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 Something's Missing By Sydney

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William C. Silver
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 23:42

Chapitre 20 : It's like a fairy tale…


Debout devant la fenêtre de la chambre, elle réfléchissait toujours. Avait elle bien fait de venir ici ? Et avec lui ? Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis leur discussion nocturne. Durant deux jours, elle avait été tentée de parler de son fils à Pete mais elle avait vu la montagne de travail qu’il essayait de gérer. Apparemment l’album se vendait bien et il cherchait des choristes puis réfléchissait à ce qu’il proposerait à Will pour les futurs arrangements qu’il pensait pouvoir opérer sur la tournée, car il était impossible de passer à travers ça selon lui. Juddi n’avait pas insisté quand il avait commencé à lui parler de la tournée et l’avait laissé faire. Le jour suivant, elle était allé voir Joan. En voyant son amie, elle sut que même si elle était heureuse de s’occuper de Chloe et Cameron, elle n’en était pas moins fatiguée. Elle avait passé du temps à discuter avec elle puis James était alors arrivé et s’était alors occuper des enfants avec une telle joie qu’elle savait qu’il serait un père génial. Juddi avait alors regardé sa meilleure amie et la fatigue s’était révélée encore plus flagrante. Cette grossesse même si elle se déroulait sans trop de difficultés, épuisait sa meilleure amie. Elle n’avait alors rien dit et s’était arrangé pour que son amie se repose. C’était ainsi qu’il ne lui restait plus qu’une seule personne vers qui se tourner. Andy. Elle y avait réfléchit durant des heures. Rien n’était simple entre eux et elle ne lui faisait pas confiance. Il lui avait brisé le cœur dans le passé et même si tout le monde pensait du bien de lui, elle était toujours sceptique. Bien sur, elle avait été tentée d’appeler Will pour lui demander son avis mais elle ne voulait pas le mêler à ça, et surtout elle souhaitait qu’il profite de ses vacances avec Kelly. Le savoir heureux était important pour elle-même si ces dernières années, elle s’en était bien moins préoccupé. Depuis ce matin plus rien n’allait. La veille, elle avait reçu une lettre d’Owen. Elle aurait tellement préféré lui parler et ne pas lire noir sur blanc ces mots. Il était passé au journal au moment même ou Andy l’avait embrassé et il les avait vus. Elle aurait tellement aimé lui dire qu’il se trompait et que ça ne signifiait rien à ses yeux, mais il était partit sans un mot. Il s’était éloigné sur un coup de tête tandis qu’elle avait cru qu’il lui était arrivé quelque chose de grave. Elle s’en voulait de s’être attaché à lui et surtout elle s’en voulait d’avoir cru que son silence était du à un accident. Elle s’était toujours sentit bien avec lui et aujourd’hui elle souffrait parce qu’elle avait cru à ses paroles. Elle ne pouvait pas dire qu’elle était amoureuse de lui mais elle tenait sincèrement à lui. De l’autre coté, elle en voulait à Andy de l’avoir embrassé car elle savait que c’était l’élément qui avait déclenché la fuite d’Owen. Soupirant, elle se passa une main sur le visage. Elle n’arriverait pas à faire le tri et à songer à autre chose qu’Owen. Elle entendit alors qu’on frappait à sa porte. Tentant de remettre ses idées en place, elle se dirigea vers la porte et l’ouvrant, la présence imposante d’Andy se découpa devant elle. Le fixant, elle avait envie de le gifler et en même temps, elle ne niait pas que sa carrure l’impressionnait. Il fallait reconnaître qu’elle était troublée par Andy. Il n’avait pas hésité une seule seconde lorsqu’elle s’était confiée sur l’envie de retrouvé son fils. Il l’avait écouté sans l’interrompre et lorsqu’elle lui demandé son avis, il avait été un véritable ami. Il n’avait émit aucun jugement et qu’il serait là pour l’épauler dans cette épreuve si elle désirait sa présence. Et c’est ainsi qu’elle se retrouvait dans cette chambre d’hôtel de Seattle avec lui. Elle avait rendez dans trois heures avec le directeur de l’orphelinat où son fils vivait depuis plus d’un an. Bien sur, elle n’était pas tombée sur son dossier sans quelques recherches au préalable. Andy avait été stupéfié lorsqu’elle était venue lui parler avec le dossier d’Alexander dans les mains. Elle tenait le dossier comme quelque chose de brulant dans les mains et il avait presque dû lui arracher des mains, tellement elle était focalisée dessus. Devant elle, il y avait des moments où il détestait être son ami. Son regard le transperçait et il craquait devant cette fragilité, cette femme enfant qui le séduisait par cette simple présence. Il tenait énormément à elle et il savait que leur relation n’était pas très saine mais il n’arrivait pas à lui refuser quoi que ce soit. Ils pouvaient également se disputer mais ça n’était jamais de dispute très sérieuse. Se détachant de la porte, elle lui laissa la place pour entrer puis elle repoussa la porte derrière lui, qui se ferma d’un petit coup sec. Il se tourna alors vers elle.

- Pas trop angoissée ?

- ça va pour le moment… murmura-t-elle, tentant de sortir Owen de son esprit durant plus de trente secondes consécutive.

- Tu vas voir ton fils, Juddi… tu devrais être angoissée et excitée mais tu sembles blasée, éteinte… tu veux pas m’en parler ? demanda-t-il alors qu’elle revenait dans la chambre, restant à une bonne distance de lui.

- Je ne veux pas de psychanalyse.

- D’accord… mais ça n’était pas mon but. Je veux juste que tu te sentes bien…

- C’est juste que tu n’es pas la personne idéale à qui j’aimerais parler de ça-

- Pourquoi ?

- Owen m’a quitté dans un mot parce qu’il t’a vu m’embrasser… la semaine dernière…

- Oh-

- Il m’a écrit une lettre… m’expliquant qu’il ne pouvait pas me partager avec un autre et qu’il doutait de mes sentiments…

- Je suis désolé, baissa-t-il la tête.

- Ecoute, fit elle en s’approchant de lui. Je ne t’en veux pas… enfin un peu, mais je verrais ça avec ma conscience plus tard…

- Mais s’il est partit c’est de ma faute. Tu devrais me détester et te défouler sur moi-

- On sait tous les deux que ça serait inutile… je m’en prendrais à toi, on se disputerait, on se ferait la tête… et après il se passera quoi ? Je peux arriver à te détester mais je tiens pas à en arriver là… et puis rien ne me garantis que je reverrais Owen…

- Tu ne veux pas te battre pour lui prouver qu’il a tors ?

- Il n’a pas fait que quitter New York… Il est partit en tournée. Je ne le reverrais peut être pas avant des mois ou des années. Tu penses qu’il est nécessaire que je m’apitoie sur mon sort parce qu’il m’a plaquée ? Bien sur que j’ai mal… et qu’il me faudra du temps mais j’en ai vus d’autres…

- J’ai toujours apprécié ce coté si optimiste chez toi… Tu tombes et tu te relèves… peu importe les obstacles qui se mettent en travers de ton chemin. C’est une vraie qualité…

- Merci, murmura-t-elle du bout des lèvres, évitant un instant son regard.

Quoi qu’elle puisse en dire, Andy faisait partit de sa vie et elle le voyait quotidiennement dans un costume taillé sur mesure. Il était séduisant et plus d’une femme serait ravit de sortir en sa compagnie. Car il était le genre d’homme qui attirait les femmes et l’homme que tous les beaux parents recherchaient pour leur fille. Il était intelligent, gentil, prévenant, drôle en plus d’être terriblement séduisant. Elle se sentait toujours en danger quand il la regardait. Elle avait l’impression qu’il la passait au scanner et ça lui déplaisait car elle ne savait pas comment l’obliger à arrêter ça. Il fut alors celui qui se rapprocha d’elle, l’obligeant à croiser son regard.

- Si lui est inconscient de ce qu’il a perdu… alors moi, j’ai récupéré une femme tout à fait exceptionnelle… souffla-t-il en glissant une main sous son menton.

- Andy… murmura-t-elle.

- Je sais… tu ne mérites pas ses compliments-

- Exactement… mais c’est pas ce que j’allais dire.

- Ah ?

- C’est la première fois que devant moi, tu portes autre chose qu’un costume… acheva-t-elle, en lui adressant un timide sourire.

- C’est parce que tu refusais de me voir… tu te contentais de rapports professionnels et « hiérarchique » ! lui rappela-t-il avec un petit sourire.

Elle aimait son sens de l’humour, il était si léger, si tendre. Il n’avait pas besoin de se forcer pour qu’elle l’apprécie. Car s’il était tout à fait son genre, elle sentait qu’il n’aurait pas à faire beaucoup d’efforts pour qu’elle craque finalement pour lui. Elle sentait son regard posé sur elle et relevant son regard dans le sien, elle fut touchée de sa sincérité et de l’intensité qui régnait dans ses yeux si pétillants. Le voyant se rapprochait, elle savait qu’elle devait garder une certaine distance mais elle était hypnotisée par ce regard qui brillait de sincérité. Avant même qu’elle le réalise vraiment, elle était collée à lui, ses bras passés autour de son cou, répondant à un baiser des plus enflammés.

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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 23:43

Afin que Joan se repose un peu, James avait emmené les enfants au parc pour se défouler un peu et pour les fatiguer. A tourner en rond dans la maison, il sentait que Cameron allait s’énerver et surtout s’ennuyer. Ce dernier était un petit garçon plein de vie qui aimait être à l’air libre. Lorsque James regardait Cameron, il ne voyait pas qu’un petit garçon très intelligent. Il en venait à imaginer un de ses enfants dans quelques années. Il appréciait toujours ses moments qu’ils passaient avec Chloe et Cameron, pas parce que s’ils étaient les enfants d’un couple désormais bien connu du public mais parce qu’ils étaient des enfants avant tout. Il les voyait grandir et s’épanouir et ils étaient si émouvant tous les deux qu’on ne pouvait pas être touché par leurs frimousses enfantines et cette innocence qui traversait leur regard. Il avait laissé Joan seule à la maison. Bien qu’elle ne disait rien, elle était fatiguée. A son comportement, à ces moments où elle s’énervait toute seule parce qu’elle n’arrivait pas à faire ce qu’elle voulait ou également par ses moments de calme déroutant lorsqu’on connaissait Joan. Sa grossesse mettait ses nerfs à rude épreuve et il aimait la voir lui demander de l’aide, ce qu’elle ne faisait jamais en temps normal. Il était aussi inquiet pour la naissance des jumeaux, car même si sa femme lui disait que tout allait bien, il s’apercevait qu’elle souffrait plus qu’elle ne l’avouerait. Tenant la main de Chloe, un sac à dos dans le dos, il remontait l’allée jusqu’à la maison alors qu’il voyait déjà Cameron entrer dans la maison. Passant la porte, il entendit une discussion mais n’y prêta guère attention. Fermant la porte, il vit Cameron sur les genoux de Joan comme à son habitude et cette dernière le regardait tout en répondant visiblement à cette question. Croisant un bref instant son regard, il y décela comme un moment de crispation, c’est alors que deux personnes se levèrent et qu’il se figea en reconnaissant ses deux silhouettes.

- James… fit une femme en s’approchant de James, qui arborait un regard des plus glacials.

- Mère… fit il, froidement avant de se tourner vers son père qui était resté en retrait. Père…

- Fils, fit son père en le fixant.

- Tu te portes bien- commença sa mère.

- Ravi de voir que vous vous rappeler que vous avez un fils ! Lâcha-t-il en les fusillant du regard. Les contournant il vint rejoindre Joan assise dans un fauteuil qui l’observait d’un œil inquiet. Posant le sac à dos sur le canapé, les enfants avaient finalement déserté le salon pour leur chambre.

- Je peux te parler ? Souffla-t-il en lui tendant une main.

- Ouais… glissa-t-elle sa main dans la sienne avant de se lever et de le suivre dans leur chambre, laissant les parents de James dans le salon.

Elle ne s’était pas attendu à les voir débarquer et il aurait été malpoli de les mettre à la porte, surtout qu’il ne portait déjà pas vraiment dans son cœur. Refermant la porte derrière elle, elle sentait sa nervosité et il ne la lui cachait pas. Il était resté si froid avec elle, qu’elle souffrait pour lui. Baissant les yeux dans son regard, elle fit quelques pas vers lui avant de le pousser à s’asseoir sur le lit, mais il se releva immédiatement puis se passa une main nerveuse dans les cheveux.

- J’arrive pas à le croire, soupira-t-il.

- Jamie, tu ne peux pas rester éternellement en conflits avec eux-

- Tu oublies un détail. Ils te détestent… et je n’ai jamais toléré leur façon de penser sur notre couple-

- ça va faire deux ans que tu les as pas revus… commença-t-elle. Regarde où on en est. Notre vie n’est pas parfaite. Mais on s’en sort et puis on va être parents dans quelques mois… tu devrais peut être réviser ton jugement. C’est leurs petits enfants que je porte-

- Ils sont ici pour une bonne raison… ils t’ont fait des remarques ?

- Jamie, se leva-t-elle, s’approchant lentement de lui. Tu veilles sur moi comme un ange gardien-

- Dis-moi la vérité…

- Ils ont été très surprit par… ma grossesse. Hormis ça, ils n’ont fait aucune remarque. Ils veulent peut être arranger les choses.

- ça ne leur ressemble pas. Fit-il en levant une main à la joue de Joan. Je sais que tu es capable de te défendre. Tu y arrive très bien sans moi… mais avec eux, je préfèrerais que tu me laisses faire.

- Comme tu veux… mais ne te braque pas contre eux, s’il te plait. Écoute-les…

Il n’arrivait pas à le croire. C’était généralement elle qui s’emportait et lui qui tentait de la calmer et de temporiser lorsque des tensions surgissait. Devant lui, elle était d’un calme olympien et il était déstabilisé par cette nouvelle attitude.

- Je ne peux rien te promette-

- Je ne te le demande pas. Donne leur juste une chance…

Il n’en avait pas envie mais il le ferait, pour elle et leurs enfants. Après tout, ils n’y pourraient rien si leurs grands parents ne comprenait rien aux liens de leurs parents. Elle s’approcha alors de lui et alors qu’il venait déposer un baiser sur son front, elle le prit par la main après y avoir déposé un petit baiser. Echangeant un bref regard, ils sortirent de la chambre main dans la main et rejoignirent les parents de James qui attendait toujours dans le salon. Joan en profita de l’occasion pour s’éclipser dans la cuisine préparant du café et le goûter des enfants. Elle tenta de ne pas prêter attention à la discussion entre James et ses parents mais c’était plus fort qu’elle. Après avoir appelé les enfants, ceux-ci vinrent s’asseoir au comptoir de la cuisine avant de commencer à manger en silence. Leur servant à boire, elle déposa les verres devant eux puis s’aventura dans le salon, s’approchant de James, elle vint s’appuyer sur le bras du fauteuil où il était assit. Instinctivement, il se leva et prit sa main dans la sienne. Lui laissant la place pour s’asseoir, un léger sourire s’étira sur ses lèvres. Il prit alors place tout près d’elle sur le bras du fauteuil tandis qu’il répondait à ses parents.

- Je sais que vous vous attendiez à ce que je fasse autre chose de ma vie… mais j’aime ma vie, j’aime Joan et mes enfants. Je ne rentrerais pas à Sydney…

- Je sais que la société ne t’a jamais passionné, commença son père, mais j’ai besoin de toi-

- Non ! Je ne veux pas de la société. Cherche toi un PDG qui te remplacera mais ne compte pas sur moi. Je ne veux pas et je ne compte pas quitter le pays.

- Mais James, tu ne peux pas faire ta vie si loin de chez toi-

- J’ai pas dû être assez clair ! Ma vie est ici avec ma femme, mes enfants et mes amis. Vous n’avez jamais cherché à me comprendre et maintenant je devrais agir selon votre guise ! Je ne suis pas un enfant et ma vie me plait. J’ai une vie de famille, une vie équilibré. Je ne veux plus rien avoir à faire avec la société… et si vous avez fait ce déplacement jusqu’ici dans l’objectif de me convaincre, vous avez perdu votre temps ! Lâcha-t-il tandis que Joan tentait de l’adoucir en caressant lentement l’intérieur de sa main.

Joan ne souhaitait pas que James soit en conflit avec ses parents. Cependant elle comprenait la colère de ce dernier alors que ses parents tentaient de le manipuler. James pouvait être un homme formidable mais il n’était pas dupe et encore moins lorsqu’il s’agissait de ses parents.

- Il est temps que vous partiez… reprit il avec aplomb. Vous savez où est la sortie, rajouta-t-il sans même se lever et croisant les regards froids et vexés de ses parents.

Ces derniers, sans un mot de plus quittèrent la maison. James n’avait pas bougé de place. Sa main toujours glissée dans celle de Joan, cette dernière leva les yeux vers lui.

- Tu ne penses pas y être allé un peu fort avec eux ? Souffla-t-elle avec douceur.

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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 23:45

Un bras passé autour de sa taille, ils sortaient du restaurant de l’hôtel où ils venaient de dîner. Leur séjour ne pouvait pas mieux se dérouler. Ensemble, ils retrouvaient cette complicité mêlé à leurs petits jeux quotidiens, tout en passant un temps considérable à faire l’amour ou à s’afficher sans complexe dans les bras l’un de l’autre. Will avait encore quelques hésitations sur ses jambes mais ça ne durait pas, ils profitaient ensemble de chaque instant. Tous deux étaient conscients que ces moments ne dureraient que jusqu’à leur retour à New York, et ce jour se rapprochait de plus en plus. Ici personne ne les connaissaient. Un poids avait alors disparut de leurs épaules et ils n’avaient qu’à vivre. Bien entendu, les enfants leurs manquaient mais Will tenait à ce que ces vacances marquent un tournant de leur vie et surtout de leur relation. A pied, ils rejoignaient le petit piano bar dans le centre ville que Will avait découvert quelques jours plus tôt. Il avait essayé à plusieurs reprises de lui faire sa demande mais ça n’était jamais assez intime à son goût et elle le regardait avec tant d’intensité qu’il ne trouvait pas les mots adéquats pour lui faire exactement ressentir ce qu’il éprouvait. S’installant à une petite table dans un coin à l’écart, une serveuse vint rapidement leur demander leur commande avant de disparaître après avoir griffonner quelques notes sur son calepin. Sa main posée sur la sienne, il plongea son regard dans le sien, un sourire aux lèvres. Il déplaça alors sa chaise et vint s’asseoir tout près d’elle alors qu’elle riait de son initiative.

- Monsieur Kaine se sentait il à l’écart à l’autre bout de la table ? Sourit-elle.

- Je pense surtout que j’aurais eu du mal à te prendre dans mes bras et à t’embrasser, en étant si loin… chuchota-t-il en déposant un baiser sur sa tempe.

Tournant la tête à sa déclaration, elle lui sourit tendrement. Tout était si simple entre eux en ce moment. Ils parlaient, ils s’amusaient, ils vivaient le moment présent et profitait d’être de parfait inconnus dans cet endroit paradisiaque. Tous les moments qu’elle passait dans ses bras étaient inoubliables. Il y avait ses mots doux qu’il lui chuchotait et ses compliments qu’il lui adressait. Elle savait que c’était exagéré mais elle aimait les entendre, elle savait qu’il était sincère. Elle aimait se sentir belle à ses yeux. Lui souriant, elle se pencha vers lui quand la serveuse revint au même moment. Elle se redressa alors l’air de rien puis fit glisser une main sur sa cuisse. L’air de rien, elle lui jeta un regard en coin, amusée.

- C’est pas bon de jouer avec le feu comme ça, chérie… ça pourrait t’être fatal…

- Si tu étais moins sexy, peut être que je n’aurais pas envie de jouer… sourit elle en croisant son regard.

Peu importe comment il s’habillait, Will avait toujours été affreusement sexy à ses yeux. Il avait un corps parfait en plus de posséder ce charme si dévastateur qui l’avait séduit plus de quatre ans auparavant. Will avait soigné sa tenu et habillé d’un costume bleu nuit qui s’accordait avec son regard saphir, Kelly ne savait pas si elle pourrait résister à ne pas se faufiler dans ses bras puis de respirer son parfum viril et enivrant. Elle aimait qu’il ne voit qu’elle et c’était ainsi depuis le début de leur vacances. Tous les désaccords étaient bien loin derrière eux. Alors qu’il buvait une gorgée de son cocktail, un sourire vint éclairer son visage. A son tour, elle sentit alors la main de Will remonter sur sa cuisse caressant très lentement sa peau. Un frisson la traverser et elle se sentit rougir tandis qu’il lui adressait un petit sourire de vengeance.

- Pourquoi tu tenais à venir ici ce soir, demanda-t-elle pour essayer d’entamer une conversation et ne pas penser à la caresse de sa main posée sur sa cuisse.

- Parce que ce soir, on sera juste un couple qui va danser et faire d’autres choses dans un piano bar qu’on ne pourrait pas faire à New York… et ici, c’est le premier endroit où je peux t’embrasser en public sans qu’un objectif soit braquer sur nous…

- Un bon point pour vous Monsieur Kaine ! répliqua-t-elle en venant glisser sa main sur la sienne. Tu sais toujours exactement ce qui me fera plaisir… tu n’imagines pas combien ses vacances me prouvent combien notre relation est la plus belle histoire que j’aurais pu ne jamais vivre, si je n’étais jamais venu à Tree Hill. Tu es mon ange gardien, mon garde du corps, et l’homme qui accepte de me voir souffrir sans broncher. Toutes les femmes devraient un jour avoir la chance de rencontrer l’homme de leurs rêves… et moi, je ne compte pas te lâcher de si tôt…

Tout ça, il en avait conscience mais là, elle avait fait un pas vers lui. Elle venait de lui dire tout haut, ces choses qu’il devinait à travers ses réactions, ses regards, ses moments de complicité et cet amour qu’il lisait chaque dans son regard.

- J’ai toujours dit que tu ne savais pas me résister ! Sourit-il avant de venir faire glisser son index sur le bout de son nez. Je t’aime Kelly… et j’ai une petite surprise pour toi, souffla-t-il en se levant et la prenant par la main.

Il avait prévu de faire ça plus tard dans la soirée mais maintenant ou plus tard, il comptait bien le faire et l’occasion était parfaite. Il avait toute son attention et elle était curieuse de voir ce qu’il avait encore concocté pour elle. Se dirigeant vers le piano laissé libre par un des musiciens, la petite salle continuait de se remplir. S’installant sur le petit banc, il leva les yeux vers elle alors qu’elle s’appuyait contre le piano. Il lui adressa un ravissant petit sourire puis ses doigts se mirent à glisser sur les touches blanches et noires du clavier devant lui.

- Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine
Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine

Am I the reason why you tossed and turned last night?
Everything's such a blur, it didn't come out right.
All of the sudden it's cold and we're falling apart.
No this can't be, please don't leave me alone in the dark.

And I guess we're really over, so come over, I'm not over it.
And I guess we're really over, so come over, I'm not over it.
Late night you make me feel like I'm desperate, I'm not desperate.
Oh, a little bit possessive, little miss obsessive, can't get over it.

Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine
Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine

I've never been a fan of long good-byes.
I'm at the finish line and you're just way too far behind.
In the morning I got in a fight with myself, I got the bruises to prove it.
Then I swallowed your words and spit them right back out.

And I guess we're really over, so come over, I'm not over it.
And I guess we're really over, so come over, I'm not over it.
Late night you make me feel like I'm desperate, Aim not desperate.
Oh, a little bit possessive, little miss obsessive, can't get over it.
No!

It's like a fairy tale without a happy ending… happy ending
But then again maybe we are just pretending.
Why does it have to be so unfair?
Tell me that you care.

And I guess we're really over, but come over, I'm not over it.
And I guess we're really over, so come over, I'm not over it, oh.

Little miss, little miss, little miss, little miss obsessive.
Little miss, little miss, little miss, little miss obsessive.

Late night you make me feel like I'm desperate, I'm not desperate.
Oh, a little bit possessive, little miss obsessive, can't get over it

Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine
Woah, woah, woah… that side of your bed is still mine


Devant elle, il tentait de ne pas lui montrer son angoisse qui montait. Il était si rare qu’il chante et devant du monde qui plus est. Son regard rivé au sien, il avait travaillé la chanson en cachette pour ne pas qu’elle la découvre et il avait du multiplié ses efforts lors de ses derniers jours. La machine était désormais lancée et il ne pouvait plus reculer. Alors que le public de la salle applaudissait sa prestation, il était devant elle et ne savait par ou commencer.

- Will, c’est…

- J’ai pas tout à fait terminé en réalité… j’ai une question à te poser en fait. Tu me connais depuis longtemps maintenant et j’ai commis des erreurs par le passé. Mon retour à New York n’a pas été simple et je n’ai pas prémédité ce qui arriverait. Je voulais prendre mon temps de savoir où j’en étais mais travailler avec toi m’a ouvert les yeux, sur la femme sublime que tu étais devenue et sur tout ce que j’ai raté ses dernières années… Le matin quand je te regarde dormir, il n’y a pas que cette femme sublime que je vois… tu es une femme enfant qui a été blessée, vulnérable mais totalement sexy au point que je ne pense qu’à te prendre dans mes bras et te consoler. Ton sourire illumine mes journées et je sais que tant que tu seras là, personne ne pourra m’ôter ce bonheur indescriptible… et lorsque je te dis que je t’aime et que je te suivrais n’importe où, j’en pense chaque mot. Je ne veux pas être de passage dans ta vie, je veux une place bien précise… je veux être la première personne que tu verras lorsque tu ouvriras les yeux le matin… je veux être celui qui sera dans la salle d’accouchement lorsque tu donneras naissance à nos futurs enfants et je veux que tout le monde sache combien j’aime cette femme si passionnée, si sexy, irrésistible et spontané. Je ne veux pas être ton petit ami… je veux avoir cette place privilégier… Kelly Jane Wells, me feriez vous l’honneur d’être votre mari jusqu’à la fin de vos jours ? demanda-t-il son regard rivé au sien, posant un genou à terre difficilement tout en ouvrant un petit écrin où un diamant de plus trois carat brillait. Son regard plongé dans le sien, elle avait blêmit et une main devant sa bouche, elle ne semblait pas croire, ni réaliser ce que venait de faire Will devant une salle comble d’inconnus.

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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 23:45

Dans ce bureau où on venait de les faire patienter, le directeur n’allant pas tarder, ils s’étaient installés dans les deux sièges devant le bureau. Juddi était impassible, le regard fixé dans le vide. Andy, assis à coté d’elle, n’était pas sur d’avoir bien fait de l’accompagner. Après tout, ça n’était pas sa place. Quelqu’un de son entourage ou du moins de plus proche d’elle aurait du être à sa place. C’était ce qu’il pensait mais il ne pouvait pas nier que tout changeait entre eux. Surtout après ce qu’il s’était passé dans la chambre d’hôtel. Du dos de sa main, il vint caresser la sienne très lentement, il parvint alors à capter son attention.

- A quoi tu penses ? murmura-t-il.

- J’ai tout un tas de scénarios qui défile dans ma tête… je pourrais ne jamais le voir ou même si je le vois, il pourrait en venir à me détester-

- Où alors, il pourrait t’aimer… j’avoue que celui là est le pire de tous les scénarios. Juddi Kaine et son fils, finit les reportages à l’étranger où elle mettait sa vie en danger !

- Arrête ! Secoua-t-elle la tête, esquissant finalement un petit sourire. Je sais que si ça arrive, j’aurais un choix à faire… mais d’ici là, je pense que j’aurais le temps d’y réfléchir. De plus, tu n’envisages même pas que je quitte New York plus de deux jours consécutifs…

- Je ne veux pas te perdre de vu, un seul instant… et tu sais pourquoi.

- Je suis pas sur que l’endroit soit idéal pour parler de ça… et de ce qui s’est produit tout à l’heure.

- Tu regrettes ? S’enquit-il, précipitamment.

- Non… mais je pense que c’était beaucoup trop tôt-

- C’est vrai, on aurait pu attendre encore quelques années ! La railla-t-il avec un petit sourire.

- C’est pas ce que je voulais dire, tu le sais très bien… sourit elle, alors qu’il glissait ses doigts entre le siens.

- L’avantage, c’est qu’on aura toujours un sujet sur lequel on s’entend à la perfection, murmura-t-il en lui adressant un petit sourire en coin.

- T’es incroyable ! Rit-elle doucement. Tu es surement le type le plus obstiné que je connaisse, tu ne t’arrêtes jamais avant d’obtenir ce que tu désires-

- Tout comme toi, beauté ! Sourit-il avant de se pencher et de déposer un baiser sur sa main. Tu hantes mes pensées depuis des années et je te parle de mes fantasmes… se mordit il la lèvre inférieur avec un sourire sur les lèvres en voyant l’expression du visage de Juddi à sa remarque. Rougissant cette dernière ne semblait plus vraiment savoir ce qu’elle devait dire ou faire. A ses yeux, elle était tout simplement ravissante, ainsi troublé car dans le font ça prouvait qu’elle ne lui était pas insensible. Quelque chose de fort pouvait il se profiler entre eux dans un proche avenir ? Il n’eut le temps d’y réfléchir plus longtemps qu’un homme, le directeur songea-t-il, venait d’entrer dans le bureau.

- Désolé du retard mais on requérait ma présence auprès d’un élève… s’excusa-t- il avant de serrer la main à Juddi puis à Andy.

*.*.*.*.*.*.

3 jours plus tard,

Une casquette sur la tête en plus de la capuche de son sweat rabattu sur sa tête, il aurait pu passer inaperçu. Du moins il l’avait espéré. Tout comme lui, elle avait tenté à son tour mit une paire de lunettes mais l’aéroport de LaGuardia était bondé. Il leur semblait impossible de pouvoir se faufiler à travers la foule sans être reconnu. Main dans la main, ils avançaient lentement quand finalement ils se retrouvèrent subitement face à une meute de photographe. Echangeant finalement un regard, ils posèrent quelques minutes pour eux, histoire qu’ils puissent après partir tranquillement. Cependant le diamant qui brillait à l’annulaire de Kelly ne les arrêta pas et tout de suite une foule de questions se firent entendre. Restant cependant silencieux, ils parvinrent, après récupération de leurs bagages, à rejoindre leur voiture stationnée sur le parking de l’aéroport. A l’intérieur de la voiture, Kelly tourna la tête vers Will qui démarrait très vite, prenant ainsi la direction de la maison de sa meilleure amie. Malgré la densité de la circulation, ils étaient pressés d’arriver chez Joan. Will savait que désormais une foule de journaliste attendrait une déclaration et il comptait sur sa sœur. Ils arrangeraient ça ensemble, un article avec Kelly où elle sera la seule à avoir l’exclusivité. Il savait que ça lancerait surement des rumeurs mais il s’en moquait, l’essentiel étant de protéger un minimum leur vie privée. Rejoignant Kelly qui frappait à la porte, il venait d’enlever sa casquette qu’il avait laissée dans la voiture. Ils ne cachaient pas qu’ils avaient énormément profité de la douceur de leurs vacances. Tous les deux arborait un teint des plus halés et lorsque la porte s’ouvrit sur une petite tête brune, cette dernière sourit avant de sauter dans les bras de sa mère. La prenant dans ses bras, ils entrèrent dans la maison après que Will ait embrassé sa fille.

- Cameron William Kaine Wells! Reviens immédiatement ici ! Retentit la voix de Joan à travers la maison depuis la salle de bains alors que ce dernier courrait dans le couloir pieds nus, mouillés et où de la mousse s’étalait encore à certains endroit sur ses cheveux.

- Papa !! Sauta-t-il dans les bras de Will alors que ce dernier serrait son fils contre lui.

- T’as fait la vie dure à tante Joan toi !

- Non !! C’est pas vrai-

- Menteur ! répliqua sa sœur.

- C’est un jeu, t’as rien comprit Chloe ! répliqua le petit garçon, alors que Joan apparaissait enfin avant de sourire en voyant les enfants dans les bras de leur parent, bien blottis dans leurs bras.

- On dirait que je vais avoir droit à un peu de calme ! Sourit-elle en les voyants tous les quatre.

S’approchant d’eux, elle vint les embrasser et croisant le regard de Will, elle sut qu’il était encore sur son nuage. Elle avait été la première à encourager Will pour ses vacances improvisées. Prenant alors son amie dans ses bras, elle ne mit pas longtemps pour remarquer que Kelly semblait plus heureuse et épanouie qu’elle ne l’avait jamais été. Un petit sourire aux lèvres, Joan fit alors glisser son regard sur la main de Kelly.

- C’est du plastique ? demanda Joan en fixant le diamant que Kelly portait à sa main gauche, tandis que Will arborait ce petit sourire mystérieux qui lui était désormais fréquent.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 1:29

Chapitre 21 : Back to home…


- C’est le contrat d’exclusivité, tu peux le faire passer à ton frère pour qu’il le signe ? Demanda Andy en faisant le tour du bureau.

- Je dois le voir pour l’article dans quelques jours avec Kelly, je lui donnerais en même temps… répondit Juddi en lui tendant un dossier. C’est l’article que tu voulais sur l’accident du bus scolaire et des trente cinq victimes…

- Merci… fit en parcourant rapidement l’article avant de le poser sur son bureau. T’as du temps à me consacrer aujourd’hui ?

- J’ai pris mon après midi-

- Je sais, murmura-t-il, levant les yeux vers elle. Je me disais que peut être tu souhaiterais un peu de compagnie…

- Ecoute, vu que c’est encore les vacances je veux que tout soit prêt… commença-t-elle prudemment. Je dois encore préparer son arrivée. Je ne connais même pas ses gouts. Je dois réfléchir… et tu vas me devoir deux semaine de vacances pour être juste avec mon fils-

- C’est pas un problème ça. Répliqua-t-il immédiatement, je pourrais t’aider pour tes démarches… sauf si tu le tiens à le faire vraiment seule…

- Je veux que tout soit prêt quand il arrivera à la fin de la semaine… commença-t-elle, et puis il me semble que tu as prit du retard toi aussi-

- Je vois… marmonna-t-il, baissant la tête quelques secondes, laissant un silence s’installer. Et tu as réfléchi à ce que je t’ai dit… à notre sujet… demanda-t-il, hésitant.

- Je préfère ne pas y songer pour le moment. Tu tiens à moi et je le comprends Andy… mais être un couple pourrait être fatal à nos relations…

- Tu vois toujours tout en noir Juddi. Parfois vivre au jour le jour et ne rien prévoir, ça peut devenir agréable…

- Je peux également en oublier mes priorités, lui fit-elle comprendre avec un demi-sourire. Je t’accorderais une partie de mon attention dès que j’aurais réglé ces détails matériels.

- Une partie de ton attention, fit il en contournant son bureau alors qu’elle se levait du fauteuil en face du bureau.

- Tu sais très bien ce que je veux dire… Et puis, la chance qu’on m’accorde ne se produira qu’une seule et unique fois. Je veux connaître mon fils et même s’il me déteste, je ne veux pas lui donner une mauvaise impression sur moi…

- J’étais là Juddi… Il ne te connaît pas, tu crois qu’il te jugerait ? Tu l’as abandonné c’est vrai, mais tu as prit soin de t’assurer qu’il serait dans une bonne famille. J’ai vu son regard quand le directeur t’as présenté à lui… je suis sur que c’est un super gamin et que tu n’as pas à t’angoisser pour si peu…

- Il pourrait m’en vouloir et ça serait normal-

- Ou alors il aimerait connaître ses parents biologiques ainsi que le reste de sa famille… et puis, c’est un garçon intelligent d’après ce que le directeur a dit…

- Je ne sais pas… j’aimerais que tout soit parfait à son arrivé, confia-t-elle sincèrement.

- Prends les choses comme elles viennent. Tu peux compter sur moi… si bien sûr tu parviens à accorder trente seconde de ton temps à ton séduisant rédacteur, finit il avec un sourire charmeur.

Echappant un petit rire, elle secoua la tête tandis qu’il se rapprochait d’elle. Une main venant caresser son visage, elle ne fut pas étonnée de ce geste intime. Elle appréciait sa douceur. Il était tendre, amusant, sexy et son regard pétillant lui faisait toujours de l’effet même si Owen était toujours dans un coin de sa tête. Se mordillant la lèvre, elle plongea son regard dans le sien tandis que sa main venait lisser sa chemise.

- On n’avait pas parlé de rapports strictement professionnels lorsqu’on était au bureau ?

- Je ne m’en rappelle pas… sourit il, son souffle chaud caressant le visage de Juddi.

- Evidemment, murmura-t-elle. Mais on pourrait nous découvrir et-

- Et j’en ai rien à faire… murmura-t-il entre deux baisers, l’obligeant à se taire immédiatement. Dans ses bras, elle était fragile, un peu comme une enfant qu’on aimerait cajoler. Ses mains posées sur ses hanches, il la rapprocha de lui avant que leur baiser prenne une intensité foudroyante.

*.*.*.*.*.*.

Ils avaient garé la voiture à quelques rues et décidé de se rendre au studio à pied. Main dans la main, ils approchaient de l’hôtel où le studio de Pete demeurait. Tout le monde s’était concerté et les musiciens devaient arrivés un peu plus tard. Will et Kelly avaient parlé de quelques idées pour la tournée. Kelly éprouvait toujours quelques difficultés à en parler car pour elle se produire sur scène n’était pas facile. Elle ne se sentait pas en confiance et voir une foule se déchainer pour elle, lui faisait peur. Cependant elle aimait l’enthousiasme des personnes. Traversant le hall de l’hôtel, ils s’engouffrèrent dans le premier ascenseur.

- Juddi doit passer à la maison dans quelques jours pour l’exclusivité, lui rappela Kelly.

- Déjà…

- Oui. Tu veux que je lui dise qu’on remette ça à la semaine prochaine ?

- Non non. Je tiens à être avec toi pour le faire…

- Will… murmura-t-elle.

- Humm, fit-il en tournant la tête vers elle.

- On n’en a pas reparlé… mais Juddi pourrait aborder certains sujets brûlant, comme… mon viol-

- Ma sœur est journaliste et si tu ne souhaites pas en parler, je pense qu’on n’aura qu’à lui dire tout simplement. Elle connaît son boulot et les limites à ne pas dépasser… je préfère traiter avec elle, plutôt qu’avec n’importe quel journaliste qui pourrait déformer nos propos et faire courir des rumeurs sur notre vie…

- Tu as surement raison… murmura-t-elle, laissant tomber sa tête contre son bras. J’aimerais qu’on soit deux semaines en arrière et qu’on retourne là bas, on était si bien… juste tout les deux… soupira-t-elle, en regardant le voyant lumineux qui annonçait les différents étages.

- Tu auras bientôt droit à de nouvelles vacances chérie… et puis, je ne céderais ma place pour personne… mais avant ça et notre mariage… on doit s’occuper des derniers détails concernant la tournée et les répétitions.

- C’est vrai… murmura-t-elle alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrait et qu’il la laissait sortir en premier.

Sans se lâcher la main, ils prirent la direction du studio au bout du couloir où ils entendaient de la musique à travers la porte. Entrant sans bruit. Will aperçut immédiatement Pete, dans la salle d’enregistrement avec trois femmes. Croisant le regard de Kelly, celle-ci haussa les épaules tandis qu’il refermait la porte du studio. Accompagné de Kelly, ils pénétrèrent dans la salle d’enregistrement.

- C’est bien de voir que tu travailles un peu ! Le railla Will, un sourire aux lèvres.

- Ah bah enfin ! Ça fait des jours que je vous attends les tourtereaux ! leur lança leur ami avant de les enlacer tour à tour chaleureusement.

Souriant tous les deux, ils ne cachaient pas leur bonheur qui se lisait dans leurs regards. Pete étaient heureux pour eux. Ensemble, ils ne faisaient qu’un et même quand ils se disputaient, ils étaient adorables.

- Je vois qu’en plus d’avoir prit le soleil vous avez du bien vous amuser tous les deux ! Surtout toi ! lança Pete en fixant Will, qui tenait parfaitement sur ses jambes.

- Tu n’as même pas idée, répondit Will en adressant un sourire complice à Kelly.

- Oh je vois… en tout cas maintenant que vous êtes là, on va avoir du boulot. J’ai engagé des choristes et on doit faire des essais pour s’assurer de la concordance avec ta voix, fit-il en s’adressant à Kelly.

- Les vacances sont finit on dirait… murmura Kelly. Je suppose que tu voudrais commencer maintenant ?

- Exact. Vous êtes venus pour ça non ? Sourit Pete après avoir présentés les trois choristes qu’il avait engagés.

Rejoignant l’autre pièce du studio avec Will, ce dernier lançait des regards amusés à Kelly. Leur retour à New York n’avait en rien modifié leur comportement de ses quinze derniers jours. S’asseyant chacun dans un fauteuil, Pete expliquait à Kelly à travers un micro ce qu’il attendait d’elle, tandis que Will ne la quittait pas des yeux. Poussant un bouton de la table de mixage, une musique débuta puis Pete en profita alors pour en savoir plus.

- Comme ça, t’es prêt à te passer la corde au cou… s’enquit son ami.

- Si notre couple n’était pas aussi médiatisé, je crois qu’on serait déjà marié… commença-t-il. Et être marié à Kelly ne changerait pas grand-chose à notre vie. Elle serait juste reconnue officiellement comme la priorité de ma vie et elle saurait combien je l’aime…

- Ton cerveau à grillé sous les tropiques… T’as l’air encore plus amoureux d’elle-

- Je connais aujourd’hui ma chance. Une femme comme Kelly je n’en rencontrerais jamais d’autre. C’est la femme de ma vie Pete. Aucune autre femme ne peut lui arriver à la cheville. Elle est belle, sexy, intelligente, sensuelle, spontanée, drôle… tendre et compréhensive…

- Toutes mes félicitations ! Sourit Pete en tapant fraternellement dans le dos de Will. Je ne comprendrais jamais toutes ses histoires d’engagement… mais si vous êtes heureux c’est le principal.

- ça me va droit au cœur quand ça vient du célibataire le plus endurcit de New York ! Rit Will. D’ailleurs toujours avec tes mannequins ?

- Elles sont jolies et au moins, j’ai pas forcément besoin de sortir avec elle tous les jours-

- Je ne désespère pas qu’un jour, une femme te force à ouvrir ton cœur ! Sourit Will. Tu ne sais pas ce que tu rate-

- Mais dis moi, avant votre départ… vous vous étiez pas disputés-

- C’était il y a plus de quinze jours, depuis j’ai eu largement le temps de lui faire penser à autre chose. J’ai d’ailleurs des idées d’arrangements… pour la tournée.

- Ah… fit Pete alors que les musiciens entraient au même moment, venant saluer Will chaleureusement.

- Où est Owen, lança immédiatement Will à Pete alors que tous allaient saluer Kelly. Ils riaient tous ensemble dans la salle d’enregistrement puis discutait alors que Will fixait son meilleur ami. J’espère que t’as une bonne raison pour expliquer son absence-

- Il est partit.

- Comment ça, il est partit ?! répondit Will. Et la tournée ?! Tu l’avais pas engagé pour faire de la figuration-

- Il est partit en tournée… c’était son choix. La maison de disque m’a prévenu deux jours plus tard-

- De mieux en mieux ! Soupira Will. J’espère que tu leur as déjà demandé un remplaçant-

- Je ne vois pas pourquoi, lâcha Pete en fixant Will. Tu suivras Kelly-

- Pete, qu’est ce que t’as pas comprit… quand j’ai dit « j’arrête la scène » ?!!

- Tu sais comme moi, qu’un guitariste très talentueux et qui apprendrait les morceaux en si peu de temps, ça court pas les rues ! C’est toi qui a écrites ces chansons, tu connais tout sur le bout des doigts et je ne parle pas des arrangements qui trottent dans ta tête… tu es le meilleur pour la place.

- Et ma vie de famille alors ?! Je ne laisserais pas Chloe et Cameron tout seul-

- Mais personne ne te le demande !! Commença Pete. Je te jure que ça n’est pas un piège ! Mais avec tout le boulot des arrangements, j’ai pas le temps de m’occuper d’un guitariste maintenant ! Soit c’est toi, soit on annule la tournée-

- Voilà pourquoi, on était si bien loin de New York ! Tu ne trouves pas qu’on en bave déjà suffisamment ?! Bon sang Pete-

- Qu’est ce qui se passe ? fit Kelly en passant la porte, alors que tout le monde les regardait se disputer.

- Je vais prendre l’air ! Se leva Will soudainement.

Kelly tenta de le retenir mais il lui murmurait, qu’il reviendrait vite. Elle savait qu’il préférait être seul. Le laissant alors partir du studio, elle croisa ses bras sur sa poitrine puis fixa Pete qui s’évertuait à pousser quelques boutons sur la table de mixage.

- On va reprendre-

- Oh non ! Pas tant que je ne saurais pas, pourquoi il est en colère.

- Kelly, c’est trois fois rien. Tu sais qu’il s’emporte très vite quand-

- Pete, je n’ai pas envie de jouer aux devinettes. Qu’est ce que tu lui as dit ?

- Owen est partit en tournée, il a quitté la ville, lâcha-t-il en croisant son regard. Je lui ais dit que j’avais pas le temps de choisir un nouveau guitariste et que notre seule solution était qu’il réintègre le groupe…

- Comment tu as pu penser qu’il accepterait-

- Mais il va te suivre sur la tournée. Qu’est ce que ça changerait ? Je n’arrive pas à le comprendre.

- Ce que tu ne comprends pas. C’est qu’il veut une place privilégié. Il ne veut être ni musicien, ni compositeur… il veut être sur la tournée pour moi. Il veut être celui sur qui je vais me reposer lorsqu’il sentira que je craquerais-

- On n’a pas assez de temps Kelly. Le temps que je trouve un bon guitariste, qu’il apprenne toutes les compositions, ça va nous prendre plusieurs semaines voir deux mois, on ne peut pas se le permettre. L’album se trouve déjà dans le top dix. Les billets des concerts sont déjà à plus de la moitié vendus. On doit mettre en place le show de la tournée maintenant, expliqua Pete.

- Je comprends ton point de vu… mais Will t’avait avertit et tu lui avais promit de respecter son choix.

- On ne fait pas toujours ce qu’on veut…

- Donc Owen a déserté… et j’ai plus qu’à convaincre Will qu’on ne peut pas faire la tournée sans lui.

- Ouais, marmonna Pete mal à l’aise. Je ne pensais pas qu’il le prendrait si mal.

- Je vais voir si je peux arranger ça… souffla-t-elle, avant de marquer une pause. Au fait… comment Juddi a prit le départ d’Owen ? S’interrogea Kelly.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 1:31

Il lui avait finalement donné ces quelques jours et durant ces dernières quarante huit heures, elle avait aménagé une chambre dans son appartement pour Alexander. C’était un garçon de dix ans et connaître ses goûts n’étaient pas évident mais elle avait lu une enquête sur les passions des préadolescents et elle avait finalement opté pour une décoration simple mais masculine. Après avoir refait la tapisserie avec l’aide de James qui avait pu se libérer pour l’aider, il lui avait conseillé quelques articles pour la chambre. Elle aimait passer du temps avec lui car il était toujours de bon conseil, sans parler qu’il savait écouter les gens. Elle devait encore faire quelques fignolages pour l’appartement quand elle eut le message d’Andy qui lui demandait de le rejoindre dans un café-restaurant français à l’autre bout de la ville. Elle n’avait pas répondu à son appel mais s’y dirigeait quand même. Elle appréciait sa présence des quinze derniers jours. Il était patient avec elle et même s’il lui était difficile de lui résister, elle savait que c’était quelqu’un sur qui elle pouvait entièrement compter. Sortant de sa voiture alors qu’elle venait de trouver une place de justesse, elle passa devant plusieurs grandes enseignes avant de pénétrer dans le petit restaurant. Immédiatement, elle s’avança vers le maitre d’hôtel qui la dirigea vers une table au fond du restaurant. S’attendant à le voir seul à une table, elle haussa un sourcil lorsqu’elle vit de dos une jeune femme blonde qui lui faisait la conversation. S’arrêtant à deux mètres de la table, Andy se redressa en lui adressant un sourire et murmurant son prénom. Faisant quelque pas, elle se figea en croisant le regard de la grande blonde qui se retourna au même moment.

- Tracy, souffla-t-elle.

- Judd’… répliqua son amie.

- Vous vous connaissez à ce que je vois… fit Andy, devinant une tension soudaine chez Juddi.

- En effet. Tu voulais me dire quelque chose pour m’appeler si soudainement ? Lâcha Juddi irrité.

- T’inviter à déjeuner… au dernières nouvelles, tu prends toujours soin de t’alimenter-

- Pas aujourd’hui je suis pressée-

- Reste s’il te plait…

- J’ai pas une minute à moi cette semaine et j’ai encore l’interview de Will-

- T’as pas une petite heure à me consacrer ? et puis tu me raconteras comment tu as rencontrés Tracy-

- Demande le lui, je suis sure que Tracy en meurt d’envie ! La fusilla-t-elle du regard.

- Ju-

- Sur ce, je vous souhaite un bon appétit… et Andy, un conseil… ne m’appelle plus. Fit-elle avant de tourner les talons tandis que ce dernier levait un regard suspect vers Tracy. Sans plus réfléchir, il confia à Tracy qu’il revenait et rattrapa Juddi devant le restaurant qui marchait d’un pas précipité vers le parking. Se plantant devant elle, elle fut obliger de le contourner mais il la suivit.

- J’ai pas tout comprit là !

- Ecoute Andy, tu fais ce que tu veux avec qui tu veux… je ne t’ai jamais rien promit. On était bien ensemble mais on savait tous les deux que ça ne pourrait jamais durer éternellement. Fin de l’histoire et de la discussion. Maintenant va rejoindre la sangsue et fous moi la paix !!

- Juddi !! cria-t-il alors qu’elle s’éloignait à pas décidé. Ça ne servait à rien de vouloir la poursuivre. Elle n’allait pas l’écouter de toute façon. Soupirant il rentra alors dans le restaurant et rejoignit Tracy qui l’attendait toujours.

- Je crois qu’elle a besoin de prendre l’air, l’excusa-t-il.

- Sans doute… on commande ? S’enquit la jeune comme si de rien était alors qu’elle croisait le regard soucieux d’Andy.

*.*.*.*.*.*.

Assis dans un transat à quelques mètres de la piscine, il reposa ses partitions sur le sol et soupira en renversant sa tête contre le dossier du transat. Ses jambes écartés, ses pieds reposaient sur le béton, il ferma lentement les yeux savourant un moment de calme quand il sentit une présence près de lui. Un sourire vint se dessiner sur ses traits si virils et fins lorsqu’il reconnut son parfum.

- Tu t’accordes une récréation, murmura sa voix douce, alors qu’elle venait s’asseoir entre ses bras, d’adossant à son torse.

- Disons que je profite du moment pour penser à autre chose qu’à mes partitions et aux arrangements… resserra-t-il ses bras autour de sa taille, tandis qu’elle glissait sa tête dans son cou.

- Juddi ne va pas tarder, tu te rappelles…

- J’ai pas oublié. Notre dernier moment de tranquillité avant l’arrivée de la tornade. Je suppose qu’avec le départ d’Owen, elle ne doit pas être à prendre avec des pincettes…

- T’en veux toujours à Pete ? murmura-t-elle en faisant glisser son index sur le dos de sa main changeant volontairement de sujet.

- J’avais été clair à ce sujet avec lui et il me met au pied du mur. Je déteste ça.

- Mais tu le feras quand même… conclut elle, tout bas.

- Je ne te laisserais pas seule sur scène sans quelqu’un pour assurer tes arrières… souffla-t-il contre quelques mèches rebelles qui venait frôler ses lèvres.

- Toujours à veiller sur moi. Le romantisme par William Kaine… t’es mon bodyguard personnel. Aucun ne peut être plus sexy que toi, mon coeur…

- Sache que je ne me lasserais jamais de t’entendre me faire ce genre de compliments, murmura-t-il en ouvrant les yeux et la voyant jouer avec sa bague. Il sourit doucement et penchant légèrement sa tête il déposa un baiser dans son cou, soufflant contre sa peau. Elle te plait alors ?

- Tu t’es ruiné pour moi… sourit-elle, admirant toujours le bijou qui ornait sa main gauche.

- Ma banquière n’a pas encore appelé, c’est que je ne suis pas dans le rouge. L’essentiel c’est qu’elle te plaise et que tu l’aimes…

- J’aurais pas mieux choisit… confia-t-elle sincèrement. Comment tu peux encore me faire des cadeaux et me surprendre chaque jour sans que je le devine…

- Je cache bien mon jeu… et pour être honnête, te faire des cadeaux me fait plaisir. Ma vie repose sur le fait que tu sois heureuse. Si tu ne l’es pas, je ne le suis pas… Et mon plus beau cadeau, c’est de t’avoir dans ma vie et que je me réveille avec toi à mes cotés chaque matin…

- Grâce à toi, je sais ce que j’ai perdu pendant ces trois ans… Tu peux être sur qu’à compter de maintenant, tu peux faire une croix pour que je te laisse sans surveillance ! J’égorge la première femme qui osera te faire des avances et je n’aurais aucun scrupule à la démolir…

- ça veut dire que je dois repartir ? fit la voix de Juddi à l’entrée de la terrasse.

- C’est bien parce que tu es sa sœur que je fais une exception, fit Kelly en se levant arborant un petit sourire plein de malice, la rejoignant avant de l’enlacer naturellement.

- Je me sens tout à coup soulagée, sourit Juddi. En tout cas, je remarque que vous avez bien profité de vos vacances, releva-t-elle en voyant leur teint reposé et coloré.

- C’est fait pour ça, sœurette ! Tu devrais essayer… ça risquerait pas de te faire de mal.

Levant les yeux au ciel, elle ne répliqua mais n’en pensa pas moins. Elle vit Kelly s’éclipser après un dernier sourire à Will. Elle était peut être trop romantique mais elle aimait les voir ainsi, heureux et si amoureux. De la part de son frère, c’était si rare qu’elle appréciait encore plus le moment. Sur ce point, ils se ressemblaient beaucoup. Ne jamais s’épancher sur ses sentiments mais ne pas nier qu’ils n’en avaient pas. Croisant son regard, elle lui adressa l’un de ses petits sourires mystérieux.

- Ne me regarde pas comme ça, fit Will précipitamment.

- J’ai pas le droit d’apprécier de voir mon frère sur son nuage ? Sourit-elle. C’est pas tous les jours que j’ai droit à un tel spectacle.

- Ouais c’est ça ! T’es en train de me prendre pour-

- J’oserais jamais enfin ! fit Juddi. De félicitations sont de rigueur je crois, rajouta-t-elle en voyant revenir Kelly avec plusieurs café.

- Je suis sure que même le Pape au fin fond du Vatican est au courant ! Sourit Will, passant un bras autour des épaules de Kelly.

- Tu ne vas pas lui reprocher d’être heureuse pour nous, chéri, murmura Kelly.

- Qu’est ce que tu vas chercher… c’est bien la première fois qu’elle me fait un compliment ! Rit Will. De plus, je crois que j’ai sa bénédiction-

- Tu me l’a jamais demandé, rit elle franchement.

Kelly était amusé de les voir tous les deux. Ils se chamaillaient comme deux frères et sœurs si proche que ça lui faisait un peu mal, quand elle songeait que Rick ne l’avait jamais rappelé depuis plusieurs semaines. Elle avait un pincement au cœur mais ne voulait pas que Will se doute de tout ça. Les voyant rigoler tous les deux, elle songea qu’elle n’avait vu Will que rarement aussi serein. S’installant dans les transats, Kelly était assise à coté de Will, sa main posée sur sa cuisse, cherchait son contact alors qu’il venait passer son bras autour de ses épaules.

- Vous avez décidé d’une date ? demanda Juddi avec intérêt.

- On y a pas encore réfléchit, sourit Kelly, en levant les yeux vers Will.

- Si ça ne tenait qu’à moi, on serait marié depuis longtemps, souffla-t-il en collant son front à celui de Kelly.

- Pas de précipitation Monsieur Kaine ! répliqua Kelly. Toute bonne chose finit par arriver avec un peu de patience !

Souriant, il vint déposer un baiser sur son front avant de tourner finalement vers sa sœur qui les observait avec attention et tendresse. Il était tenté de lui faire une remarque mais il s’en abstint tandis qu’il sentait Kelly s’appuyer un peu plus contre lui.

- Je sais que toute cette histoire d’article ne vous enchante pas-

- On doit le faire Juddi, commença Kelly. On n’aura jamais de vie privée si on passe notre temps à nier nos relations et notre vie.

- Tu nous connais bien. C’est bien plus simple pour nous de te parler que de le faire à un autre journaliste qui pourrait déformer nos propos. On a confiance en toi. On sait que tu ne dévoileras jamais quelque chose qui pourrait être trop personnel ou dérangeant.

- C’est étrange quand même… justement parce que je vous connais…

- Pose tes questions et on verra. De toute façon, tu ne publieras rien sans notre aval… alors t’as pas à t’inquiéter de tout ça… expliqua Will, alors qu’elle soupirait et sortait quelques fiches de son sac et un dictaphone.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 1:33

Il avait tenu à ce qu’elle en profite tant qu’elle pouvait encore prendre l’avion. Bien sur, il gardait toujours un œil discret sur elle, veillant à ce qu’elle n’en fasse pas trop mais il était tout aussi conscient qu’il ne pouvait l’empêcher de vivre. Il s’inquiétait surement trop et il devait la laisser respirer, elle le lui disait suffisamment. Sortant de la salle d’embarcation, il récupéra leurs bagages et se retournant, il entendit une personne ajouter « je m’en occupe monsieur Callahan. ». Se redressant, il découvrit alors son ami d’enfance, Matthew Connors devant lui, chose qu’il n’aurait jamais imaginé dans le passé.

- Matt ?! fit James encore sous le choc.

- Oui, je sais, je suis plus beau qu’avant ! Le railla son meilleur ami avant de le prendre dans ses bras tandis que Joan, les observait, un sourire sur les lèvres.

- Mais qu’est ce que tu fais-

- Ton père m’a prévenu que tu étais sur le vol.

- Evidemment… marmonna-t-il avant de sentir le regard intense de Joan posé sur lui.

Relevant la tête, il s’approcha d’elle et vint glisser son bras autour de ses épaules d’un geste à la fois tendre, protecteur et machinal.

- Chérie, je te présente Matthew Connors mon meilleur ami… Matt, voici Joan… ma femme.

- Alors voila, la si précieuse femme que Jamie garde à l’abri de tous les regards ! Enchanté Joan ! fit sincèrement le jeune homme.

- Ravie de vous rencontrer Matthew, répondit elle avec un sourire sincère, observant le jeune homme qui était à peine plus petit que Jamie.

Matthew possédait une certaine présence et son sourire devait faire craquer plus d’une femme, d’ailleurs les deux fossettes qui se creusaient sur ses joues était quelque chose de très sexy. Bien sur Joan n’irait pas révéler ce genre de détail à Jamie. De plus, Matthew était bien bâtit, musclé, ses cheveux châtains s’était décoloré, surement dû au soleil et sa peau était tanné par le soleil, signe qu’il passait beaucoup de temps en extérieur. Ses yeux étaient expressifs et il semblait être un bon vivant. Elle avait à plusieurs reprises essayé d’imaginer James chez lui, en Australie mais déjà, ça dépassait ce qu’elle imaginait. Souriant à Matthew, elle vint glisser son bras autour de la taille de Jamie après avoir serré la main au jeune homme. Elle savait déjà qu’elle l’apprécierait. Elle sentait qu’il n’avait pas du être le dernier à embêter James dans le passé.

- Appelez-moi Matt… je pense qu’on va être amené à se voir souvent… commença-t-il. Vous restez longtemps à Sydney ?

- Une semaine ou deux… ça dépendra du climat familial-

- Oh, fit son meilleur ami. Si chez les Callahan y’a des tensions, tu sais que vous êtes toujours le bienvenue à la maison ! lui lança-t-il sincèrement.

- Merci Matt’… mais ça devrait être supportable… enfin j’espère, soupira-t-il en croisant le regard de Joan. Quand je suis partit, tu comptais intégrer une école-

- C’est compliqué… marmonna Matt avant d’attraper les quelques bagages de James. Ton père m’a offert la possibilité d’avoir un bon job, j’ai sauté sur l’occasion.

- Il ne fait rien au hasard, lui rappela James avant de voir son ami hausser les épaules et commencer à prendre la sortie de l’aéroport.

- La voiture se trouve devant… souffla Matt tandis que James prenait le dernier sac et que Joan se rapprochait de lui.

- Tu n’as pas oublié ce que tu m’as dit, lui rappela-t-elle en l’arrêtant une minute.

- Je ferais des efforts-

- Alors tu peux t’y mettre dès maintenant… murmura-t-elle en glissant sa main dans la sienne et suivant Matt qui marchait au loin devant eux.

Durant une longue seconde, il l’observa. Elle était bien celle qui pouvait lui tenir tête pendant des semaines sans rien lâcher. Dans un sens, elle avait raison et il le savait. Il avait encore des parents, des amis et de la famille. Elle n’avait pas eu cette chance et sa famille aujourd’hui se résumait à la famille de Will. Prenant une lente inspiration, il croisa son regard puis il la rattrapa alors, venant resserrer ses doigts aux siens. Passant les portes de l’aéroport, il vit Joan blêmir. Instinctivement, il glissa un bras dans son dos, tandis que Matt rangeait les bagages et que Joan garder les yeux braqué sur « la voiture ».

- Il avait parlé d’une voiture-

- Joan-

- Je suis pas encore folle, fit elle en levant les yeux vers James.

- Je t’avais prévenue… mon père gère une multinationale-

- Tu avais quand même omit de me préciser que ta voiture… était une copie conforme d’une limousine New Yorkaise-

- Je me fous complètement de cet aspect. Si je le pouvais, je préfèrerais être dans une jeep en plein désert avec toi… pour qu’on soit juste tous les deux… souffla-t-il en l’embrassant sur la joue, l’invitant à entrer dans la limousine tandis qu’il ouvrait la portière arrière.

Secouant la tête, elle pénétra dans l’habitacle et James la suivit de près. Rapidement le véhicule démarra et Matthew conduisait, il avait laissé la vitre de séparation baissé. Un bras passé au dessus du dossier, la main de James retombait sur l’épaule de Joan. Elle en profita alors pour ses glisser un peu plus dans ses bras.

- Mon père cherche toujours un successeur pour la société, si j’ai tout comprit.

- C’est ce qui se dit, répondit Matt d’un ton neutre.

- C’est ce qui se dit ? répéta-t-il, un brin irrité.

- Jamie, il veut prendre sa retraite, il pensait franchement que tu reviendrais et que tu prendrais la suite-

- Matt, cette discussion on l’a eu à maintes reprises et depuis toutes ses années, j’ai jamais changé d’avis.

- C’est ton père, Jamie, lui rappela son ami. La société pèse des millions… tu ne peux pas faire comme si elle n’existait pas-

- Je ne l’ignore pas… mais j’ai toujours précisé que ça ne m’intéressait pas. Il peut toujours demander à quelqu’un d’autre, je ne suis pas le seul Callahan de la famille.

- Si tu pense que ton père laissera la société à ton cousin Dave, tu peux rêver… il préfèrerait encore se pendre-

- Je trouve que tu en sais beaucoup sur la famille et la société, émit James en croisant le regard de son ami à travers le rétroviseur.

- Je suis son chauffeur, il me parle de tout… il me connaît depuis longtemps et puis… il aime me parler de toi. C’est pas le monstre sans cœur dont tu tiens à en garder l’image.

Joan les écoutait et elle se rappelait parfaitement du jour où ses parents avaient débarqué à la maison. Habillé par des grands couturiers, ils avaient regardé dans tous les coins de la maison avant de poser leur regard dédaigneux sur elle. Posant instinctivement sa main sur la cuisse de James, elle leva les yeux vers lui.

- Il ne sait peut être pas comment te le dire, mais ton père t’aime. Tu crois que s’il se moquait de son fils, il serait venu nous voir pour essayer de te convaincre ? Il souhaitait peut être s’assurer que tu étais heureux aussi…

- On arrive, les interrompit la voix de Matt alors que Joan laissait son regard se reporter sur l’immense propriété qui se dessinait au loin.

La limousine fit le tour du bosquet et s’arrêta devant le parvis de la porte principale. La propriété s’étendait sur une longueur infinie. Sortant du véhicule, Joan était bouche bée. Elle n’arrivait pas à le croire. Faisant un tour sur elle-même, son regard se perdit sur les jardins qui embellissaient le devant de la propriété. Sentant le bras de James se resserrer autour de sa taille elle sortit de sa rêverie.

- Tu m’avais dit que tes parents avaient de l’argent… pas que tu avais grandit dans un palais royal ! fit elle remarquer en levant les yeux vers lui.

- Tu m’aurais quand même épousé si je te l’avais dit ? demanda-t-il avec un sourire avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

*.*.*.*.*.*.

-Tu as été vu, sortant d’une réunion associative luttant contre les femmes et les adolescentes abusés sexuellement. Un raison pour avoir choisi cette association plus qu’une autre ?

- Je ne l’ai pas choisi par hasard, commença Kelly, caressant lentement le genou de Will. C’est une période sombre que je n’aime pas évoquer. A mon adolescence, j’ai eu un petit ami qui s’est révélé être la pire des ordures et je l’ai payé cher… par la suite, j’ai du changer de nom suite au procès. Quatre ans plus tard, je rencontrais ton frère… qui m’a bien plus apprit sur moi-même en quelques mois, qu’en deux ans de thérapie.

- Si tu veux, je peux enlever cette partie de l’interview, fit Juddi.

- Non… les gens ont le droit de savoir que je n’ai pas eu une vie dorée et que je suis comme eux…

- On n’a jamais entendu parler de ta famille. Hormis Will et les enfants bien sur. Explique-nous d’où tu viens exactement.

- De Californie, je suis née à Los Angeles… mais ma mère – dont je n’ai aucun souvenir – est morte dans un accident de voiture alors que j’avais trois ans. J’ai alors été élevé par mon oncle et ma tante. C’était la seule famille qu’il me restait, jusqu’à ce que je découvre l’existence de mon demi -frère, Rick Crawford. Il vivait à Tree Hill… notre père à toujours refusé de me rencontrer après son dernier mariage…

- Comment tu l’as vécu ? je veux dire… tu as perdue ta mère enfant, tu n’as pas eu le temps de la connaître… et ton père refuse de te rencontrer. Tu ne te sens pas frustrée, en colère, mal aimée ?

- Bien sur au début, je lui en ais voulu… il m’abandonnait à son tour. Et puis j’ai appris à le connaître à travers Rick. Ça fait toujours mal de penser qu’on je représente rien pour l’un de ses parents… mais j’ai apprit à vivre avec, et puis ça n’est pas comme si j’étais vraiment seule. Aujourd’hui, j’ai Will et les enfants, toi et Joan… expliqua simplement Kelly.

- Je suppose que ça développe chez toi l’esprit de famille. Vivre ce qui t’as toujours été impossible… tu n’as pas eu peur lorsque tu as découvert ta grossesse ?

- Tu veux dire que j’ai été terrorisée, sourit Kelly. Je connaissais ton frère que depuis quelques mois. Je n’avais pas prévu d’avoir un enfant si jeune, j’étais encore au lycée… mais Will est de loin, l’homme le plus convaincant que j’ai rencontré. Tout au long de ma grossesse, il est resté à mes cotés, me soutenant, participant aux échographies… m’aimant malgré mes kilos en trop et m’apportant cet affection qui me manquait…

- Tu étais superbe… même si tu étais effrayé à l’idée de donner naissance à Cameron en plein dans les loges du Tric, expliqua Will avec un sourire sur les lèvres. Je me rappelle du moment à l’hôpital où tu m’avais écrasée la main juste avant qu’on me mette Cameron dans les bras. Tu me regardais avec une telle intensité que j’ai comprit qu’on venait d’accomplir la plus belle chose du monde… et qu’aucun moment ne pourrait égaler celui là… finit il en plongeant son regard dans le sien.

- Qui a osé dire que mon frère n’était pas romantique ? Rajouta Juddi avec un sourire en coin.

- Attends si mes souvenirs sont bons… c’est toi, répliqua Will en riant. Le jour où tu m’as incendié utilisant plein noms d’oiseaux dans une bonne dizaine de langues différente, ça parce que j’avais laissé Kelly venir à New York toute seule…

- Ouais… en même temps, je le regrette pas, ça ta fait réfléchir… répliqua Juddi, sincèrement. Vous rentrez de deux semaines à la Jamaïque où vous avez prit des couleurs tous les deux. Tu recommences à retrouver toutes tes sensations, s’adressa-t-elle à son frère. Beaucoup de rumeurs ont circulé sur votre couple, dont une qui précisait que vous étiez sur le point de vous séparer-

- C’est vrai qu’on s’est toujours arrangé pour ne pas parler de notre couple… mais nous avons deux enfants et on vit dans une propriété à l’écart de la ville. On ne parle pas de notre vie parce qu’on veut être comme tous les couples. Est-ce que les journalistes vont interviewer des couples anonymes et leur promettre un article ? Non… on veut juste vivre notre vie. Quand à cette rumeur, elle est infondée… on est déjà passé par là et le destin nous a réunis à nouveau. Je crois que ça prouve que notre relation est faite pour durer… de très longues années.

- On vous la pose à chaque interview mais… un autre enfant ? Un mariage ?
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 1:34

- Non, fit Will, croisant le regard surprit des deux femmes qui le dévisageait. On va commencer par officialiser les fiançailles…

- Oui reprit Kelly, jouant avec sa bague, glissant son regard dessus. On n’a pas encore réfléchit à tout ça… parce que je veux prendre mon temps et pour être honnête, je ne pensais pas qu’il me ferait sa demande si vite.

- Tu pensais qu’il attendrait ? Pourquoi ?

- On a déjà vécu ensemble auparavant, on a eu un enfant… s’il devait me demander en mariage, je partais du principe qu’on en parlerait avant pour savoir exactement si on le souhaitait autant l’un que l’autre… j’ai été surprise et prise de court. Il m’a fait sa demande après avoir chanté une chanson pour moi… dans un piano bar. C’est l’un des moments les plus romantiques que j’ai jamais vécu…

- Décidément… T’es l’homme parfait ? fit-elle à son frère.

- Je n’y crois pas une seule seconde mais un compliment de ta part me réchauffe le cœur ! Rit-il. Je voulais simplement que ce moment ne soit qu’à nous deux. Je voulais faire les choses dans l’ordre. C’était surement banal aux yeux des personnes présentes dans la salle… mais pour nous, ça avait une toute autre signification. Je ne sais pas quand ni ou, mais un jour on sera marié et ce jour là, j’affirme que plus rien ne pourra ma séparer d’elle.

- J’en attendais pas moins de mon frère, marqua-t-elle une pause avant de prendre une lente inspiration. La nouvelle du départ du guitariste, Owen Spencer, relance la rumeur que les Fall Out Boy se reformeraient-

- Il y a de ça quelques années, on a été formel. Le groupe ne se reformera pas. On se côtoie, on est amis de longues dates mais si le groupe se reforme ça sera uniquement pour la tournée de Kelly. Je ne laisserais jamais Kelly sur scène sans un guitariste compétent pour la soutenir…

- Ce qui veut dire que tu seras le guitariste de la tournée ?

- C’est pas encore décidé. Pour l’instant, Pete se charge de trouver des choristes et des danseurs… quand au guitariste, je vais voir de mon coté… mais si en effet, je ne trouve personne qui puisse assurer ce poste, je m’en chargerais… fit il avant de se pencher et d’attraper le magnéto de Juddi et de l’éteindre.

- On arrête là… marmonna-t-il, le nom d’Owen se répercutait encore dans sa têt, quand il sentit Kelly se lever et s’éloigner après qu’elle lui ait dit qu’elle était en retard pour récupérer les enfants. L’embrassant dans le cou, elle disparut très vite tandis que son regard saphir s’ancrait au même regard qu’arborait sa sœur.

- Je savais que ça serait le dernier point de l’interview-

- J’ai jamais eu confiance en lui et le pire c’est que j’avais raison-

- Ecoute, soupira sa sœur. Il est partit et je ne le reverrais surement jamais… alors cesse de t’en faire pour moi-

- Tu es ma sœur, je ne cesserais jamais de m’inquiéter pour toi. J’aimerais juste comprendre.

- Owen est passé un soir au bureau et il m’a vu avec Andy… qui m’embrassait-

- Toi et Andy-

- Mais ce qu’Owen ne sait pas… c’est que je ne suis pas amoureuse d’Andy. Il s’est jeté sur moi… mais je crois qu’il se moque pas mal de la vérité, soupira Juddi.

- Donc y’a rien du tout entre-

- Disons que je sais pas où j’en suis… mais qu’Andy se montre patient et attentionné. C’est vraiment quelqu’un de bien…

- Tu l’aimes ?

- Je l’apprécie beaucoup et puis…. On se connaît depuis longtemps. Y’a toujours eu quelque chose entre nous… peut être juste une attirance, mais depuis le départ d’Owen il s’est montré très compréhensif.

- Vous êtes ensemble alors, conclut Will.

- En quelque sortes… il a apprit pour Alexander et il m’a sortit tout un dossier sur lui, reprit elle. Sur sa famille adoptive. Ils sont morts tous les deux dans un accident de voiture. Mon fils est dans un orphelinat de Seattle-

- Un orphe-

- J’ai contacté le directeur et Andy m’a accompagné. J’ai rencontré mon fils… si tu savais… sourit Juddi. Je ne sais pas s’il a hérité grand-chose de son père… mais je peux t’affirmer que c’est un Kaine pur et dur. Le directeur a accepté qu’Alexander vienne vivre chez moi durant quinze jours-

- Ici? À New York ? Sourit Will. Tu déconnes ?

- Non, il arrive dans quelques jours… je ne sais pas encore ce qu’on fera mais je lui décore sa chambre-

- Tu réalise ta chance sœurette ? Ton fils ! Ça veut dire qu’il va rencontrer sa famille et ses deux cousins ! C’est incroyable ! fit il, enthousiasmé et les yeux lumineux d’intensité à la nouvelle de sa sœur.

*.*.*.*.*.*.

3 jours plus tard,

- Je ne connaissais pas tes gouts alors… j’ai improvisé fit Juddi en poussant la porte de la chambre qu’elle avait aménagé pour son fils.

Ce dernier lui adressa un léger sourire avant de rentrer dans la pièce. Elle avait devant elle, une version réduite de Will. Son fils tenait des Kaine et elle n’osait même pas se demander de quoi il avait pu hériter de son père biologique.

- Du moment que j’ai un toit et un lit pour dormir, le reste n’est que secondaire… J’ai lu tes artic- enfin vos articles-

- Tu peux me tutoyer… et puis ça sera plus facile-

- C’est vrai que William est mon oncle-

- Will… Will est ton oncle. Un oncle pressé de te rencontrer lui avoua-t-elle.

- Je veux pas être malpoli… mais, hésita-t-il… mais pourquoi m’avoir abandonné ?

Elle ne savait pas si c’était le bon moment pour répondre à ses interrogations mais de toute façon, elle devrait y faire face à un moment ou à un autre. Se passant une main dans les cheveux, elle vint s’asseoir à ses cotés sur le lit avant de prendre une lente inspiration.

- Je n’ai pas d’excuses et c’est l’acte le plus lâche que j’ai pu faire… j’avais seize ans et quand j’ai annoncé à ton père biologique que j’étais enceinte, il a disparut de la circulation. Ton grand père est mort quand j’étais enfant et c’est Will qui s’est mit à veiller sur moi. Ça n’a pas été simple car j’étais loin d’être un ange, surtout à l’adolescence… on avait très peu d’argent et l’arrivé d’un bébé signifiait que j’allais surement devoir tout arrêté… c’est alors que j’ai décidé de partir. J’ai quitté New York, sans même prévenir Will… je suis resté à Seattle parce que c’était loin d’ici et que je voulais une bonne famille pour toi… s’expliqua-t-elle. Tournant la tête vers Alexander, elle songea que peut être il l’aurait interrompit mais non, il ne cessait de la regarder.

- Ma maman m’a toujours dit que tu étais quelqu’un de responsable et qui cherchait mon bien avant tout…

- J’ai voulu plus d’une fois aller te voir, pour connaître mon fils… mais je suis une étrangère pour toi et rien ne m’indiquait que tu aurais souhaité me parler-

- ça ne sert à rien de regretter… aujourd’hui, j’ai quitté Seattle… ils ne m’ont rien caché. Maman m’avait dit qu’ils m’avaient adopté, murmura-t-il. Et je suppose que mon père biologique-

- J’ai laissé des messages sur son portable mais il reste injoignable. Je vais essayer d’aller le voir-

- Il n’a jamais voulu de moi, réalisa-t-il. Ça ne sert à rien de perdre son temps-

- Judd’- Oh Mon Dieu ! s’écria Pete en franchissant le seuil de la chambre, son regard rivé à celui du garçon aux cheveux court et aux yeux bleus. C’est du Kaine tout craché-

- Alexander… je te présente Pe-

- Pete Wentz, sourit le jeune garçon. J’ai toujours eu une préférence pour votre musique décapante, se leva-t-il alors que Pete s’approchait pour le saluer.

- Je peux t’appeler Alex ? demanda le bassiste avant de sourire à sa meilleure amie qui, il le remarqua semblait bien plus détendu que ces derniers jours.

- Bien sur…

- Alors comme ça, t’aime le groupe ?

- Oui, j’ai tout vos albums et j’ai assisté à l’un de vos concerts durant la dernière tournée qui s’est achevé à Los Angeles.

- Tu sais quoi Alex ? T’es mon premier fan âgé de 10 ans ! Sourit Pete alors que Juddi levait les yeux au ciel et que son fils riait doucement.

- Qu’est ce qui t’amène ? fit son amie, en le fixant droit dans les yeux.

- Kelly m’a demandé de passé-

- Oh… et mon cher frère est toujours décidé à te faire la vie dure, comprit elle.

- Kelly ne m’a rien dit-

- Tu sais, Will aurait surement apprécié que tu l’appelles pour lui parler de votre problème-

- Kelly m’a dit qu’elle lui parlerait-

- Passer par Kelly n’est pas la solution et t’en es parfaitement conscient. C’est à toi de régler le problème avec lui… d’ailleurs c’est pas ce que tu m’avais conseillé lorsqu’on était en froid ?

Alex les regardait. Sans conteste, il remarquait leur proximité et s’il ne connaissait pas sa mère biologique plus que ça, il découvrait que sa vie à elle non plus n’avait pas été simple. Il songea alors qu’il avait peut être eu raison d’écouter le directeur et d’accepter ses deux semaines juste avec elle. Il sentit alors un regard posé sur lui puis regarda Juddi qui lui parlait.

- ça te dit de connaître le reste de ta famille biologique ? demanda-t-elle simplement.

- J’adorerais ça… et puis William est le meilleur guitariste que j’ai vu sur scène… et il se trouve que c’est également mon oncle, rajouta-t-il légèrement avant de croiser le regard amusé de Juddi et Pete. C’est cool d’avoir une famille…

- Cool hein ? répéta Pete. Tu changeras peut être d’avis quand Judd’ ou Will t’imposeront leur lois ou leurs couvres feu-

- Pete !! l’avertit Juddi. Il est là pour quinze jours… c’est même pas dit qu’il reste après. Ne commence pas à lui faire peur et lui dire n’importe quoi.

- Comme si c’était mon genre, répliqua Pete.

- Attends que je me rappelle ! C’est pas toi, qui a promit de faire de la vie de Will un enfer parce qu’il ne t’avait pas avertit qu’il comptait demander Kelly en mariage ? Ou alors c’est peut être parce qu’il ne t’a pas demandé son avis ! Le railla-t-elle.

- Ils vont se marier ? Réagit Alex. C’est génial !

- J’ai juste dit qu’il aurait pu m’en parler avant ! Je suis son meilleur ami-

- Alors c’est pour ça que y’a un défilé de mannequin dans ta vie ? parce que Will ne veut pas de toi ?! rit Juddi alors que Pete lui lançait un regard assassin et qu’Alex rigolait à son tour.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juin - 22:54

Tu l'auras pas attendu pour rien ce chap hein ! xD

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************

Chapitre 22 : Love me like i love you…


Son portable collée à l’oreille, elle était assise dans un transat sur la terrasse. Son regard se perdait dans la piscine où Will et les enfants jouaient puis riaient gaiement. Elle aimait juste les observer tous les trois. Will était un père présent et attentif. Depuis leurs vacances, tout allait pour le mieux entre eux. Will se montrait disponible pour elle, sensible, attentionné, amusant. Elle avait cette sensation d’être une princesse à ses yeux et que rien ne pourrait troubler ça. Ecoutant pour la énième fois depuis quelques jours, le répondeur de Rick, elle lui laissa un message. Elle ne voulait pas qu’il apprenne la nouvelle de ses fiançailles par un journal. La nouvelle ne s’était pas encore répandue même si beaucoup de rumeur circulaient à ce sujet. L’exclusivité revenait à Juddi. Elle appréciait sa future belle sœur, c’était une personne sur qui elle avait pu compter. Quand bien même, Kelly ne donnait pas facilement sa confiance, elle savait que la jeune femme ne chercherait jamais à révéler des infos sur leur famille sans leur accord. Elle était professionnelle et même si elle ne le montrait pas toujours, elle avait un sens de la famille très développé. Refermant finalement son portable après avoir avertit Rick qu’elle passerait chez lui dans moins d’une heure, elle se leva et s’approcha de la piscine ou les enfants flottaient avec leur brassard gonflé autour de leur bras. Elle croisa le regard de Will qui s’approchait tandis qu’il jetait un œil à ses enfants qui se chamaillaient en riant. En quelques brassées, il rejoignit Kelly qui s’était accroupit au bord de la piscine tandis qu’il venait s’accouder au carrelage entourant la piscine.

- Pourquoi tu ne viendrais pas te détendre avec nous ? fit il avec ce petit sourire malicieux et sincère sur les lèvres.

- Même si j’en meurs d’envie… je dois parler à Rick, murmura-t-elle en faisant courir sa main sur sa joue. Je serais vite de retour-

- N’y vas pas seule-

- Will…

- Demande à quelqu’un de t’accompagner, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose-

- C’est mon frère, lui rappela-t-elle. Pourquoi veux-tu qu’il m’arrive quelque chose ou qu’on s’en prenne à moi ? Vos relations ne seront peut être jamais comme on le souhaite tous les deux… mais Rick ne me ferait jamais de mal.

Il était inquiet mais resta silencieux. Il lui faisait bien assez confiance pour qu’elle ait un bon jugement sur les gens, même s’il avait toujours des doutes sur Rick. Il ne lui en voulait pas vraiment, il souhaitait juste protéger sa petite sœur. Will n’enfermerait jamais Kelly dans un château fort avec l’obligation de ne jamais sortir. Ça ne lui ressemblait pas, il souhaitait uniquement son bonheur. Depuis les vacances, leur bonheur se lisait sur leurs visages. Il savait qu’elle devait parler à Rick et se doutait qu’il s’agissait des fiançailles. Il savait que ça devrait se faire sans qu’il soit dans les parages mais il n’aimait pas qu’elle soit sans protection. Elle ne dit rien cependant et lorsqu’elle déposa un bref baiser sur ses lèvre, il vint faire glisser sa paume sur sa joue, d’un geste très doux. Il murmura alors que la sonnerie de l’entrée retentissait.

- On essaiera d’être sage pendant ton absence alors…

- Je vais ouvrir, fit-elle en se redressant et lui lançant un petit sourire irrésistible.

L’observant quitter la terrasse, il resta plusieurs secondes alors qu’elle avait dépassé l’encadrement de la baie vitrée. Dire qu’il avait fallut l’accident de Cameron pour qu’il prenne conscience qu’il pouvait perdre bien plus que ses jambes. Ça avait été un électro choc et aujourd’hui il pouvait savourer sa chance d’être vivant et de pouvoir passer du temps avec elle et en famille. Il se retourna alors quand il vit que Cameron venait l’éclabousser en riant.

A quelques mètres de là, Kelly arrivait près de la porte qu’elle déverrouilla avant de l’ouvrir, elle resta à fixer un homme qu’elle ne connaissait pas.

- Bonjour… fit ce dernier. Je suis Andrew Dashwan… le rédacteur de Juddi-

- Oh, fit Kelly en réalisant alors qui était l’homme sexy qui lui faisait face. Se décalant de l’entrée, elle ouvrit plus largement la porte avant de le laisser pénétrer dans la maison.

*.*.*.*.*.*.

- Alors comme ça, il ose laisser sa femme sans surveillance ? fit une voix derrière elle, alors qu’elle marchait dans les allées parfaitement entretenue des jardins.

- J’ai pas besoin d’un chaperon, répliqua-t-elle en se tournant vers le meilleur ami de son mari.

- Oh… et en plus, elle a du caractère. Ça doit pas être triste tous les jours entre vous, rajouta Matt.

- Comme dans la plupart des couples que je connais.

- Jamie est toujours très discret et silencieux lorsqu’il s’agit de son mariage-

- Il a ses raisons d’agir ainsi. Sa famille ne l’a jamais soutenue-

- Ils devraient pourtant être heureux pour lui qu’il ait trouvé une femme-

- Ils ne voient pas tout à fait ça sous cet angle. Selon eux, je vis au crochet de James…

- Jamie ne laisserait jamais ce genre de chose arriver, répondit Matt. Il a la tête sur les épaules.

- C’est pas ce que pense sa famille… ils sont persuadé qu’un jour on divorcera et que je chercherais à le ruiner. Ils n’ont jamais cherché à en savoir plus sur moi ou alors ils se sont contentés surement d’une enquête sur mon passé-

- ça m’étonne du père de James. C’est vrai qu’il est dur… mais Jamie est son fils unique-

- Ils ne prennent en compte que ce qui les intéresse. Jamie est un prof apprécié et reconnut, marmonna-t-elle en chassant ses mauvais souvenirs. Il ne compte pas revenir en Australie… ou du moins pas avant un certain temps-

- Je laisse ma femme seule cinq minutes, et je te retrouve déjà en train de lui tourner autour ! Gronda Jamie avec un petit sourire en se glissant dans le dos de Joan.

- C’est amusant de voir que tu pourrais être jaloux ! remarqua Matt.

- Je ne suis pas jaloux… de plus tu n’es pas du tout le genre de ma femme, rajouta-t-il en échangeant un regard avec Joan avant de faire glisser une main sur son ventre. Fatiguée ?

- Callahan, je suis pas en sucre, lui rappela-t-elle.

- Elle te mène à la baguette en plus, renchérit Matt. Ça promet pour ta future progéniture !

- Non… fit James en plongeant son regard dans celui de sa femme. Parce que ce qui nous unit nous rend plus fort… nos enfants seront heureux parce qu’ils ont des parents qui s’aiment depuis toujours…

- Vos enfants ? répéta Matt.

- J’attends des jumeaux, répondit Joan. Deux petits garçons…

- Eh bah ! Toutes mes félicitations ! Je te souhaite bien du courage Joan ! Trois Callahan sous le même toit, ça va ne pas être qu’une partie de plaisir ! Rit il doucement en les observant tous les deux.

Il était vrai que pour sa part, il n’avait toujours pas trouvé la femme qui faisait battre son cœur et en les voyant si proche, il prenait conscience que James était réellement amoureux de Joan, rien à voir à son amour pour Lizzie dans le passé. James avait eu beaucoup d’affection pour Lizzie mais jamais il n’avait eu ce regard pour elle. Un regard pétillant, sincère et remplit d’amour. Matt regardait son amie avec étonnement, il n’était plus le James qu’il avait connu dans le passé. Il lui suffisait simplement de remarquer les gestes qu’il avait pour Joan. Il devinait qu’il se plierait en quatre pour elle s’il le fallait et qu’il ferait l’impossible.

- Je ne m’en fais pas pour ça… vu que Jamie se lèvera la nuit pour s’occuper de ses garçons !

- Ah oui ?! fit ce dernier. Merci de me prévenir, chérie…

- Mais je t’en prie, mon cœur, fit elle avec un sourire en plantant un rapide baiser sur ses lèvres.

- Je ne sais si ça vous intéresse, mais il y a une soirée au Maestro ce soir-

- C’est toujours à coté du port ? demanda James.

- Oui. Ils font des soirées à thèmes et il est mieux fréquenté que par le passé depuis le changement de propriétaire-

- On pourrait y aller, fit Joan en se retournant vers James qui ne semblait pas emballé.

- Chér-

- Tu ne m’as pas promit de me faire découvrir Sydney ? murmura-t-elle en passant une main sur son bras.

- Pourquoi je t’ai dis ça, en sachant que tu finirais à un moment précis par me faire chanter avec… marmonna-t-il en prenant sa main dans la sienne et glissant ses doigts entre les siens.

- Parce que tu n’as jamais su me résister mon chéri ! Et que je peux faire de toi, tout ce que je veux ! Sourit elle, fière d’elle alors qu’elle voyait Matt sourire à coté de James.

- Qui aurait pu croire qu’une femme pourrait rendre notre James aussi vulnérable !

- T’as jamais été amoureux Connors. Tu ne peux même pas imaginer combien le mariage peut être fantastique avec la femme parfaite…

- Le jour où je penserais au mariage, c’est que je serais foutu lui répliqua Matt.

- J’en connais une autre qui disait ça… marmonna Joan, l’air de rien. Et aujourd’hui, elle est mariée et ressemble à une baleine qui va donner naissance à des jumeaux…

- Toi ? fit Matt. J’ai du mal à y croire. Tu n’as pas le caractère de la célibataire endurcie et-

- Tu ne vois que les apparences Matt. Joan est de loin la femme la plus têtue que j’ai rencontrée… mais aussi celle qui cache un cœur énorme… murmura-t-il en croisant son regard et l’attirant un peu plus près de lui.

- Il veut simplement dire qu’il y a de ça, 5 ans, je n’aurais jamais pu songer à m’engager émotionnellement avec un homme. Pour moi, il était impossible de leur faire confiance et de remettre mon bonheur entre leurs mains. Les hommes finissent toujours par nous décevoir et je ne voulais pas que ça arrive…

- Et qu’est ce qui t’as fait changer d’avis ? demanda Matt.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juin - 22:56

Elle appréhendait ce moment. Présenter son fils à son frère représentait un moment important à ses yeux. Ce fils qu’elle n’avait pas vu grandir, qu’elle connaissait à peine mais dont elle avait prit soin de choisir une bonne famille pour lui. Une famille qu’il avait finit par perdre, se reprocha-t-elle. Posant une main sur l’épaule de son fils, elle poussa la porte d’entrée de la maison, invitant Alex à pénétrer à l’intérieur. Une boule se créait au fond de sa gorge. Bien qu’elle connaissait son frère et qu’il ne ferait jamais rien pour créer un malaise, c’était un gros challenge pour elle. De plus, elle n’avait aucune idée de ce que pouvait penser Alex. Il était impénétrable et elle ne trouvait pas encore ses marques avec lui. Il lui semblait qu’il avait à son tour hérité du coté mystérieux des Kaine, ne jamais se découvrir et rester très distant. Pouvait-elle lui reprocher d’être ainsi ? Sentant alors Pete dans son dos alors qu’elle pénétrait dans la maison, elle prit son courage à deux mains. Elle allait y parvenir et se rapprocher de ce garçon qui était sa chair et son sang, même si pour cela elle devrait prendre des décisions irréversible. Le dirigeant vers la terrasse où la baie vitrée était grande ouverte, elle entendait déjà la voix de Cameron. Pénétrant sur le parterre de béton à quelques mètres de la piscine, elle se figea en apercevant Will et Andy qui discutait assis dans les transats alors que Cameron et Chloe jouait toujours dans l’eau. Alors qu’elle s’était arrêtée, elle entendit à peine la voix de Pete qui venait de lui rentrée dedans quand elle s’était figée sur le seuil. Elle sentit alors plusieurs regards rivé sur elle, dont celui d’Alex. Elle se reprit finalement très vite et s’approcha de Will après l’avoir salué.

- Will… je te présente Alexander… ton neveu-

- Bonjour William, fit Alex, les yeux pétillant, ravit de rencontré à la fois son idole et un membre de sa famille.

- Enchanté Alex, rit Will doucement. Appelle-moi Will, se leva-t-il avant de passer une main affectueuse dans ses cheveux.

Echangeant un regard, Will en était presque déstabilisé. Bien sur qu’il connaissait ce regard et ce demi sourire mais ce qui le troublait le plus c’était l’intensité qui habitait ce regard. Il était son oncle et pourtant il avait du mal à ce faire à cette soudaine révélation. Le jeune garçon qui était devant lui semblait essayer de le sonder et pourtant il y avait quelque chose dans ses yeux qui donnaient l’impression à Will que c’était quelque chose de bien plus précis qu’il recherchait. Il entendit alors sa sœur présenter ensuite Alex à Andy. Relevant la tête, il prit conscience que Juddi semblait contrarié mais l’arrivé des enfants près de Will vint le distraire. S’accroupissant avec un peu de difficulté, il vint glisser un bras autour de chacun de ses enfants qui s’était posté de chaque coté de Will. Il leur présenta alors leur cousin et bien sur le premier à poser des questions fut Cameron. Alex le regarda avec réserve avant de rire de l’attitude très volubile de son cousin âgé de quatre ans. Chloe quand à elle était plus calme et observait ce cousin silencieux qui semblait mal à l’aise.

- Tu veux venir te baigner ? lui lança-t-elle tandis qu’elle croisant son regard hésitant. Tante Joan ne dira rien tu sais…

Haussant les épaules, il murmura un « pourquoi pas » malgré qu’il n’était pas sur de faire le bon choix. Il croisa son regard quelques secondes plus tard. Lui adressant un léger sourire, il prit ça comme une bénédiction et Alex suivit sa cousine près de la piscine tandis que Will échangeait quelques mots avec Pete.

- Qu’est ce que tu fais ici ? S’enquit alors Juddi, qui se servait une tasse de café dans la cuisine, alors qu’Andy se trouvait de l’autre coté du comptoir à l’observer.

- Comme convenu, je suis venu déposer une copie de ton article à ton frère. Je ne veux pas retrouver avec un procès parce que je n’ai pas tenu mes engagements.

- Et par hasard, tu choisis de venir aujourd’hui-

- Qu’est ce que tu me reproches au juste ? D’être ici ? Notre relation ? Que je ne sois pas le monstre que tu préfèrerais que je sois ?

- Tu aurais pu attendre, c’est tout.

- Tu sais très bien que plus on repoussera la publication de l’article… plus votre famille deviendra une cible. Je ne cherche pas à boucler l’article pour une question professionnelle-

- Bien entendu… je t’ai dit de ne plus t’approcher de moi-

- J’ai entendu… mais personne ne m’oblige à faire ce que toi, tu souhaiterais-

- Tu devrais rentrer chez toi et appeler Tracy. Tu sais, elle est toujours disponible pour la gente masculine-

- Tu ne serais pas en train de me pousser dans ses bras, par hasard ?

- Tu fais ce que tu veux avec qui tu veux Andy. Je ne suis pas ta nounou !

- Oh bien ! Alors qu’est ce que je suis pour toi ? Tu vois… fit il en marquant une pause. Je pensais qu’en retrouvant ton fils, tu réaliserais l’évidence… j’ai lu tout tes articles et tout tes reportages à l’étranger. Tu y as apprit une multitude de chose, tu as traversé des épreuves et parfois seule… mais suis-je aussi dangereux que tout ce par quoi tu es passé ? Je ne te cache rien Judd’… je ne cherche en aucun cas à te faire souffrir alors pourquoi tu ne cesses de me repousser… alors que tu es attirée par moi-

- Je… Andy, ce n’est pas le moment de parler de ça-

- Pas le moment… tu m’évites depuis plusieurs jours, lui rappela-t-il. Alors je crois qu’il faut que je profite de chaque moment en ta présence pour te convaincre de l’erreur que tu es en train de commettre-

- J’aime Owen ! Lâcha-t-elle. Je suis amoureuse de quelqu’un qui a prit la poudre d’escampette quand il t’a vu m’embrasser dans le bureau !!

- Jud-

- Ne dis rien Andy, je ne veux ni de ta compassion, ni de ta pitié… je veux juste que tu comprennes que, même si je t’apprécie beaucoup… Owen sera toujours entre nous, parce qu’il m’a comprise… et pour le moment, je ne peux pas ne pas penser à lui.

- C’est fini alors ?

- ça n’avait pas commencé Andy… je suis désolée…

- Je n’ai pas dit mon dernier mot, Juddi… Tu es peut être amoureuse d’un autre pour le moment… mais ça ne veut pas dire que tu ne finiras pas dans mes bras…

- J’ai fait mon choix-

- Tu prends la fuite… je n’appelle pas ça un choix, contourna-t-il le comptoir avant de s’approcher d’elle, dardant un regard intense sur elle.

- Ne fais pas ça, s’il te plait… supplia-t-elle tout bas.

- ça quoi ? Souffla-t-il. Te prouver que même si tu n’es pas amoureuse de moi, tu peux le devenir ? Que je t’aime bien plus que n’importe qui le pourra… Juddi, je ne te ferais jamais de promesse en l’air. Ce que je ressens n’a rien à voir à l’attirance que j’éprouvais pour toi à l’université. Je t’aime et tu finiras par tomber amoureuse de moi… je ne laisserais aucun homme intervenir entre nous… combla-t-il l’espace entre eux, posant ses mains sur les hanches de la jeune femme.

- C’est démentiel Andy… murmura-t-elle, alors que son souffle parcourait son visage et qu’il déposait de petit baiser dans son cou, remontant le long de sa mâchoire. Les chances que je sois un jour amoureuses de toi-

- Laisses nous une chance, susurra-t-il à son oreille, mordillant légèrement son lobe.

Elle ne put retenir un gémissement en sentant une main se glisser sous son chemisier, palpant sa peau. Instinctivement, elle se plaqua contre lui, enfouissant une main dans ses cheveux, perdant toute notion avec la réalité. Relevant finalement la tête, elle posa furieusement ses lèvres sur les siennes, une lave de désir déferlant dans ses veines.

*.*.*.*.*.*.

- Donc tout est vrai…

- Oui… je vais épouser Will.

- J’aurais préféré entendre une autre version, avoua-t-il.

- Je suis désolée, si ça te déçois… mais il n’y aura personne d’autre que lui dans ma vie, dans mon cœur. C’est le père de mes enfants-

- Il t’a déjà fait du mal, rétorqua-t-il.

- Tu ne pourrais pas être heureux pour moi, au moins une fois dans ta vie ! S’emporta-t-elle. Je n’ai émit aucune objection au fait que tu fréquente de nouveau Lucy et pourtant c’est la meilleure amie de cette peste de Sara ! Tu ne pourrais pas avoir un minimum de considération pour Will ?! C’est trop te demander ?!

- Kelly-

- Non, je ne veux rien entendre ! Tu vois… j’ai toujours accepté que tu veuilles me protéger parce que Will m’a fait du mal dans le passé. Mais aujourd’hui tout es bien différent. C’est grâce à lui que j’ai pu faire tout ce chemin… il m’a guérit et aidé à aller de l’avant… il m’a donné Cameron !

- Il n’a pas été là pendant trois ans ! lui rappela-t-il s’énervant à son tour.

- C’est différent ! Pete l’avait interdit de m’approcher… à ma demande. J’accepte ton scepticisme Rick, mais s’il te plait ne le condamne pas d’avance. Tu viendras au mariage ? demanda-t-elle d’une voix douce après un léger silence.

- Evidemment, fit-il. Je viendrais pour toi et mon neveu…

- Will n’est pas le monstre que tu te fais de lui. Il prend soin de moi chaque jour, il met tout en œuvre pour réaliser mes rêves-

- Tes rêves… Y’a pas si longtemps cet album n’était aussi primordial pour toi.

- Je ne dis pas que je ferais ça toute ma vie, Rick ! Mais c’est une opportunité et j’aime chanter…

- Les chansons sont de lui, je me trompe ? devina son frère.

- ça n’a rien à voir, soupira-t-elle devant son entêtement. Si tu avais l’occasion d’intégrer une des plus grandes équipes de NBA, tu refuserais ? Honnêtement, tu dirais quoi ?

- J’en sais rien… mais je ne voudrais pas perdre ce que je possède déjà !

- Tu crois que j’ai perdu quelque chose ? Sérieusement ! Je vis avec mes enfants que je vois grandir et s’épanouir chaque jour ! Et je fais une chose que j’avais mit dans un coin de ma tête parce que je m’étais résolue au fait que jamais ça ne pourrait arriver… Et le fait que Will participe au projet n’est qu’un plus. Il n’est pas la raison principale de ce projet… mais son succès y est pour beaucoup, et je le reconnais entièrement.

- Tu ne fais plus rien sans lui, fit-il remarquer.

- Oh… tu crois que je t’ai oublié ? ça n’a rien à voir, tu le sais bien. On peut- je peux à peine faire un pas dans la rue sans être épiée… et ça m’étonnerait que tu voudrais te retrouver à la une de People Magazine ! je ne t’évince pas de ma vie Rick…

- Heureux de l’entendre… et donc, soupira-t-il. Ce mariage, il va avoir lieu où ?

- On doit encore régler ça… mais ça sera en extérieur. Il n’y aura uniquement la famille et les amis.

- Je vois… Tu ne crains pas que certaines personnes mal intentionnés parviennent à s’inviter à la fête-

- Non… de plus la nouvelle du mariage n’est pas encore officielle. Il y aura essentiellement la famille de Will et toi-

- Tu ne comptes pas inviter… notre père ?

- Je ne sais pas, soupira Kelly. Il n’a jamais souhaité me voir. Pourquoi se manifesterait-il à mon mariage ? Si j’avais un temps soit peu compter à ses yeux, il aurait trouvé le moyen de me contacter…

- C’est vrai-

- Mon invitation est pour deux personnes… si Lucy ou ta petite amie du moment est intéressé, elle aura une place de réservé… assura Kelly.

- Je ne vois que Lucy depuis plusieurs mois, lui apprit-il, un sourire aux lèvres.

- Qu’est ce qui te retient alors de la rejoindre à Tree Hill ?! lança-t-elle soudainement à son frère.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juin - 22:57

Assis dans un coin sur un des banquettes du petit piano bar, il avait le regard rivé sur la piste de danse. Matt les avait abandonnés et ce dernier était accoudé au bar, parlant à une jeune femme. James n’était pas étonné. Son ami était toujours le même, à la recherche d’une femme bien précise avec qui il pourrait passer un bon moment. Pour sa part, il avait déjà trouvé l’élu. Depuis la veille, il se demandait si finalement il avait choisi le bon moment pour revenir au pays. Il s’était de nouveau disputé avec son père. Dispute qu’il cachait à Joan car la connaissant, elle ne ferait pas de quartiers. Soit elle se mettrait ses parents à dos, soit elle déciderait de rentrer à New York, or ça n’était pas ce qu’il souhaitait. Garder un souvenir intact et merveilleux de l’Australie, voilà ce qu’il voulait pour elle. Ils n’y reviendraient pas avant surement quelques années. Bien sûr, ça ne serait pas un problème financier pour eux de venir passer du temps dans ce lieu, mais il voulait que leurs enfants aient une enfance heureuse et paisible, pas ce qu’il avait vécu. Le regard toujours rivé sur la piste de danse, il ne cachait pas vraiment qu’il était attiré par la musique. Ses jambes le démangeaient et il fit un effort considérable pour ne pas se lever subitement et rejoindre la piste. Il sentit néanmoins une main remonter sur sa cuisse. Il tourna alors la tête vers Joan, nouant ses doigts au siens posés sur sa jambe.

- Vas-y, l’encouragea-t-elle.

- Je ne vais pas te laisser toute seule-

- Jamie, t’en crèves d’envie…

- C’est pas une raison pour que je t’abandonne-

- Je serais là quand tu reviendras et puis je doute sincèrement qu’hormis toi ou Matt, un autre homme oserait m’approcher. Tu te souviens que je suis mariée à un homme merveilleux et enceinte de jumeaux ?

- Comment pourrais-je oublier ça ? Sourit-il. Il suffit que j’y pense pour retrouver le sourire.

- Alors vas y-

- Viens avec moi, proposa-t-il soudainement.

- Quoi ?! S’étonna-t-elle. Non, Jamie… tu sais très bien que je-

- Tu danses très bien pour une femme enceinte, déclara-t-il en se levant et gardant sa main dans la sienne.

- James Callahan, commença Joan en le fixant intensément. Je ne danserais pas-

- Oserais-tu me résister ? fit-il avec un petit sourire espiègle. Je te promets de rester sage ! reprit il alors qu’elle se levait finalement à contre cœur.

Elle ne dansait généralement pas et à vrai dire, c’était en partie parce qu’elle ne savait pas. Au contact quotidien de James, il était évident qu’elle avait apprit ou du moins certains enchainement que ce dernier appréciait particulièrement mais elle se trouvait ridicule sur une piste de danse. Bien qu’il trouvait toujours le moyen de la rassurer et de la mettre en valeur. De plus, elle était enceinte, ce qui accentua encore plus son malaise. Elle était déjà complexée par sa petite taille comparée à lui alors en rajoutant sa grossesse, elle trouvait son idée encore plus ridicule. Heureusement pour elle, le DJ eut l’intelligence de passer un slow et elle l’en remercia silencieusement. Faisant remonter ses mains sur le torse de James, elle vint les nouer derrière sa nuque tandis qu’il glissait sa tête contre sa joue avant d’encercler sa taille naturellement, bougeant en rythme sur la musique lente, son corps collé à celui de sa femme.

- Tu vois que c’est pas si compliqué… souffla-t-il.

- C’est parce que t’es un bon prof.

- Oh, c’est tout ? répliqua-t-il avant d’esquisser une petite moue, déçu.

- Tu sais très bien qu’à mes yeux, tu es bien plus que ça… sourit elle, en baladant une main sur sa joue. Tu es le garde fou de mon âme. Je serais incapable d’aimer un autre homme comme je t’aime… souffla-t-elle, se hissant sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres, dans un baiser passionné et emplit d’un désir incandescent.

*.*.*.*.*.*.

- Je pensais te trouver en train de plancher sur des nouveaux arrangements… murmura une voix derrière lui.

- Les enfants attendent que tu les embrasses avant de s’endormir-

- Je vais monter, marqua-t-elle une pause tout en venant passer un bras autour de sa taille.

Fixant le ciel, tout comme lui, diverses images envahit l’esprit de Kelly. Du soir où elle apprit qu’une étoile portait son nom, aux moments intimes qui suivirent cette révélation, en passant par la demande en mariage de Will. Tout avait été si parfait lors de ce séjour en Jamaïque qu’elle arrivait encore difficilement à réaliser qu’elle s’était engagé avec lui. Il était certains que ça ne changeait rien à leur relation quotidienne, ni à leur vie de famille. Il était songeur et silencieux, ce qui était plutôt rare chez Will ses derniers temps. Blottie contre lui, elle profita de cet instant pour faufiler une main sous son tee shirt, caressant tendrement le bas de son dos d’un geste à la fois doux et apaisant.

- A quoi tu penses ? Souffla-t-elle, en levant les yeux vers lui.

- Sans toi ma vie serait bien triste… j’aurais pu passer à coté de tout ce bonheur. Cameron n’existerait pas… je n’aurais peut être jamais rencontré mon neveu-

- On se serait forcément trouvé à un moment précis. Un homme correspond à une seule et unique femme. Je t’aurais cherché partout… murmura Kelly. Parle-moi de lui…

- Il a le sourire de mon père et le regard des Kaine… Je ne sais pas de qui il tient ça, mais il y a autre chose dans son regard, une intensité. Et puis… C’est un gamin poli, bien élevé. Il a même fait deux ans de musique…

- Et il t’admire-

- Non-

- Si ! J’ai parlé à Pete… Il admire ton travail, tes compositions… ainsi que ta discrétion. Dire que vous êtes de la même famille. Je trouve ça à la fois déroutant et fascinant.

- Tu ne l’as même pas vu-

- Tu l’as dit toit même, c’est un Kaine… et même s’il ne porte pas votre nom, il en porte l’héritage génétique.

- Tu l’aimes déjà… je devrais être jaloux-

- S’il te ressemble rien qu’un dixième, c’est vrai que je pourrais tomber sous son charme ! Rit elle en faisant remonter ses doigts le long de sa colonne vertébrale.

- Mais c’est à moi que tu as prévu de te marier ! lui rappela-t-il avec un sourire entendu. Tu es rayonnante, souffla-t-il en se penchant vers ses lèvres rosés, les frôlant très légèrement.

Remontant une main sur son torse, elle sourit largement contre ses lèvres. Il n’y avait que dans ses bras, qu’elle sentait si apaisée et attirante. Lorsque son regard la parcourait, elle ne doutait pas. Il avait un pouvoir magnétique sur elle et quoi qu’il se passe, elle se sentait belle. Bien sur, c’était encore étrange malgré le fait qu’ils se connaissaient depuis des années. Sa main venant caresser sa nuque, elle murmura entre deux baisers qui s’intensifiaient au fil des secondes.

- Il est préférable que je monte voir les enfants…

- C’est ça… prend la fuite tant qu’il est encore temps. Parce que cette nuit, tu ne te reposeras pas chérie ! L’avertit il avec un large sourire.

*.*.*.*.*.*.

- Je dois appeler la police pour harcèlement sexuel ? lui lança-t-elle en ouvrant la porte de l’appartement.

- Je ne vois pas qui je harcèle… je passe voir une belle jeune femme par une belle soirée afin de lui éviter de s’ennuyer ! répliqua-t-il avec un sourire satisfait en refermant la porte derrière lui.

- Andy, soupira Juddi. J’ai eu une longue journée et j’aurais apprécié de profiter d’une soirée de calme-

- Pour travailler! Hors de question Miss Kaine ! Marqua-t-il une pause avant de s’approcher d’elle. Ne me dis pas le contraire. Tu passes ton temps à travailler, à rédiger des articles, à les corriger, à les relire… tu es perfectionniste et ambitieuse mais ça vire à l’obsession en ce moment. Tu dois profiter de ton temps libre… Tu as une chance incroyable de m’avoir ! Et tu n’en es même pas consciente, lui fit-il remarquer. Tu connais beaucoup de rédacteur qui se préoccuperait autant de l’une de ses journalistes-

- C’est uniquement parce que tu attends quelque chose en retour-

- Tu penses que je ne peux pas être près de toi, sans attendre quelque chose de toi ? Juste être là pour passer un peu de temps avec toi ? Apprécier ta présence et ta vivacité d’esprit, ton humour, ta générosité… pour être simplement avec une femme touchante et adorable ?

- C’est pas ce que j’ai dit-

- Oublie un temps soit peu notre travail… soit simplement toi. Une femme terriblement sexy, avec un cœur à fleur de peau et pour qui elle ferait n’importe quoi pour sa famille malgré son caractère entêté.

- Si t’es venu dans l’espoir de coucher avec moi-

- Je suis venu parce que tu as passé ta première journée avec ton fils… et selon moi, tu devrais avoir envie d’analyser ça et d’en parler. Mais il se peut que je me trompe…

- Non, souffla-t-elle. C’est juste que… je- enfin… je ne sais que peu de chose de sa vie à Seattle et je ne veux pas commettre d’erreur. Même s’il ne m’aime pas, je ne veux pas qu’il en vienne à me détester…

- C’est un garçon intelligent… Tu dois vous donner du temps pour vous connaître. Ça ne se fera pas en 24 heures.

- Mais j’ai si peu de temps avec lui…

- Laisse lui voir qui tu es vraiment et combien il est important pour toi… ne lui cache rien. Soit simplement la Juddi que tout le monde connaît…

- Facile à dire… dès que je croise son regard, j’ai l’impression de revoir l’autorité de mon père. Même Will qui est le portrait de mon père, ne lui ressemble pas autant-

- C’est encore un enfant… et si tu veux savoir, je pense que ça pourrait être bien pour commencer, si tu lui parlais de votre famille. De ton père, de Will, de ton autre frère Thomas qui est un courant d’air…

- Il vit à l’étranger…

- Donne lui une raison de s’attacher à vous… que vous êtes tous proche et qu’il a sa place parmi vous. Qu’il n’est pas exclut-

- Je crois… je crois qu’il admire Will.

- Je les ais écoutés. Ton fils a apprit à jouer de la guitare et en effet il est un fan incontesté de ton frère. Je trouve ça même impressionnant qu’il ait trouvé son idole si jeune… mais Will est un bon exemple. Je sais que tu tiens à passer du temps avec lui… mais n’ignore pas pour autant ce que lui souhaiterait…

- Tu me suggères de passer plus de temps avec Will-

- Je te suggère de resserrer vos liens familiaux. Tu pourras alors découvrir ton fils… et lui pourras mieux te connaître en te voyant avec ses cousins et avec ton frère.

- Humm, je vais y réfléchir… marmonna-t-elle. Je trouve ça quand même troublant que tu fasses tout ça pour me séduire ! lança-t-elle en se laissant tomber dans le canapé.

- Miss Kaine, tu n’as aucune idée jusqu’où je peux aller pour te séduire… fit il avec un petit sourire malicieux en s’installant à ses cotés. A ton silence, je devine que tu songes à me mettre à la porte-

- C’est une possibilité… souffla Juddi, étendant ses jambes, posant ses talons sur un coin de la table basse avant de finalement laisser tombé sa tête sur l’épaule d’Andy. C’est vraiment pas raisonnable que tu passes ton temps à mes cotés…

- Pourquoi ? Tu préfères que je te laisses déprimer toute seule ? Tu préfères penser à celui qui t’a abandonné plutôt que de passer du temps avec un homme qui te pourra te faire penser à autre chose et qui te fera rire !

- Andy, c’est pas contre toi… c’est juste, soupira-t-elle, qu’il me manque. Je devrais pas te dire ça-

- Et à qui tu en parlerais ? Je ne suis peut être pas la personne idéale mais au moins tu sais que tu as quelqu’un qui sera à ton écoute et qui ne te jugera jamais… parce que je tiens énormément à toi, et tu le sais.

- Ne sois pas aussi gentil. Je ne veux pas avoir à te tenir tête ce soir-

- Alors laisse-moi te faire du bien et rester avec toi-

- Je sais ce que t’as dans la tête Dashwan et-

- J’espère bien, sourit il en glissant son bras autour de ses épaules. Tu sais que j’arrive toujours à mes fins alors pourquoi n’essaies tu pas de te laisser porter pour une fois…

Soupirant, elle le sentit venir glisser ses doigts entre les siens. De son pouce, il caressa l’intérieur de sa paume ce qui déstabilisa complètement Juddi. Il savait toujours quoi faire pour la troubler. Tournant légèrement sa tête qu’elle glissa dans son cou, elle murmura tout bas.

- Je veux pas rester seule… cette nuit, finit elle par capituler.

- Et bien, on dirait qu’on progresse, chérie… sourit il, fier de l’avoir fait changer d’avis.

- Je t’ai pas invité à passer la nuit dans mon lit ! l’avertit-elle.

- Comme si tu pourrais me résister… susurra-t-il en effleurant son front de ses lèvres.

Il n’avait pas complètement tors et elle en était bien consciente. L’attirance qu’elle ressentait pour lui était on ne peut plus palpable à cet instant. Lui résister était compliqué car Andy savait user de son charme et qu’il était un homme toujours très sincère. Penchant légèrement la tête, ses lèvres vinrent brièvement parcourir son visage avant qu’elle n’effleure celle de Juddi. Il ne l’obligerait jamais à rien. Mais il aimait être juste en sa présence. La serrant doucement contre lui, il la sentit répondre à son baiser, se détendant un peu plus à son contact avant qu’elle ne se détache et lèvres ses yeux d’un saphir intense dans les siens.

- Je peux me contenter de te garder dans mes bras ou de te regarder dormir. Je souhaite juste que tu ne passe pas la nuit toute seule avec ton fils que tu connais à peine…

Esquissant un très léger sourire, elle le remercia silencieusement. Sa main toujours glissé dans la sienne, elle se leva et l’invita à la suivre. Traversant le salon, puis le couloir attenant aux chambres, ils parvinrent à la sienne. Repoussant la porte derrière lui, elle se retourna contre lui, venant glisser ses mains sur son torse avant de les nouer autour de son cou.

- Tu dois te faire à l’idée que même si j’aime être dans tes bras et faire l’amour avec toi, Owen sera toujours dans mon cœur…

- Tant que tu aimeras faire l’amour avec moi, j’oublierais Owen pour me concentrer exclusivement sur toi, souffla-t-il contre ses lèvres en la faisant reculer sur le lit où ils s’écroulèrent en riant.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juin - 22:58

Allongé dans son lit, il fixait le plafond. La première journée n’avait pas été catastrophique. Il avait rencontré sa mère biologique qu’il trouvait encore étrange. On dit souvent de se fier à sa première impression et pour sa part, Juddi restait une femme étrange. Il ne pouvait pas vraiment lui reprocher son attitude. Après tout, elle le découvrait seulement. Il avait eu des parents pendant 8 ans, qui ne lui avait jamais caché son adoption. Peut être plus tard aurait il voulu connaître sa famille biologique mais aujourd’hui, il doutait d’être prêt à tout ça. Après ça, il y avait eu Pete. Le leader de son groupe préféré. Il appréciait sa franchise et sa décontraction. De tous, il était bien le seul à ne pas se formaliser de son arrivé. Ensuite venait William, son oncle, son idole. Il ne faisait pas que l’apprécier. Par son génie, par ses chansons, c’était lui qui l’avait décidé à faire de la musique quelques années plus tôt. Il avait voulu être comme lui. Bien sur le génie artistique était une chose mais aux yeux d’Alex, ça ne s’arrêtait pas là. Derrière se cachait un homme et pas n’importe lequel, un homme discret, réservé mais passionné. Il était un exemple à ses yeux. Venait alors ses cousins, Cameron la boule d’énergie inépuisable. Il avait apprécié ces moments passés avec ce petit bonhomme monté sur pile Energizer, si plein de vie. Puis Chloe, beaucoup plus fille et réservé, toujours très douce et souriante, bien qu’il avait remarqué qu’elle ne parlait que très peu. Vint alors Andy, qui ne lui avait adressé que quelques mots avant de s’enfuir rejoindre sa mère biologique. Son petit ami ? C’est ce qu’il en avait déduit lorsqu’il les avait entendus parler dans le salon la veille. Et Kelly. Il avait été subjugué par son sourire, par cette douceur avec ses enfants, cette tendresse naturelle. Cette attitude si maternelle et qui se souciait du moindre petit problème lorsqu’il s’agissait des enfants. Il se souvint également du moment qu’il passa juste avec elle, à parler alors qu’il souhaitait l’aider à préparer le repas. Elle avait acquiescé d’un sourire et c’était contenter de lui dire qu’elle aimerait que Cameron devienne aussi calme que lui. Il avait apprécié son naturel à la fois calme et plein de passion. Il avait bien sur remarqué les regard qu’elle échangeait avec Will. Alex était loin d’être un crétin et une certaine sérénité envahit la maison à ce moment précis alors que Will avait appelé Alex pour lui montrer quelque chose dans le studio. Il ne s’était pas fait prier et avait rejoint son oncle dans le petit studio d’enregistrement qui donnait sur la piscine.

Il était à peine huit heures du matin et il venait d’entendre du bruit dans la chambre attenante. Était-elle réveillée ? il hésita un instant puis se dit qu’il ne pourrait pas rester indéfiniment cloué dans son lit. Se levant il sortit des vêtements propres de son sac. Un jean et un t shirt. S’habillant à la va vite, il enfila également sa paire de converses puis sortit sans bruit de la chambre. Il longea alors le couloir et après quelques secondes, il s’aperçut qu’il ne s’agissait pas de Juddi qui était dans la cuisine mais d’Andy.

- Bonjour, murmura-t-il se glissant lentement sur le tabouret du comptoir.

- Hey, salut Alex. Bien dormit ?

- Euh… Oui…

- Bien, tu prends quoi au petit déjeuné ? Céréales, lait, chocolat-

- Juddi n’est pas réveillé-

- Pas encore…

- Des céréales avec du lait, s’il vous plait…

- Okay, fit Andy en commençant à fouiller dans les placards à la recherches des céréales qu’il trouva dans le tout derniers placard derrière le pain de mie et le miel. Tu ne penses pas que ça serait mieux, si on se tutoyait ? lui lança Andy en se tournant vers lui, versant les céréales dans son bol.

- Oui, sourit il légèrement. C’est juste que je ne voulais pas me montrer impoli-

- Je vois… mais y’a aucune raison pour que je le prenne ainsi. Essaye de te détendre, tout le monde est heureux de t’avoir ici…

- Vous êtes son petit ami ? demanda-t-il sans détour, rappelant à Andy, le coté impulsif de Juddi.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Juin - 23:17

JE T'AIME MA BANANE SPLIIIIIIIIIIIIIIT !!

Ce chap est divin. J'adore trop les couples avec mes chouchou de toujours, Kelly/Will', Joan/James et tous les autres. Ils sont tous si mignons I love you bref c'est parfaitement divin.
Miss Cupidone est heureuse de tes talents perpétuels d'écrivain Something's Missing By Sydney - Page 4 348519
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Juin - 23:55

Chapitre 23 : Secrets de famille


Un crayon en travers des lèvres, ses doigts courraient sur le clavier composé de touches blanches et noires devant lui. Son regard rivé sur la partition, il ajoutait quelques notations et modifications sur la feuille au langage musical. Assis sur le tabouret son esprit était en adéquation avec cette musique, qu’il corrigeait puis améliorait depuis des heures. Il aimait ça, faire sortir le meilleur de lui-même en se plongeant dans cet univers qui est le sien depuis tant d’années. Ecrire et composer étaient une délivrance et ses doigts ne quittaient pas ce clavier. Il se sentait à la fois utile et important car il savait que ce travail aurait des répercussions d’ici quelques mois. Bien sur, son travail ne serait reconnut que par les gens de l’industrie musicale et par certains artistes mais l’important à ses yeux, c’était que le résultat plaise à Kelly autant que ça lui satisfasse. Il y travaillait depuis plusieurs heures sans relâche, passant d’un morceau à un autre, il était plongé dans son univers qu’il mit quelques secondes avant de réaliser sa présence. Ce ne fut que lorsqu’il sentit ses mains sur ses épaules puis qui vinrent frôler son torse avant qu’elle dépose un baiser sur sa nuque, qu’il s’aperçut qu’il s’agissait d’elle. Il rejeta alors sa tête en arrière, s’adossant à son corps, tandis qu’elle venait passer une main dans ses cheveux.

- Tu m’avais l’air bien concentré… mais je me disais qu’il était temps que tu fasses une pause, murmura-t-elle, passant toujours sa main dans ses cheveux.

- J’ai pas vu le temps passer, s’excusa-t-il en prenant sa main puis déposant un baiser à l’intérieur de son poignet.

- Tu n’as pas à travailler aussi durement.

- Je veux que tout soit prêt à temps pour ta tournée… et puis, plus vite ça sera terminé, plus vite j’aurais du temps libre pour toi, sourit Will en déposant de nouveau un baiser sur sa main avant de pivoter sur son siège.

- Ce qui veut dire que je ne dois pas profiter de moments pour te distraire ? Sourit-elle avant de venir s’asseoir sur ses genoux, nouant ses bras autour de son cou.

- Tout dépend ce que tu entends par distraire… mais sache qu’il y a de très forte chance pour que je sois très facilement disponible pour toi, mon cœur…

- T’es si adorable, souffla Kelly en nicha sa tête dans son cou, respira son odeur masculine s’enivrant de lui tandis que son pouce balayait sa joue, voilée par une petite barbe de quelques jours. Je t’aime…

- C’est comme s’il avait fallut que je traverse le désert et que je me perde pour être capable de prendre conscience que ma vie sans toi n’a aucun intérêt. Pourquoi la vie a-t-elle du être si dure pour qu’enfin on trouve notre équilibre ensemble ? Une seule constante n’a jamais changé durant toutes ces années, c’est que je t’aime…

- Chéri… tu penses que j’ai sincèrement besoin que tu me dises tout ça ? Tout ce que tu as fait pour moi… Personne ne s’est jamais autant préoccupé de moi que toi. Tu m’as aidé à aller de l’avant, tu m’as donné deux merveilleux enfants, tu m’offres l’opportunité de chanter et même d’en faire ma carrière… tu m’as permit de passer des vacances féérique avec toi et tu m’as demandé de t’épouser assis devant un piano alors que tu n’étais pas encore rétabli. Et cette bague… cette bague n’est pas qu’une bague de fiançailles, elle est le symbole de l’homme courageux, téméraire, romantique, patient et protecteur qui fait qu’aujourd’hui je suis heureuse et que j’ai une vie équilibré. Sans toi, rien de tout ça n’existerait… chuchota-t-elle, posant son front contre le sien sans le lâcher des yeux.

- Tu es un modèle Kelly… Il suffit que je regarde pour que la réalité me frappe. Ta sincérité, ta douceur et ta motivation dans n’importe quel domaine me prouve que le jour où j’ai posé les yeux sur toi, n’était un jour comme les autres et que tu mérites que je prenne soin de toi…

- Parfois j’ai l’impression que rien de tout n’est réel parce que c’est idyllique… lui sourit elle alors qu’elle sentait ses bras se resserrer autour de sa taille.

- Tu vas devoir pourtant t’y habitué chérie, souffla-t-il en déposant ses lèvres dans son cou alors qu’une sonnerie retentissait.

- ça doit être la personne de l’agence, je dois y aller-

- Des photos ?

- Oui pour Life & Style. Pete m’a prévenu qu’il comptait passer… alors tu pourrais en profiter pour passer l’éponge sur votre désaccord, suggéra-t-elle. J’en ai pour quelques heures, je prends les enfants au retour-

- Okay, marmonna-t-il en lui volant un dernier baiser avant de la libérer et de l’observer remonter les quelques marches jusqu’à la maison. Il soupira en songeant à la remarque de Kelly puis il pivota vers le piano avant de prendre les partitions étalées devant lui, qu’il devait encore corriger.

*.*.*.*.*.*.

- Je savais que tu finirais pas faire un détour… par ici.

- Tu as planqué un traceur sur moi ? Railla-t-il son ami en levant les yeux vers lui une brève seconde. Je ne pouvais pas revenir à Sydney sans passer la voir.

- Je sais. Joan connaît toute l’histoire-

- Je lui ais expliqué l’essentiel…

- Donc elle sait que tu es ici en ce moment-

- Joan est directement relié au satellite-

- Hein ?! le fixa Matt.

- Laisse tomber… marmonna James. Parle moi plutôt de toi-

- Qu’est ce que tu veux savoir ?

- Quand est ce que tu te décideras à vivre une vie posé, avec la même femme pendant plusieurs semaines…

- C’est pas pour moi. C’est trop compliqué-

- J’ai jamais dis que ça serait simple… mais crois moi, tu y trouveras ton compte-

- Elle te rend heureux et même si c’est encore étrange pour moi, je vais devoir féliciter Joan pour tout ça-

- Joan me fait voir la vie sous un autre angle… et loin d’ici, c’est plus facile.

- Elle semble avoir des milliers de qualité quand je t’entends parler d’elle… murmura Matt, un peu mal à l’aise.

- Et elle a des millions de défauts… mais je serais incapable de vivre sans elle aujourd’hui. Quoi que je fasse mes sentiments et ma vie ont prit un tournant quand je suis monté dans cet avion pour les Etats-Unis.

- Alors c’est ça être amoureux ? Le railla Matt.

- Non… Etre amoureux est un sentiment très fort et crois moi, avant qu’on se mette à se fréquenter on était deux animaux qui se livraient un bataille sans merci à chaque fois qu’on était en présence de l’autre. Et il y a eu cette nuit où elle était bourrée et désespéré et où moi j’étais un peu éméché…

- Et vous avez couché ensemble-

- Sauf que l’alcool rend Joan malade au point de faire disparaître tous ses souvenirs, murmura-t-il en se rappelant ce moment où ils avaient eu cette difficile discussion. Si aujourd’hui on est marié et qu’on est sur le point de construire notre propre famille, ça ne veut pas dire que tout à été simple entre nous… mais j’ai toujours pu compter sur son soutien et sur son amour. Tu vas surement trouver ça sentimental mais personne ne me comprend comme elle-

- Allons Jamie. Tu veux que je verse ma p’tite larme ?! Quand tu es parti, tu avais précisément dit que tu ne voulais plus de complications dans ta vie et surtout pas une femme ! Tu reviens au pays, quatre ans plus tard, marié et sur le point d’être père ! Je ne peux pas croire que Joan ait pu opérer un tel changement sur toi-

- J’ai l’impression d’entendre ma mère Matt ! Le sermonna-t-il. Ma mère en veut à Joan pour je ne sais quel raison. Tout comme je ne comprends pas qu’elle puisse penser que Joan a pu accepter de m’épouser pour mon argent, parce que ça n’est surement pas le cas de ma femme et surtout, elle ne connaissait pas l’étendue de la richesse familiale.

- Tu ne lui avais rien dit ?

- Si… enfin, on n’en a jamais fait une histoire à vrai dire. Dès que j’ai pu, j’ai trouvé un boulot dans la danse… je crois que c’est en partie la raison pour laquelle, elle n’a jamais prêté grande importance à mon statut financier. De plus, elle s’en moque totalement-

- Ta mère pense qu’elle vit à tes crochets-

- Ma mère n’a jamais cherché à s’intéresser à Joan, ni à connaître ses aspirations. Joan est écrivain et elle commence tout juste à être publier… mais jusque là, elle s’est toujours débrouillé pour avoir un petit job et gagner de l’argent. Et si après notre mariage, je ne l’avais pas poussé à oublier cette idée de travailler et de se consacrer sur ses écrits, elle serait encore en train de livrer des journaux ou de bosser dans des bars enfumés… ma mère ne sait strictement rien de Joan et de notre vie.

- Je trouve quand même ça incroyable. Même avec Lizzie, tu n’étais pas si attentif et protecteur-

- Matt, tu me connais depuis qu’on est des gamins… N’écoute pas mes parents, ils auront toujours quelque chose à reprocher à mon couple ou à Joan. Fais-toi, ta propre opinion. Si on est là, c’est parce que je tenais à ce que Joan connaisse les endroits où j’ai grandis avant qu’elle donne naissance aux jumeaux-

- Qui aurait cru que tu serais l’heureux papa de deux petits garçons ?! Je trouve ça incroyable, sourit finalement Matt en voyant les traits de son amis se détendre.

- Tu comprendras le jour où tu recevras autant d’amour d’une femme que tu lui en donnes.

- Parle-moi de Joan-

- C’est une femme épatante, mais tu le découvriras par toi-même… Elle est d’une mauvaise foi incorrigible, mais je ne connais aucune femme qui ne se formaliserait parce que leur petit ami rester fermé à toute discussion concernant leur sentiments. Pour notre couple, elle est d’une patience incroyable… surtout quand tu vois à quel point elle est impulsive, franche et farouche…

- Et t’as oublié terriblement sexy quand j’ai décidé de faire de ta vie en enfer, chéri ! fit une voix féminine derrière James alors qu’un sourire se dessinait sur ses traits.

- je te donnais encore cinq minutes pour me trouver, fit James malicieusement.

- Et encore j’ai prit tout mon temps, vu que je suis venue à pied, Callahan-

- Attends, fit Matt. Il y a plus de cinq cimetières étendues sur toute la ville… t’es allé les visiter un par un ?

- J’ai l’air d’avoir parcouru toute la ville Connors ? répliqua Joan, visiblement reposée.

- Hormis le fait que Jamie t’ait dit où il se trouvait, je ne vois pas comment tu aurais pu le trouver si vite.

- Une énigme pour toi Connors, cherche ! Sourit-elle mystérieusement en glissant son bras autour de la taille de James. Mais je doute que tu trouves facilement…

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Juin - 23:57

- Vous êtes son petit ami ? demanda-t-il sans détour, rappelant à Andy, le coté impulsif de Juddi.

- Euh… réfléchit Andy. En quelques sortes… rajouta-t-il en versant du lait dans le bol de céréales d’Alex.

- Vous… Tu n’es pas encore son petit ami, reprit Alex, mais tu le voudrais…

- C’est à peu près ça…

- Vous vous connaissez depuis longtemps ? Enfin je veux dire-

- J’ai passé un semestre dans la même université que Juddi… je l’ai rencontré il y a déjà plusieurs années, ajouta Andy devinant alors le malaise du jeune garçon. C’est normal que tu ais des questions Alex. Personne ne t’en voudra de les poser-

- Je ne tiens pas à déranger-

- Tu penses sérieusement que si Juddi a entreprit toutes ses démarches, c’est par culpabilité ? ou du moins pour essayer de se faire pardonner son geste ?

- Je vois pas pour quel autre raison, elle aurait pu le faire.

- Parce que malgré son geste, ça n’a jamais signifié qu’elle ne t’aimait pas.

- Elle m’a abandonné, je n’avais que quelques jours… c’est tellement plus simple d’être lâche et de faire comme si je n’avais jamais existé-

- Tu te trompes Alex… s’arrêta Andy en voyant la silhouette de Juddi dans l’embrasure du couloir.

Son teint livide lui fit comprendre qu’elle avait tout entendu. Son regard rivé au sien, il la vit déglutir difficilement puis Alex tourna la tête à son tour. Croisant le regard de Juddi, il comprit également qu’elle avait tout entendu. Elle se détourna alors très vite et se réfugia dans la salle de bains en claquant la porte avant d’ouvrir les robinets de la douche et de se laisser aller, se vidant de ses larmes, de cette douleur qui l’oppressait. Encore habillé, elle ferma les yeux tandis que l’eau et ses larmes se mêlait et qu’elle n’arrivait pas à en vouloir à Alex, qui selon elle avait raison. Elle n’entendit pas les coups porté à la porte, ni même la porte de la cabine s’ouvrir. Elle croisa seulement son regard avant qu’il la traine en dehors de la douche et l’enroule dans une serviette, la menant jusque dans la chambre en laissant des traces d’eau derrière elle.

*.*.*.*.*.*.

- J’ai parlé à Kelly-

- Elle m’a dit que tu comptais passer.

- ça te dérange ? demanda Pete, mal à l’aise.

- Mon avis compte dorénavant ?! Lâcha-t-il encore un peu agacé.

- Je suis désolé, comment je dois te le faire comprendre Will !

- Tu aurais pu commencer par ne pas me lâcher cette bombe de cette façon !

- Alors tu as trouvé quelqu’un pour assister Kelly ?

- J’ai trouvé une guitariste-

- Une ? ça veut dire que-

- Je la présenterais au groupe demain… elle a déjà toutes les partitions. Je lui ais expliqué notre méthode de travail… et si d’ici la tournée, elle n’est pas prête, je prendrais le relais… temporairement-

- Kelly préfère travailler avec des gens de confiance-

- Dans ce cas, tu aurais du te débrouiller pour retenir Owen ! répliqua Will.

- C’est vrai… mais quand quelqu’un ne veut pas être convaincu de son importance, il ne le sera jamais. Tu le sais comme moi, Will…

- Pete ! Je rêve ou t’es en train de me rendre responsable de la dissolution du groupe ?!

- Je ne crois pas que tu ais besoin d’explications. Tu le sais mieux que moi !

- Tu ne sais pas à quoi tu t’engages. Tu vas le regretter. J’arrête, j’abandonne ! fit Will en se levant sans quitter Pete des yeux. Tu feras la tournée sans moi. Débrouille toi pour les arrangements, pour la tournée et pour gérer tous les incidents qui se déroulement au longs de tous ces mois !

- Quoi ?! Tu ne vas pas remettre en question-

- Je fais encore ce que je veux Pete ! Et ne fais pas l’étonné ! Ma famille passe avant la musique !

Pete regardait Will avec attention. Il savait qu’il ne céderait pas. Kelly s’était arrangé pour arrondir les angles avec Will et lui, il venait de réduire ça à néant. Il allait devenir évident qu’elle lui en voudrait. Will était pourtant patient et à cet instant, il réalisait qu’il avait peut être dépassé les bornes. Après tout n’avaient ils pas tous été d’accord pour dissoudre le groupe ? Echangeant un dernier regard, Pete fit finalement volte face avant de remonter vers la maison et de partir très vite en claquant la porte.

*.*.*.*.*.*.


Assise sous la véranda, elle profitait de l’air frais et de ce petit moment toute seule. Il avait des affaires à régler avec ses parents et elle était la première à le pousser à leur parler. Toutefois, elle avait sentit que quelque chose se passait dans sa tête. En quatre ans, elle avait apprit à le connaître, puis à déceler ses moments de doutes, ses peurs puis ses angoisses. Bien que leur relation soit encore fragilisé tout comme leur mariage, elle était décidé à n’en rien laisser paraître à la famille de James. Elle ne leva même pas les yeux de son livre, lorsqu’elle sentit sa présence. S’asseyant à coté d’elle, elle esquissa un tout petit sourire alors qu’elle sentait son regard intense parcourir son corps.

- Continue sur cette voie, Callahan et tu devrais endurer des mois d’abstinence… totale !

- Qu’est ce que t’es dure ! Tu penses un peu à moi, à ce que je ressens quand je te vois-

- Tu comptes éviter le sujet jusqu’à ce qu’on rentre à New York ?

- Pourquoi tu ne me laisses pas une minute de répit ? Soupira-t-il, rejetant sa tête en arrière et fixant le plafond blanc.

- C’est sur, je pourrais te laisser mariner jusqu’à notre retour… mais je devrais supporter tes humeurs, te voir broyer du noir et t’énerver sans raison apparente… et j’avoue que c’est pas vraiment dans mes plans. De plus, ça gâcherais nos vacances, tu ne crois pas ? murmura-t-elle en refermant son livre et tournant la tête vers lui.

- Mon père comprend ma décision et il ne me forcera jamais à reprendre la société. Le problème c’est ma mère. Elle n’accepte pas mon départ du pays, encore moins qu’on me paie pour que je danse… que je travaille et… et il y a-

- Moi, c’est ça ? conclut-elle sans même lever les yeux vers lui, frappée par l’évidence.

- J’aime notre vie chérie. Je la changerais pour rien au monde…

- Je sais Jamie, sourit elle doucement, en posant une main sur sa cuisse. Tu es son fils unique, c’est normal qu’elle s’inquiète et qu’elle veuille te garder près d’elle-

- On sait tous les deux qu’elle a autre chose en tête. Je ne la laisserais pas faire… elle va chercher à me séparer de toi-

- Une étudiante n’y est pas parvenue, je te rappelle… alors je doute considérablement que ta mère y parvienne. Tant qu’on sera honnête l’un envers l’autre, il n’y a aucune raison pour que notre couple ne s’en sorte pas…

- D’où tu tire toute cette énergie positive lorsqu’il s’agit de notre couple ? Sourit-il en déposant un baiser sur sa tempe.

- Si je te le dis, ça ne sera plus un mystère Callahan… et tu adores mes petits mystères ! lui rappela-t-elle en posant son livre à coté d’elle, avant de se glisser dans ses bras, sa main venant lentement lisser son t shirt, tout près de son cœur.

*.*.*.*.*.*.

Debout devant sa commode, elle s’appuya contre le meuble en prenant de lentes inspirations. Entendre son fils tenir de tels propos lui lacérait le cœur. Il avait de bonnes raisons de lui en vouloir et elle l’acceptait mais sa spontanéité avait secoué Juddi. Si la veille, elle avait reconnu certains points de caractère avec Will, elle ne pouvait plus nier que son fils lui ressemblait. Cette colère qu’il dissimulait, elle savait combien elle était destructrice et cette spontanéité désarmante risquait de devenir un problème entre eux, si elle n’y prenait pas garde. Ouvrant finalement sa commode elle en sorti un pantalon slim noir avec un débardeur blanc.

Se retournant, la serviette de bain était encore sur son lit défait. Elle avait supplié Andy de la laisser seule quelques minutes plutôt et bien qu’il ait été très réticent à cette idée, il avait cédé. Ses vêtement mouillés lui collait encore à la peau. Elle ne voulait pas montrer à Alex le mal qu’elle venait d’endurer suite à sa remarque mais comment rester de marbre face aux poids des mots et au regard du jeune garçon. Se séchant puis se changeant rapidement, elle en profita pour retourner dans la salle de bain pour ajuster son maquillage puis se recoiffer après le désastre de la douche. Prenant une lente inspiration, elle referma la porte de la salle de bains derrière elle puis longea le couloir. Croisant le regard d’Andy, ce dernier la rejoignit. La couvrant d’un regard tendre, il se rapprocha avant de l’embrasser furtivement.

- J’ai une réunion dans moins d’une heure pour l’édition de ce soir-

- Okay… vas-y alors-

- Judd’… Essaies de lui parler. Je sais que j’ai pas de conseils à te donner à ce niveau là… Dis lui ce que tu as sur le cœur-

- Tu vas être en retard, tu devrais déjà être parti-

- Kaine ! l’avertit-il. Tu ne-

- Dehors Dashwan ! fit elle en le poussant dans la direction de l’entrée.

- Je t’appelle-

- Andy va-t-en ! répliqua-t-elle sèchement en le fusillant du regard et ouvrant la porte d’entrée. Après finalement un hochement de tête, il passa le seuil de la porte et avant même qu’il ait le temps de protester, elle lui ferma la porte au nez. Se retournant elle s’adossa à la porte puis ferma les yeux une longue seconde recherchant un peu de calme avant de devoir parler à son fils même si ce dernier la dénigrait. Elle prit une lente inspiration et se dirigea vers lui tandis, que ce dernier sentant sa présence ne quittait pas la télévision des yeux.

- Alex ? fit elle, réalisant qu’il ne lui faciliterait pas les choses. Ce dernier ne bougea pas d’un millimètre, son regard vissé à l’écran de télé. Alex-

- Je sais encore comment je m’appelle, répliqua-t-il cette fois ci en lui jetant un regard glacial.

- Vas-y ! fit-elle finalement, lui laissant l’occasion de passer ses nerfs sur elle. Vas-y, jettes moi tout ton venin à la figure ! Continue ce que tu as commencé ! Après tout, je ne suis rien pour toi… qu’une vulgaire fille paumé qui ne sait faire preuve que de lâcheté ! Ce que je t’ai fait en t’abandonnant à une famille qui prendrait soin de toi et qui t’apporterait un amour inconditionnel ! Mais bien sur, ça tu ne peux pas le comprendre, tu n’es encore qu’un gamin !

- Je… hésita-t-il, croisant le regard de Juddi à la fois courageux mais terrifié. Je ne voulais pas vous manquer de respect… mais vous ne pourrez jamais être ma mère, finit il après un silence pesant qui s’était instauré entre eux.

- Je n’ai jamais fait référence au fait qu’un jour je serais porterais ce titre à tes yeux… j’apprécierais simplement qu’avant de me juger, tu apprennes à me connaître. Et crois moi, si on continue à se faire la guerre, on sera tous les deux perdants…

Son regard finalement rivé au sien se fit moins rude. Il détourna les yeux puis frotta ses mains sur son jean comme si elles étaient moites. Juddi resta un instant stupéfaite en le voyant faire. Ça n’était pas la première qu’elle voyait un membre de sa famille faire ça. Elle releva alors les yeux vers lui.

- Quoi ? fit-il sans la quitter des yeux.

*.*.*.*.*.*.

- Andy m’a dit que Juddi passerait te voir… mais à ta tête, je devine que t’étais pas au courant, fit la jeune femme au regard azur et aux boucles blondes.

- A vrai dire… c’était pas au programme mais elle vient parfois sans prévenir. Tu peux rester et l’attendre, si tu le souhaites, ajouta Will simplement après lui avoir proposé un rafraichissement.

- Merci… je veux pas te déranger. Je me doute que tu dois être très prit avec le travail sur l’album…

- En quelques sortes, marmonna-t-il sans rien ajouter de plus, en se rendant dans la cuisine pour sortir un pichet de thé glacé et en verser dans deux verres. Il croisa alors le regard de Tracy en revenant au salon.

- J’ai lu l’article de Juddi, fit Tracy avec un petit sourire. Au fait t’as des nouvelles de Joan ? ça fait plusieurs semaines que je l’ai pas vu-

- Elle est en Australie avec James. Il voulait qu’elle connaisse sa terre natale avant son accouchement.

- Comment elle va ?

- Eh bien… entre les parents de James qui semblent décidé à l’obliger à rester et la grossesse de Joan, James est bien décidé à rentrer à New York. L’essentiel c’est que Joan soit heureuse… et même si elle a parfois des doutes, je connais James, il trouvera le moyen de les lui faire oublier.

- Je le connais pas vraiment… mais Joan ne serait jamais mariée à lui, s’il n’était pas quelqu’un de fondamentalement bien-

- Si on veut, sourit légèrement Will. J’oserais plutôt dire que ça ne marcherait pas aussi bien entre eux, si leur rencontre n’avait pas été explosive. Mais dis moi, tu connais Andy ? Réalisa-t-il soudainement.

- Avant d’être rédacteur, il était s’occupait d’une rubrique de mode dans un magazine et à une période, je me chargeais de répondre à la presse pour la compagnie. C’est lors d’une conférence et d’un défilé qu’on s’est rencontré. Ça fait pas longtemps que j’ai apprit pour lui et Juddi-

- Ouais… enfin, je suis pas tout à fait sur que ma sœur soit honnête avec lui-

- Tu penses que Juddi lui ment-

- Non… je pense juste qu’elle est trop perdu pour savoir où elle en est. Sortir avec Andy n’est pas forcément la meilleure solution, c’est tout.

- Tu ne pourras pas la protéger éternellement de tout. Elle doit assumer ses choix… et si Andy est son erreur, elle s’en remettra. Parfois, il faut commettre des erreurs pour réaliser qu’on est plus fort qu’on ne l’imagine.

- Tu parles par expérience, on dirait, murmura-t-il.

- Oui, non… A la mort de mon père, j’ai pensé que je m’écroulerais et que je ne m’en sortirais pas. Ma mère ne voulait plus me voir depuis son remariage. Et puis, je ne connais toujours pas mes demi-frères et demi sœurs, alors qu’ils ont à peines quelques années de moins que moi…

- Je suis désolé pour ton père, souffla-t-il. Je ne savais pas.

- Merci… ça fait des années que je suis seule, j’ai apprit à ne compter que sur moi-même.

- Mais de là, à ce que ta mère ose te renier… je trouve ça aberrant.

- Je suis une erreur de jeunesse ! Ce sont ses propres mots… souffla Tracy encore troublé par ce souvenir. Comment une mère peut dire ça à sa fille ?!

- Elle ne le pense peut être pas. Pourquoi tu n’essaies pas d’aller lui parler calmement. Tu es sa fille, sa chair et son sang-

- J’ai déjà essayé Will. Elle m’a fermé la porte au nez, menaçant d’appeler la police et que je n’étais rien pour elle. Comment tu veux faire entendre quelque chose à quelqu’un qui est décidé à ne pas écouter ?

- Tu ne peux pas la détester Tracy. Ton père ne l’aurait jamais permit car peu importe leur histoire, elle reste ta mère quoi qu’il arrive. Rien n’est plus fort que les liens du sang, crois moi… souffla-t-il en entendant la porte d’entrée s’ouvrir.

Tournant la tête, il vit la silhouette fine et gracile de Kelly se découper dans l’embrasure de la porte. Un sourire envahit alors son visage tandis qu’elle laissait la porte ouverte et que sa sœur arrivait avec Alex. Accompagné de Tracy, ils les rejoignirent après que Will ait échangé un regard complice avec Tracy. Elle le savait, ce qu’elle venait de lui confier resterait entre eux. Car même si elle ne cachait pas qu’elle faisait bien plus que l’apprécier, Will avait des qualités humaines. Il savait garder des secrets. Venant alors enlacer sa meilleure amie, Juddi lui présenta Alex qui était encore réticent à la jeune femme. C’est alors qu’une petite tornade du nom de Cameron entra dans la maison avec sa sœur à ses trousses qui lui avait piqué son doudou. Très vite la maison se retrouva animé par les enfants tandis que Kelly et Will échangeaient l’un de leurs « regards » souvent décrit pas Juddi.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeVen 27 Juin - 23:57

Il avait sauté dans le premier avion après avoir rendu son rapport de mission. Pas rasé depuis plusieurs jours, sa dernière mission avait été éprouvante. Il avait même pensé qu’il ne s’en sortirait pas et pourtant il était là, bien vivant même s’il ne dirait pas non à une bonne douche et à une nuit complète de sommeil. Se passant une main dans ses cheveux court, il songea qu’il devrait peut être se les couper. Il soupira puis posa son regard sur le dos du fauteuil devant lui tandis qu’une hôtesse parcourait l’allée de l’avion. Deux ans et demi qu’il n’avait pas remit les pieds à New York. Il avait fréquemment prit de leur nouvelles et d’ailleurs, il avait toujours pu compter sur la discrétion de Joan pour ça. Il reconnaissant que quelques années plus tôt, il avait craqué sur elle et elle demeurait la personne en qui il remettrait sa vie s’il le fallait. Il ne lisait pas la presse people et donc pour ce qu’il concernait Will, Joan s’était toujours débrouiller pour le tenir informé par e-mails où via un site consacré à lui. S’il n’avait pas été présent lors de l’accident de Will, il en avait été informé. Il culpabilisait au fond de lui, car il aurait dû être présent pour Juddi et non pas enfermé dans une prison coréenne lorsque l’évènement avait eu lieu. Et Kendall qui s’affichait ouvertement au sein de l’agence avec un autre agent. Bien qu’ils n’aient été mariés que quelques années, il ne pouvait s’empêcher de penser que la femme qu’il avait aimée existait toujours. Même si cette dernière faisait de sa vie un enfer durant les missions de terrain. Soupirant, il écouta à peine la voix du steward annoncé l’atterrissage. Il se redressa alors et attacha sa ceinture, alors que la descente s’amorçait, se perdant encore dans ses pensées.

*.*.*.*.*.*.

Le regard perdu à travers la baie vitrée où les enfants jouaient tranquillement sur la terrasse, il reconnut sa présence dans son dos. Ses mains glissées au fond de ses poches, il était plutôt calme malgré ce qui s’était produit un peu plus tôt dans la journée. Il avait retourné la situation dans tous les sens dans son esprit. Il devait l’avouer à Kelly et s’y prendre avec tact car elle prendrait mal sa décision. Il n’en doutait pas un seul instant. Il sentit alors un bras venir se mêler au sien et ses doigts remonter sur son avant bras, le caressant très lentement. Il prit une lente inspiration et tourna lentement la tête avant de s’apercevoir qu’elle le détaillait intensément.

- En sortant de ma séance photo, je suis passé au studio… où Pete semblait plus énervé que jamais. Tu ne crois pas que tu le regretteras un jour ? Souffla Kelly en douceur.

- Je pensais que tu m’en voudrais, ajouta-t-il en cherchant son regard. Ça ne me ressemble pas d’être aussi impulsif, mais il m’a poussé à bout. Il m’a reproché que si le groupe a été dissous c’était parce que je l’avais décidé… comme si je n’avais rien écouté de leurs arguments à l’époque-

- Tu as prit cette décision sous un accès de colère… je pense que tu devrais encore y réfléchir.

- La tournée est importante pour toi et je n’ai négligé aucun point des arrangements musicaux. Sur scène, tu y parviendras aisément sans moi-

- C’est de toi dont j’ai besoin sur scène-

- je t’aime chérie… et je serais dans les loges, à t’écouter-

- Will, s’il te plait, le supplia-t-elle du regard alors que la sonnerie de l’entrée retentissait.

- J’y vais, fit la voix de Juddi qui parlait avec Tracy au salon tandis que Will ne quittait pas Kelly des yeux, ne sachant quoi décider.

Pour elle, il serait là. Mais sur scène et entendre ensuite les remarques de Pete, il s’en passerait. De plus, il voulait passer du temps avec les enfants mais durant la tournée, leur temps serait escompté. Il se passa alors une main nerveuse dans les cheveux puis se figea en reconnaissant une voix masculine qu’il n’avait plus entendu depuis trop longtemps. Tout comme Kelly, il pivota et son regard se posa sur les deux personnes enlacé dans l’entrée de la maison.

- Tu m’as manquée… souffla Juddi dans les bras de son petit frère, sans pour autant détacher de lui.

Sa tête glissée dans le cou de sa sœur, la sensation d’être à la maison l’envahissait. C’était étrange. Juddi avait toujours été protectrice envers lui. Il se souvenait alors parfaitement sa réaction lorsqu’il lui avait annoncé qu’il allait devenir agent du gouvernement. Il avait reçu un poignard en plein cœur. La douleur dans le regard de sa sœur, il n’avait jamais pu l’oublier. Blottie contre lui, il sut combien elle s’était inquiétée et combien elle était heureuse qu’il soit là. Alors qu’elle se détachait, il lui adressa un petit sourire avant de souffler un « moi aussi… ».

La ressemblance des Kaine était une fois de plus frappante. Thomas était le pur portrait de Will a quelques différences près. Un visage plus fermé et glacial, des cheveux un peu plus longs mais il possédait cette même intensité dans ce regard saphir et ce même charisme. Une barbe naissante de quelques jours voilait ses joues et son costume froissé témoignait de son temps passé en avion. Son regard parcourut alors la pièce principale et il aperçut au loin son frère qui semblait réellement surprit de le voir chez lui tandis qu’une jeune femme le rejoignait un sourire aux lèvres.

- Tommy… chuchota Kelly avant de le prendre naturellement dans ses bras, émue de le revoir après toutes ses années. On m’avait caché que tu étais devenu aussi beau que ton frère, souffla-t-elle pour détendre l’atmosphère.

- Joan avait omit de me préciser que tu étais devenue magnifique, répondit le jeune agent. Ça me fait plaisir de te revoir. Les enfants sont là ? demanda-t-il alors que, relevant la tête, il accrocha le regard de son frère durant quelques secondes avant que ce dernier disparaisse soudainement.

- Ils jouent dehors précisa Kelly. Mais entre… fit-elle en refermant la porte derrière lui. Pivotant, elle s’aperçut alors de l’absence de Will. Elle regarda alors Tommy, puis Juddi qui évitèrent son regard. Elle songea alors qu’il y avait encore des noirs secrets dont Will ne lui avait encore rien dit.

- J’ai quelques jours de liberté… je me suis dit qu’il était temps que je passe-

- T’as eu raison, l’encouragea Kelly. Et puis ça va te faire du bien de revoir tout le monde.

- Merci Kelly, lui sourit Tommy avant de poser un regard sur sa sœur. J’ai apprit plein de choses sur toi… dont tu aurais pu me parler-

- Je peux en dire autant sur toi, petit frère répliqua Juddi. Mais je serais toi, je commencerais par parler à mon frère… parce que crois-moi, j’ai voulu éviter une conversation avec lui… et tu sais comment ça finit…

Il adorait sa sœur mais il détestait quand elle voulait lui donner des leçons. Il détourna les yeux et croisant le regard de Tracy, il la salua d’un simple signe de tête. Regardant alors tour à tour les femmes présentes dans la pièce, il prit alors le couloir qui menait à la terrasse. Bien qu’il ne connaissait pas la maison, il savait que c’était le chemin à suivre. Il ne mit que quelques secondes avant de voir son frère, visiblement très tendu. Les muscles raides de son dos le prouvaient tout comme sa façon de se tenir. Il vint alors se poster près de lui cherchant ses mots, ne sachant par où commencer.

- Je ne sais pas par où commencer Will… tu avais raison sur toute la ligne-

- Je ne t’en veux pas Tommy, ôtes toi cette idée de la tête. Je suis juste surprit de te voir ici. Je pensais que tu éviterais une réunion de famille…

- Disons que quelqu’un de mon entourage est toujours de très bons conseils lorsqu’il s’agit de notre famille, expliqua-t-il avec un sourire.

- Elle est incroyable ! fit Will en secouant la tête.

- Tu sais comment elle est. J’aurais du venir plus tôt… j’ai apprit ton accident que très récemment-

- Qu’est ce qui t’es arrivé Tommy ? demanda Will en fixant son frère droit dans les yeux, comme s’il lisait à travers lui comme le faisait leur propre père lorsqu’ils étaient enfant. Tommy avait toujours détesté ça et pourtant, face à son frère, il savait que ce dernier ne le laisserait jamais tomber.

- Kendall s’est fait prendre lors d’une mission et j’ai du faire diversion. Je me suis laissé capturer… sauf qu’avec la Corée du Nord, il n’y a aucuns accords possibles d’extradition.

- Tommy-

- Je sais ce que tu penses. Que je devrais quitter ce boulot pour ne plus travailler avec elle-

- Non, souffla-t-il. Je suis heureux que tu sois vivant et que tu sois avec nous… les enfants ont besoin de connaître leur oncle, fit Will en se tournant vers son frère alors que ce dernier lui adressait cet identique sourire en coin que Will arborait souvent.

- ça fait du bien d’être à la maison…

- Donc tu as des vacances… parce que t’as faillit y laisser ta peau, si j’ai tout comprit.

- En quelques sortes… marmonna-t-il avant d’entendre son portable sonner. Le sortant de sa poche, le nom du correspondant s’afficha et il hésita avant de répondre.

- Tu ne réponds pas ? demanda Will.

- C’est Kendall… et je suis pas sur de vouloir entendre ce qu’elle a à me dire.

- Je croyais que tu avais accepté votre relation et votre divorce-

- Oui… enfin jusqu’à il y a 3 mois. On a passé une nuit ensemble… j’étais encore triste et elle était bourrée… soupira-t-il en croisant alors le regard compatissant de son frère et de finalement décrocher son téléphone. Oui Kendall… fit il alors en s’éloignant de quelques pas de Will.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeSam 28 Juin - 0:09

C'est trop bien, j'adoooooooooooooooooooooooooore. Je commencais à désespérer d'avoir un chap !! Mais il est là enfin !! Something's Missing By Sydney - Page 4 348519 Something's Missing By Sydney - Page 4 557404 merci ma thirteen au féminin. I love you
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 3 Juil - 0:20

Chapitre 24 : Family portrait


Cinq jours plus tard,

Ils étaient rentrés la veille. Le voyage en avion avait été long et pesant surtout avec les jumeaux qui n’avaient pas cessé de bouger dans tous les sens ses derniers jours. Bien calée au fond de son siège, une musique envahissait l’habitacle tandis qu’elle jetait quelques coups d’œil à James qui conduisait. Son regard se posa sur ses avant bras musclé. Elle les imaginait la soulevant ou l’enlaçant. Elle trouvait ça grisant. De plus, être dans ses bras était certainement la chose la plus sécurisante qu’elle avait connue. Elle esquissa alors un petit sourire. La route défilait devant ses yeux. S’éloignant de New York, les boutiques se firent rares, remplacés par de grands espaces verts. La végétation commençait à s’assécher par endroits et un air frais venait balayer la mèche qui barrait son front. Relevant la tête, Joan ferma les yeux une seconde appréciant la douceur de l’air. Leur voyage en Australie avait été une découverte pour elle. Ainsi elle en savait un peu plus sur James mais elle était heureuse d’être rentrée, sa maison c’était à New York près de sa famille, de ses amis. Elle n’évoquait jamais sa famille, car il n’y avait rien à en dire mais elle considérait celle de Will comme sienne. Ils se rapprochaient de la propriété où elle avait promit à Will de passer dès leur retour. Et ça, même si James avait tenté de faire comprendre à Joan qu’elle avait besoin de se reposer. Devant le regard de sa femme, il savait qu’il lui servait à rien de protester, elle ne l’écouterait pas surtout lorsqu’il s’agissait d’un Kaine ! Se garant sous un arbre à cotés des voitures de Kelly et Will, il coupa le moteur puis coula un regard vers elle avant de s’apercevoir qu’elle le dévisageait avec son adorable petit sourire sur les lèvres.

- Tu m’inquiètes toujours quand tu me souris comme ça, chérie-

- Tu devrais pourtant te féliciter, tu me rends heureuse comme je l’ai rarement été… et tu es le seul capable de faire ça, souffla-t-elle en déposant un baiser sur sa joue avant de s’écarter et de sortir de la voiture en souriant.

Il resta un instant figé à ses mots avant de sourire à son tour et de descendre de la voiture. La contournant, il rattrapa Joan en quelques enjambées alors que d’un pas lourd, elle prenait la direction de l’entrée de la maison. Glissant son bras sous celui de James, ce dernier tourna la tête vers elle. Il la vit alors appuyé sa tête contre son épaule et il vint l’embrasser dans les cheveux tandis qu’un bruit de talons sur le carrelage se faisait entendre derrière la porte. S’attendant à finalement voir la silhouette de Kelly, Joan fut un peu décontenancé en découvrant Tracy qui lui souriait franchement.

- Tracy ?! S’étonna Joan. Qu’est ce que-

- Salut, coupa James, devinant déjà l’avalanche de question de Joan.

- Salut vous deux-

- On peut entrer ou tu vas tenir la porte toute la journée ? lança Joan, légèrement agacé.

Sans un mot, Tracy se décala alors que Joan entrait suivit de James. La débarrassant de son sac et d’un gilet, il déposa le tout, ainsi que ses clefs près du porte manteau de l’entrée et de la tablette. Il jeta un rapide regard vers Tracy, qui il s’aperçut fixait étrangement Joan. Cette dernière ne faisait pas attention à la jeune femme. De là, il ne pouvait pas savoir si Joan le faisait exprès mais il la connaissait suffisamment pour se douter qu’elle lui cachait quelque chose vis-à-vis de sa relation avec Tracy. S’approchant alors de sa femme, il vint glisser son bras autour de ses épaules alors qu’elle se calait contre lui, tout en prenant la direction de la terrasse où Joan avait entendu des voix. Passant le seuil de la baie vitrée, James était derrière elle. Son regard balaya la terrasse puis la piscine éclatante et la première personne à réagir à sa présence fut Cameron qui vint se jeter dans ses bras. S’accroupissant, elle vint le prendre dans ses bras alors que tous les regards se tournaient vers Joan et James.

- Tu m’as manqué tante Joan…fit le petit garçon, en plantant un bisou sur la joue de la future maman.

Le serrant contre lui, elle nicha sa tête dans son cou, respirant son odeur et profitant de cet instant avec lui. Elle avait toujours eu une relation si forte avec lui, comme une mère à un enfant mais quelque peu différente pour eux. Bien qu’elle n’ait jamais été attirée par les enfants, Cameron avait été l’enfant qui lui faisait voir la vie de famille sous un autre jour.

- Toi aussi, murmura-t-elle en se détachant légèrement, et passant une main dans ses cheveux. Je pars à peine quelques semaines et toi, tu deviens un véritable petit homme ! Sourit-elle naturellement au petit garçon. J’espère que t’as été sage, mon Casper !

- Evidemment, fit-il en haussant les épaules avec la décontraction qui rappelait celle de Will.

Elle rit doucement et l’embrassa sur le front alors qu’à son tour, Chloe s’approchait d’elle avec un grand sourire. De même, Joan la prit dans ses bras et s’aperçut que même si c’était une fille, elle ne ressemblait pas à Maddie. La ressemblance était plutôt frappante avec les photos qu’elle avait vu de Juddi, enfant.

Prenant appui sur la main de James pour se relever, ce dernier vint glisser ses doigts entre les siens alors que cette fois ci, ses amis vinrent les enlacer à tour de rôles. Elle rencontra alors Alex et un petit sourire narquois naquit sur son visage. Ce dernier restait froid et distant et même si elle pourrait être choquée de cette attitude, ça n’était pas le cas. Elle releva alors les yeux vers Will et Thomas, debout cote à cote. Elle avait rarement vu un tel spectacle. Les voir proches et sans pour autant en train de se disputer. Elle pouvait aisément voir leurs différences à cet instant. Ils se ressemblaient bien plus qu’aucun des deux ne l’avoueraient. Toutefois, Joan avait rarement vu ce pétillement dans les yeux Tommy. Saluant James et prenant Joan dans ses bras, Will lui souffla quelques mots à l’oreille qui la fit rire. Ils échangèrent un long regard puis c’est à cet instant qu’une évidence la frappa. Elle fixa alors Juddi, puis Kelly et enfin Will. Aucun des trois ne semblait comprendre pourquoi elle les fixait ainsi. Thomas en profita alors pour s’approcher d’elle. Se jetant dans ses bras, elle ferma les yeux longuement. Ça faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Bien sur, ils se parlaient souvent mais ils partageaient un lien très intense, qui aurait d’ailleurs pu rendre James jaloux, mais Tommy avait été son témoin à son mariage et la première personne que Joan avait tenu à présenter officiellement à James.

- Comment va ma petite princesse ? Sourit-il en se détachant légèrement d’elle. Tu aurais pu me dire que cette grossesse la rendait encore plus ravissante ! S’adressa-t-il à James.

- C’est un détail que j’ai préféré omettre et garder pour moi… répliqua James en faisant une accolade à Thomas.

- Vous êtes bien des mecs, pas du tout objectif-

- Mais c’est que tu te plaindrais pour des compliments ! Rit doucement Tommy.

- Non-

- Alors ces vacances ? S’enquit Juddi assise tout au bout de la table de la terrasse.

- Tu sais ce que c’est… la famille, les amis ! Une vraie torture pour moi, rit Joan en coulant un regard vers James qui levait les yeux au ciel.

- C’est tout juste si elle ne voulait pas rester vivre là bas ! Rajouta James avec un sourire espiègle.

- Mais bien sur ! Avec ta mère qui n’en démords pas que c’est toi qui m’entretient ! répliqua la jeune femme avant de fixer Juddi qui jetait un regard en coin à Andy assit près d’elle.

- Et bien on dirait que t’as passé des vacances… inoubliables ! répliqua Juddi en lançant un regard plein de sous entendus à Joan.

*.*.*.*.*.*.

Sur un chemin de randonnée du ranch, ils marchaient cote à cote d’un pas mesuré son bras passé sous le sien. Des champs de verdure à perte de vues, des clôtures électrifiés, l’air chargé d’odeurs estivales et une petite brise chaude les entouraient. Il avait eu tort d’attendre si longtemps. Rester en contact avec eux était facile, un mail de temps en temps, un appel parfois pour prendre de leur nouvelle, c’était devenu une routine, mais savait il l’essentiel de ce qui se produisait dans leurs vies ? En y réfléchissant, il songea qu’il aurait du faire mieux et que son frère aurait du pouvoir compter sur lui, lors de son accident mais il l’avait joué solo. Il était loin et avait à peine décroché son téléphone lorsqu’il avait apprit la nouvelle. Secouant la tête, il sentit les doigts de Joan se refermer sur son bras.

- Déballe agent Kaine… commença-t-elle tout bas, le sentant s’évader dans ses pensées.

- Pourquoi tu utilises toujours cette parade pour me faire parler ?

- Parce que tu es la réplique du Prince Charmant et que de tous les hommes que je connais tu es l’agent du gouvernement le plus sensible que j’ai rencontré.

- Tu connais d’autres agents ? demanda Tommy.

- Juste toi, ce qui fait de toi quelqu’un d’unique, sourit-elle tendrement.

- James n’estime pas sa chance de t’avoir… baissa-t-il la tête. J’aurais dû être près de vous tous lorsque Will a eu son accident. J’aurais dû être près de toi lorsque James t’a fait du mal-

- Comment tu sais ça ?! répliqua-t-elle vivement, fronçant les sourcils. Will ? Kelly ?

- Peu importe… ils s’inquiètent bien plus pour toi que tu ne l’imagines. J’ai faillit à mon rôle de frère-

- Tu étais en prison Tommy ! Tu as été torturé ! Battu, blessé par balle en sauvant la vie de ton ex femme ! lui rappela-t-elle. Tout ça parce que tu n’arrives à te détacher d’elle et que tu l’aimes encore-

- Non, je ne suis plus amoureux de-

- Ne me mens pas Tommy ! Le fixa-t-elle. Tu portes toujours ton alliance autour de ton cou… ça n’est pas l’attitude d’un homme heureux et divorcé ça.

- Elle est partie en mission… sans moi. Ça n’était jamais arrivé ! Secoua-t-il vivement la tête.

- Tommy… soupira Joan. Je sais que c’est dur… mais il est temps que tu fasses ta vie de ton coté. Kendall a tourné la page et tu dois en faire autant-

- Tu crois que c’est simple ? Je la vois tous les jours sourire à cet autre agent et c’est toujours moi qu’elle appelle à la rescousse-

- Demande à changer d’équipière. Votre relation est en train de te détruire ! ça fait combien de temps que tu n’as pas eu une bonne nuit de sommeil ? demanda-t-elle avec douceur. Je ne te connaitrais pas si bien, j’aurais du mal à deviner que tu es complètement déboussolé et paumé-

- Tu dramatises Princesse-

- Tommy, je t’aime et tu le sais… mais arrêtes tes sornettes. Je sais encore lire entre les lignes lorsque ça te concerne. Ton frère est bien plus difficile à percer à jour et pourtant, c’est toi l’agent de la CIA !

- Will et Juddi ont toujours détesté Kendall… et toi, tu n’as jamais émit un seul commentaire lorsqu’il s’agissait d’elle ou de notre mariage-

- Les Kaine vous ne pensez qu’à protéger votre famille et je trouve ça magnifique… mais parfois, il serait plus sage de garder ses ressentiments et profiter de voir l’un d’entre vous heureux, murmura-t-elle tout en allant s’accouder à une barrière, observant des chevaux dans un enclos. Je n’ai qu’une seule chose à reprocher à Kendall… le mal qu’elle te fait quotidiennement.

- Dans l’histoire vous voulez tous qu’elle soit la méchante… elle n’est pas manipulatrice-

- Rappelle moi qui t’as foutu à la porte de ton appartement du jour au lendemain et qui t’as balancé une demande de divorce à peine deux jours après « ton installation provisoire à l’hôtel » ?!

- J’avais aussi des torts-

- Le problème tu le connais… tu l’aimes toujours et tant que vous travaillerez dans le même département, ça ne changera pas… et elle continuera à te détruire, que tu le veuilles ou non, s’arrêta-t-elle pour reprendre sa respiration. Ton tort, c’est de l’aimer déraisonnablement… avec la bonne personne ça marche mais Kendall n’est pas faite pour toi. Elle a vu en toi un pigeon-

- Préviens-moi, le jour où tu ne seras pas blessante Joan ! Articula-t-il sur un ton dur, pivotant sur les talons et reprenant la direction de la maison.

Tournant la tête, elle l’observa. Son pas assuré prouvait qu’il savait ce qu’il faisait mais la tension qui régnait encore dans ses épaules montraient qu’il était tendu. Quand à son visage, même si elle ne le voyait plus, elle connaissait son expression. Il était fermé et tout ce que Joan venait de lui dire faisait mouche. Il savait déjà tout ça. Et l’entendre de la part de la jeune femme le déroutait car elle n’avait jamais rien laissé filtré de son avis tout le temps où il l’avait vu durant son mariage.

Son regard posé sur les chevaux, elle resta de longues minutes à se perdre dans ses pensées. Elle lui avait mit les nerfs à vif. Si elle ne le connaissait pas si bien, elle aurait gardé une partie de ses pensées secrètes mais quelqu’un devait lui ouvrir les yeux sur Kendall. Et elle doutait que Will le ferait, car il avait besoin de renouer un contact avec son frère. Quand à Juddi, elle ne voulait pas le perdre, ainsi elle se tairait malgré son impulsivité. Après ces quelques réflexion, elle fit demi tour et prit la direction de la maison, tandis qu’à mi chemin, elle retrouva James qui vint lui offrir sa présence rassurante et ses bras dans lesquelles, elle pourrait se détendre un moment avant d’affronter de nouveau une foule de regards.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 3 Juil - 0:21

- Je t’ai vu parler avec Tommy…

- Tu sais comment il est-

- Il est triste-

- Déprimé plutôt… il a besoin d’aide pour tourner la page-

- Et entre vous, Will ? fit Juddi. Je sais que c’était surement pas le moment d’aborder le sujet-

- Je veux faire table rase. On est toujours une famille. Depuis mon accident, j’ai eu le temps de réfléchir. Je le veux à mon mariage… Je veux qu’il fasse partie intégrante de ma vie et pas qu’il vienne nous voir une fois tous les cinq ans-

- C’est pas aussi simple pour lui, Will. Son travail lui bouffe sa vie privée-

- Je ne lui demande pas de venir nous voir toute les semaines, Juddi ! Mais juste qu’il cesse de passer par Joan… qu’il peut venir quand il le souhaite, seul ou… accompagné.

- Tu veux dire avec… Kendall-

- Quelle importance… Quand je le vois, j’ai l’impression de me revoir lorsque Kelly m’a quitté… souffla-t-il dans un soupir tandis que son regard était attiré par Kelly qui jouait avec Cameron et Alex dans la piscine, riant aux éclats.

- Kendall n’a pas intérêt à se pointer devant moi en tout cas-

- Je ne pense pas qu’elle osera venir jusqu’ici. Elle sait très bien qu’on ne l’aime pas-

- Qui ça, fit une voix masculine derrière eux alors que deux bras venaient encercler la taille de Juddi.

- Personne, répondit elle avec un regard entendu avec Will avant d’observer son fils avec attention. Est-ce que l’un de vous deux peut me dire ce qui se passe dans sa tête ? Chuchota-t-elle en fixant Alex.

- Tu dois être patiente, fit son frère. N’oublie pas que jusqu’à ce que tu viennes le chercher, il avait tout perdu en l’espace de peu de temps-

- Alex est encore un enfant et si tu veux mon avis, il a besoin de s’assurer que tu ne rejetteras pas. Il n’est pas l’enfant le plus stable qu’il puisse exister mais tu as parlé au directeur, il a un potentiel extraordinaire, ajouta Andy qui l’enlaçait toujours.

- C’est à peine s’il me parle-

- T’as pensé à contacter… son père biologique, suggéra Will.

- Je l’ai fait, soupira-t-elle. Je ne sais pas encore exactement comment lui annoncer. Todd est marié, père de deux petites filles et il ne veut pas entendre parler d’Alex…

- Je peux essayer de lui parler, souffla Will. Je dis pas que je réussirais à lui faire entendre certaines choses… mais il doit comprendre que même si tu as prit une décision déchirante, ça ne t’a jamais empêché de l’aimer profondément.

- Will, c’est mon problème-

- Et tant que je serais en vie, tes problèmes seront mes problèmes. On est les mieux placés pour le comprendre Judd’-

- Je vais lui parler, répliqua une autre voix derrière eux. Et s’il est aussi intelligent et futé que nous trois, il finira bien par écouter l’un d’entre nous-

- Tommy-

- Ecoutez moi tous les deux… j’ai eu torts d’agir comme je l’ai fait. Quoi qu’il arrive, je serais toujours là pour vous… j’ai eu torts sur beaucoup de points… alors laissez moi une chance de me rattraper. Etre coupé de ceux qu’on aime, c’est bien la chose la plus cruelle qui puisse exister… j’en sais quelque chose…

Echangeant tous les trois de très longs regards, Juddi soupira puis haussa les épaules tandis que Will détournait les yeux vers Kelly et les enfants qui jouaient dans l’eau.

*.*.*.*.*.*.

Depuis l’arrivée de Tommy, ils n’avaient pas eu l’occasion d’en reparler. Bien sur, ils devraient le faire. Toutefois, Will souhaitait prendre son temps. Dans la salle d’enregistrement, son regard était posé sur les instruments. Ses mains au fond de ses poches, il soupira n’étant plus sur de ce qu’il souhaitait. Il y avait Kelly, leur famille et sa carrière. Durant ces quelques jours, il avait eu le temps de réfléchir. Il pourrait toujours continuer d’écrire et de composer. La scène était pour lui du passé. Un période qu’il avait aimé mais qui lui rappelait un peu trop sa vie de patachon dans les bus à parcourir les routes du pays et surtout, il était loin de sa famille. Il ne voulait plus de ça. S’approchant du piano, ses doigts frôlèrent les touches blanches de l’instrument. N’avait il pas passé assez de temps dans cette pièce et sur ce piano à chercher des ajustements et des corrections aux divers morceaux qui ferait partit de la tournée ? N’était ce pas lui qui avait à proprement parler créer tout le spectacle de Kelly ? S’asseyant sur une chaise à coté de sa guitare, ses doigts glissèrent quelques secondes sur les cordes alors qu’un bruit de pas feutrés, le fit sortir de ses pensées.

- Ton meilleur ami peut également avoir besoin de toi pour cette tournée-

- Je sais ce que tu essaies de faire et si je ne te connaissais pas aussi bien, je serais à la fois surprit et charmé… mais Pete est allé trop loin, on le sait tous les deux.

- Il a mal agit, c’est vrai… mais est ce que ça fait de lui un traitre ? On fait tous des erreurs. Ensemble, vous abattez un travail colossal en si peu de temps. Vous avez mit la tournée sur pied en à peine quelques semaines. Ne fait pas l’autruche en le reléguant à la place la plus ingrate. Vous pouvez avoir des différents et travailler ensemble. J’ai besoin de vous deux… ensemble sur ma tournée. Ne m’abandonne pas… tu m’avais promit d’être là, lui rappela-t-elle s’approchant de Will.

-Comment tu peux croire, s’arrêta-t-il brusquement. Je t’ai suffisamment déçu. Tu as raison sur le fait qu’on fasse tous des erreurs, mais il m’a clairement reproché que si le groupe n’existait plus, c’était entièrement ma faute-

- Il a dit ça, sous le coup de la colère. Il ne le pensait pas, fit elle quelque pas dans sa direction avant de venir s’asseoir à califourchon sur ses cuisses, lui faisant face.

-Tu prends toujours sa défense-

- C’est mon ami. Il m’a convaincue que je pouvais réussir, il m’a donné une chance inespérée… et il me soutient encore aujourd’hui… même quand je lui disais de ne rien te dire. Alors le minimum que je puisse faire c’est de le défendre parfois… expliqua Kelly en entourant le cou de Will de ses bras et lui adressant un demi sourire. Mais rassure-toi, il n’est pas toi… et tu es le seul à posséder le pouvoir de me rendre heureuse et comblé… j’aime bien Pete mais je ne pourrais jamais tomber amoureuse d’un autre que toi…

-Qu’est ce que tu ferais pas pour me faire craquer… et surtout pour avoir le privilège d’être dans mes bras, n’est ce pas ? fit il avec un sourire sur les lèvres.

- Disons… qu’être dans tes bras est un plus dont je ne me priverais jamais. Je te demande juste d’y réfléchir…

- Je le ferais, murmura-t-il en penchant la tête vers ses lèvres avant de les capturer lentement pour un doux baiser.

- C’est parfait, on progresse chéri. Maintenant, fit-elle en reculant légèrement la tête, j’aimerais aller déjeuner au restaurant avec mon fiancé, si ce dernier n’est pas trop fatigué par les évènements de ces derniers jours…

Esquissant un petit sourire, il leva les yeux vers elle. Il se ferait décidément avoir à chaque fois. Il suffisait qu’elle use de son charme pour qu’il cède à chacun de ses désirs. Ses mains glissées sur sa taille, il vint caresser le bas de son dos en relevant légèrement ton débardeur.
Parcouru par un frisson, il sourit en soufflant contre ses lèvres quelques mots que seul Kelly put comprendre. Capturant ses lèvres, il avait toujours cette sensation d’entrer dans un autre univers dès que leurs corps entraient en contact l’un avec l’autre. Mordillant sa lèvre inférieure, il l’entendit rire doucement et il se détacha quelques secondes plus tard, partageant alors un long regard tandis qu’elle se levait et le tirait par la main pour aller déjeuner en tête à tête. Bien qu’il ne soit pas fan pour se retrouver dans un endroit public avec des personnes qui les reconnaitrait, il le ferait pour le bonheur de Kelly et parce que si elle n’était pas heureuse, il ne pourrait pas l’être.

*.*.*.*.*.*.

- Pourquoi vous m’avez amené ici ? demanda Alex d’une voix tendue et emplit d’une certaine agressivité.

- Si tu n’étais pas mon neveu, je ne prendrais même pas la peine de parler avec toi.

- Pourquoi vous le faites alors ? J’ai rien demandé à personne-

- Ta souffrance on sait tous où elle mène. Tu as perdu tes parents adoptifs ok ! Mais on t’offre la possibilité de connaître tes racines, de rencontrer et de nouer des liens avec ta famille biologique… lorsque tu retourneras à Seattle, tu te retrouveras à nouveau seul, livré à des personnes qui se moqueront bien de ton sort ! Alors si je t’ai amené ici, c’était pour te présenter ton grand père… expliqua Tommy en désigna une des allées du cimetière. Est-ce que tu as laissé au moins une chance à Juddi de te parler de notre famille ?

- Elle n’est pas ma mère-

- Notre père est mort dans un accident de chantier, Will avait 9 ans, Juddi 7 et moi 6. On était dévasté. Notre père était notre repère, il nous apaisait d’un regard, il était aimant et présent dans nos vies. Le perdre à chambouler notre équilibre… et notre mère s’est perdu elle-même dans sa souffrance. C’est là que Will a prit tout en main. Il s’est occupé de Juddi et de moi. Il préparait les repas, nous emmenait à l’école, nous aidait à faire nos devoirs lorsqu’on y arrivait pas. Il nous faisait réciter nos leçons, il s’occupait de la maison, il nous élevait et il poursuivait lui-même sa scolarité et tout ça… sans broncher, sans se plaindre, sans s’énerver ! Durant des années, il a remplacé notre père et parfois même notre mère. Ça n’était pas notre mère qui se levait la nuit quand l’un de nous était malade ou qu’on faisait un cauchemar… Will, par contre, il était toujours là pour nous protéger, nous rassurer et nous aimer… alors tu peux en vouloir à Juddi de t’avoir confier à une bonne famille… mais elle pensait en priorité à ton bonheur et à ta protection, car elle ne voulait pas t’infliger la même douleur qu’elle-même avait traversé depuis son plus jeune âge. Maintenant, tu peux décider de ne plus rien avoir à faire avec notre famille… mais je doute sérieusement qu’une famille de Seattle cherche à adopter un enfant de dix ans…

- Vous me dites ça pour me faire culpabiliser ?!

- Si ça avait été mon but, on ne serait pas ici, répliqua Tommy en s’arrêtant devant une plaque de marbre incrusté dans le sol. Papa, je te présente Alex… ton petit fils-

- Je ne suis pas-

- ça je m’en doute, fit Tommy. Mais que tu le veuilles ou non, je suis ton oncle et ton grand père ne serait pas fier de t’entendre contredire l’un de tes parents-

- C’est stupide ! ça ne sert à rien d’être ici-

-Sans même le savoir, t’es le portrait de ta mère, remarqua Tommy. Sur les sujets important, son impulsivité l’emporte lorsqu’elle perd le contrôle de ses sentiments… ou sinon, elle se renferme sur elle-même et impossible de la faire parler avant des jours.

- Je ne suis pas comme elle-

- Ce qui m’étonne… c’est que tu ne veux pas lui ressembler mais il faut que tu reconnaisses que ma sœur possède l’une des plus belles carrières de journaliste-reporter. Alors où est le problème ?

-S’accrocher à sa famille ou à des personnes… ne mènent qu’à la souffrance. Et j’en ai assez pour le moment… souffla Alex, cette fois mal à l’aise.

-Alors parce que tu ne veux pas souffrir tu tiens à être désagréable avec tout le monde ?! C’est stupide, vraiment idiot… car même si Juddi t’a confié à une famille, ça ne veut pas dire qu’elle ne souffrait pas. Tu es son fils, sa chair et son sang… elle ne renoncerait jamais à toi, car elle t’aime depuis le jour où elle a fait ce test de grossesse dans les toilettes du lycée ! Elle avait une trouille bleue de le dire à Will ! Et si toutes ses années, elle s’exilait, c’était pour éviter que les personnes qu’elle pouvait côtoyer ait ce regard de pitié envers elle. Tu peux douter de ce que je sais mais… Juddi se plierait en quatre pour satisfaire le moindre de tes vœux !

-Ils vous ont envoyé pour essayé de me sensibiliser-

-Crois le ou non… mais plus tard, tu pourrais regretter de ne pas avoir saisit ta chance-

- Juddi n’a rien d’une mère. Elle est maladroite-

- Est-ce que tu lui as donné la chance d’être près de toi ? Je veux dire par là, sans être désagréable, fuyant et en colère… Elle est peut être maladroite mais je ne doute pas une seconde qu’elle est la personne qui sait le mieux ce que tu ressens. Alors au lieu de chercher le conflit, laisses la essayer. N’oublie pas que votre temps est compté…

Pour sa sœur, il voudrait faire plus. Il avait raté pas mal de chose dans sa vie, même s’il était plutôt bien informé. Son regard posé sur son neveu, il était encore troublé de cette ressemblance. Il se rappelait de la période où Juddi sortait avec Todd. Il lui avait brisé le cœur de la pire des façons et aujourd’hui, il aurait bien voulu lui mettre son poing dans la figure. Il secoua alors la tête. Alex faisait partit de sa famille et même s’il devrait se battre, il ne resterait pas à Seattle bien longtemps. Tommy était prêt à en jurer. Juddi était trop sentimentale et battante pour se laisser abattre par le caractère d’Alex. Tommy se tourna alors vers la plaque de marbre où était incrusté le nom de son père.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 3 Juil - 0:22

3 jours plus tard,

Dans la cuisine, il se servait une tasse de café tandis qu’il rapportait une tasse de thé à la future maman qui était affalé dans le canapé son ordinateur portable sur ses cuisses, tandis que ses jambes reposait sur un pouf. Elle acceptait sa présence et vu l’étendue de leur dispute quelques jours plus tôt, il trouvait ça plutôt rassurant. Lui tendant sa tasse, elle la prit immédiatement en lui murmurant un merci. Leurs regards ne mirent pas longtemps à se trouver. Elle détourna cependant les yeux, les plongeant dans le liquide ambre de son thé.

- Tu avais raison sur beaucoup de chose, admit Tommy à contre cœur. Je ne suis tout simplement pas prêt à tourner la page.

- Serait ce des excuses en bonne et due forme ? Sourit légèrement Joan en croisant finalement son regard après quelques secondes. Personne n’a à te mettre la pression… tu as le droit de prendre ton temps. Je te suggérais uniquement que ça serait plus simple si tu ne travaillais pas avec elle.

- C’est juste… j’ai l’impression de l’abandonner en agissant ainsi-

-C’est elle qui t’a abandonné dans une prison coréenne ! répliqua froidement Joan.

- Je lui avais dit de partir au plus vite-

- C’est beau de jouer au héros Tommy, mais tu as pensé au fait que tu aurais pu y laisser ta peau ?! Comment tu crois que Juddi et Will auraient prit la nouvelle ? Ta sœur se serait effondrée alors qu’elle commence tout juste à reprendre pied depuis le départ d’Owen et Will… Tu sais comme moi que Will n’aurait pas été délicat et aurait mit tout en œuvre pour connaître la vérité ! Alors un conseil ne t’avise pas de recommencer parce que la vie de Kendall ne tient plus à grand-chose dans le clan Kaine…

- Will ne peut pas être heureux pour moi… c’est plus fort que lui ! Faut qu’il n’en fasse qu’à sa tête-

-Tommy Leo Kaine ! Je t’interdis de parler sur ce ton de ton frère ! l’avertit Joan. Ton frère n’est pas parfait mais il t’a élevé. Je crois plutôt que c’est « merci » que tu devrais lui dire !

- J’ai pas oublié tout ce qu’il a fait pour nous… tu ne devrais pas t’emporter, ce n’est pas bon dans ton état-

- Merci de t’inquiéter pour moi mais on va très bien tous les trois. Je veux juste que tout rentre dans l’ordre… et que vous arrêtiez de vous faire la guerre. Will revient de loin et il n’a pas fait un seul commentaire sur le fait que tu n’étais pas là. Une fois de plus, il a mit ses rancœurs de coté et s’est concentré sur sa famille… parce que franchement si Kelly et les enfants n’avaient pas été là, Will serait encore dans son fauteuil à broyer du noir et se mettre tout le monde à dos, à longueur de journées.

-Je dois comprendre qu’il y a eu des tensions entre vous ? supposa Tommy.

- On s’est disputé, si tu tiens à savoir. On s’est dit des choses qu’en temps normal jamais on aurait eu l’esprit de s’adresser. Je ne tiens pas à évoquer ça, marmonna Joan en trempant ses lèvres dans sa tasse de thé, avant de plonger son regard sur l’écran de son ordinateur.

Son regard parcourut son visage grave. Il sut alors qu’elle se plongeait dans ses souvenirs de sa dispute avec son frère. N’émettant aucun commentaire, il poursuivit à essayer de lire chaque signe que le corps de Joan laissait entrapercevoir. Il était un des rares à savoir exactement ce que cette dispute avait pu engendrer. D’autant plus qu’avec leurs caractères respectifs, leur entourage avait du en souffrir. Une fois de plus, il n’avait pas été là pour son frère et sa meilleure amie. Il se passa alors finalement une main dans les cheveux et ce fut la sonnerie de son portable qui le sortit de ses pensées.

- Kaine ? Décrocha-t-il rapidement en croisant furtivement le regard de Joan. Comment ça vous avez perdu sa trace ?! Passez-moi Monroe ! Aboya-t-il dans son cellulaire.

Malgré son portable collé à son oreille, il entendait l’aiguille des secondes de la pendule effectuer son tic tac régulier. Une boule à son estomac se noua et une impression d’urgence mêlée à une colère l’envahissait au fil des secondes. A peine son interlocuteur eut il prononcé son nom, que Tommy s’emporta.

- Depuis quand vous laissez partir vos agents sans renforts ?! Vous savez parfaitement que seule, elle va se planter ! Vous êtes inconscient Monroe-

-Kaine vous manquer de rationalité ! Kendall a toujours su s’en sortir-

-Je ne suis pas rationnel ?! A d’autres ! Qui vous avez envoyé pour l’extraire-

- Pour le moment, on attend confirmation de sa capture-

- Quoi ?! Les premières heures sont déterminantes ! Kendall n’est pas un agent de terrain, elle est doué pour la stratégie-

- C’est encore moi qui commande Kaine ! Alors vous devrez faire avec-

- Très bien ! Raccrocha-t-il au nez de son supérieur énervé avant de composer un numéro qu’il ne connaissait que trop bien.

- Abbott ?

- C’est Tommy. Tu peux m’envoyer les infos sur la mission de Kendall sur mon PDA-

- J’aurais parié que tu n’aurais même pas parlé à Monroe…

- Mike ?! s’il te plait.

- Je t’envoie ça tout de suite. D’après les derniers Intel, elle s’est fait prendre à la frontière coréenne dans un convoi d’armes nucléaires russes.

- Merci Abbott.

- De rien… Ramène-la-nous, sinon j’en connais un autre qui va nous faire une syncope.

- J’y penserais, sourit légèrement Tommy, croisant alors le regard de Joan après avoir raccroché.

-Et le preux chevalier va sauter sur son cheval blanc pour sauver la demoiselle en détresse.

- Je dois le faire-

- Personne ne t’y oblige. Tu n’es pas l’unique agent de la Cia. Mais tu l’aimes et contre l’amour, on ne peut pas grand-chose…

- Ne dis rien à Juddi et Will, je serais de retour très vite…

- Je ne leur mentirais pas, Tommy. Si tu ne veux pas les décevoir, préviens-les. Ils comprennent que ton travail est primordial. Un coup de fil, ça ne tue pas…

- Je dois y aller, baissa-t-il la tête.

- Prends soin de toi… et appelle-moi lorsque tu seras de retour. Je ferais passer l’info… murmura-t-elle en se levant et le prenant finalement dans ses bras, essayant de s’habituer à le voir aller et venir dans leurs vies. Il n’avait jamais tenu en place et une fois de plus, il était ce courant d’air si apprécié mais qui leur manquait très souvent. Déposant un baiser sur sa joue, elle se détacher et l’observa alors quitter la maison, triste de le voir partir déjà.

*.*.*.*.*.*.

Les enfants avec Juddi, il avait pensé à cette soirée depuis le début de la semaine. Une soirée où il pourrait l’aider à se détendre où ils seraient simplement tous les deux. Leurs journées ne se ressemblaient pas et Kelly entre ses séances photos, quelques interviews et les répétitions pour la tournée, elle rentrait rarement avant 22 voir 23 heures. Les enfants étaient déjà couchés depuis longtemps et elle s’en voulait de ne pas être là, mais la tournée était primordiale pour le moment. Il avait préparé le dîné, quelque chose de léger mais également appétissant. Il n’avait pas précisé la raison mais simplement qu’il apprécierait qu’elle rentre avant 20 heures. Rien ne l’y obligeait et Pete n’apprécierait surement pas qu’elle écourte ses répétitions mais il lui faisait confiance pour le convaincre que c’était important. Eteignant le four, le plat resterait au chaud en attendant qu’elle arrive. Sortant une bière du frigo, il la décapsula et la porta à ses lèvres quand la sonnerie de la porte retentit. Posant finalement sa bouteille sur le comptoir, il alla ouvrir, étonné qu’on sonne à la porte à cette heure. Il s’attendait à voir Kelly, lui faire une surprise mais lorsqu’un corps se jeta dans ses bras, dont la couleur blonde des cheveux ne lui était pas étrange, il pivota vers l’intérieur de la maison fermant la porte. Il se détacha alors de la jeune femme à la chevelure blonde.

- Tracy ?! S’étonna-t-il. Qu’est ce qui se passe ? Tu ne devais pas passez la soirée avec-

- Juddi a annulé…

- Oh ! fit-il. Et qu’est ce qui t’amène là, ce soir ?

- J’avais besoin de te parler et de… déglutit elle difficilement en rivant son regard saphir à celui du futur marié.

- De ? L’encouragea-t-il, tout bas.

- Ne fait pas comme si tu ne savais pas Will… tu vois très bien ce que je veux dire-

- Hein ?! De quoi tu parles ? Fronça-t-il les sourcils.

- De ça ! Le fixa-t-elle avant de se jeter sur lui l’embrassant à pleine bouche alors qu’un cri de dégoût se faisait entendre, ainsi que le claquement d’une porte.

- Je savais que ça ne pouvait pas durer ! fit une voix féminine alors que Will repoussait brutalement Tracy en la fusillant du regard.

- Kelly… souffla-t-il en découvrant sa fiancée, dont le regard était à la fois embué de larmes, envahit par la colère et qui ne cachait rien de sa déception. Je peux t’expliquer-

- Pas la peine ! Tout est très clair ! Et dire que j’y avais cru cette fois ci ! Quelle idiote j’ai été ! J’étais prête à te refaire confiance mais une fois de plus tu as tout gâché !

- Kelly-

- Je ne veux rien entendre… et pour le bébé, tu peux faire une croix dessus ! Plus questions que tu m’approches ! De près ou de loin ! cria-t-elle hors d’elle, marchant à reculons jusqu’à la porte. Tu es une ordure de la pire espèce ! Lâcha-t-elle en claquant la porte derrière elle, laissant alors les larmes, qui menaçaient de couler depuis qu’elle avait ouvert la porte, dévaler sur son visage si finement tracé.

Les traits tirés, son regard était toujours rivé sur la porte, les mots de Kelly s’entrechoquant dans son esprit. Pivotant finalement, il la vit qui le regardait avec attention. S’approchant il fronça les sourcils puis se dirigea vers la porte l’ouvrant rapidement.

- Sors d’ici ! Ne remets plus jamais les pieds ici Tracy ! Tu n’es pas la bienvenue ! Grâce à toi, ma fiancée ne voudra surement plus jamais me reparler ! Alors merci et adieu ! hurla-t-il en refermant la porte dès qu’elle eut franchi le seuil de la maison. Il s’appuya alors, le dos contre la porte, cherchant un prétexte pour que Kelly l’écoute et pour qu’elle comprenne que Tracy s’était jeté dans ses bras. Il ne pouvait pas la perdre maintenant ! Il ne pouvait pas la perdre tout court ! Se passant une main dans les cheveux, il attrapa les clefs de sa voiture posées sur la tablette avant de se ruer à l’extérieur avec la ferme intention de la trouver et de lui révéler la vérité sur ce malentendu.

*.*.*.*.*.*.

En premier lieu, elle avait pensée aller voir Joan ou Juddi mais après réflexion elle avait opté pour une autre direction. Joan et Juddi étaient trop proches de Will et même si elles étaient son amie, Tracy était amie de longue date avec elle. Au volant de sa voiture, elle traversa une partie de la ville et après quelques bouchons, elle tourna durant quelques blocs afin de trouver une place de parking. Le visage baigné de larmes, elle n’arrivait toujours pas à réaliser que Will l’avait encore trahit. Elle était déterminée cette fois ci. Plus jamais, elle ne se laisserait bercer par ses illusions. A chaque tentative, il la détruisait. Rick avait raison. Cette constatation était amère mais elle ne pouvait pas ne pas la prendre en compte. Montant les marches quatre à quatre, elle arriva sur le palier essoufflée et, munie de sa clé qu’elle fit tourner dans la serrure, elle entra dans l’appartement où trois personnes étaient présentes. Elle déglutit alors difficilement, elle tombait mal. Six yeux braqués sur elle, la première à réagir fut son frère.

- Kelly, je-

- Tu avais raison, explosa-t-elle devant ses deux autres inconnus.

- J’avais raison… à quel sujet ? ajouta-t-il prudemment, se doutant que Kelly n’allait pas rester calme très longtemps.

- Je… Je ne peux rien te dire… sans que tu commettes quelque chose… qui pourrait s’avéré regrettable ! marmonna-t-elle, cette colère ne la quittant plus ainsi que ses larmes qui lui brouillait la vue.

D’un pas mesuré, il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Même s’il ne connaissait pas l’étendue de l’histoire, il savait qu’à cet instant sa sœur avait besoin de lui. Et ce qu’elle ignorait c’était que ce père qui n’avait jamais voulu la voir, était présent dans la même pièce qu’elle, son regard rivé sur elle. La sentant sangloter, il resserra son étreinte tandis que son père et sa dernière femme en date lui faisait comprendre qu’ils prenaient congé. Refermant la porte derrière eux, il prit une lente inspiration puis passa une main dans ses cheveux tentant de l’apaiser. Elle ne parlait pas facilement et il ne s’attendait pas à l’entendre s’épancher à cet instant et pourtant à son chuchotement, il sut qu’elle avait besoin que ça sorte.

- Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça Rick ? Pourquoi il me fait ça ?

- Tu veux me raconter ? suggéra-t-il dans un souffle.

- Je l’ai trouvé dans les bras d’une autre, je vois pas ce qu’il y aurait d’autre à raconter. J’étais prête à lui donner un autre enfant-

- Kelly… soupira-t-il. Je suis désolé.

- Je sais bien que tu le détestes-

- C’est pas ça… Il te détruit à chaque fois et mon devoir c’est de te protéger, toi et les enfants… de type comme lui.

- Je peux rester cette nuit ? demanda-t-elle après un léger silence, écoutant attentivement son frère.

- Je ne vais pas te laisser dormir dans la rue ! Lâcha-t-il sarcastiquement. Où sont les enfants ?

- Chez sa sœur… c’était qui le couple qui était là-

- Kelly, c’est pas le moment de parler de ça, si tu veux mon avis. Tu es bouleversé par ce que ton fiancé vient de te faire subir-

- Rick, je ne suis pas une petite fille ! fit-elle en le fixant. Parle !

- Kell-

- Ma patiente est très limité ce soir, alors dépêches toi !

- Notre père… et sa dernière femme-

- Quoi ?! mais elle est à peine plus âgée que moi ? S’emporta-t-elle. Tu plaisante j’espère ?!
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:17

Chapitre 25 : Love is a part of me, love is the heart of me…


L’écran noir du pc portable posé sur la table basse l’avertit qu’elle ne travaillait pas et un soulagement s’empara de lui. Après une journée de travail intense pour lui, il était rassuré de s’apercevoir qu’elle n’en faisait pas trop que la moyenne. Depuis l’histoire avec cette étudiante, il était plus attentif, que ça soit avec ses mots ou encore dans ses gestes. Il ne se contrôlait pas toujours mais garder un œil sur elle, devenait un réflexe. Il savait qu’elle n’apprécierait pas son manège, si elle venait à découvrir qu’il la surveillait constamment. Posant ses clefs sur le comptoir de la cuisine, il s’avança sans bruit vers le canapé. Un sourire naquit rapidement sur ses lèvres en la voyant allongée, un livre ouvert reposant sur le haut de sa poitrine, des mèches de cheveux dissimulant son visage et son souffle régulier l’avertit qu’elle dormait profondément. Il se rapprocha alors très doucement et sans la réveiller, il vint lui ôter le livre et dégager légèrement ses cheveux. Ses lèvres vinrent frôler son front lentement tandis que Joan poursuivait sa sieste. Refermant le livre, il le posa sur la table basse après avoir glissé le marque page dans ce dernier. Il resta alors une poignée de secondes à l’observer endormie. Son corps légèrement déformé par sa grossesse bien qu’il la trouve magnifique ainsi, son regard s’attardait alors sur son ventre à demi découvert par son débardeur. Deux bébés, il avait encore beaucoup de mal à se faire à l’idée, qu’il serait père sous peu et de deux enfants en même temps. La grossesse de Joan représentait un changement radical dans sa vie et il doutait encore de ses capacités à savoir s’occuper d’un nourrisson. Et pourtant, ces enfants, il les voulait plus que tout. Grognant légèrement, Joan vint poser une main sur son ventre, toujours plongé dans son sommeil. Sans plus attendre, il se redressa et bien qu’il pensait à la porter dans leur chambre, il s’y résigna. Elle semblait tout à fait à l’aise sur le canapé et si profondément endormie, qu’il ne voulait pas la réveiller. Il se dirigea alors dans la cuisine, fouillant dans les placards ce qu’il pourrait préparer pour le dîner.

*.*.*.*.*.*.

Assis dans un fauteuil, un magazine entre les mains qu’il parcourait rapidement, ses pensées étaient ailleurs. Depuis quelques jours, il pensait à ce que Tommy lui avait dit. S’était il montré trop dur avec Juddi ? Il avait été blessant et il en était conscient mais il ne pouvait pas faire comme si de rien était. Après tout, elle l’avait abandonné et elle avait réfléchi à son geste. Comment accepter ça et la voir débouler dans sa vie comme si de rien était, sans qu’un reproche lui soit fait ? Refermant le magazine, il le posa sur la table basse en se levant. Bien sur, il n’avait que dix ans et hormis sa famille biologique, il n’avait plus personne. Mais pour l’instant, cette famille était peu de chose à ses yeux. Elle se montrait accueillante avec lui et il se doutait qu’ils faisaient tous des efforts mais une part de lui se demandait s’ils étaient réellement sincères.

Il fit quelques pas qui le rapprocha d’un meuble où une série de cadres photos étaient étalés. Des photos de famille, de Thomas, Juddi et Will, d’autres avec Joan ou encore une photo plus ancienne dans les bords écornés prouvaient qu’elle avait été manipulés à multiples reprises. Les bords étaient jaunis et en observant les deux personnes très proches représentées dessus, ainsi que leurs sourires, il comprit en partie que leur lien devait être intense. Depuis qu’il était à New York, il n’avait jamais fait attention à cette photo. Elle était là, sous ses yeux et il avait la preuve qu’elle était importante pour Juddi. Le cadre dans ses mains, son regard ne quittait plus les deux personnages représenté sur la photographie. Une enfant de six ans tout au plus, assise sur les genoux d’un homme. Elle le regardait en souriant avec cette lueur d’admiration dans le regard. Il n’avait pas besoin d’explication pour savoir de qui il s’agissait. La forme effilée de son visage, l’intensité qui régnait dans son regard ainsi que la couleur saphir de ses iris ne pouvait tromper personne. Il s’agissait du patriarche si adulé de cette famille, le grand Kaine ! Les yeux sur cette photo, des questions se bousculèrent dans son esprit. Elle avait souffert de la perte de son père alors pourquoi n’avait elle pas décider de l’élever elle-même ? Pourquoi l’avoir fait adopter ? Pourquoi venir le voir dans cet orphelinat et lui proposer un essai ? Déciderait-elle de le garder près de lui malgré leurs divergences ? Et son père biologique, pourquoi évitait elle sans arrêt le sujet ? Était-il mort lui aussi ? Un bruit soudain de talon qui martelait le parquet se stoppa subitement, il se figea avant de se retourner mal à l’aise, comme un enfant qui venait de se faire prendre ne flagrant délit. Relevant les yeux vers les siens, il déglutit difficilement alors qu’après quelques secondes, il la vit s’approcher de lui.

- Je suis désolé, je voulais pas fouiller, s’empressa-t-il de dire avant de croiser le regard de Juddi.

- Je trouverais ça étrange que tu ne sois pas curieux, lui fit remarquer la jeune femme avec un lent sourire.

- Thomas m’a emmené au cimetière… ajouta Alex, mal à l’aise, ne sachant pas vraiment comment aborder la conversation.

- Oh, s’étonna Juddi. Et tu as rencontré les esprits qui nous pourchassent et qui font de notre vie un enfer… reprit elle d’un ton léger.

- J’ai comprit certaines choses… comme le fait que le sarcasme et l’ironie sont tes défenses contre la souffrance… comme le fait que tous les trois vous êtes la famille la plus unie que j’ai jamais rencontré… et le fait que l’opinion de Will compte énormément pour toi et Tommy.

- C’était il y a longtemps Alex-

- Oui mais tu gardes cette photo pour te rappeler d’où tu viens, que la souffrance peut être enfouie mais qu’elle reste réelle… et surtout, enfin je suis pas sur… que tu as un cœur, même si tu refuse de le montrer à qui que ce soit… finit il tout bas, en laissant retomber son regard sur la photo.

- Tu as des millions de questions et je n’ai pas toutes les réponses… je t’ai confié à une famille qui saurait t’aimer et pour moi, c’était une décision difficile car je t’aimais déjà… mais j’étais au lycée. Will a sacrifié sa scolarité pour notre famille. Il était là à chaque coups dur, il travaillait, il rentrait épuisé mais il trouvait encore la force de nous écouter et de nous aider… je ne prétends pas que c’était la meilleure solution mais ce qui était important, c’était l’amour que ces deux personnes te donneraient, expliqua-t-elle avec un nœud qui se formait dans sa gorge alors que sa voix se brisait lentement, en posant ses yeux sur la photo où elle apparaissait avec son père. Il aurait été fier d’avoir un petit fils comme toi. Intelligent, réfléchi, drôle et qui aime sa famille…

- Ils ne m’ont jamais caché mon adoption… je ne voulais pas te retrouver et pourtant, ils avaient tout mit à ma disposition pour le jour où je serais prêt…

- Je suis désolée Alex, vraiment. Ça ne t’apportera peut être pas grand-chose… mais avec le temps, la douleur se fera moins vive et avec le recul, tu t’apercevras que tu as peut être réalisé leur rêve en me rencontrant. A leurs yeux, tout ce qui importait c’était ton bonheur… alors si je peux y apporter une contribution, j’en serais ravie…

Reposant la photo sur son support, il se contenta d’échanger un long regard avec Juddi. Etait elle sincère ? Il ne savait plus comment interpréter ses propos. Marmonnant un merci, ponctué d’un regard interrogateur, il songea qu’il aviserait et qu’un peu de recul l’aiderait à y voir plus clair. Juddi lui proposa alors de sortir faire un tour et de lui faire visiter ses endroits préféré de la ville, qu’il accepta naturellement.

*.*.*.*.*.*.

Hésitant, malgré la complexité de la situation, il avait songé qu’elle préférait être loin de lui pour un moment. Il était décidé à lui faire comprendre qu’il n’aurait jamais embrassé Tracy délibérément. Toutefois, faire entendre raison à Kelly se révélait être une délicate mission. Il avait prit conscience que même si elle l’aimait, un doute subsistait. Comprendre qu’elle n’avait pas confiance en lui, lui brisait le cœur mais que pouvait-il faire de plus ? Il avait pensé avoir fait le nécessaire pour que leur couple puisse tout traverser sans crise et Tracy avait tout détruit. Il avait d’ailleurs bien fait comprendre à la jeune femme qu’elle n’était plus la bienvenue à la maison. Maison bien trop calme à son gout depuis le départ prématuré et soudain de Kelly. Derrière la porte du studio d’enregistrement, il était en proie à ses angoisses. La revoir, l’entendre, l’admirer et croiser son regard furieux, car il en était conscient, elle ne se laisserait pas convaincre de si tôt. Et il y avait Pete avec qui les relations étaient toujours délicates, bien qu’il ait prit la peine de l’appeler la veille pour l’avertir qu’il avait passé quelques appel pour réserver une salle pour les répétitions en vue de la tournée. Ce dernier l’invita alors à venir au studio pour en parler. Durant quelques secondes, il était resté silencieux mais finit par capituler, tout en sachant que sa fiancée ou futur ex fiancée, serait présente. Il était maintenant au pied du mur et ne savait toujours pas quelle attitude afficher en sa présence. Il poussa alors la porte du studio et s’approcha de la table de mixage tandis que Pete le saluait d’un signe de tête, une tension s’installant dans la petite pièce.

- la clé de la salle de répétition, fit Will sans oser un regard dans la salle d’enregistrement. Le contrat le location est valable pour trois mois…

- Tu peux encore changer d’avis et décider de revenir… commença Pete en prenant la clé que lui tendait Will. Je suis désolé… pour tout ce que j’ai pu dire-

- Dans un certain sens tu n’avais pas tors… souffla Will en tournant finalement la tête vers Kelly dans la salle d’enregistrement qui rigolait avec les musiciens et les choristes.

- Je n’avais pas le droit de te faire de tel reproche… marqua-t-il une pause. Kelly semble un peu ailleurs et préoccupée ces derniers jours. Tout se passe bien entre vous ? osa finalement Pete après un légère grimace.

- Rien n’est insurmontable tant que la personne qui partage ta vie et que tu aimes, ne te rayes pas définitivement du paysage…

- Will ? Souffla son meilleur ami.

- Je dois y aller… soupira le jeune homme en se détournant de Pete avant de pivoter lentement quand son regard croisa celui de sa fiancé sur le pas de la porte de communication entre la salle de mixage et la salle d’enregistrement.

- Will… déglutit elle difficilement dans un souffle court, le foudroyant du regard instantanément. Surprise de le voir, elle ne s’était pas attendue à le voir débarquer ici. Surtout depuis sa dispute avec Pete mais elle réalisa qu’elle ne devait pas connaître tous les détails de leur récente discussion. Je pensais que tu passais la journée avec Joan-

- Je venais juste déposer les clefs pour la salle de répétition… murmura-t-il en faisant un pas vers elle. Kelly on doit-

- Non, le coupa-t-elle, en le fusillant du regard. Tout est très clair pour moi ! Trancha Kelly sans le quitter des yeux.

En réalité, il s’était attendu à tant de fureur. Il avait juste espéré que le peu de confiance qu’elle avait en lui, lui aurait permit de le laisser au moins s’expliquer. Cependant ce ne fut pas le cas. La proche présence de Pete n’arrangeait rien car il poserait des questions. Will le savait et c’était la raison principale pour laquelle, il n’avait pas répliqué et était sortit du studio sans un mot. Il ne voulait pas faire de vagues et parallèlement, il était décidé à ne pas laisser Kelly lui échapper. Il avait commit des erreurs dans le passé mais cette fois ci, il estimait n’avoir rien fait pour que Tracy se jette sur lui. N’avait il pas prouvé à Kelly son amour ? Tous ses derniers mois où personne n’était venu entacher leur relation, ne lui avait il pas prouver qu’il était digne de sa confiance ? N’était-il pas présent comme un homme doit l’être envers la femme qu’il aime ? Avait il commit des erreurs durant cette période ?
Fixant la porte qui venait de se refermer, Kelly ne bougeait pas d’un centimètre. La vision qu’elle avait vu quelques jours plus tôt, de Will et Tracy, l’effrayait toujours autant, d’ailleurs cette dernière n’avait pas intérêt à croiser son chemin car elle serait traité de la même manière que Sara, si ce n’était pas pire ! Pivotant finalement sur ses pieds, son regard croisa celui de Pete qui lui adressait un regard à la fois inquiet et curieux.

- Ne me regarde pas comme ça ? l’avertit-elle.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:19

Les mains au fond des poches de son pantalon en toile, son regard s’évanouissait à travers la verdure au-delà de la fenêtre. A cette heure de la nuit, on n’y voyait rien et pourtant, son regard se fixait au-delà de cette forêt où il avait trouvé refuge. Sans l’aide de Michael, il ne serait pas là. D’ailleurs, il se demandait encore comment il avait pu être aussi buté pour venir en camp adverse. Il mettait sa vie en danger pour elle, alors qu’elle se moquait bien de lui. Tournant légèrement la tête, il la vit encore endormie sous les couvertures, qu’il avait remontés jusqu’à son cou. Se trouvant une pleine jungle coréenne dans une planque de la CIA, il ne pouvait pas se permettre d’allumer un feu dans la cheminée. Ils seraient repérés immédiatement. Son regard glissa sur son visage éreinté et torturé. Elle avait subit des mauvais traitements mais jusqu’où ses assaillants étaient ils allés ? Se passant finalement une main dans les cheveux, il plongea à nouveau son regard à travers la fenêtre, guettant le moindre signe suspect.

- Tu n’aurais pas du venir… fit une voix faible dans son dos, tandis qu’il secouait la tête à sa remarque.

- J’aurais du suivre le protocole et obéir aux ordres de Monroe en te laissant pourrir et mourir entre les mains de ses coréens ! Lâcha-t-il froidement. Je peux savoir ce qui t’a prit de partir toute seule en mission ?! Pivota-t-il sur ses talons en rivant son regard impassible au sien.

- Alors toi ! Tu manques pas de culot ! Monsieur a tous les droits mais dès que ça me concerne, je dois suivre le protocole et avoir un équipier-

- Ne joue pas à ça avec moi Kendall ! l’avertit-il. Tu n’es pas habitué au terrain ! Tu es un agent de liaison-

- J’oubliais que l’agent Kaine est le meilleur et indispensable pour notre division ! Le contra-t-elle.

- ça ne m’amuse pas, figure toi ! Si Mike ne m’avait pas prévenu de la mission, tu serais toujours entre leurs mains ! Un merci ça t’écorcherais les lèvres on dirait ! Explosa-t-il avant de sortir de la pièce en claquant la porte, sans jeter un seul regard en arrière.

- Tommy, appela-t-elle en se levant du lit, tout en grimaçant.

Elle ne s’attendait pas à recevoir de réponse. Ces colères, elle avait finit par s’y habituer. Elle avait encore du mal à le comprendre surtout depuis ces trois derniers mois. Malgré les contusions de son visage qui lui tirait la peau, elle tenta de se redresser et de se lever mais les coups et hématomes qui parcourait son corps semblaient être contre son idée. Pourtant, elle parvint à tenir debout quelques secondes tout en s’appuyant contre le mur. Aidé du support, elle se traina jusqu’à la porte qu’elle ouvrit légèrement. Se glissant à travers le mince espace, elle se faufila jusqu’à l’une des pièces adjacente où elle le vit, le dos droit, les muscles raides qu’elle connaissait si bien et surtout, elle devinait son air buté. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait accepté, enfin si… elle voulait lui prouver qu’elle aussi était capable de conduire des missions de terrains, mais elle avait oublié un détail. C’était qu’en Corée, elle n’aurait aucun soutien. Prenant une lente inspiration, elle s’appuya contre le mur avant de se lancer.

- Je vais prendre le premier quart, va te reposer un peu-

- Certainement pas ! répliqua-t-il avec aplomb en se tournant vers elle. Tu ne tiens même pas debout. Retourne te coucher-

- Je ne suis plus à tes ordres Tommy-

- Tu n’es pas en état de me dire ce que j’ai à faire ou non ! Pour l’instant tu va te reposer et demain je contacterais la base pour une extraction. Il te faudra des forces alors… s’il te plait va te reposer-

- Tu ne vas pas veiller toute la nuit-

- Pour l’amour du ciel Kendall ! explosa-t-il. Va te reposer ! rugit il en la fusillant du regard.

- Il y a de ça quelques mois, tu n’aurais jamais haussé le ton… pourquoi Tommy ?

- J’arrive même pas à croire que tu me poses la question. C’est fini Kendall. J’ai signé une demande de transfert pour la cellule de New York…

- Tu me quittes ?

- ça fait longtemps que c’est fini entre nous. Tu as oublié la demande de divorce que tu m’as supplié de signé pour ton propre bonheur, lui rappela-t-il avec amertume.

*.*.*.*.*.*.

Les yeux à demi clos, elle mit plusieurs secondes avant d’ouvrir complètement les yeux, éblouis par la lumière du jour. Sa main posé sur son ventre, elle vint la porter à son visage, se frottant lascivement les yeux. Elle s’était soudainement endormie, terrassé par une fatigue insoupçonné, elle n’avait d’ailleurs même pas chercher à la combattre. Jetant un œil à sa montre, elle réalisait qu’il était presque vingt heures. Se redressant et n’entendant aucun bruit elle songea qu’elle était seule à nouveau. Elle entreprit alors de se lever et, glissant une main au creux de ses reins, elle prit la direction de la cuisine quand elle se figea en le découvrant un tablier blanc noué autour de sa taille. Un malicieux sourire vint s’étirer sur ses lèvres et elle sentit sa fatigue s’évanouir, elle se rapprocha naturellement.

- Je paierais cher pour voir ça plus souvent ! sourit elle en ouvrant la porte du frigo et croisant brièvement son regard.

- Tu m’as gratuitement et je satisfais tout tes désirs… et tu voudrais me payer ? Tu vas finir par me vexer chérie, releva-t-il en lui adressant un sourire espiègle.

- Tous mes désirs ?! Comme si c’était vrai ! rit elle de plus belle alors qu’il lui refermait la porte du frigo sous le nez avant de l’y adosser, rapprochant leurs deux corps et venant glisser une main sur le ventre de sa femme.

- Tu sais bien que je suis à tes ordres… pencha-t-il lentement sa tête vers la sienne, effleurant très légèrement ses lèvres.

- Bonimenteur ! répliqua-t-elle, en faisant glisser ses main sur son torse. T’aurais du me réveiller, chuchota-t-elle après une longue seconde en plongeant son regard dans le sien.

- Tu avais besoin de repos. J’ai même hésité à te porter dans la chambre… mais tu semblais tellement bien que j’ai pas voulu prendre le risque de te réveiller.

- T’es un amour, sourit elle doucement. Et en plus tu nous prépares un dîner… aurais-tu quelques chose derrière la tête mon chéri ? demanda Joan avec un sourire malicieux, sans le quitter des yeux.

- Hormis profiter un peu de ma femme et savourer un bon dîner ?

- Bien que j’apprécie tes efforts… et cette adorable attention, je me demande s’il n’y a pas une autre raison.

- Ok, je l’avoue. J’ai croisé Kelly en allant à l’école ce matin. Elle semblait complètement déboussolée. Elle m’a demandé si Will était venu chercher les enfants à la maison-

- Les enfants ? mais c’est Juddi qui les gardait. Pourquoi il serait venu-

- J’en sais pas plus. Mais toi, je sais que tu pourrais très facilement avoir réponses à certaines questions… fit il avec un petit sourire plein de sous entendus.

- J’ai promit de ne plus m’en mêler… et je tiendrais ma promesse.

- J’en doute pas. De plus, pour le moment il est préférable que tu te concentres sur nos deux petits bonhommes… sourit il.

- Mais si par hasard tu apprends quelques chose, tu auras intérêt à me le dire ! reprit elle sans le lâcher des yeux. Je voudrais pas qu’ils en viennent à se dire des choses qu’ils regretteront tous les deux-

- Will me parlerait peut être mais Kelly… on n’a jamais été vraiment proches. Elle semble sauvage-

- Elle ne fait pas confiance aux hommes et après ce qu’elle a enduré, je trouve ça légitime. Personne ne peut lui reprocher… et puis Will n’a pas vraiment agit pour gagner sa confiance… Assez parler d’eux, dis moi plutôt ce que tu prévoyait en préparant notre dîner.

- Je veux juste passer la soirée avec ma femme. Lui rappeler que même si elle ne se trouve pas belle, elle est encore plus sexy que d’ordinaire et que je t’aime plus que tout au monde, murmura-t-il tout en laissant sa main parcourir son visage, descendant dans son cou.

- Tu es le dernier spécimen romantique qui doit exister sur terre et tu es tout à moi ! Rit-elle en l’embrassant furieusement alors qu’une douleur fulgurante lui traversa l’abdomen, repoussant brutalement Jamie. Elle sentit alors un liquide chaud se répandre entre ses jambes. Cette fois, je crois que le repos ne sera pas suffisant ! Emmène-moi à l’hôpital maintenant ! cria-t-elle, alors que la douleur s’intensifiait et qu’elle serrait les dents, priant pour ne pas accoucher pendant le trajet.

- C’était pas prévu dans mon plan ça-

- Jamie ! J’ai perdue les eaux ! Dépêches toi ! hurla-t-elle alors qu’il attrapait ses clefs de voiture, des serviettes en faisant un rapide passage dans la salle de bain et le sac préparé depuis quelques jours en cas d’urgences, dans la chambre.. Revenant, il la prit dans ses bras après avoir ouvert la porte d’entrée, la menant jusqu’à sa voiture où il comptait l’installer avant de se rendre le plus vite possible au centre hospitalier situé à quelques minutes.

*.*.*.*.*.*.

- Je suis allé voir la salle que Will nous a trouvée pour les répétitions avant la tournée.

- J’en conclus que vous vous êtes rabibochés tous les deux ? répliqua Juddi.

- Pas vraiment… enfin, je sais qu’il le fait pour Kelly. Il veut que tout soit prêt en temps et heures, soupira le bassiste.

- On parle de Kelly, Pete. Mon frère est amoureux mais sa principale inquiétude sera toujours la sécurité de sa fiancée.

- Je sais… enfin je crois que y’a de l’eau dans le gaz entre eux… marmonna Pete.

- Hein? Entre Kelly et Will? S’étonna la jeune journaliste. Tu te trompes. Je les ais vus ensemble, il y a moins d’une semaine et ils roucoulaient dans les bras l’un de l’autre comme ces derniers mois.

- Oui mais je connais Kelly et le regard qu’elle lui adressait ressemblait étrangement à celui qu’elle avait au retour de Will à New York. Ton frère n’est pas parfait, on le sait tous… et je n’aime pas voir Kelly distraite, surtout à l’approche de la tournée.

- Kelly est ta protégée, on le sait tous mais là… il s’agit de leur vie privée et les connaissant, il est préférable de rester en dehors de ça. Tu sais comme moi que les retombées sont toujours douloureuses. Cette fois, je ne m’en mêlerais sous aucun prétexte.

- Judd’-

- Non Pete ! Tu ne me feras pas changer d’avis, le défia-t-elle du regard. Si je venais mettre mon grain de sel dans tes relations avec toutes tes femmes, tu m’enverrais balader en me disant de m’occuper de mes oignons et tu aurais raison… alors laisses les se débrouiller un peu. Quoi qu’il ait pu se passer, Will a eu une conduite exemplaire envers Kelly depuis son retour…

- Ok j’ai comprit-

- Parce que ça concerne mon frère, j’ai envie de savoir… mais il est temps que j’arrête de me raccrocher à lui pour tout… expliqua-t-elle. Je veux aussi que mon fils réalise que je suis capable d’affronter seule mes problèmes même si j’adore ma famille.

- Tu as surement raison-

- Raison sur quoi ? fit la voix d’Andy qui passait la porte de l’appartement, utilisant la clé que Juddi lui avait fourni la veille.

- Sur mes… nouveaux objectifs, mentit Juddi alors qu’il déposait ses clefs sur le comptoir de la cuisine.

- J’interromps quelque chose peut être ? demanda-t-il en jetant un regard aux deux personnes qui se regardaient.

- Non, se précipita de répondre Juddi. Pete me faisait part des avancées… de la tournée de Kelly.

- On en est qu’au répétition, révéla Pete à Andy. Le travail ne manque pas d’ici les réprésentations…

- Mais avec toi et Will, je suis sur que le résultat ne se fera pas attendre, fit remarquer Andy, en contournant Juddi, et glissant une main dans son dos.

- Je ne sais pas… on verra bien. Je vous laisse en amoureux, je suis attendu à un défilé ce soir-

- Oh… fit Juddi. Avec qui ? S’empressa-t-elle de demander.

- J’accompagne Tracy… Elle est un peu déboussolée ces derniers jours.

- Tu m’en diras tant, marmonna Juddi plus pour elle-même avant de s’apercevoir qu’elle l’avait dit tout haut. Croisant le regard de Pete, elle haussa les épaules. Passe une bonne soirée ! lui lança-t-elle finalement en lui indiquant la porte.

Juddi n’avait toujours pas digéré les propos de Tracy au sujet de Will. Les semaines s’étaient pourtant écoulées mais ça lui restait toujours en travers de la gorge, comme si quelque chose la poussait à penser que Tracy pouvait mettre à exécution ses propos. Voyant la porte se refermer, elle ferma les yeux et s’adossa Andy, qui déposait une pluie de baiser dans son cou et sur sa nuque, tout en glissant ses mains sur ses hanches puis sur son ventre. Elle soupira plaisir avant de faire courir ses doigts sur les mains d’Andy.

- Comment s’est passé ta journée ? demanda-t-elle tout bas, dans un murmure profond.

- Ennuyeuse, irritante et longue… beaucoup trop longue-

- D’habitude à cette heure, tu es encore dans ton bureau… et je te rappelle que tu adores ton boulot-

- Tu n’étais pas là… répondit il simplement en déposant un long baiser dans son cou. Et tu m’as énormément manqué. J’ai du me faire violence pour ne pas t’appeler toute la journée.

- Voyez vous ça, le grand Andrew Dashwan qui est plus préoccupé par sa vie sentimentale que par son poste de rédacteur. J’aurais jamais cru entendre ça un jour ! sourit elle, en se retournant dans ses bras, une main venant caresser sa joue.

- Il y a un début à tout, rit il de sa remarque. Raconte moi plutôt ta journée… souffla-t-il en lui adressant un petit sourire en coin.

- J’ai eu une discussion avec Alex…

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:19

Depuis qu’il avait reçu le message de James, son inquiétude s’accentuait. Bien sur, il avait confiance en James. Ce dernier était le mari de Joan et il l’aimait plus que tout même si cette dernière avait parfois quelques doutes sur leur mariage. Will n’était pas suspicieux, si un couple tiendrait malgré plusieurs ouragan, c’était bien celui de Joan et James. Il en était persuadé. Cependant quand il pensait au sien avec Kelly, il priait le ciel pour que cette dernière lui laisse une occasion de s’expliquer pour repartir du bon pied. Et pour lui prouver qu’il n’avait jamais eu l’intention de la tromper. Exhalant un soupir, il longea un couloir qui menait au service obstétrique. Il aperçut alors la silhouette de James qui parcourait la salle d’attente de long en large. Des souvenirs précis l’envahirent alors qui datait de quatre ans plus tôt. Ce jour précis où lors d’une soirée au Tric, Kelly s’était sentit mal et qu’elle avait faillit accoucher dans les loges. Il se souvenait précisément de ce moment de panique qu’il avait vécu, de la présence de Lucy et de Rick. Rick qui aujourd’hui lui en voulait à mort. Il grimaça légèrement à cette pensée puis songea à Kelly qu’il avait trouvé magnifique durant tout le travail jusqu’à la naissance de Cameron. Il chassa cependant cette pensée en voyant l’air affecté et inquiet de James. Levant les yeux vers lui, une pensée l’envahit alors.

- Comment ils vont ? pourquoi t’es pas avec Joan-

- Elle passe des examens… fit il sans s’arrêter de faire les cent pas.

- James-

- Tout allait bien et elle a perdu les eaux. Les médecins pensent que c’est trop tôt pour la faire accoucher. Elle a eu des violentes contractions tout au long du trajet jusqu’à l’hôpital. J’ai surement mit leurs vies à tous les trois en danger-

- Arrête tu veux ! Tu as fait ce qu’il fallait faire, le secoua-t-il verbalement. En appelant une ambulance, ils n’allaient pas arriver avant plusieurs minutes… il y a surement des consignes que tu n’as pas respectés mais maintenant, Joan est prise en charge par des personnes compétentes. Vas la rejoindre au lieu de t’inquiéter inutilement. Elle a besoin de toi, même si elle va t’incendier de tous les noms et te broyer les os. Vas-y, elle ne voudrait personne d’autre que toi à ses cotés…

- Il a raison, fit une voix à l’entrée de la pièce. Elle a besoin de ta force et de sentir que le papa de ses enfants l’aiment et qu’il se dévouera pour elle et sa famille. Et si tu n’y va pas, ça sera l’un de nous et je tiens encore à être en pleine possession de mes moyens lorsque je retrouverais mes enfants ! Sourit finalement Kelly en s’approchant de James.

Les regardants tours à tour, il hésitait. Evidemment qu’il voulait être à ses cotés mais serait il à la hauteur ? Résisterait-il à la vue du sang et aux émotions ? Que ressentirait il à voir sa femme souffrir et à découvrir ses enfants, les entendre crier, les voir se recroqueviller, croiser leurs regards pour la première fois ? Il était terrorisé et réalisait combien Joan devait se sentir seule toute à coup, abandonnée… Il déglutit alors difficilement et sortit en trombe de la pièce, alors qu’il refusait que sa femme associe cette notion d’abandon à lui.
Kelly l’avait vu partir, comme si un déclic s’était fait en lui. Elle était heureuse d’avoir pu l’aider mais de l’autre coté, elle se retrouvait seule dans cette pièce qui lui semblait bien trop petite ou alors était-ce la présence magnétique de Will qui lui donnait cette impression. Elle ne souhaitait pas croiser son regard saphir déstabilisant. Elle ne le voulait pas avec lui à cet instant. Elle aurait été tellement plus à son aise, si quelqu’un d’autre se présentait dans la pièce où qu’il ne soit pas venu. Se détournant de lui, elle s’approcha de la fenêtre et laissa son regard se perdre dans l’immensité de la ville et dans le scintillement unique des lumières de cette ville qui était dorénavant sa ville. Elle ne put alors s’empêcher de songer que sans Will, elle ne serait surement pas là, que sa vie aurait été bien différente. Différente sur bien des points, songea-t-elle. Aurait-elle deux enfants pour qui elle donnerait sa vie ? Aurait-elle rencontré Pete ? Connaîtrait-elle ce succès qui anime sa vie depuis des mois ?
Elle sentait toujours son regard et pourtant elle résistait. Bien qu’une partie d’elle ne souhaitait qu’une seule chose, se jeter dans ses bras et l’embrasser ! Elle devait se faire violence et penser à autre chose que lui, que l’effet qu’il produisait sur elle et surtout ne plus penser aux sentiments qui l’envahissait lorsqu’elle sentait sa présence.

- Je ne pensais pas qu’en venant ici, les souvenirs seraient aussi intenses… se rapprocha-t-il dans son dos, la tirant alors de ses pensées.

- ça sera le plus beau jour de leurs vies et ils le méritent, se garda-t-elle de répondre à sa remarque.

Restant de dos, elle le sentait très proche et difficilement, elle parvenait encore à réfléchir tandis que son parfum viril lui emplissait les poumons. Elle garda alors son regard à travers cette fenêtre, tandis qu’elle était partagé entre la douleur de sa trahison et l’amour qu’elle lui portait. Elle prit alors une lente inspiration, des images vinrent alors remplacer ce souvenir trop douloureux. Elle repoussait encore ses larmes qui se formaient au bord de ses yeux. Elle déglutit lentement pour les refouler et soudain elle se revit dans cette chambre d’hôpital avec Will à ses cotés, qui la couvait de ce regard tendre, intense et dont l’amour ne faisait aucun doute. Elle tenait Cameron dans ses bras et ce dernier levait ses prunelles bleues vers elle. Une satisfaction s’empara d’elle, c’était l’un de ses plus beau souvenir de son histoire avec lui car quoi qu’en dises les personne qui connaissent Will, il l’avait aimé… même si aujourd’hui, cet amour avait dû s’évaporer puisqu’il s’était jeté dans les bras de Tracy. Ses pensées vagabondaient à la vitesse de la lumière et lorsqu’elle sentit son corps à quelques centimètres du sien et ses mains presser ses épaules puis parcourir ses bras, elle se raidit imperceptiblement. Le souffle de Will vint alors balayer sa joue et il murmura à son oreille alors que ses bras venaient encercler sa taille.

- James oubliera ses doutes dès qu’il tiendra l’un des garçons dans ses bras… tout comme ma panique s’est envolé lorsque tu mettais notre fils au monde… Rien ne peut être plus beau que de voir la femme de sa vie donner naissance à son enfant.

- Will… soupira-t-elle, trouvant enfin la force de lui faire face, en se retournant, sentant toujours ses mains posées sur elle. Je n’ai rien oublié, se contenta-t-elle de dire en s’écartant de lui, laissant ainsi volontairement un doute s’installer sur le sujet visé par cette phrase. Parlait-elle de leur relation, de l’avoir trouvé dans les bras de Tracy ou de son accouchement ?

- Je pourrais nous réservé un week end en amoureux-

- Arrête Will.

- Laisse-moi une chance de t’expliquer que ce que tu as vu est un malentendu-

- J’ai pas besoin d’explication ! répliqua-t-elle buté. Je t’aime et tu me détruis une fois de plus… mais c’était la dernière-

- Tu ne me fais pas confiance et ça, moi ça me tue… parce que je n’arrive pas à croire qu’on est sur le point de bâtir notre mariage sans une once de confiance entre nous ! Bon sang ! Pourquoi veux-tu que j’aille voir ailleurs alors que j’ai ramé pendant des semaines pour te retrouver ! Tu crois que je me sentais bien en entendant Owen me parler de tes qualités ! Je t’ai brisé le cœur par le passé et je sais ce que ça fait… mais pour une fois, écoute moi au lieu de prendre parti pour une personne extérieur sans importance !

- Sans importance ?! Il s’agit de l’amie de Joan et de Juddi ? Tracy est sans importance ? Ah oui, c’est vrai tu ne l’as jamais vu, tu ne lui parlais pas ! Quelle gourde je suis ! Evidemment tu es en dessous de tous soupçons ! Lâcha-t-elle en vissant son regard au sien.

- J’ai comme l’impression que je tombe mal, fit la voix de Juddi dans l’embrasure de la porte croisant leurs regards respectifs.

Détournant les yeux, Kelly soupira et reprit la contemplation de la ville à travers la fenêtre tandis qu’elle sentait que Will mettait de la distance entre eux. Fermant les yeux, elle put alors prendre une lente inspiration pour calme la fureur qui avait embrasé ses sens quelques minutes plus tôt. Elle entendait à peine Juddi et Will échanger quelques mots. Lorsqu’elle se retourna et sortit de ses pensées, elle s’aperçut que Will n’était plus dans la pièce. Surprise, elle resta une seconde décontenancé puis croisa le regard à la fois curieux, inquiet et troublant de Juddi. C’était sa sœur, elle voudrait tout savoir mais le lent sourire de Juddi la désarma.

- Il est partit prendre l’air, lui apprit Juddi en douceur, répondant alors à la question silencieuse de Kelly.

- Ah…

- Ecoute, je vais pas plaider pour sa défense. Je ne sais pas ce qu’il a fait ou pourquoi vous êtes en mauvais terme… je ne m’impliquerais pas. Ça peut être dévastateur si un membre de la famille s’en mêle… mais si tu veux parler, je veux que tu saches que tu as une oreille prête à t’écouter.

- Merci Juddi… mais tout va bien, se contenta-t-elle de répondre en regardant Juddi. Cependant, jamais elle ne lui dirait car c’était la sœur de Will et que Tracy était son amie.

- Tu as des nouvelles de Joan, dévia Juddi, soulageant alors Kelly.

- James l’a rejoint. J’en sais pas plus… mais je suis sure que tout se passe bien… sinon James ne pourrait pas être présent, expliqua simplement Kelly.

*.*.*.*.*.*.

- Je viens d’avoir le message, fit une voix qu’il ne connaissait que trop bien dans son oreille.

- On ne sait pas encore grand-chose, avoua son frère d’une voix lasse. Ça me fait plaisir de t’entendre.

- J’ai été obligé de partir-

- Kendall… conclut Will simplement.

- C’est pas ce que tu crois.

- Je ne crois rien Tommy. Je sais ce que c’est d’aimer une femme au point d’être incapable de se détacher d’elle plus de quelques minutes…

- Tu as des problèmes ? devina l’agent. J’ai un peu de temps, on peut en parler-

- ça ira… je t’expliquera plus tard-

- Will, soupira son frère. Je quitte Kendall… j’ai demandé ma mutation-

- Tu quittes… mais tu vas aller où ? S’enquit Will, le moment de surprise passé.

- à la maison, répondit simplement Tommy. J’ai demandé à être affecté à la cellule de New York.

- Tu seras plus souvent près de nous alors… j’en connais deux qui vont sauter de joie ! lança Will, avec un sourire rassuré.

- Je compte leur faire la surprise… fit Tommy en jetant un regard à Kendall qui regardait à travers le hublot de l’avion.

- Je te laisserais alors le soin de leur annoncer.

- A propos de Joan… elle paraissait tendue quand je suis venu. Tu peux m’affirmer qu’elle va bien-

- Tommy… j’ai comme l’impression que tu oublies un détail. Joan est à un tournant de sa vie. Elle est une femme marié et va devenir mère dans les heures à venir… et quand on sait qu’elle n’a jamais eu de parent pour la couver ou se préoccuper d’elle, je trouve qu’elle s’en sort admirablement. Elle est consciente qu’on sera tous présent pour l’épauler-

- Merci… j’oublie parfois que Joan n’est pas notre sœur biologique.

- Mais c’est tout comme, fit Will avec douceur.

- Appelle moi dès que tu as des nouvelles… fit Tommy avant de mettre fin à la communication avec son frère malgré que son inquiétude persistait vis-à-vis de Joan.

*.*.*.*.*.*.
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:20

Sa main glissée dans la sienne, la sueur perlait sur son visage, des mèches de cheveux se plaquaient sur son visage sous l’effort qu’elle produisait. Ses doigts resserraient violemment ceux de James qui épongeait son front en la couvant d’un regard tendre. Il trouvait difficilement les mots pour l’apaiser mais il essayait. Passant son autre main dans ses cheveux, il tenta de l’aider à se calmer avant de l’accompagner dans son exercice de respiration. Plongeant son regard dans le sien, il lui adressa l’un de ses sourires qu’il ne réservait qu’à une seule personne, elle, sa femme. Elle avait le pouvoir de le rendre comblé de bonheur mais ça, elle ne le réalisait toujours pas. Epongeant de nouveau son visage avec une serviette humide, ils furent interrompus par la voix de l’obstétricienne.

- Maintenant Joan ! Poussez ! fit la praticienne âgée de tout au plus d’une trentaine d’année. Je vois la tête ! Allez y, poussez de toutes vos forces !

Le regard vissée droit devant elle, ses traits se déformèrent sous cette douleur déchirante tandis que son cri se muait en une longue terrifiante plainte similaire à celle d’un animal blessé. Elle entendait à peine les mots de James et resserra sa main dans la sienne alors que l’obstétricienne poursuivait à lui donner des ordres. Joan sentit alors des larmes lui piquer les yeux sous cette douleur lancinante et ses larmes se mirent à couler le long de son visage trempé de sueur. Ses cheveux si raide en temps ordinaire formaient des bouclettes due à la transpiration. Poussant et criant à la fois, ce moment n’était que douleur intense à ses yeux, qui lui déchirait l’abdomen mais ce fut lorsqu’elle entendit un cri aigu, puis un braillement qui n’était pas le sien, qu’elle réalisa l’intensité du moment.

- On dirait que ce petit a les poumons bien dégagé ! sourit l’obstétricienne à Joan. Allez, y’en a plus pour longtemps, je vous laisse récupérer deux minutes… dit elle à la jeune maman alors qu’elle invitait James à couper le cordon ombilical.

*.*.*.*.*.*.

Les mains au fond des poches, il s’approchait de la salle d’attente. Il savait que Kelly y était toujours et il ne comptait pas baisser les bras mais voir ce méprit dans son regard le détruisait intérieurement. Il ferait tout pour elle mais elle semblait s’en moquer ou bien fermait les yeux. Soupirant il la vit adosser au mur du couloir, le regard braquer vers la porte où James avait du disparaître quelques heures plus tôt. Lentement, il vient s’appuyer à son tour contre le mur.

- Tu ne veux pas t’asseoir dans la salle d’attente ?

- Vas-y, je suis sure que tu sera ravi de voir les personnes qui s’y trouve, lâcha-t-elle froidement.

- Je ne te laisse pas toute seule, répliqua-t-il fermement mais en douceur. Je veux arranger les choses-

- Je ne veux pas en parler. Je suis ici pour Joan et James… uniquement ! appuya-t-elle en rivant son regard au sien. On devra en parler, c’est vrai… mais pour le moment, le plus important c’est que Joan et les garçons se portent bien…

- D’accord… fit il en hôchant la tête, penchant la tête sur le coté, détaillant son visage. Je me souviens de chaque moment de ce jour… Rick essayait de nous détendre, Lucy avait appelé l’ambulance et moi, je paniquais à l’idée de vous perdre tous les deux. Ton visage était rayonnant et lorsque tu as prit Cameron dans tes bras… j’ai été submergé par ce regard… à la fois admiratif, émue, tendre, maternel… tu tenais le fruit de notre amour dans tes bras-

- Will, souffla-t-elle. C’est pas nécessaire de-

- C’était le plus beau jour de ma vie… un jour que je rêverais de revivre encore et encore avec toi… chuchota-t-il, s’assurant qu’elle avait bien entendu.

- Je… S’arrêta Kelly en voyant soudainement la porte s’ouvrir sur James, qui jetait sa blouse bleu dans une poubelle disposé à cet effet. Le sourire sur son visage était on ne peut plus éloquent et s’approchant, le pétillement de ses yeux rassura Kelly.

- Joshua et Ethan Callahan sont parmi nous… ils se portent tous les trois à merveilles, leur lança-t-il en prenant immédiatement Kelly dans ses bras, qui lui adressait un sourire éblouissant et sincère.

- Et comment va l’heureux papa ? S’enquit Will.

- Il est sur son nuage et réalise à peine que désormais, il a deux petits garçons qui ont hérité des poumons de leur mère ! Rit-il avant d’enlacer son ami qui le congratulait. La porte de la salle d’attente s’ouvrit alors sur Pete, Juddi et Tracy dont personne ne l’avait prévenue pour l’hospitalisation de Joan.
Le regard de Will se fit alors plus froid en découvrant Tracy et il se tourna vers Kelly, comprenant alors la portée de ses paroles précédentes. Il n’espérait qu’une chose que Kelly lui laisse une chance de s’expliquer.

- Alors ? S’enquit précipitamment Juddi, dont l’excitation n’avait pas faiblit.

*.*.*.*.*.*.

Elle l’avait suivit dans la pouponnière et donnait le biberon à Ethan tandis que James s’occupait de Joshua. Ses gestes était naturels et il suffisait qu’il se plonge quatre ans en arrière pour se rappeler les rares fois où elle acceptait de le laisser s’occuper des biberons de Cameron. Les observant à travers la vitre, son regard se posa sur ses deux petits être âgés de quelques heures. Il s’aperçut alors qu’elle parlait au bébé ou à moins qu’elle ne s’adressait à James. Il n’était pas tout à fait sur. Toutefois, il était sidéré de la voir si détendue et si heureuse avec cet enfant dans les bras. Une plénitude mêler à une joie indescriptible l’envahissait. Pourrait il un jour faire renaître ce sourire sur son visage ? Trouverait il les mots et les gestes qui la combleront de bonheur ? Perdue dans ses pensées, son regard balaya la pouponnière au une dizaine de bébés étaient toujours endormis. Relevant alors les yeux vers les jumeaux, son regard vint accroché celui de Kelly. Il n’y avait plus, ni animosité, ni colère, ni mépris. Elle semblait heureuse d’être présente pour cet instant. Etirant un lent sourire sur ses lèvres, il hésitait à aller la retrouver, ne sachant pas vraiment ce qu’il devrait lui dire. Il se surprit pourtant à enfiler une blouse et la rejoindre, se rapprochant des jumeaux, les détaillant avec un intérêt tout nouveau. Il s’agissait de ses neveux, du moins il serait « le tonton Will » comme lui avait promit Joan. Son regard rivé à celui de Kelly, il comprit alors ce qui manquait à la jeune femme, à sa fiancée. Cet enfant qu’elle lui avait demandé. Elle en rêvait et c’était son rêve secret, il en était presque sur.

- Tu veux le tenir ? suggéra Kelly.

- Pour que tu me fuis ? certainement pas… souffla-t-il avec une tendresse déconcertante. Quand je les vois tous les deux, je réalise qu’on a encore toutes nos chances de finir dans une maternité pour les années à venir…

- Will-

- Je ne te laisserais pas me quitter cette fois ci. Ça prendra peut être des mois pour que je trouve le moyen de te reconquérir… mais s’il le faut je te suivrais partout sur le tournée.

- Je croyais que tu y avais renoncé ?

- Les enfants sont ma priorité mais j’ai des personnes de confiance dans mon entourage… et je ne te lâcherais pas d’une semelle. Voir des hommes te tourner autour me rendra dingue. Je m’étais pourtant promit de ne pas te montrer mon coté jaloux… et puis, on a toujours notre mariage à organiser, fit il remarquer avec un petit sourire.

- Tu sais que ça peut prendre du temps-

- J’ai tout mon temps… souffla-t-il tandis que Kelly redressait lentement Ethan dans ses bras pour qu’il fasse son rôt.

- Je sais pas si c’est une bonne idée, en fait… laissa-t-elle tomber, voyant alors le visage de Will se stupéfier. Elle n’avait pas voulu le blesser. Elle n’avait aucun doute sur le fait qu’il soit l’homme de sa vie mais une partie d’elle la poussait à croire qu’il y aurait toujours une femme entre eux, malgré leurs efforts pour sauver leur couple. Quand c’est pas Jess ou Sara, c’est Tracy. Avoue qu’il y a de quoi se poser des questions.

- Donc tu ne veux plus te marier avec moi, si j’ai bien comprit ? articula Will, un nœud se nouant dans sa gorge, réalisant qu’elle voulait mettre encore plus de distance entre eux. Déglutissant, il se reprit malgré la souffrance qui le terrassait. Tu ne peux pas cesser de m’aimer du jour au lendemain. Je te prouverais que tu as tors-

- Tu n’es pas dans ma tête-

- C’est vrai… mais je sais ce que renferme ton cœur. Et c’est bien plus que tout ce que tu as accepté de me donner depuis mon retour, murmura-t-il voyant alors le visage de Kelly se crisper et le foudroyer du regard tandis qu’ils entendaient James les prévenir qu’il retournait auprès de Joan et leur demandait de garder un œil sur les garçons.

Son regard rivé au sien, ses mots étaient à la fois durs et directs. Will ne se cachait pas. Bien sûr, il ne comptait la laisser s’échapper. Il souhaitait uniquement qu’elle comprenne que la souffrance était réciproque et que son attitude de ne pas accepter son explication risquait de les mener inévitablement à cette séparation. N’avaient il déjà pas assez souffert par le passé à cause de leur précédente séparation ? Il était honnête avec elle et il avait pensé chaque de sa déclaration de demande en mariage. Et les vacances en Jamaïque, avait elle tout oublié ? Ne restait il plus rien hormis la souffrance due à une trahison ? Croisant le regard de la jeune femme, il ne savait plus quoi penser. Le visage fermé de Kelly, le poussait à croire que peut être il commettait l’erreur de sa vie. Mais était ce réellement le cas ?
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MessageSujet: Re: Something's Missing By Sydney   Something's Missing By Sydney - Page 4 Icon_minitimeJeu 24 Juil - 1:13

Chapitre 26 : Outta My Head…


3 semaines plus tard,

Joan était rentrée avec les jumeaux depuis déjà plus de deux semaines. Le quotidien avec les jumeaux se révéla être éreintant pour la jeune femme qui n’avait de cesse de se retrouver entre les biberons, les couches, une odeur de lait caillé l’enveloppant et beaucoup d’heures de sommeil en moins, malgré la présence plus que bénéfique et rassurante de James. Il était on ne peut plus attentif et la soulageait du mieux qu’il pouvait, se chargeant de s’occuper des enfants la nuit, se levant au moindre signe de pleurs ou gémissements. Elle lui était reconnaissante de lui laisser ces heures de sommeil qui étaient devenue désormais si importante. Elle était débordée entre l’entretien de la maison, les biberons, les couches, les lessives et son manuscrit dont elle parvenait à peine à jeter un œil de temps en temps. Sans compter ses visites à l’hôpital pour des contrôles de routines pour elle et ses enfants. Elle venait d’ailleurs tout juste de se changer quand James passa la porte de la maison. Elle le bénissait. Depuis la naissance des jumeaux, il n’était jamais rentré si tôt à la maison. Elle était heureuse et fière de pouvoir compter sur lui. Habillé d’un pantalon ample et d’un t-shirt qui était censé cacher ses formes, elle ne cacha pas son sourire lorsqu’il s’approcha d’elle puis l’embrassa rapidement.

- Tu sens le bébé… fit il remarquer avec un sourire malicieux sur les lèvres.

- Et toi, tu sens l’homme mon chéri ! répliqua-t-elle d’un ton taquin avant de lisser son t-shirt. Les jumeaux ont prit leurs biberons y’a une heure, tu devrais être tranquille quelques heures. J’espère revenir avant leur réveil-

- Will m’a proposé plus d’une fois de les garder-

- Il en a déjà assez Chloe et Camie-

- Je sais que tu es forte chérie… mais je ne veux pas que tu ailles seule à ce rendez vous-

- James ! l’avertit-elle. Je ne suis pas malade, tu m’entends. C’est une visite de routine… et je n’ai pas besoin que tu joues au mari possessif et surprotecteur. Je sais encore me surveiller toute seule-

- Je veux t’accompagner, expliqua-t-il. En aucun cas, c’est parce que je me sens redevable ou responsable… mais parce que j’en ai envie.

- Jamie… soupira-t-elle, levant les yeux vers lui. Ma grossesse a… enfin… mon corps a subi beaucoup de modifications-

- Chérie, je t’aime comme tu es… tu peux avoir des kilos en trop je m’en moque. Tu me donnes deux enfants merveilleux et tu es la femme la plus exceptionnelle qui soit à mes yeux. Et avec ces kilos, je te trouve encore plus rayonnante alors ne pense même pas essayer de me faire fuir en ayant cette discussion.

- Tu ne me laisseras pas quitter la maison sans toi, réalisa-t-elle en faisant glisser sa main sur sa taille.

- Non… je vais appeler Will, souffla-t-il en l’embrassant dans les cheveux dont l’odeur mêlé de miel et de bébé l’envahissait. J’en ai pour deux minutes.

Elle le regarda s’éloigner. Il n’essayait pas également d’être un peu attentif et présent, il était aussi un mari patient, attentionné et tendre. Saurait-elle un jour lui résister ? Le doute l’envahit en le voyant revenir et lui annoncer que Will ne pouvait pas quitter la maison car Juddi devait passer chez lui avec Alex. Tout en lui expliquant, James remplit un sac pour les jumeaux avec tout le nécessaire avant de prendre le cosi et d’y déposer ses deux garçons sans les réveiller. Elle le regarda alors aller et venir dans les pièces avant de le suivre à l’extérieur après avoir refermé la porte derrière elle.

*.*.*.*.*.*.

Etendue dans ce lit, les yeux fermés, elle posa une main sur son front. Ça ne lui ressemblait en rien. Elle tourna la tête sur le coté. L’homme allongé à ses cotés dormait à poing fermés. Posant son regard sur lui, elle savait que ça n’était pas Will car en aucun cas, elle ne sentirait aussi mal. Qu’est ce qui lui était passé par la tête de coucher avec ce type ? Elle le connaissait depuis déjà quelques temps et elle avait surprit ses clins d’œil et ses sourires charmeurs. Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi n’avait elle tout simplement pas continuer à ignorer se œillades ? Will comptait si peu que ça dans sa vie ? C’en était trop. En temps normal, elle n’aurait jamais cédé car même si Gregory Aïdans était plutôt mignon, il était âgé de plus de trente ans ! De plus, il ne lui inspirait aucun sentiment ! Elle s’en voulait et simultanément elle se sentait libéré de l’emprise de Will. Etait ce de la vengeance ? Oui et non. Elle lui en voulait toujours. D’ailleurs elle avait très récemment ôté sa bague de fiançailles mais n’était pas parvenu à lui rendre. Elle avait pu lire ce désespoir sur son visage lorsqu’il était venu chercher les enfants à l’école Pourquoi était elle toujours troublée alors qu’il venait de lui briser le cœur une fois de plus ? Will était toujours son amour et l’homme avec qui elle se voyait construire sa vie ! Elle lui en voulait mais était incapable d’aller le voir et de lui dire qu’elle était prête à écouter ses explications. D’ailleurs y aura-t-il des explications un jour ? Elle doutait sérieusement que ce jour arrive. Elle ne pouvait cependant plus faire comme si elle ne le reverrait jamais. Le fuir allait bien un temps, mais Chloe et Cameron avaient besoin de leurs deux parents même si c’était séparément. Elle se redressa alors lentement dans le lit puis, s’enveloppant du drap, elle récupéra ses vêtements disséminés sur la moquette avant de se rendre dans la salle de bain lorsqu’une voix l’arrêta.

- Ne pars pas…

- Je suis désolée Greg… murmura-t-il sans le regarder et prendra la direction de la douche, sans un mot de plus. Il était temps qu’elle démêle cette histoire et elle savait que rien ne serait simple dorénavant car même si elle était séparée de Will, ses sentiments n’en étaient que plus forts pour lui. Elle se détestait d’avoir fait ça.

*.*.*.*.*.*.

- Je sais qu’une nouvelle équipe de direction va prendre les rennes de l’agence-

- C’est déjà fait, avoua la jeune femme, assise dans le siège en face du bureau.

- Ah bon ? Et ça va changer quoi pour toi ? demanda-t-il.

- Tout. Ma place est remise en jeu comme pour tous les autres salariés de l’agence. Ils veulent une équipe plus jeune-

- Tu n’as que vingt quatre ans, Tracy-

- Et dans le monde du mannequinat, j’entre déjà dans la catégorie des futurs retraités.

- Arrête. Tu es le visage de plusieurs œuvres caritatives à New York, ton nom est reconnu et ça attire beaucoup de personnalités. Ils ne peuvent pas te virer pour mettre une nouvelle fille. Les enjeux sont trop risqués.

- J’en suis pas aussi sûre, Andy…

- Prend le temps de voir venir les choses… En se séparant de toi, les risques sont trop important, expliqua Andy. Tu as de nombreux contrats avec des maisons de couture et en les perdant, ils feront couler la société. Ta place n’est pas en jeu, si tu veux mon avis.

- Si je me retrouve à la porte, je ne suis pas prête de retrouver un travail de sitôt. Même s’ils seront forcés de me dédommager pour la rupture de contrats. Le problème c’est que j’aime cette agence-

- Ne te rends pas malade inutilement… fit il avec un léger sourire alors que la porte de son bureau s’ouvrait quelques secondes plus tard, après avoir entendu quelqu’un frapper. Un sourire vint illuminer son visage en reconnaissant la silhouette de Juddi. Lui adressant un léger sourire, cette dernière se figea en s’apercevant qu’il avait de la compagnie et pas n’importe laquelle. La colère alors sournoise et fulgurante de Juddi traversa son regard.

- A croire que tu es incapable de rester éloigner des hommes de ma vie ! Persifla Juddi entre ses dents à l’adresse de celle qu’elle avait considérée comme son amie.

- Juddi-

- Oh non ! Ne dis surtout rien, parce que je ne suis pas vraiment sure de me retenir après ce que je viens d’apprendre ! Explosa Juddi en mitraillant Tracy de son regard alors qu’elle sentait la main chaude et ferme d’Andy sur son bras, qui murmurait son prénom.

- Ecoute, j’ai pas eu la conduite la plus exemplaire qui soit mais-

- Mais quoi Tracy ?!! Je ne t’avais pas prévenue ? Je ne t’avais pas dit de garder tes distances avec mon frère ? Ça n’était pas une mise en garde d’adolescente ! Tu ne sais absolument rien des sentiments que Will peut éprouver et grâce à toi, Kelly a rompu leurs fiançailles et elle le fuit comme la peste ! Tu as gagné tu vois… et maintenant mon frère est désemparé parce qu’en réalité, il n’a jamais fait un seul geste vers toi-

- ça c’est ce que tu crois, lâcha Tracy amèrement.

- Juddi, fit Andy en se postant devant la jeune femme. Calme-toi-

- Parce que tu crois que je vais te croire toi ?! Ma pauvre Tracy, s’il y a une personne sur qui je peux m’appuyer et dont je ne douterais jamais, c’est mon frère ! Alors tu pourras colporter des dizaines de rumeurs à son sujet ou sur le mien, j’en ai rien à faire. Mais je tenais à ce que tu réalises une chose ! Tu viens de détruire une famille entière !! hurla-t-elle malgré Andy qui tentait de la retenir.

Ses mains posées sur ses avant bras, il la bloquait de son mieux, quand finalement, seul le silence envahit le bureau. Il entendit alors la porte de son bureau se refermer et il relâcha Juddi en croisant son regard.

- T’y es pas allé un peu fort ?

- Ah non Andy ! Ne la défends, je n’ai vraiment pas besoin de ça ! le prévint-elle. Elle embrasse mon frère et ça serait elle la victime ? Excuse-moi, mais là, elle l’a vraiment cherché !

- Et ta bonne résolution de ne plus te mêler de leurs histoires ? demanda-t-il tout bas, en s’appuyant contre son bureau.

- J’ai essayé… soupira-t-elle. Mais ça prend de telles proportions… et puis là, il ne s’agit pas uniquement de Kelly et de Will. Il y a également les enfants. Je me suis même demandé si Kelly ne s’était pas éloigné de Joan et moi, par rapport à Tracy-

- Parce que c’est ton amie-

- C’était ! C’est dorénavant du passé ! répondit-elle catégoriquement.

- Tu ne devrais pas t’impliquer à ce point… murmura-t-il en essayant de l’apaiser. Sinon, dis moi plutôt ce qui t’amène. Je t’avais donné ta journée pour que tu puisses remplir les papiers et devenir légalement la tutrice d’Alex.

- Je les ais déposé à mon avocat. La décision sera prise par le tribunal. D’ici là, Alex pourra toujours habiter avec moi, en attendant le verdict, exposa-t-elle, en retrouvant lentement son calme. Levant alors les yeux vers lui, elle songea à se retenir et se pinça les lèvres quand finalement les mots sortirent tout seul de sa bouche. Qu’est ce qu’elle te voulait ?

*.*.*.*.*.*.
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