins bonne nouvelle, c’est qu’on est obligé de rester pour encore quelques heures… à la même table que ton ex…

- On pourrait aussi se faufiler en douce-

- Avec tout le monde qui fait le pied de grue autour du bâtiment, je crois que ça serait définitivement difficile…

- Tu veux rester ? demanda-t-il sérieusement.

- Pas vraiment mais-

- Alors on y va… fais moi confiance, l’interrompit il avant de regarder autour d’eux et de prendre la direction de la sortie de secours.

Bien sur elle n’avait pas complètement tors sur le fait qu’il serait compliqué de ne pas se faire remarquer mais il s’en moquait pas mal, tant qu’il ne restait pas dans cette pièce surchauffé qui relevait une odeur infâme de parfum mélangés. Malgré les quelques crépitement d’appareil photos, ils avancèrent vers la personne chargé de s’occuper des voitures et moins de deux minutes plus tard, il s’engageait dans la circulation quelque peu bouchée de New York. Le soupir que Kelly poussa quelques minutes plus tard en disait long sur son état.

- Tu devrais me féliciter pour ma superbe idée-

- Avoue que tu n’as jamais voulu y aller…

- C’est vrai… mais j’ai fait l’effort de m’y rendre, lui fit il constater. Maintenant on va pouvoir se détendre…

- C’est surtout cette partie de la soirée qui t’impatientait, lui fait elle remarquer, sa main glissant sur sa tempe alors qu’il conduisait prudemment.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 0:43

Allongé dans le canapé, l’un contre l’autre, elle avait glissé ses doigts entres les siens. Elle commençait à se poser des questions sur cette relation avec lui. Après tout, elle n’en avait parlé à personne. Elle ne considérait pas ça comme un secret. Toutefois maintenant qu’elle s’était réconciliée avec Will, elle craignait la réaction de ce dernier. Même s’il était son frère et qu’il faisait sa vie, il ne cessait de la protéger, il avait toujours agit ainsi. Quelle serait sa réaction en apprenant qu’Owen fréquentait sa sœur ? Caressant doucement les doigts souples et fort d’Owen, elle se laissa aller contre, rejetant sa tête contre son torse.

- A quoi tu penses ? Souffla-t-il à son oreille, mordillant légèrement son lobe.

- Humm… que quelqu’un finira par se rendre compte de quelque chose… pour nous…

- C’est important pour toi… que les gens sachent qu’on se fréquente ?

- Non… enfin- soupira-t-elle. Je redoute juste la réaction de Will. Il est comment dire- assez… protecteur lorsqu’on touche à sa famille…

- Tu lui as parlé ? demanda-t-il tout bas, passant son bras autour de sa taille, la serrant un peu plus contre lui.

- On a éclairci notre malentendu… tu avais raison. Il reste mon frère… quoi qu’il puisse arriver dans nos vies…

- Tu devrais m’écouter plus souvent…

- J’y songerais… se retourna-t-elle dans ses bras, nichant sa tête dans son cou puis fermant les yeux. Tu veux rester cette nuit ?

Sa main toujours glissé dans la sienne, elle commençait réellement à apprécier sa présence dans sa vie. Elle n’avait pas eu beaucoup de relations et sérieuses qui plus est. Blottie dans ses bras, elle ne pensait plus à rien, si ce n’est à lui et au fait qu’il soit encore auprès d’elle. Attendait-il quelques chose de précis ou bien tenait il tout simplement à elle ? La question lui avait frôlé l’esprit à plus d’une reprise et elle hésitait encore à s’engager dans cette relation. Une amitié serait elle suffisante pour elle ?

- Souhaiterais-tu partager ton lit avec moi ? Sourit-il doucement.

- Si tu ne veux pas rester, c’est ton choix… je le prendrais pas mal-

- Est-ce que j’ai émit le souhait de te laisser passer la nuit toute seule ? demanda-t-il alors simplement, ce qui fit relever la tête de Juddi.

- Il aurait été plus simple de me répondre directement oui plutôt que de tourner autour du pot, tu sais, marmonna-t-elle en faisant une grimace.

- ça aurait été bien moins drôle que de voir ta tête à cet instant, souffla-t-il avant de capturer très lentement ses lèvres. Tu me rends dingue Juddi…

*.*.*.*.*.*.

Refermant la porte d’entrée de la maison, son regard balaya la pièce avant d’appuyer sur l’interrupteur qui amena une lumière douce dans la pièce principale du salon-séjour-cuisine. S’appuyant contre le comptoir de la cuisine, il l’observa ôter ses escarpins d’un geste las. Déboutonnant sa veste, il glissa ses mains dans ses poches durant quelques secondes après avoir déposé ses clefs sur la tablette de l’entrée. Prenant la direction de la chambre, il se rendit dans la cuisine et sortit une bière du frigo qu’il décapsula aisément. Il sortit alors de la cuisine, sa bouteille à la main avant de la poser sur le comptoir. Dénouant sa cravate qui le démangeait depuis déjà quelques heures, il défit également son col de chemise et se permit alors de respirer librement. C’est alors qu’il la vit ressortir de la chambre complètement changé, ses cheveux lâchés sur ses épaules, vêtu d’un vieux short et d’un débardeur usagé. Tous ses espoirs de la déshabiller venaient de s’envoler en fumée. Grommelant quelque chose d’incompréhensible, il en profita pour avaler une longue gorgée de bière tandis qu’elle s’installait dans le canapé, attrapant la télécommande et commençant à zapper. Il était rare qu’elle soit si silencieuse et cette attitude l’intrigua. Il s’approcha alors du canapé.

- Un peu de bière ? lança-t-il avant qu’elle prenne la bouteille des mains et en boive une gorgée.

Durant une longue seconde il l’observa et il disparut à son tour dans la chambre, ôtant ses chaussures. Déposant sa veste sur un cintre, il retroussa ses manches, découvrant alors ses avant bras musclés et fermes. Il la rejoignit alors dans le salon où elle se redressa pour qu’elle puisse alors se caler contre son torse. S’asseyant, il étendit ses jambes, ses talons s’appuyant alors sur la table basse. Son bras vint alors s’enrouler autour du corps de Kelly qui continuait de zapper avant de tomber sur une rediffusion d’un show auquel elle avait participer pour la promotion de son album.

- Tu m’avais pas dit que tu avais gardé cette jupe ? demanda-t-il en se rappelant que dans la loge, elle lui avait fait un scandale parce qu’elle le trouvait trop courte.

- Elle est bonne à brûler. Je ne remettrais jamais cette chose-

- Elle te va à merveille-

- Tu veux dire qu’on voit tout ! répondit la jeune femme froidement.

- Non… elle te rendait plus grande et encore plus sexy… mais pas autant que dans la robe que tu portais ce soir, souffla-t-il en gardant pour lui, qu’il aurait bien aimé la lui retirer.

- T’es pas obligé de me dire tout ça…

- J’en ais envie… et depuis quand, je n’ai plus le droit de te faire des compliments ?

Relevant la tête vers lui, elle croisa son regard. Il était sincère. Elle en aurait juré, son regard ne pouvait pas mentir à cet instant. Elle se laissa alors aller contre lui puis sa tête vint reposer sur ses cuisses. Fermant les yeux, elle soupira puis un léger frémissement la parcourut en sentant sa main chaude glissée sous son débardeur, qui caressait avec lenteur et douceur son ventre. Will son regard rivé sur la télé faisait comme si de rien était alors qu’il la sentait très lointaine.

- Pourquoi tu l’as quitté ? L’entendit il alors demandé après ce qu’il cru, une éternité.

- Tu veux dire hormis mes sentiments pour toi ?

- Tout repart sur des chapeaux de roues entre nous… je me pose juste des questions. De plus, je ne l’ai jamais supporté… pourquoi l’avoir quitté si soudainement alors que vous étiez ensemble depuis trois ans… C’était une histoire sérieuse…

- Parce que même si on a passé trois ans ensemble… j’avais depuis longtemps arrêter de penser à elle comme j’ai toujours pensé à toi, chuchota-t-il, écartant sa frange de son visage. Depuis notre rupture, j’ai pas cessé un seul jour de penser à toi et de t’aimer…

Une fois de plus, il restait évasif. D’ailleurs il agissait toujours ainsi dès qu’il se sentait en danger ou que ses sentiments étaient le sujet principal. Elle était bien sur émue et touché qu’il lui avoue tout ça mais elle était partagée car elle pouvait encore sentir l’intensité de la douleur du jour où elle les avait vu ensemble pour la première fois après leur rupture. Tournant la tête légèrement, elle croisa alors son regard et le léger sourire qu’il avait sur le visage se faisait plus rassurant et si tendre qu’il lui semblait inutile de combattre ces démons. Peut être devait elle se fier uniquement à son instinct et pas au fait que Sara vivait toujours à New York. Après tout, si elle avait voulut, elle aurait pu garder Will à ses cotés. Mais non, Will était à nouveau à ses cotés avec leurs enfants. N’était ce pas la preuve supplémentaire qu’ils étaient destinés l’un à l’autre.

- Pourtant tu as attendu plus d’un mois avant de me le dire… murmura-t-elle dans un léger soupir avant d’oser croiser son regard.

- J’étais paumé… Il y avait ses moments merveilleux avec toi comme lors des duos… et je ne voulais pas précipiter les choses. Je craignais que tu m’échappes que tu penses que j’étais toujours le même… que je n’avais rien apprit de notre séparation et que je passais d’elle à toi, parce que je me retrouvais seul… je me devais de te prouver que je t’aime sincèrement… et sans conditions…

- Tu avais prémédité de me faire tomber dans tes bras-

- Non… je souhaitais que tu voies en moi, un homme sincère et responsable… pas celui qui t’a fait tant de mal…

Elle recommençait à lui faire confiance. Depuis quand, elle ne savait pas exactement mais lorsqu’il était avec les enfants, elle n’avait aucun doute. Cameron se calmait à son contact et elle sentait que rien ne pourrait ébranler leur famille. Aucun doute ou appréhension l’envahissait comme ça l’avait été à son retour. Elle avait finit par lui pardonner sa conduite s’en même le réaliser. Son regard rivé au sien, elle prenait soudain conscience que si elle avait souffert, elle avait remit une fois de plus son cœur entre les mains du père de ses enfants. Du seul véritable homme qu’elle aime. Elle n’avait jamais pu laisser un autre homme que lui entrer dans sa vie. Owen avait des points communs avec Will mais il n’était pas Will. Il ne lui ressemblait pas physiquement hormis pour la taille. Will avait cette présence et ce regard qui l’émouvait. Ces petits détails qui le rendaient encore plus viril, sensuel et sexy à ses yeux. Levant une main à sa joue qu’elle frôla très légèrement, elle murmura.

- On n’a qu’une seule âme sœur hein…

Devait-il répondre à ça ? Caressant un peu plus son ventre, il se pencha sur elle, ses lèvres happa lentement celle de la jeune femme qui gémit contre ses lèvres en souriant avant de lui retourner ce baiser passionné, passant ses bras autour de son cou. Se redressant, elle vint alors s’asseoir sur ses hanches, tandis que les mains de Will se frayaient un chemin sous son débardeur.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mai - 0:43

Ouvrant les yeux, elle n’avait pas le souvenir de s’être endormie dans son lit. Se passant une main sur les yeux, elle se rappela la visite de son mari. Elle soupira alors, ses souvenirs défilant en rafale. Il était désormais au courant de sa grossesse et ils n’avaient pu poursuivre leur discussion, alors qu’elle fit de nouveau un malaise. Elle avait souhaité garder sa grossesse secrète surtout vis-à-vis de lui. Dorénavant, elle était consciente qu’il avait un bon prétexte pour se retrouver à ses cotés et pour l’épauler. Repoussant sa couette en soupirant, elle se leva lentement mais pas assez visiblement pour empêcher ses nausées matinales de faire de sa vie un enfer quotidien. Coup de chance que les toilettes se trouvaient à proximité de la chambre. Penchée au dessus de la cuvette, une sueur froide lui coulait le long du dos en même temps. Se trainant jusqu’à la baignoire, elle tira sur la serviette pendue juste à coté. Elle se cala contre la baignoire et enfoui sa tête dans la serviette dans l’espoir que ce misérable moment se dissiperait bientôt.

Seule dans la salle de bains, elle réalisa alors l’absence de bruit dans la maison. En effet, il était extrêmement rare que la maison reste si calme lors que Cameron et Chloe étaient présents. Se levant lentement et à contrecœur, elle traversa sa chambre puis prit le couloir principal qui menait à la pièce principale de la maison. Se passant une main sur le visage, elle le vit assis au comptoir, le journal du matin ouvert devant lui, un café brûlant à la main. L’arôme du café lui manquait terriblement et elle devrait attendre près de sept mois pour en avaler de nouveau une simple petite gorgée. Soupirant, elle n’était pas vraiment surprise de le voir encore chez elle. Après tout, leur discussion s’était promptement arrêté suite à l’un de ses malaises, elle s’approcha alors du comptoir quand, tendant une main derrière ce dernier, il vint déposer devant elle, une tasse de thé. Elle l’observa durant plusieurs secondes puis prit cette tasse en s’asseyant à coté de lui, sans le toucher.

- Où sont les enfants ? demanda-t-elle sans préambule.

- Kelly est venu les chercher, il y a plus d’une demi-heure… je crois d’ailleurs qu’elle voulait te parler-

- T’aurais dû me réveiller-

- Tu as besoin de repos… c'est-à-dire, bien plus que cinq heures de sommeil par nuit…

- Jam-

- J’aimerais que tu m’écoutes cinq minutes… murmura-t-il en se tournant vers elle, rivant son regard au sien. Je t’aime et rien ne pourra changer ça. Or, j’ai fait une connerie que je vais regretter toute ma vie… mais cet enfant on l’a fait à deux Joan. Je veux être là pour lui… je veux qu’il porte mon nom, je veux être son père… je veux assister à ses premiers pas, entendre ses premiers, l’entendre te dire son premier « je t’aime », je ne veux pas qu’il manque d’affection, de ses parents et que tu te saignes aux quatre veines pour subsister à ses besoins… je tiens à être là pour vous deux… et t’aider à l’élever… je t’en prie, ne m’enlève pas ça… si tu es enceinte, c’est en partie parce que je désirais cet enfant. J’en suis responsable… s’il te plait…

Lorsqu’il terminait l’un de ses monologues, elle finissait toujours déroutée par sa douceur, sa franchise, son inquiétude et par sa présence. Cette même présence qui lui manquait à chaque instant mais qu’elle refoulait au plus profond d’elle-même pour lui montrer qu’elle pouvait s’en sortir sans lui et parce qu’elle ne pardonnerait pas son attitude. Elle se tiendrait à ça mais il y avait la sécurité et ne plus sentir ses bras apaisant allait la rendre complètement folle. Elle tenta alors de ne pas montrer son trouble et buvant une gorgée de thé qu’elle trouva immonde, elle reprit lentement.

- Je suis capable de m’occuper de cet enfant toute seule, lui répliqua-t-elle, bien qu’au fond elle en doutait encore. Je n’ai pas besoin d’aide financière et tu le sais parfaitement…

- Joa-

- Je t’ai écouté alors soit gentil de me laisser parler… Je ne t’empêcherais jamais de voir ton enfant. Tu sais que je ne ferais jamais une telle chose… et je crois… enfin j’en suis presque sure… je vais avoir besoin de toi… murmura-t-elle, mais pour le moment, j’ai besoin d’espace et que tu ne sois pas là tous les jours pour me rattraper avant que je m’effondre sur le carrelage. J’ai besoin d’être seule…

- Y’a aucune chance que tu changes d’avis dans les cinq minutes à venir ?

- Non… et je parlerais à Kelly et Will pour ce qui est du baby sitting…

- Je préfère quand tu es raisonnable… murmura-t-il levant une main à joue, effleurant légèrement sa peau.

Les premières secondes, elle ne réagit pas puis elle se dégagea de lui avec cette tasse de thé dans les mains. Elle reprit alors doucement, voulant réellement cesser de se disputer avec lui.

- J’aimerais que tu partes… maintenant… fit elle en restant à bonne distance de lui, d’un ton dépourvue d’agressivité..

*.*.*.*.*.*.


3 semaines plus tard,

Main dans la main, ils prenaient la direction du studio télé où Kelly et le groupe venait de donner une nouvelle représentation lors de l’enregistrement de cette émission si coté dans le pays. Longeant les dizaines de couloirs qui les menait à la sortie, il était à peine trois heures de l’après midi. Ils avaient réussi à boucler ça très vite. Ils avaient d’ailleurs parlé de passer une soirée en tête à tête. Les gardes du corps engagé pour faire la sécurité aux abords du studio les avertirent que la voie était libre. Sans se séparer, ils s’engagèrent dans la foule qui était omniprésente aux abords du studio. Malgré des barrières mise en place pour facilité la circulation et les agents de sécurité, Will lâcha la main de Kelly durant une brève seconde. Ce fut alors que son regard s’arrêta sur une personne, un homme d’une vingtaine d’années tout au plus, qui brandissait une arme blanche. Sans plus réfléchir, il tenta de désarmé cet homme et s’apercevant qu’il n’y parviendrait pas seul, il se retourna alors. Se jetant sur Kelly dans le but de la protéger de ce malade, ce dernier abattit son couteau en plein milieu du dos de Will. Les gardes du corps maitrisèrent très vite l’individu tandis que Kelly se dégageait du corps lourd et inconscient de Will. Apercevant l’arme dans son dos, elle blêmit et retint un cri. Cependant ses larmes envahirent instantanément son visage, dévalant en masse. Elle entendit alors d’autres agents de sécurité appeler les secours. Cependant le drame qui s’écoulait sous ses yeux lui lacéra le cœur. Elle vit alors un filet de sang s’écouler de la bouche de son petit ami.

- Will, je t’en prie… ne me laisse pas… souffla-t-elle en passant une main dans ses cheveux avant de crier aux agents de sécurité. Mais où est cette ambulance ?!!
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 0:11

Chapitre 13 : Tous d’une même famille


Avait-elle projeté que sa journée se déroulerait ainsi ? Qu’elle en serait à attendre des heures dans cette salle d’attente pour simplement savoir s’il était encore en vie ? Avait-elle songé à ce moment précis où elle serait torturée par toutes ses questions qui la troublait à cet instant ? S’en sortirait-il ? Allait il l’abandonné en salle d’opération ? Serait-elle seule pour élever leurs enfants ? Parviendrait-elle à calmer cette angoisse qui lui déchirait le cœur ? Combien de temps tiendrait-elle avec cette peur qui lui broyait les tripes ? Et ses larmes qui ne cessait de couler sur son visage, la rendant encore plus misérable… et pourquoi ne lui avait elle pas dit l’essentiel, qu’elle l’aimait et qu’elle lui avait pardonné. Pourquoi attendait-elle toujours qu’un drame se produise pour révéler ce qui lui paraissait essentiel ? Enfouissant son visage dans ses mains, elle sentit deux bras s’enrouler autour d’elle. Le murmure qui la traversa ne l’aida pas mais elle savait à cet instant qu’elle pouvait s’appuyer sur quelqu’un. Bien sur, elle aussi était toute aussi dévastée mais elle ne sombrait pas. Devait elle s’identifier à elle et à puiser de la force chez la jeune femme qui tentait de l’apaiser ? Elle devait rester forte pour lui et pour leurs enfants mais avait elle assez de force en elle, pour y parvenir ?

- Il est robuste. J’ai confiance en lui… souffla Juddi à son oreille en passant une main réconfortante dans son dos.

Elle aimerait la croire. Qu’il se réveillera et que rien de tout ça n’aurait eu lieu, mais elle savait que c’était faux. Elle aussi devait avoir peur mais Juddi avait toujours été la plus forte, maitrisant ses émotions et gardant ce calme dans les situations délicates et complexes. Kelly savait qu’elle pouvait compter sur elle. Will était robuste comme elle venait de lui dire mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’être terrifiée à l’idée de le perdre. Il était le père de ses enfants et l’homme de sa vie. Il est celui qui a fait d’elle une femme épanouie. Pouvait-il l’abandonner à un moment si crucial de sa vie ? Ils étaient enfin heureux ensemble après plus de trois ans de brouillard intense à se demander si elle n’avait pas commis l’erreur de sa vie en rompant avec lui. Toutes ses épreuves n’avaient jamais rien changé à ses sentiments pour lui mais elle ne pouvait s’empêcher de se remettre en question. Se dégageant lentement de Juddi qui passait une main dans ses cheveux comme elle le faisait avec Chloe, elle se rendit compte que Juddi était une personne qui s’ouvrait encore moins que son frère. Effaçant ses larmes à l’aide d’un mouchoir en papier, elle tenta de ne pas ruiné son maquillage mais le regard de Juddi lui fit comprendre que c’était inutile. D’un geste doux et maitrisé, Juddi vint effacer sur son visage les dernières traces de maquillages qui avaient coulé. Soupirant et tentant de contrôler ses sanglots compulsifs, elle se laissa tomber sur l’une des chaise tandis que Juddi prenait place à ses cotés, posant une main sur la sienne.

- Pete m’a appelé en urgences… il n’a pas eu le temps de m’expliquer ce qui s’était passé…

- Où est-il ? Fut les premiers qu’elle prononça depuis le moment où elle avait crié sur les gardes du corps quelques heures plus tôt.

- Il répond aux journalistes. Je pense que c’est plus judicieux de le laisser s’en occuper…

- Tout s’est passé si vite. Il m’a sauvé la vie… je ne mérite pas ton frère-

- Je t’interdis de dire ça… lui soutint elle, sans la quitter des yeux. Vous avez eu des différends mais qui n’en a pas dans un couple ? Kelly quoi qu’il arrive n’oublie pas que tu n’es pas seule. Tu as deux merveilleux enfants. N’est ce pas le cadeau suprême qu’un homme peut faire à une femme ? Et il s’en sortira… parce qu’il t’aime, qu’il veut voir grandir ses enfants et parce que c’est un battant. Et crois moi, s’il compte abandonner, il m’entendra… je ne le lâcherais pas-

- Je suis désolée… je déteste me plaindre-

- Tu es terrifié, ne t’excuse pas… murmura sa belle sœur, en resserrant sa main sur la sienne. Je lui botterais les fesses s’il le faut mais il s’en sortira…

Elle avait déjà touché le fond et pourtant, il ne semblait que c’était aussi douloureux la première fois. Fermant les yeux, elle prit une lente inspiration tentant de ne pas craquer maintenant. Elle devait à tout prix rester forte, pour lui et pour les enfants. Elle ne pouvait pas se permettre de s’effondre ou peut être le pouvait elle mais elle ne le devait pas.
Seules dans la salle d’attente, infirmières et médecins passaient à coté d’elles sans même les regarder. Cette attente la tuait, elle ne savait pas si son cœur battait encore et s’il pouvait respirer par lui-même. Tant de questions et personne n’était pour lui donner le moindre indice sur son état ou même s’il s’en sortirait. Que deviendrait-elle sans lui ?à quoi rimerait sa vie ? Il avait été le seul à lire en elle, à se montrer présent, à l’écouter ou simplement la prendre dans ses bras quand sa vie s’effondrait. Il était le seul élément stable de sa vie depuis des années. Aujourd’hui, il risquait de la quitter d’un moment à l’autre. Elle ne pourrait pas vivre avec ce poids sur la conscience. Il lui avait sauvé la vie. Il avait risqué sa vie pour elle, il avait tout tenté pour la protégé. S’il en venait à perdre la vie, c’était pour elle et cette pensée la rendait malade. Se levant subitement, elle s’éloigna de Juddi et se mit à faire quelques pas mais la soudaine présence d’un homme en tunique bleu sur le pas de la porte la figea. Aucun mot ne put franchir ses lèvres et à son tour, Juddi se leva. Observant le médecin puis Kelly qui était paralysé à l’idée de perdre Will, elle fit un pas vers le médecin qui ajouta, d’un ton qui se voulait rassurant.

- L’intervention s’est bien déroulée…

- Par bien déroulée, vous entendez quoi ? demanda Juddi, pesant ses mots alors que Kelly se rapprochait, toujours aussi anxieuse.

- Il n’y a pas eu de complication majeure. Votre frère a perdu beaucoup de sang et il lui faudra beaucoup de repos pour récupérer-

- Il va s’en sortir, n’est ce pas ?! Le coupa Kelly.

- Si vous me demandez si son cœur bat toujours, oui… mais il y a quelques éléments qui risquent de retarder sa… complète guérison, avoua-t-il maladroitement.

- Sa complète guérison ? reprit Kelly. Qu’est ce que vous voulez dire ? Il vit non ?!

- Oui oui, s’empressa de répondre le chirurgien. Il souffre d’un traumatisme crânien mineure mais la blessure qu’il reçu a touché un nerf de sa colonne vertébrale… il a été sectionné en partie, perdant ainsi toute sensibilité dans les jambes-

- Il est… paralysé-

- vous devez comprendre que son cas est sérieux mais qu’il a plus de cinquante pour cent de chances de s’en sortir-

- Mais il est paralysé, lui répliqua Kelly. Comment je suis sensé annoncer ça à ses enfants ?! S’énerva-t-elle.

- Je ne peux vous en dire plus sur son état… tant qu’il ne sera pas réveillé. Nous lui ferons passer des tests pour calculer son degré de paralysie… dans ce genre de blessure, la perte de motricité moteur n’est que temporaire-

- Je veux le voir, fit Kelly sans même écouter le praticien. Maintenant ! S’emporta-t-elle tandis que le médecin hésitait encore avant de regarder Juddi, qui était officiellement le seul membre de la famille.

- C’est bon… fit Juddi en hochant la tête.

Sortant de la salle d’attente, Juddi les suivit quelques secondes puis aperçut Kelly franchit la porte qui menait aux soins intensifs. Elle ne savait si elle avait eu raison de laisser Kelly y aller seule mais elle avait besoin de se rassurer et il n’y avait que seule avec lui qu’elle y parviendrait. Elle sortit alors son portable et composa un numéro du répertoire qu’elle utilisait régulièrement ses dernières semaines.

*.*.*.*.*.*.

- Est-il vrai que ce regrettable accident soit l’œuvre d’un fan mécontent ?

- Comment expliquez-vous que les gardes du corps n’aient pas évité cet accident ?

- Avez des nouvelles fraiches de l’état de M. Kaine ? Mlle Wells a-t-elle été touché lors de l’accident ?

Les questions fusaient de toutes parts et Pete ne savait par quoi commencer. Ils n’avaient toujours pas de nouvelles pour se rassurer lui-même alors comment pourrait il rassurer les fans et assouvir la soif d’informations de ses journalistes. Debout face au pupitre, il leur fit signe de se calmer quand son portable se mit à vibrer dans sa poche. Ce n’était vraiment pas le moment de le déranger. Le sortant néanmoins de sa poche, il s’aperçut qu’il s’agissait de Juddi. Sans même un mot, il quitta la conférence de presse sous les remarques désobligeantes des journalistes.

- Dis moi qu’il n’a rien de grave… répondit il à sa meilleure amie.

- Je ne l’ai pas encore vue. Kelly est avec lui… mais il va y avoir du changement Pete. Will est paralysé…

- Judd-

- Je ne pense pas que Kelly sorte des soins intensifs avant un long moment, je te rejoins dans dix minutes pour la conférence de presse…

- Je t’attends, ne put-il que répondre alors que les mots de son amie s’entrechoquaient encore dans son esprit.

Il le connaissait depuis des années. Will était un roc, il tenait toujours et c’était quelqu’un de courageux. Il n’arrivait pas à intégrer que son ami allait se retrouvé cloué dans une chaise roulante. Bien sur, il devait garder à l’esprit que son ami était vivant et qu’il aurait pu y laisser sa vie mais c’était plus fort que lui. D’ailleurs n’était ce pas la nature humaine que de ne souvenir que des mauvaises informations ? Refermant son portable, son regard glissa à travers la vitre de l’hôtel où l’interview avait été programmée. Posant ses mains sur le rebord de l’immense baie vitrée qui dominait la ville, il reconnaissait que la présence de Juddi ne serait pas une mauvaise chose. Après tout, elle était celle qui en savait le plus sur son frère. Il avait prévenu James de l’incident qui l’avait rassuré qu’il se chargeait de parler à Joan et de récupérer les enfants à l’école. Mettre les enfants à l’abri était la première précaution qui lui avait paru primordiale. Il n’arrivait toujours pas à croire tout ce qui s’était déroulé. De plus, l’accident changerait beaucoup de choses dans le quotidien. Car peut importait la nature de l’accident, il savait désormais que Kelly ne voudrait rien entendre si Will n’était pas à ses cotés. Ça n’était pas un souci majeur mais il se devait d’y penser. Se retournant lentement, puis s’adossant au mur à coté de lui, il entendit des talons petits talons précipités se diriger vers lui. Se redressant et tournant la tête, il vit sa silhouette moyenne, ses cheveux tombés en cascade sur ses épaules puis ses yeux bleus. Un regard d’acier et qui ne tremblait pas à cet instant. Il reconnaissait ce regard précis, le même que lui avait adressé Will à plusieurs reprise. Il était toujours impressionné par ce regard mais à cet instant, il savait que tout était différent, la vie de son ami était en jeu. Se rapprochant il la prit naturellement dans ses bras. Il ne s’attendait pas à la voir craquer. Après tout, elle était reporter et avait vécu dans d’autres pays où la guerre et la famine faisait rage. Et bien qu’il s’agissait de son frère, du même sang qui coulait dans ses veines, elle resta forte et souffla un merci à Pete.

- Joan et James sont avertis et ils s’occupent de récupérer les enfants à l’école, lui expliqua-t-il en lui ouvrant la porte qui menait à la salle où tous les journalistes étaient installés.

A ce moment précis, elle n’était plus cette reporter pour l’un des plus grands journaux de New York. Elle était une sœur terrifiée par le fait que le destin de son frère se retrouvait entre la vie de médecin, comme l’avait été celui de son père bien des années plus tôt. Bien sur, personne de tout ça ne devait le savoir. S’approchant du pupitre avec Pete, de nouveau les questions se mirent à fuser, ce qui lui donna le tournis pendant quelques secondes. Toutefois la main que Pete avait posé sur la sienne, la rassura et lui donna ce courage qui lui manquait en cet instant.

- Dans quel état se trouve votre frère Mlle Kaine ?

- Will… l’état de Will est stable pour le moment, d’après les médecins. Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une blessure par arme blanche dans le dos…

- Comment s’est déroulée l’intervention ? Mlle Wells a-t-elle été blessée ?

- L’intervention s’est déroulée sans complication majeure, reprit Juddi selon les termes du chirurgien. Mlle Wells est actuellement avec lui et elle ne souffre que de très légères égratignures…

- L’individu semblait vouloir s’en prendre à Mlle Wells. Connaissez-vous son identité et la raison de son acte ?

- A l’heure actuelle, le sort de cet individu est bien ma dernière préoccupation. Mon frère se retrouve entre la vie et la mort, je crois sérieusement qu’il y a des choses bien plus primordiales que de m’occuper du sort de cet individu. De plus, les autorités se chargeront de l’interroger.

- Vous dites que Mlle Wells est avec lui. Vous affirmez que leur relation est d’ordre intime-

- Je ne suis pas là pour vous parlez de la relation qu’ils entretiennent. Revenons plutôt au sujet initial ! Trancha-t-elle, agacée.

- Votre frère a, parait il perdu beaucoup de sang sur les lieux du drame. Que disent les médecins de tout ça ?

- Que beaucoup de repos lui sera nécessaire. Il devra certainement rester tranquille durant plusieurs semaines. Quand à sa carrière… je ne répondrais pas à sa place, cependant il est évident qu’elle sera freinée pendant un certain temps…

- Pete, vous êtes son meilleur ami… comment expliquez vous que seul M. Kaine est aperçut cet individu aux abords du studio ?

- Vous savez… Will est surement l’homme le plus droit que je connaisse. Sa famille est toute sa vie et Juddi pourra en attester… il est d’un naturel très protecteur. Je ne peux pas répondre à cette question mais je peux vous dire que personne n’est Dieu et qu’il a sauvé la vie de Kelly.

- Sous entendez vous, qu’il s’est sacrifié pour elle ?

- Que feriez-vous si la mère de vos enfants se retrouvait en danger de mort ? Il me semble que la question ne se pose pas… rajouta-t-il en fixant les journalistes.

Plomba la salle avec cette réponse des plus évidentes, Pete s’apprêtait à mettre un terme à la conférence lorsqu’une dernière journaliste s’adressa à lui.

- Depuis des mois, on vous voit toujours très proche de Mlle Wells. Vous êtes quelqu’un de connus dans le milieu people pour certaines de vos extravagances ou pour vos sorties nocturnes avec différentes femmes. Mlle Wells aurait elle utilisé votre renommé pour entrer dans le cercle très privé-

- Si vous sous entendez que Kelly se soit servit de moi, je peux vous assurer qu’elle ne ferait jamais une telle chose. De plus, elle serait choqué d’entendre ça de la part d’une journaliste qui préfère colporter des rumeurs sur un mariage, un enfant caché ou une grossesse. Kelly est l’une des deux seules femmes honnêtes qui font encore partie de ma vie. Je ne laisserais pas des journalistes de secondes zones, trainer son nom dans la boue. Alors vous pouvez croire ce que bon vous semble, mais Kelly Wells est une femme honnête, droite, têtue mais qui a un cœur en or, tenta-t-il de se maitriser avant de poursuivre. La conférence est terminée !
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 0:12

Il ne prit pas le temps de leur dire au revoir et Juddi le suivit par le petit couloir alors qu’il shootait dans un sceau où plusieurs détergents étaient entassés. Juddi resta plusieurs secondes à quelques mètres de lui l’observant et l’écoutant.

- Je les déteste tous ces journalistes autant qu’ils soient ! S’énerva-t-il. Comment ils peuvent dire ça ?! Comment-

- Lauren Taylor est la pire garce de New York qui ne connaît rien aux investigations et au journalisme. Tu t’attendais à quoi ? Qu’elle te fasse des éloges sur toi et Kelly ? Oublie-la…

- Je jure que si un seul mot de travers est publié sur Kelly, je les envois au tribunal !

- Calme-toi, se rapprocha-t-elle en prenant sa main. Pete, tu as fait ce qu’il fallait. Les enfants sont à l’abri. Tu as protégé la vie privée de Kelly et Will-

- Tu leurs as foutu la trouille… murmura-t-il en levant les yeux vers sa meilleure amie. Tu ressembles encore plus à ton frère quand tu pars pour faire la guerre. Vous êtes pas de la même famille pour rien… et je suis fier de toi… murmura-t-il du bout des lèvres, en la prenant dans ses bras.

- Je vais finir par croire que t’es tombé amoureux de moi, lui répondit elle, en essayant de détendre l’atmosphère.

- Plutôt mourir en enfer que de m’attacher à une femme… se détacha-t-il d’elle. Parle moi plutôt du diagnostic des médecins.

- Pour eux, il s’agit d’une paralysie temporaire des jambes… et tant que Will sera inconscient, ils ne pourront pas se prononcer sur cette paralysie… mais ils ont bon espoir, répondit elle en passant un bras autour de celui de son ami, l’invitant à quitter cet endroit.

*.*.*.*.*.*.

Assise en tailleur sur son lit, les infos repassait en boucle sur la petite télévision située sur le support accroché au mur de sa chambre. Callée contre les oreillers, elle entendait les enfants jouer dans le salon et ne comptait pas s’y rendre. Il n’était pas venu la prévenir qu’il sortait. Par conséquent, elle se doutait qu’il se trouvait toujours avec les enfants. Même si trois semaines s’étaient écoulées depuis leur discussion, elle ne comptait pas lui pardonner et encore lui donner une chance.
Elle savait que Kelly était toujours au chevet de Will. Juddi avait prit le temps de l’appeler pour lui donner les dernières nouvelles de son meilleur ami. Les images de la conférence de presse défilaient sous ses yeux et elle reconnaissait cette maitrise parfaite chez son amie. Elle fut par contre surprise par la soudaine et étonnante réaction de Pete. Elle ne fit pourtant aucune remarque puis s’aperçut de la présence de James à l’entrée de la chambre. Il était silencieux et se contentait de l’observer avec attention. A quoi s’attendait-il qu’elle tombe dans les vapes en le voyant ? Plongeant son regard dans le sien, il se lança simplement.

- Les deux p’tits montres mangent… tu veux que je te ramène quelque chose ?

- Je mangerais plus tard-

- Joan… soupira-t-il.

- Tu devrais y retourner… Camie ne tient pas en place à table-

- Ne fais pas ça, murmura-t-il. Ne me tient pas à l’écart-

- On a déjà eu cette conversation… retournes y s’il te plait-

- Ma présence t’est insupportable à ce point ?

- Camie va te retourner le salon et la cuisine en moins de cinq minutes et je ne tiens pas à faire le ménage ce soir, répondit-elle doucement.

Croisant son regard, il sut qu’elle évitait encore le sujet mais il finirait bien par avoir raison d’elle. Après tout, ils étaient mariés et bien qu’il ait fait une erreur, est ce que ça modifiait leurs sentiments et le désir entre eux ? Non, il n’y croyait pas. Il la retrouverait parce qu’elle était l’élément le plus imprévisible de sa vie mais également celui dont il était incapable de séparer. Joan était tout pour lui et il ferait le nécessaire pour la reconquérir s’il le fallait. Cependant il ne devait pas oublier que Joan réaliserait facilement son manège s’il ne la jouait pas subtilement.


Chloe lui avait ouvert la porte après qu’elle ait frappée. Elle n’était pas étonnée de voir sa nièce si calme lui ouvrir. Elle et son frère représentait beaucoup pour elle. D’ailleurs par moment, il lui traversait l’esprit qu’un jour aussi, elle aurait un enfant comme Cameron ou Chloe mais c’était encore bien trop tôt pour elle. Peut être quand ses démons la laisseront en paix. Embrassant les enfants elle chercha James et Joan quand elle le vit sortir de la chambre. Bien qu’il la salue comme il le faisait généralement, elle le sentait comme désarmé. Elle tenta durant quelques minutes de lui parler mais elle avait l’impression qu’il n’écoutait rien. En étant près d’eux, elle en oubliait temporairement que Will était dans un état critique. Penser à autre chose était tout ce qu’il y avait à faire. L’hôpital la préviendrait au moindre changement d’état de Will. De plus, Pete s’était porté volontaire pour passer la nuit auprès de Kelly et Will. S’arrêtant sur le pas de la porte, elle observa sa meilleure amie qui cette fois, ne tourna pas la tête en sentant une présence.

- Repars d’où tu viens ! S’énerva-t-elle contre Juddi qui la scrutait avec son regard azur des plus interrogateurs. Désolée… je croyais que-

- James ?

- Ouais, hocha-t-elle la tête.

- Tu ne veux toujours rien me dire ? murmura Juddi en ôtant ses chaussures et venant s’installer sur le lit à coté de sa meilleure amie.

- C’est pas ça qui va te remonter le moral… soupira-t-elle en fixant le mur face à elle.

- C’est toujours mieux que de m’inquiéter pour Will, je pense…

- On s’est séparé, lâcha-t-elle simplement. Et je suis enceinte.

- Quoi ?!! Attends, recommence plus lentement… tu es… vous allez avoir un bébé-

- On s’est séparé parce qu’il… il m’a trompé-

- J’ai dit doucement Joan ! Tu m’explique ça à la vitesse de la lumière ! Soupira Juddi. Explique-moi depuis le début.

- Je devais le rejoindre à la soirée organisée, après le spectacle de l’école… je l’ai cherché et quand je l’ai surpris… il a couché avec une de ses élèves-

- James ? Chuchota Juddi, complètement effarée.

- Humm… je l’ai mit à la porte et il y a quelques semaines, j’ai découvert que j’étais enceinte-

- Et il le sait ?

- Disons que je me suis retrouvé dans une position où je n’avais pas d’autres possibilités que de lui révélé la vérité et crois moi, j’aurais préféré ne jamais le faire…

- Ce qui explique sa présence à la maison, réalisa Juddi.

- Sauf qu’on ne vit pas ensemble. J’ai été très claire… il n’y aura plus jamais rien entre nous-

- Et tes sentiments là dedans ? Tu ne peux pas les faire comme s’ils étaient inexistants-

- Pour l’instant, je m’en sors plutôt bien…

- Vous avez eu une explication ? Pour le bébé et sa trahison ?

- Il me soutient qu’il a été drogué et que plusieurs élèves ont été arrêtés pour détentions de stupéfiants à l’école…

- Mais ça ne veut pas dire qu’il t’a menti ? On sait tous qu’une fois le lycée terminé, les jeunes font des expériences plus folles les unes que les autres. James est un prof super jeune… il a fait une connerie-

- C’est inutile de prendre sa défense… je ne pourrais pas lui pardonner. C’est au dessus de mes forces-

- Et ce bébé alors ? Il va avoir besoin de son père… Joan, je sais que tu l’aimes-

- Je le déteste !!

- D’accord tu le déteste, reprit la jeune femme. Mais t’es amoureuse de lui et c’est ton mari… ne va pas commettre l’irréparable. Quoi que tu en dises, tu as besoin de lui…

- Il m’avait demandé ce bébé… et maintenant, soupira-t-elle, j’ai peur de ne pas être à la hauteur-

- Arrête tu veux ! fit Juddi en prenant son amie dans ses bras. Je ne te laisserais jamais croire ça. Tu as ça dans le sang. On t’a tous vu prendre soin de Cameron… tu l’aimes comme ton fils, je le sais. Vous êtes si proche tous les deux que Kelly pourrait en être jalouse mais tu as toujours tenu à ce que la distinction soit bien faite. Tu seras une maman parfaite. Je ne te permettrais jamais d’en douter… tu n’es pas seule pour affronter ça.

- Le fait qu’il soit là, qu’il m’observe et me dise parfois ce que j’ai à faire… ça m’énerve, c’est plus fort que moi. C’est comme s’il attendait que je m’écroule juste pour me dire : « je te l’avais bien dit que t’avais besoin de moi ! »-

- ça c’est ton foutu orgueil, ma chérie ! répliqua Juddi avec un petit sourire. Ne te braque pas contre lui… il veut ton bien et celui du bébé. Combien d’hommes se préoccuperaient de son enfant et de sa femme après qu’elle l’ait jeté dehors ?

Juddi avait raison et elle le savait mais elle ne voulait pas l’écouter. Elle ne souhaitait pas entendre parler de James. Elle voulait qu’il sorte de chez elle et qu’il aille voir ailleurs, elle avait trop mal pour accepter quoi que ce soit venant de lui. Posant sa tête sur l’épaule de son amie, elle reprit alors changeant complètement de sujet.

- Et toi alors, je ne t’ai pas vu avec ce qu’on appelle « un mâle » depuis des lustres ? Et ne me sors pas le couplet, « je suis très bien célibataire », « je vais peut être me tourner vers les femmes, les vraies ! »… Il est clairement impossible que personne ne fasse battre ce petit cœur endurci…

- C’est très récent, mentit elle à demi. Je préfère ne pas en parler… je vois au jour le jour-

- Qu’est ce que tu fais encore là alors ? Tu devrais être avec lui-

- Je ne tiens pas à être dépendante de lui 24 heures sur 24… et puis, je veux prendre mon temps. Les histoires qui vont trop vite ne m’ont jamais réussit…

- Je le connais ? demanda son amie, qui était encore surprise d’entendre Juddi accepter de parler de sa vie sentimentale.

- Peut être, j’en sais rien… avec tous les mecs qui vivent à New York, il doit bien en exister quelques uns que tu ne dois pas connaître… et puis, tu sais t’es pas vraiment le sujet de conversation que j’aborde avec lui, sourit elle, tristement.

- Je suis sure que tu t’amuses bien avec lui, ça peut pas te faire de mal après autant d’années de célibat ! N’est ce pas !

- Je ne suis pas non plus la vierge effarouchée… mais j’aime ma liberté et j’y tiens plus que tout…

- Je sens que tu vas plus rien me dire alors… parle moi de mon meilleur ami pour changer…

- T’as vu la conférence de presse ?

- Tu t’en es magnifiquement tirée… quand à Pete, j’ai cru qu’il allait exploser et ce jeter sur cette journaliste-

- Elle a du couché pour avoir sa carte de presse celle là ! marmonna Juddi. Will est toujours inconscient et il va… il est pour l’instant, paralysé-

- Quoi ?!! se redressa soudainement Joan.

*.*.*.*.*.*.


Il avait quitté les soins intensifs depuis un peu moins de deux heures, pour une chambre individuelle. Les médecins étaient revenus parler à Kelly de son état et lui avait apprit que rien n’empêcherait le complet rétablissement de Will, si ce n’est sa volonté. Elle était toujours à son chevet une main glissée dans ses cheveux, l’autre entrelacée à la sienne. Elle avait besoin de ce contact, elle avait terriblement besoin de lui. Elle était impatiente de le voir ouvrir les yeux et de croiser à nouveau son regard azur à la fois si troublant et intimidant par moment. Entendant la porte se refermer, elle vit Pete revenir avec plusieurs cafés. Elle le remercia d’un triste sourire tandis qu’il restait de l’autre coté du lit. Son regard posé sur celui de son ami, il murmura.

- Il va avoir besoin de toi… en pleine forme. Repose-toi un peu-

- Je ne suis pas fatiguée…

- Un jour, je trouverais le moyen de te faire plier… j’y arriverais… tenta-t-il de se convaincre et allant finalement s’asseoir dans le fauteuil disposé dans le coin de la pièce.

- Merci de rester… souffla-t-elle en lui adressant un regard plein de remerciement. Merci d’être là pour lui, pour nous…

- Je ne laisse jamais tomber mes amis… surtout lors de drames pareils…

Tout ça elle le savait. L’amitié qui liait Pete à Will ne serait pas si importante s’ils n’avaient pas traversé ensemble des périodes des plus douloureuses que ça soit pour l’un ou l’autre. Quoi qu’il arrivait, ils étaient amis avant tout et ils affrontaient tout ensemble.

Bien qu’elle soit en effet fatiguée, il était hors de questions qu’elle laisse Will tout seul ou même avec Pete. Elle voulait être là lorsqu’il ouvrirait les yeux et le rassurer. Malgré le choc de la journée et ses propres blessures, bien que superficielles, il lui devenait difficile de cacher sa fatigue. A part quelques égratignures sur les mains et le visage et une commotion, elle n’avait rien eu de grave. Une fois de plus, Will avait prit tous les risques pour elle. Passant une main sur sa joue, elle se rapprocha de lui, murmurant à son oreille.

- J’ai besoin de toi… je dois te parler et je ne le ferais pas alors que tu es inconscient…

Son pouce se mit alors à balayer sa joue d’un geste lent et très doux. Un voile brun apparaissait lentement sur les joues de Will, qui le rendait encore plus sexy. Les yeux de Kelly se mirent à détailler le visage si jeune et si expressif de Will. Elle connaissait chacune de ses expressions, elle pouvait presque mettre un nom sur les sentiments qui l’habitait rien qu’à la façon qu’il avait de retrousser ses lèvres ou encore sa permanente manie qu’il avait de froncer les sourcils. Bien sur, il y avait aussi ce regard. Ce même regard qu’il lui adressait lorsqu’il était ébloui, ravit ou tout simplement heureux d’être avec elle. Elle rêvait de croiser à nouveau ce regard. Se penchant sur lui, elle vint déposer un baiser au coin de ses lèvres lorsque, se reculant elle vit ses lèvres frémir et ses yeux papillonner très lentement. Son pouce se remit alors à caresser sa joue et elle murmura d’une voix douce.

- Chéri… s’arrêta-t-elle, encore étonné de le voir se réveiller. Sa fatigue s’envola comme par magie et Pete se redressa. La seconde suivante il était à coté de son ami et ajoutait pour Kelly.

- Je vais chercher le médecin… fit il, sans même écouter la réponse de la jeune femme.

- Kelly… souffla-t-il, à peine consciemment. Où est ce qu’on est ? Parvint-il à ajouter en ouvrant les yeux cette fois ci, découvrant alors un plafond blanc et écailler qui ne lui disait rien qui vaille. Il tourna alors la tête sur le coté et croisant le regard de la jeune femme, il vit des larmes dévalé sur son visage fatigué.

- Ne pleure pas… je vais bien, affirma-t-il en tentant de la rassurer avant que son regard se fige et croise celui de Kelly. Je… mes jambes… je ne sens plus rien. Kelly… s’arrêta-t-il avant de la voir fermer les yeux et entendre la porte s’activer. Le médecin entrant et Pete le suivant, ce dernier s’apprêta à faire demi tour mais il sut que ça serait une erreur.

- M. Kaine… ravi de vous rencontrer, je suis le docteur-

- Pourquoi je ne sens plus mes jambes ? S’emporta immédiatement Will, malgré les sédatifs et la morphine qui transitaient encore dans son corps.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 23:02

Chapitre 14 : Un mal pour un bien ?


1 mois plus tard,

S’il voulait profondément la toucher, il n’avait pas trente six solutions, surtout elle. Il savait qu’elle ne serait pas là de la journée. Elle avait promit à Kelly de passer la journée au ranch avec les enfants. De plus, avec le récent retour de Will à la maison Kelly ne pouvait pas nier qu’elle aurait bien besoin de l’une de ses amies. Entrant dans la maison, il sortit d’un tiroir un prospectus de nécessaire pour bébé où sa femme avait fait des marques quelques jours plus tôt. Bien sur qu’elle pourrait ne pas aimer son initiative mais il tenait à être auprès d’elle, qu’elle le veuille ou non. Il se dirigea alors vers la pièce attenante à celle qui était la leur encore quelques mois plus tôt. Un mètre entre les mains, un crayon glissé entre ses dents, il prit les mesures, fit divers calculs puis sortit de la pièce et enfin de la maison afin de mettre son plan à exécution.

*.*.*.*.*.*.

Assise au comptoir de la cuisine, leur vie s’était incontestablement compliqué depuis l’accident de Will. Pourtant, elle était là, à s’angoisser pour lui, à vivre à ses cotés, à partager son quotidien, remettant sa carrière en demi teinte pour leur famille et pour lui. Lorsqu’elle avait demandé du temps à Pete, il n’avait pas bronché. Qu’aurait il pu lui dire ? Il était leur ami à tous les deux et il savait qu’elle se sacrifiait mais pouvait il réellement lui dire de ne pas le faire ? Joan n’était pas encore arrivé et bien qu’elle avait promit à Kelly de venir, elle connaissait Will. Elle savait que Kelly devait avoir à faire à son entêtement. Will était têtu et orgueilleux. Se retrouver ainsi diminuer, il le vivrait mal et Joan le sentait. En fait, elle connaissait trop son ami et pouvait parfois prévoir ses réactions à l’avance.

Kelly se leva en entendant les enfants descendre l’escalier. L’école était finit depuis déjà plusieurs semaines et peu avant l’accident, Will et Kelly avait réfléchi au choix qu’il devait faire pour Cameron. Les premiers résultats concernant leur fils et ses capacités se révélèrent très juste. Kelly avait refusé de le changer d’établissement scolaire en fin d’année et Wil la soutenait sur ce point. Il n’était d’ailleurs plus question de faire sauter une classe au petit garçon. Ses résultats étant de loin des plus surprenant, Will avait contacté une école spécialisé pour les enfants précoces. Il rencontra le directeur avec Kelly et après réflexion, ils décidèrent que c’était la meilleure chose pour leur fils, bien qu’ils redoutent tous les deux, le petit problème de discipline qui se poursuivait avec Cameron. Depuis le début des vacances, ils passaient leurs journées à la maison à s’amuser comme tous les enfants de leur âge et Kelly savait qu’ils seraient tous les deux ravit de la présence de Joan. Le matin, Will restait généralement dans la chambre. D’ailleurs il se montrait rarement au cours de la journée réalisa Kelly. Il était devenu encore plus renfermé. Lorsqu’elle essayait de lui parler, elle sentait son irritation et face à ça, elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Bien sur, c’était entre eux qu’ils devaient régler ça. Pénétrant alors dans la chambre après avoir installé les enfants devant leurs petits déjeunés respectifs, elle vint s’asseoir à coté de Will sur le lit alors qu’il zappait sur les programmes qui passaient à la télé. Il l’ignorait et c’était volontaire. Posant une main sur sa cuisse, elle laissa tomber sa tête sur son épaule. Combien de fois ne s’était elle pas rapproché ainsi de lui ? La sensation d’être près de lui, sentir son odeur et qu’il était tout simplement avec elle, du moins aujourd’hui elle se demandait si tout ça n’avait pas disparu.

- Chéri, murmura-t-elle tout bas, ne doutant pas qu’il l’avait entendu.

Son absence de réaction ne l’étonna pas vraiment et comme les médecins l’avaient prévenu, elle devrait être patiente avant qu’il veuille entamer un dialogue avec elle sur sa guérison. Ça ne faisait qu’une quinzaine de jour qu’il était de retour à la maison, mais elle savait qu’il ne lui parlerait pas et à personne. Will était une forte tête quoi qu’on en dise et dans un sens elle comprenait son silence. Les médecins avaient parlé de complet rétablissement peut être au bout de quelques mois à condition de travailler quotidiennement. Depuis quelque jours, Will évitait tout contact avec Kelly, il ne supportait plus qu’on le touche et le fait qu’elle soit s’y proche allait surement encore mettre une distance supplémentaire entre eux. Elle détestait le voir faire ça et son silence allait la faire exploser comme une bombe à retardement. Il le faisait exprès et elle en était consciente mais elle s’était promit que plus rien n’entraverait leur relation. Relevant la tête vers lui, elle fit remonter sa main sur son torse mais il restait de marbre, le regard fixé sur l’écran de télévision, suspendu au mur.

- Will, s’il te plait… reprit elle alors qu’elle entendait Cameron se faire plus bruyant dans le salon.

- Tu devrais aller voir ce qu’il fabrique-

- Ouais, soupira-t-elle sans pour autant bouger. Ça ne durera pas éternellement comme ça et je ne te laisserais pas faire.

Elle ne savait pas ce qu’elle devait faire face à son silence mais le pire songea-t-elle, c’était qu’elle était persuadé qu’il l’écoutait. Il se contentait d’être silencieux mais elle savait qu’un jour ou l’autre, il serait forcé de s’ouvrir à quelqu’un. Bien sur qu’elle souhaiterait que ça soit à elle mais elle ne pouvait le forcer à faire ça. Lui adressant un dernier regard, elle avait mal car plus rien ne comptait à ses yeux. Il ne la regardait plus, ne se préoccupait plus des enfants, il s’enfermait dans sa bulle et s’arrangeait pour que plus rien ne l’atteigne. Le voir agir ainsi la détruisait à petit feu et elle avait l’impression qu’à cet instant, il ne souhaitait pas être ici mais plutôt à un endroit où la vie n’existerait pas. Elle se leva à contre cœur et quitta la chambre alors qu’elle entendait les enfants s’exciter dans le salon. Tirant légèrement la porte de la chambre, elle aperçut alors Joan qui était déjà en très grande discussion avec ses deux enfants. Elle s’approcha puis vint enlacer sa meilleure amie sur qui, elle comptait très souvent.

- Merci d’être venue, comment tu te sens ? S’enquit tout de suite Kelly, n’oubliant pas la grossesse de son amie.

- C’est normal… ça va, j’en ais finit avec les nausées matinales, répondit elle simplement, avant d’enchainer. Parle moi plutôt de vous…

Joan allait toujours droit au but et ça n’avait jamais changé depuis qu’elle la connaissait. Elle ne savait pas comment lu expliquer la situation, elle ne savait pas si un jour tout s’arrangerait, d’autant plus avec la nouvelle attitude de Will, qu’elle pouvait trouver très puéril à certains moment. Joan suivant Kelly dans la cuisine qui préparait du thé, se tourna vers son amie mal à l’aise.

- Il est toujours très silencieux lorsqu’il est contrarié ou qu’il souffre. Il a toujours été ainsi et je m’y suis faite… c’est juste que cette fois c’est bien pire…

- Ses silences te pèsent et c’est normal mais tant qu’il n’acceptera pas son état-

- Non… il ne s’intéresse plus à rien. Il est dans une sorte de bulle et il repousse tout le monde. Il suffit que je croise son regard pour savoir qu’il préfèrerait être mort plutôt que d’être diminué. Je crois qu’il m’en veut-

- Tu veux que j’essaie de lui parler ? il a toujours finit par craquer avec moi ou Juddi-

- Tu peux essayer… mais ne t’attends pas à grand-chose de sa part-

- Ecoute, on sait tous que ça sera dur mais aucun de nous le laissera tomber. Il peut m’envoyer sur les roses, j’en ai rien à faire. C’est mon meilleur ami et après tout ce qu’il a fait pour moi, c’est normal que je t’aide… que je vous aide…

Kelly ne pouvait que se féliciter d’avoir une amie comme Joan. S’apprêtant à la remercier, Joan l’interrompit au moment où elle ouvrait la bouche pour lui demander où il était. A peine lui avait elle répondu, qu’elle se dirigeait vers la chambre, fermant la porte derrière elle. Elle ne savait pas ce que ça donnerait et une réaction de la part de Will, prouverait qu’une part de lui était toujours avec eux.

*.*.*.*.*.*.

- Tout le monde peut comprendre que tu sois furieux de te retrouver dans cet état. Mais as-tu une idée de l’image que les enfants auront de toi si tu continues à leur faire vivre ça ? T’as pensé à Cameron ? Non bien sur ! Tu es bien trop égoïste pour ça ! Tu penses qu’à toi, à ta petite vie d’handicapé ! Tu sais quoi ! Le Will que je connais, il aurait relevé le défi ! Il l’aurait fait pour sa femme, pour ses enfants et pour se prouver qu’il avait son destin entre ses mains !

Entendre ça lui faisait mal parce que Joan touchait toujours la corde sensible avec aplomb. Il voulait s’énerver contre elle, mais à quoi ça aurait servi ?! Sa condition ne changerait rien. Qu’il s’énerve ou non, il serait toujours cloué dans ce fauteuil. Il aurait préféré mourir sur place plutôt que de se retrouver incapable d’emmener Kelly dîner dans un restaurant ou encore aller se balader avec elle en la tenant par la taille.

- Tu abandonnes… tu fais exactement ce que tu t’étais promit de ne jamais faire ! Tu te rappelles ce jour où tu m’avais dit que tu n’étais pas comme ton père ? Et bien là, tu agis exactement comme lui… tu abandonnes comme Maddison aussi. Tu abandonnes tout le monde, et Kelly… Tu m’avais promit de faire les choses bien cette fois ci, que ça serait différent et que tu ne lui ferais plus de mal-

- Arrête ! Fous-moi le camp Joan ! S’énerva-t-il soudainement, son regard prenant une teinte soudain plus sombre. Je ne veux plus te voir, toi et les autres ! Foutez-moi la paix, sortez de ma vie !

- Alors tu n’es pas aussi mort que tu veux le faire croire ! Renchérit Joan.

- Ne remets plus jamais les pieds ici ! Va donc t’occuper de ton mari et de ton gosse ! Ce n’est pas toi qui va me faire la morale alors que tu es dénué de sentiments ! Tu es même incapable de te remettre en questions alors ton baratin j’en ais rien à foutre ! Tu n’es rien Joan ! Rien du tout ! cria-t-il rivant son regard à celui de son amie, laissant pour la première fois sa colère exploser.

Joan hésitait entre le laisser et rester dans cette chambre pour essayer de le faire encore parler. Il était en colère et il fallait que ça sorte. Elle ne l’avait jamais vu dans un tel état. N’y était-elle pas aller un peu trop fort ?

- Tu peux en vouloir à la terre entière… Tu as la possibilité de t’en sortir et il te suffirait de mettre ton orgueil de coté d’accepter l’aide qu’on est tous prêt à te donner. Maintenant, je me demande si ce n’est pas une perte de temps ! Par ce que dans le fond, c’est ce que tu voulais non ?! Les enfants ont vraiment de quoi être fier de leur père maintenant ! répliqua-t-elle sarcastiquement, avant de sortir de la chambre en claquant la porte.

Elle s’énervait toute seule à le voir ainsi. Elle l’avait fait réagir et elle se doutait qu’avant de parvenir à un résultat, il y aurait d’autres disputes avec lui mais le pire, c’était qu’elle était incapable de lui en vouloir. A quelques mètres d’elle, elle voyait les enfants et Kelly la dévisager. Elle ajouta alors plus calmement.

- Il est juste un peu énervé…

- Maman, fit Chloe, je peux aller voir papa ?

- Chloe-

- S’il te plait… la supplia la petite fille alors que son frère était passé à autre chose.

Regardant sa fille, Kelly hésita puis finalement hocha la tête. Chloe se rua alors dans la chambre avant de monter sur le lit et venir se serrer contre Will. Kelly était de plus en plus perdu et posant son regard sur son fils qui semblait bien se moquer de ce qui venait de passer, elle ferma les yeux. Joan qui s’approchait, la poussa jusqu’au canapé avant de l’obliger à s’asseoir.

- Il n’y a pas de solution miracle-

- on est obligé d’en arriver là ? Will a toujours été tolérant, doux, protecteur… j’ai l’impression que l’homme que j’aime n’existe plus… et que je ne le retrouverais jamais-

- Il est là. Il est terrifié à l’idée que jamais il ne sentira un frémissement, qu’il soit dans cet état à vie… sa colère doit sortir…

- Je supporte plus de le voir dans cet état. Il m’ignore, c’est comme si tout était de ma faute… qu’il s’en veut de m’avoir protégé et sauvé la vie-

- Il souffre et il lui est plus facile de s’en prendre à lui-même… dans le fond, il ne veut pas te faire de mal…

- S’il croit que je vais abandonner, il se met le doigt dans l’œil…

Joan était rassurer de la voir réagir ainsi. Kelly était forte et bien qu’il s’agissait de Will, Joan savait qu’avec uniquement une seule phrase, Will pouvait mettre un terme à leur relation. Kelly ne le laisserait pas partir sans une dernière confrontation. Se levant, Kelly s’approcha de la chambre pour s’assurer vérifié que Chloe ne faisait pas de bêtises. Elle fut tout simplement émue par ces deux personnes pour qui elle se battrait toute sa vie. Will allongé sur le dos, fixait le plafond avec Chloe, sa tête posé sur le ventre de son papa. Une main glissée dans les cheveux de sa fille, elle s’apercevait que leur fille était encore une des seules personnes avec qui il acceptait le contact. Elle hésita à entrer puis finalement s’éclipsa ne voulant pas s’engager dans une discussion à sens unique avec lui.

- Pourquoi t’as crié sur tante Joan, papa ?

- Parce qu’elle voulait que je fasse quelque chose que je ne veux pas… répondit il en douceur.

- Tante Joan est toujours gentille et je sais que tu l’aimes alors pourquoi tu veux pas lui faire plaisir ?

- Dis donc, jeune fille… depuis quand tu t’occupes des affaires de grand ?

- Depuis que tu parles plus à maman, répliqua la petite fille sincèrement.

- C’est entre maman et moi, d’accord… Toi et ton frère, je vous aime et je ne veux pas que vous en doutiez-

- Et maman alors ? Tu l’aimes plus ?! l’interrogea sa fille.

- Bien sur que j’aime maman-

- Tu vas venir jouer avec nous dehors ? Dit oui, s’il te plait… lui sourit adorablement sa fille.

Il était si tenté de lui dire oui. Cameron et Chloe n’était pas responsable de son état et ils étaient toute sa vie mais il n’avait pas la force de montrer autour de lui et de faire face à son handicap. Le simple fait de poser son regard sur ce fauteuil roulant le rendait complètement malade alors s’asseoir dedans lui était inconcevable.

- Pas aujourd’hui chérie-

- C’est aussi ce que tu as dit hier papa… lui rappela sa fille qui le dévisageait de ce même regard intense aussi bleu que le sien qui le déconcerta.

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